Note sur la présente édition, l'établissement du texte
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Emblemes, ou devises chrestiennes (1567)
- Pages : XXXVII à XXXIX
- Collection : Textes de la Renaissance, n° 228
- Série : Bibliothèque illustrée de la Renaissance, n° 1
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NOTE SUR LA PRÉSENTE ÉDITION,
L'ÉTABLISSEMENT DU TEXTE
LES EXEMPLAIRES CHOISIS
Notre but est de présenter le texte de la première édition des Eynbleynes, ou devises chrestiennes, avec le texte français de Georgette de Montenay. Pour les emblèmes mêmes, nous donnons ici en fac-similé le texte de l'exemplaire de Glasgow (University of Glasgow, Library, SM771), auquel nous ajoutons les préliminaires, ainsi que les postliminaires, manquants dans cet exemplaire. Les préliminaires proviennent de l'exemplaire de Copenhague, daté de 1567, seul exemplaire connu de la première émission de l'ouvrage (77:2, 170. 00235 BHS). Ce choix permet au lecteur d'avoir connaissance de l'importante notice, due à Philippe de Castellas, qui donne des informations sur l'histoire de la publication. Les pages postliminaires sont tirées de l'exemplaire de la bibliothèque bodléienne (Douce 696).
LA PRÉSENTATION DU TEXTE
Après les pages fac-similé, non seulement des emblèmes mais aussi de tout le paratexte, on en trouvera une transcriptions suivie de notes explicatives pour aider la compréhension des lecteurs du xxle siècle. Pour les emblèmes, les notes suivent la structure des emblèmes : ynotto, pictur~z,
1 Pour la transcription nous suivons les règles appliquées par Paul Laumonier dans son
édition des ouvres coynplètes de Ronsard.
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huitain, et finalement quelques remarques avec des détails bibliogra- phiques et un commentaire plus général. Pour le paratexte, en revanche, nous donnons dans la transcription des numéros de référence. En tête de chaque transcription, emblème ou paratexte, nous donnons une référence à la page où figurent les notes pour le texte en question, ainsi que la page où se trouve le fac-similé. Nous abrégeons les références bibliographiques et, pour les références complètes, nous renvoyons le lecteur à la bibliographie.
LES RÉFÉRENCES BIBLIQUES
ET À LA FOI CHRÉTIENNE
Il était très difficile de choisir à quelles versions bibliques il fallait faire référence. Montenay, tout en étant bonne calviniste, avait une connaissance solide de la Vulgate qu'elle entendait sans doute à la messe, catholique, quand elle était encore enfant. En fait, ses ynottos bibliques citent d'habitude la version vulgate. Impossible pourtant de savoir quelle édition elle aurait eu devant elle. Ou peut-être s'agissait-il plutôt de souvenirs de passages qu'elle connaissait plus ou moins par coeur. Pour cette raison, j'ai eu recours à une version «moderne » en ligne. Mais il a fallu bien entendu traduire le latin. Pour cette traduction, paradoxalement, j'ai choisi, sauf indication contraire, non la Bible de Genève mais la traduction de Lefèvre d'Étaples de 1530, qui a le grand avantage d'être une traduction de la Vulgate.
J'apprécie pleinement le fait que beaucoup de ceux qui arriveront à aborder les emblèmes de Montenay ne partageront ni sa foi protestante, ni même la foi chrétienne. Évidemment, cela pose des problèmes Montenay assume non seulement la foi, mais présuppose une connaissance approfondie de la Bible de la part de ses lecteurs, connaissance que peu de gens possèdent de nos jours. Les lecteurs voudront bien m'excuser si je donne l'impression de présupposer qu'ils sont animés par la même foi ; j'ai jugé inutile d'ajouter «Les Chrétiens pensent que... », chaque fois qu'il fallait faire allusion à un point théologique. Tout lecteur se rendra bientôt compte du contexte des Eynbleynes. Ce serait donc pousser
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le politiquement correct à un ridicule extrême. Pourtant, j'ai essayé d'expliquer les allusions bibliques, fréquentes, d'une façon qui permettra la compréhension par des lecteurs «innocents », à qui une instruction chrétienne manque. Croyant, ou non-croyant, il faut lire Montenay, une Bible à la main.
Pour des conseils de toute .sorte, je reynercie Michael Bath, Peter Black, Susanne Budde, Paulette Choné, Max Engaynynare, Julie Gardhayn, Luis Goynes, David Graham, Laurence Grove, Valérie Hayaert, Ian Hazlitt, Mireille Huchon, Niki Russell, Ali.son Saunders, f ' Michael Screech, Debra Strickland, Trung Tran, Alexandre Uanautgaerden, George ~rigley, et .surtout Stephen Rawles.
