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- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Danser entre ciel et terre. Le maître à danser du Quattrocento, sa technique et son art
- Pages : 15 à 16
- Collection : Bibliothèque de la Renaissance, n° 80
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Cet ouvrage concentre son étude sur la théorisation et la pratique de la danse noble en Italie centro-septentrionale. Le cas de Venise en a été délibérément exclu. En effet, la typologie et la complexité de l’organisation de la République Sérénissime, les spécificités dues à sa collocation géographique et enfin la nécessité de travailler sur des sources spécifiques, mais déjà très vastes, ont conduit à exclure l’étude de la danse dans cette cité du champ de la présente recherche. Naples et le Sud de l’Italie sont évoqués dans le cadre de leurs nombreux rapports avec la danse et les maîtres à danser originaires du Centre et du Nord de la Péninsule.
Les notices biographiques présentent les principales personnalités historiques citées dans l’ouvrage, à l’exception de celles faisant l’objet de développements dans le cœur du texte : il s’agit des maîtres à danser Domenico da Piacenza, Antonio Cornazzano et Guglielmo Ebreo da Pesaro, ainsi que des auteurs de sacre rappresentazioni, Feo Belcari, Luigi et Antonia Pulci, Castellano Castellani. C’est le cas également pour certaines personnalités particulièrement connues – comme Léonard de Vinci, le Pérugin ou Sandro Boticelli – des souverains étrangers et de la plupart des souverains pontifes.
Pour les textes anciens en italien cités dans le présent ouvrage, on a privilégié, quand elles existaient, les traductions en françaises modernes ; c’est le cas en particulier de La Comédie de Dante dans la traduction de Jean-Charles Vegliante et du Décaméron de Boccace dans la traduction dirigée par Christian Bec ; Fautes de traduction modernes certaines traductions plus anciennes (du xvie siècle) ont été choisies, c’est le cas pour les citations de Marsile Ficin traduites du latin par Guy Le Fèvre de La Boderie ainsi que du Courtisan De Castiglione dans la traduction de Gabriel Chappuis.
Pour les autres citations, sauf mention contraire, les traductions de l’italien moderne et de l’italien médiéval sont de Ludmila Acone ; c’est le cas des nombreux extraits cités qui sont issues des traités de danse et des sacre rappresentazioni et de la plupart des citations tirées des ouvrages modernes.
16La francisation des noms des personnalités historiques a été privilégiée quand l’usage est attesté et courant en français ; pour les autres, la forme italienne a été conservée. Il en est de même pour les noms des lieux et territoires.