Résumé : L’« étrange monstre » qu’est L’Illusion comique propose une apologie du théâtre, où le mage Alcandre rejoint le Prospéro de The Tempest de Shakespeare. L’œuvre est étudiée à partir de la scène 6 de l’acte V, quand Pridamant découvre les vertus, les mécanismes et la légitimité socio-morale de l’illusion théâtrale. L’article montre ainsi comment cette pièce, qui est un voyage au pays de la fiction vécue comme le relais d’une conquête de soi, est aussi un voyage à travers les styles.