Expressions proverbiales et/ou familières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Devis de la langue française (1559). suivi du Second Devis et principal propos de la langue française (1560)
- Pages : 273 à 275
- Réimpression de l’édition de : 2008
- Collection : Textes de la Renaissance, n° 137
- Série : Traités sur la langue française, n° 14
268
EXPRESSIONS PROVERBIALES
ET / OU FAMII.IÈRES
Les numéros renvoient aux pages.
Les graphies de l'auteur ont été conservées.
Premier Devis
p. 82 — je n'ay rien de plus esbi- gné de moy que l'antique pa- tois de mes grans meres se dit le proverbe ;
p. 82 — descrochant le filet de la langue;
p. 84 — me sevrer comme un che- vreau pour aller manger aux champs de l' arbute ;
p. 88 — [l'homme savant en langues étrangères] et igno- rant la sienne [...] est sem- blable à ceulx là qui font des chasteaux en Espagne et bas- tissent des Palais à Romme [...] <alors qu'> ilz habitent dedans tecz à pourceaux ;
p. 90 — emploier toute pierre en euvre;
p. 91 — je les lairray [les gens de justice] là avecques leur reli- gion ;
p. 95 —les Roys [...] puisque ilz touchent le ciel de la teste, et la terre des piedz ;
p. 96 — la foudre et tempeste tom- bent plus lourdement sus les chenes que sur les bas buis- sons;
p. 99 — [telz orateurs] resemblent à la Gueux qui aguyse le fer et faict coupper le Cousteau combien qu'elle n'ayt [...] aucune particule de feu ou d'acier ;
p. 105 — [le terme né d'aujour- d'huy] n'aura jamais cours non plus que la faulse mon- noye [...] et faira mourir son autheur entre les bras de sa nourrice ;
p. 106 — [les nouveaux mots] quelques uns y a qui sont en- cores pendus au croq ;
269 p. 110 — [qui] ne serait pas moins à mocquer que qui en plain jour alumeroit torche ou chandelle pour esclairer;
p. 113 —[l'usage] tient en main forte la maniere de parler, d' es- crire et a plus de force et puis- sance qu'un Empereur à faire maintenir et garder ses statutz ;
p. 121 — on les [les provinciaux] descouvre au flageol de leur langue;
p. 121 — [le destroict de France] est si court [...] qu'on n'y sauroit asseoir le pied;
p. 122 —que luy sert il [à l'inter- prete] d'amasser plumes de toute sorte d'oyseaux [...] pour endurer la risée de la corneille ?
p. 129 —les peuples et nations se gouvernoient au clin de l'aeil de nature ;
p. 131 — [les mots] : aucuns ser- vent quelquesfois par quar- tier, et quelqu'uns du tout sont exterminez ;
p. 132 — [les bons et scavans] qui entendent le ruz du baston ;
p. 134 — ilz [les théologiens] tran- chent si bien de ce Cousteau qu'ilz ne laissent rien impuny ;
p. 135 —les gens [...] se pour- roient euxmesmes coupper la gorge;
p. 135 — jecter parmy la vraye doctrine et le pur grain la niesle et le chardon ;
p. 135 — s'ilz [les opiniâtres] ne sont combatuz à la taille et à l'estoc ;
p. 137 — un grec [le langage] qui porte sa sausse quant et luy ;
p. 137 — [les traducteurs des sciences] : je leur lairray à ru- miner la peine qu'ilz ont eue ;
p. 138 — voylà le but où je tire, voylà l'assiette de mon pied ;
p. 141 — et si les racines des monts Pelion et Ossan es- toient renversées et mises en- semble ou si le ciel estoit cul- buté, ce ne seroit pas chose plus contraire à nature ;
p. 141 —les constitutions nou- velles de Justinian [ ] peu- lent changer de robbe ;
p. 142 — je demande congé de re- tourner au propos de poesie ;
p. 144 —c'est la perdrix de Proto- genesqu'on confere avecques le Colosse de Rhode;
p. 149 —comme le Crocodyle les [les dames] decepvroit par feinctz gemissemens et larmes ;
p. 149 — le plaisir mondain est un court dormir et songe ;
p. 151 —biens et Roys s'en sont allez en fumee ;
p. 151 — [durer] autant que la ma- chine ronde ;
p. 152 —c'est icy mon coup d'es- say ;
p. 157 —par le fil ilz verront
quelle oppinion je suys.
270
Second Devis
p. 163 — [payer]en monnoye ayant cours au pays, non faulse, ny adulterine, ne coi- gnée à faulx marc ;
p. 165 —les termes d'art [...] plus villains que lard jaune ainsi qu'on dict vulgairement ;
p. 166 — [les sciences] envelop- pees comme perles orientales, ou diamans brouillez dedans la fange ;
p. 167 —trancher les montagnes ou panser combler les mers pour les [les regles] faire pas- ser àpied ;
p. 176 — [les Francoys] prononce <nt> le Latin comme les mees leurs patenostres ;
p. 188 —gens qui ayment mieux les laictues que les chardons comme il est au proverbe ;
p. 189 — [les verbes] changent de robbeincontinent;
p. 214 — [les hommes] plongez et cachez comme pourceaux en la boue ;
p. 218 — je me fairoys bien tirer le nez;
p. 220 — à cest heure comme on
dict, est jouee ma Comedie.
