Résumé : Huysmans dans À rebours inaugure une poétique de la fêlure : si la « maladie des nerfs » est encore à l’époque où écrit l’auteur le territoire réservé des neurologues, son imprécision nosographique la fait éclater dans l’espace romanesque en de multiples signes qui semblent l’extériorisation d’un mal interne, d’une faille d’autant plus fantasmée qu’elle ne cesse de se déplacer, du corps au psychisme puis à l’âme. La défaillance devient dès lors le moment symbolique d’un manque ontologique et spirituel.