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Classiques Garnier

Table des matières

839

Table des matières

Abréviations     7

Introduction     9

PREMIÈRE PARTIE

UN MARCHÉ PEU PROPICE À LINNOVATION ?
(1831-1851)

Les dispositifs de marché en 1831

Des structures figées dans le passé ?    41

Lhéritage direct de la fin du xviiie siècle :
les lieux et la publicité    42

Les commissaires-priseurs, entre professionnalisation
et différenciation    49

Les peintres-experts, dans la continuité du xviiie siècle    57

Les registres de justification dans les catalogues de vente    61

Permanence des goûts et nouveaux marchés (1831-1835)    77

Un système de valorisation et de préférences
ancré dans le xviiie siècle ?    78

La valorisation des artistes contemporains, en 1831 :
le pouvoir du Salon et des peintres-marchands-experts    85

Des coquilles aux antiquités égyptiennes et aux vases grecs :
un glissement des goûts (1830-1835)    97

Un ailleurs luxueux, rare et fantasmé (1830-1836)   109

840

Un changement déchelle et une ouverture
à la modernité (1833-1848)   117

Un changement déchelle :
la naissance des « ventes industrielles »   117

Ce qui ne vous tue pas… : crise de légitimité
et contestations des commissaires-priseurs parisiens   125

Louverture à lart « moderne » dans les ventes
aux enchères parisiennes : des mots aux prix   133

Nolens volens : le pari des enchères à reculons   154

DEUXIÈME PARTIE

« LA FIÈVRE DU TABLEAUTAGE
ET DU BIBELOTAGE » (1852-1881)

Lhôtel Drouot, théâtre du « beau monde »   167

Un théâtre segmenté accueillant un public bourgeois élargi   168

Les femmes aux enchères : seconds rôles ou femmes-objets ?   185

Le théâtre de lhôtel Drouot : des célébrités aux coulisses   195

Un pèlerinage bourgeois, le catalogue à la main   203

Du trophée au bric-à-brac

Louverture de Drouot aux objets exotiques   217

La conquête orientale par les armes :
les objets exotiques comme trophées   218

Le rêve asiatique préféré aux armes persanes :
la valorisation dun bric-à-brac exotique   234

Segmentation des acheteurs et partage du monde   247

Léchec paradoxal des antiquités   258

841

Le triomphe de la modernité

Lhôtel Drouot contre le Salon… ou avec lui ?   267

Le triomphe du « moderne » sur l« ancien »
à lhôtel Drouot : quelles valeurs sûres ?   270

Les ventes publiques dans le système marchand-critique : comment soutenir la cote dun (groupe d)artiste(s) ?   286

Lhôtel Drouot, une alternative au Salon pour lancer
la carrière des jeunes artistes ?   303

Le lancement innovant et désastreux de la « campagne » impressionniste : la part du mythe   315

TROISIÈME PARTIE

UN LUXE QUI VALORISE ET QUI EXCLUT
(1881-1910)

Le « modèle Georges Petit »   331

Un « Palais des Arts », succursale de luxe de lhôtel Drouot   332

La photogravure, au service du livre dart   346

La performativité du catalogue : quand l« artialisation »
fait vendre   357

« Un stud-book qui offre les renseignements
les plus complets »   368

Ouverture à linternational, fermeture à linnovation

La peinture « moderne » entre succès et tourmente   379

« LAmérique absorbe tout » : un fantasme patriotique ?   380

Consécration des modernes… éviction des jeunes artistes,
des femmes et des avant-gardes ?   396

Les artistes face au pari des enchères : exit, loyalty   408

voice ? Affronter les ventes aux enchères par la polémique,
le rire, et le droit   415

842

Du bibelot à l« objet dart »,
le rôle des collectionneurs   433

Du bibelot indifférencié à lobjet dart documenté
(années 1880 et 1890)   434

Le « petit monde » des collectionneurs : un milieu
progressiste mais clos sur lui-même (1890-1897)   444

Vers les antiquités asiatiques, un art noble digne du Louvre :
le tournant de 1900-1902   458

Le renouveau du japonisme en salle des ventes
par les arbres nains   468

QUATRIÈME PARTIE

VERS UN SYSTÈME SPÉCULATIF
ET TRANSNATIONAL (1912-1939)

Le tournant de 1911-1913   483

La nouvelle manne spéculative et la lutte
pour sa redistribution   483

Larrivée des adjudicataires étrangers :
les enchères, nouvel enjeu dun match international ?   501

Le retour de flamme pour lart « ancien » :
le patrimoine au cœur du débat   514

Des objets dart aux antiquités :
la (re)valorisation de lOrient par lancien   529

La guerre des enchères (1914-1939),
spéculation ou spécularité ?   543

Le marché en guerre : du patriotisme des enchères
aux lois et aux séquestres   544

La spéculation comme « nerf de la peinture moderne » ?   555

Les ventes aux enchères artistiques étaient-elles
devenues spéculatives ? Lanalyse économique   564

843

Spéculation ou spécularité ? La disparition du Salon
comme prescripteur   578

terrae incognitae ? La création dun marché
pour les objets « primitifs » et « précolombiens »   597

Des galeries privées et des musées dethnographie
aux ventes aux enchères publiques (1911-1924)   598

Des « statuettes nègres » à l« art primitif »
et « précolombien » : lélargissement du marché (1925-1931)   608

Objets dart, matériel ethnographique ou support
du rêve surréaliste ? Des schémas de valorisation contrastés   621

Spéculation ou report du marché vers des valeurs-refuges ?   635

Conclusion

Le pari des enchères, synthèse et perspectives   651

Présentation des Annexes   663

Annexe I

Produit de la bourse commune des commissaires-priseurs
parisiens entre 1831 et 1936   665

Annexe II

Quitus individuels des principaux commissaires-priseurs
parisiens entre 1864 et 1939   667

Annexe III

Les commissaires-priseurs parisiens (1801-1960) :
données biographiques, économiques et patrimoniales   669

Annexe IV

Analyse économétrique du prix des tableaux, arts graphiques
et sculptures en 1831, 1850, 1875, 1900 et 1925   671

Annexe V

Les ventes aux enchères organisées par les artistes,
à Paris, pour leurs propres œuvres (1826-1925)   679

844

Annexe VI

Les ventes aux enchères de tableaux,
arts graphiques et sculptures à Paris (1831-1925) :
artistes, prix et adjudicataires   683

Annexe VII

Les ventes aux enchères publiques dobjets asiatiques
à Paris entre 1858 et 1939 : une étude économétrique
du prix dadjudication   685

Annexe VIII

Corrélation entre lindice HCAC 40
et le produit des ventes des principaux commissaires-priseurs parisiens (1890-1939)   689

Annexe IX

Plus-values ou moins-values, réalisées lors des ventes dAlphonse Bellier, entre 1925 et 1935   691

Annexe X

Analyse économétrique du prix dadjudication
des objets « primitifs » et « précolombiens »
entre 1922 et 1939, à Paris   697

ANNEXE XI

Chronologie   699

Sources et bibliographie   709

Index des institutions   813

Index des noms   815

Index des thèmes ou des notions   835