ET / OU FAMII.IÈRES
Les numéros renvoient aux pages.
Les graphies de l'auteur ont été conservées.
p. 82 — je n'ay rien de plus esbi- gné de moy que l'antique pa- tois de mes grans meres se dit le proverbe ;
p. 82 — descrochant le filet de la langue;
p. 84 — me sevrer comme un che- vreau pour aller manger aux champs de l' arbute ;
p. 88 — [l'homme savant en langues étrangères] et igno- rant la sienne [...] est sem- blable à ceulx là qui font des chasteaux en Espagne et bas- tissent des Palais à Romme [...] <alors qu'> ilz habitent dedans tecz à pourceaux ;
p. 90 — emploier toute pierre en euvre;
p. 91 — je les lairray [les gens de justice] là avecques leur reli- gion ;
p. 95 —les Roys [...] puisque ilz touchent le ciel de la teste, et la terre des piedz ;
p. 96 — la foudre et tempeste tom- bent plus lourdement sus les chenes que sur les bas buis- sons;
p. 99 — [telz orateurs] resemblent à la Gueux qui aguyse le fer et faict coupper le Cousteau combien qu'elle n'ayt [...] aucune particule de feu ou d'acier ;
p. 105 — [le terme né d'aujour- d'huy] n'aura jamais cours non plus que la faulse mon- noye [...] et faira mourir son autheur entre les bras de sa nourrice ;
p. 106 — [les nouveaux mots] quelques uns y a qui sont en- cores pendus au croq ;
269 p. 110 — [qui] ne serait pas moins à mocquer que qui en plain jour alumeroit torche ou chandelle pour esclairer;
p. 113 —[l'usage] tient en main forte la maniere de parler, d' es- crire et a plus de force et puis- sance qu'un Empereur à faire maintenir et garder ses statutz ;
p. 121 — on les [les provinciaux] descouvre au flageol de leur langue;
p. 121 — [le destroict de France] est si court [...] qu'on n'y sauroit asseoir le pied;
p. 122 —que luy sert il [à l'inter- prete] d'amasser plumes de toute sorte d'oyseaux [...] pour endurer la risée de la corneille ?
p. 129 —les peuples et nations se gouvernoient au clin de l'aeil de nature ;
p. 131 — [les mots] : aucuns ser- vent quelquesfois par quar- tier, et quelqu'uns du tout sont exterminez ;
p. 132 — [les bons et scavans] qui entendent le ruz du baston ;
p. 134 — ilz [les théologiens] tran- chent si bien de ce Cousteau qu'ilz ne laissent rien impuny ;
p. 135 —les gens [...] se pour- roient euxmesmes coupper la gorge;
p. 135 — jecter parmy la vraye doctrine et le pur grain la niesle et le chardon ;
p. 135 — s'ilz [les opiniâtres] ne sont combatuz à la taille et à l'estoc ;
p. 137 — un grec [le langage] qui porte sa sausse quant et luy ;
p. 137 — [les traducteurs des sciences] : je leur lairray à ru- miner la peine qu'ilz ont eue ;
p. 138 — voylà le but où je tire, voylà l'assiette de mon pied ;
p. 141 — et si les racines des monts Pelion et Ossan es- toient renversées et mises en- semble ou si le ciel estoit cul- buté, ce ne seroit pas chose plus contraire à nature ;
p. 141 —les constitutions nou- velles de Justinian [ ] peu- lent changer de robbe ;
p. 142 — je demande congé de re- tourner au propos de poesie ;
p. 144 —c'est la perdrix de Proto- genesqu'on confere avecques le Colosse de Rhode;
p. 149 —comme le Crocodyle les [les dames] decepvroit par feinctz gemissemens et larmes ;
p. 149 — le plaisir mondain est un court dormir et songe ;
p. 151 —biens et Roys s'en sont allez en fumee ;
p. 151 — [durer] autant que la ma- chine ronde ;
p. 152 —c'est icy mon coup d'es- say ;
quelle oppinion je suys.
270
p. 163 — [payer]en monnoye ayant cours au pays, non faulse, ny adulterine, ne coi- gnée à faulx marc ;
p. 165 —les termes d'art [...] plus villains que lard jaune ainsi qu'on dict vulgairement ;
p. 166 — [les sciences] envelop- pees comme perles orientales, ou diamans brouillez dedans la fange ;
p. 167 —trancher les montagnes ou panser combler les mers pour les [les regles] faire pas- ser àpied ;
p. 176 — [les Francoys] prononce <nt> le Latin comme les mees leurs patenostres ;
p. 188 —gens qui ayment mieux les laictues que les chardons comme il est au proverbe ;
p. 189 — [les verbes] changent de robbeincontinent;
p. 214 — [les hommes] plongez et cachez comme pourceaux en la boue ;
p. 218 — je me fairoys bien tirer le nez;
dict, est jouee ma Comedie.
- Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
- ISBN : 978-2-8124-5190-4
- EAN : 9782812451904
- ISSN : 2105-2360
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-5190-4.p.0268
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 30/04/2009
- Langue : Français