L'ÉTABLISSEMENT DU TEXTE
Notre but est de présenter le texte de la première édition des Eynbleynes, ou devises chrestiennes, avec le texte français de Georgette de Montenay. Pour les emblèmes mêmes, nous donnons ici en fac-similé le texte de l'exemplaire de Glasgow (University of Glasgow, Library, SM771), auquel nous ajoutons les préliminaires, ainsi que les postliminaires, manquants dans cet exemplaire. Les préliminaires proviennent de l'exemplaire de Copenhague, daté de 1567, seul exemplaire connu de la première émission de l'ouvrage (77:2, 170. 00235 BHS). Ce choix permet au lecteur d'avoir connaissance de l'importante notice, due à Philippe de Castellas, qui donne des informations sur l'histoire de la publication. Les pages postliminaires sont tirées de l'exemplaire de la bibliothèque bodléienne (Douce 696).
Après les pages fac-similé, non seulement des emblèmes mais aussi de tout le paratexte, on en trouvera une transcriptions suivie de notes explicatives pour aider la compréhension des lecteurs du xxle siècle. Pour les emblèmes, les notes suivent la structure des emblèmes : ynotto, pictur~z,
1 Pour la transcription nous suivons les règles appliquées par Paul Laumonier dans son
édition des ouvres coynplètes de Ronsard.
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huitain, et finalement quelques remarques avec des détails bibliogra- phiques et un commentaire plus général. Pour le paratexte, en revanche, nous donnons dans la transcription des numéros de référence. En tête de chaque transcription, emblème ou paratexte, nous donnons une référence à la page où figurent les notes pour le texte en question, ainsi que la page où se trouve le fac-similé. Nous abrégeons les références bibliographiques et, pour les références complètes, nous renvoyons le lecteur à la bibliographie.
ET À LA FOI CHRÉTIENNE
Il était très difficile de choisir à quelles versions bibliques il fallait faire référence. Montenay, tout en étant bonne calviniste, avait une connaissance solide de la Vulgate qu'elle entendait sans doute à la messe, catholique, quand elle était encore enfant. En fait, ses ynottos bibliques citent d'habitude la version vulgate. Impossible pourtant de savoir quelle édition elle aurait eu devant elle. Ou peut-être s'agissait-il plutôt de souvenirs de passages qu'elle connaissait plus ou moins par coeur. Pour cette raison, j'ai eu recours à une version «moderne » en ligne. Mais il a fallu bien entendu traduire le latin. Pour cette traduction, paradoxalement, j'ai choisi, sauf indication contraire, non la Bible de Genève mais la traduction de Lefèvre d'Étaples de 1530, qui a le grand avantage d'être une traduction de la Vulgate.
J'apprécie pleinement le fait que beaucoup de ceux qui arriveront à aborder les emblèmes de Montenay ne partageront ni sa foi protestante, ni même la foi chrétienne. Évidemment, cela pose des problèmes Montenay assume non seulement la foi, mais présuppose une connaissance approfondie de la Bible de la part de ses lecteurs, connaissance que peu de gens possèdent de nos jours. Les lecteurs voudront bien m'excuser si je donne l'impression de présupposer qu'ils sont animés par la même foi ; j'ai jugé inutile d'ajouter «Les Chrétiens pensent que... », chaque fois qu'il fallait faire allusion à un point théologique. Tout lecteur se rendra bientôt compte du contexte des Eynbleynes. Ce serait donc pousser
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le politiquement correct à un ridicule extrême. Pourtant, j'ai essayé d'expliquer les allusions bibliques, fréquentes, d'une façon qui permettra la compréhension par des lecteurs «innocents », à qui une instruction chrétienne manque. Croyant, ou non-croyant, il faut lire Montenay, une Bible à la main.
Pour des conseils de toute .sorte, je reynercie Michael Bath, Peter Black, Susanne Budde, Paulette Choné, Max Engaynynare, Julie Gardhayn, Luis Goynes, David Graham, Laurence Grove, Valérie Hayaert, Ian Hazlitt, Mireille Huchon, Niki Russell, Ali.son Saunders, f ' Michael Screech, Debra Strickland, Trung Tran, Alexandre Uanautgaerden, George ~rigley, et .surtout Stephen Rawles.
- Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
- ISBN : 978-2-406-08714-4
- EAN : 9782406087144
- ISSN : 2105-2360
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08714-4.p.0037
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 13/03/2020
- Langue : Français