Résumé : La mystique médiévale, en recueillant l’héritage augustinien, a formulé une vie mystique qui n’est pas sublime : elle renvoie à un Dieu intérieur, que l’homme atteint parce qu’il en est l’image, et qui grâce à la théologie des dons, notamment celui de sagesse, est perçu de beaucoup plus près. En ce sens, elle peut être dite antisublime, à moins qu’elle ne soit une antimystique.