Résumé : À la charnière du xviie siècle, on remarque un regain de publications ibériques autour du Livre de Job (traduction, paraphrases, gloses et commentaires). Cette effervescence atteignit la production textuelle de Mateo Alemán, laïque pétri de culture biblique toujours attentif aux questions politico-religieuses de son temps. Si la matière jobienne semble, en apparence, réduite à quelques topiques, elle évolue vers une problématique plus complexe, en particulier dans l’écrit ultime de cet auteur.