La bibliographie des Épîtres de Boileau est moins abondante et moins compliquée que celle des Satires. La Ire et la IV= (Au rot) ont été publiées l'une = en 16yo, soit deux ans aprés la Satire IX, l'autre1 en t6yz. Puis les quatre premières ont été réunies dans la première édition des ouvres diverses s (1674). Cette date est également celle de la publication a de la Ve. Les quatre suivantes n'ont pas été publiées à part ; mais elles ont été réunies aux cinq premières dans l'édition des ouvres diverses s de t68;. Enfin les épîtres X-XII ont été publiées6 en t698, puis jointes aux neuf premières dans l'édition définitive des ouvres diverses 7, qui est de trot. Notons qu'elles avaient été précédées d'une édition subreptice de la XIIe, publiée sous le titre de Poème sur Parrtour de Dieu s, et contre laquelle Boileau a vive- ment protestés :mais, exception faite de ce dernier cas, on ne s'étonnera pas que les corrections diverses introduites par Boi- leau dans les éditions successives de ses Epitres soient moins nombreuses que les variantes de ses Satires.
Ajoutons que nous sommes moins renseignés sur le travail de Boileau auteur des Épîtres que nous ne le sommes sur les
r. N° s4 des Notices bi6liogrnphiques de Berriat-Saint-Prix; n° gz de
la Bibtiograpbie générnle de M. Em. Magne.
z. N°' zg et ;o de Berriat-Saint-Pri:; n°o 94 et qi de M. Em.
Magne.
;. N° ;; de Berriat-Saint-Pris; n• z4S de M. Em. Magne.
4. N° ;g de Berriat-Saint-Prix ; n° q6 de M. Em. Magne.
i• N° 44 de Berriat-Saint-Prix; n° z6r de M. Em. Magne.
6. N° yq de Berriat-Saint-Pris ; n° qq de M. Em. Magne.
y. N°~ 8q et qo de Berriat-Saint-Prix; n°' z88 et z8g de M. Em.
Magne.
8. N° 8s de Berriat-Saint-Prix ; n° g8 de M. Em. Magne.
g. Voir ci-aprés, page gg du présent volume. 8 VI INTRODUCTION Satires. Nous avons dit ailleurs = le prix du Commentaire qu'a rédigé sur les Satires le financier Le Verrier et que notre poéte a revu et corrigé de sa main, ainsi que de l'édition que nous en a donnée M. Frédéric Lachévre. Les notes de Mathieu Marais sur le commentaire que Le Verrier avait rédigé des satires XI et XII et des Épîtres, publiées dans le même volume =, sont loin de présenter le même intérêt.
On n'en saurait dire tout à fait autant du commentaire si abondant de Brossette, j'entends des notes de son édition (Genève, 1~t6). Mais les anecdotes, d'une authenticité souvent quelque peu douteuse, y tiennent trop de place ;. Nous ne sau- rions, en revanche, assez redire ce que nous devons au si cons- ciencieux travail de Berriat-Saint-Prix, dans son édition des ouvres complètes de Boileau (Paris, t8;~), et à l'admirable Bibliographie générale de M. Émile Magne (Paris, tg2g).
r. Dans notre édition des Satires (dernier alinéa et note de la page srtv).
z. Pages r;;-rçr.
3. n On y trouvera, écrit Brossette lui-même dans une lettre â J.-B. Rousseau du zç novembre r~rç, quantité d'anecdotes littéraires et historiques, peut-étre assez curieuses d'elles-m@mes, pour allécher (a) les lecteurs. a
(a) On lit : pour attacber dans l'avertissement de l'éditeur qui ouvre le premier volume de l'édition de Brossette et qui reproduit la phrase que nous citons.
