Résumé : Récit organisé par la succession des modalités du refus du réel, À rebours comporte paradoxalement plusieurs épisodes décrivant une réalité brutale et répugnante qui, en tant que telle, séduit des Esseintes. Ils permettent de lire l’ensemble du roman comme l’application systématique d’une loi, celle du sacrilège, qui présuppose la dignité de ce qu’elle vise à insulter. La recherche forcenée du faux et la prééminence de la vie intérieure peuvent alors apparaître comme un hommage rendu, à rebours, à l’authenticité.