Résumé : L’attraction et le désastre ne s’opposent pas. Dans À rebours, s’exerce sur le lecteur une attraction pour le désastre. L’on assiste à la chronique d’une chute annoncée, celle d’un personnage décadent et naturaliste exceptionnel rendu à sa banale situation romanesque. Le lecteur est spectateur du passage d’un personnage comète. À l’image de l’aérolithe constitué par le roman, des Esseintes attire et n’est observé que lors de son passage et de sa chute. Attirés, l’on suit son périple immobile, dans ses rêves, ses envies.