Dictionnaire
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Chrestomathie du Moyen Âge. Morceaux choisis d’auteurs français
- Pages : 501 à 593
- Réimpression de l’édition de : 1932
- Collection : Classiques Jaunes, n° 331
- Série : Lettres médiévales
533 A
▲ (latin ad, fronçai· ad » a), propos, a. Emplois divers : me, ex. : · il chevau¬ cha à la till* a; — pour, ex. : « la haine que j'avais à βαχ ; comme s'ils étaient nés seulement à boire et à manger; ils n'a¬ vaient pas de vivres à plus de trois se¬ maines » ; — os, ex. : · elle était AUe à roi · ; — a TiTBi m, comb, ex. : « ils l'appuient à garant ; on le leur donna à capitaine » ; — pas (sens dislributif), ex.' ; « ils meurent d milliers ■ : dis », « h, ex. : « il se reposa deux fois au chemin* Il partit à ebevaoebant » ; fbkdant. ex. ; • tu supplice durera à toute sa vie » ; ATM, ex* : « il lo prit à ses deux mains » ; — vas (après un verbe au sens passif), ex. : « elle se fit aimer à tous » ; — •sum, ex· : « il travaille à son pouvoir. « s A fame avec tout une locution qui α le sens de avec : « il partit à tout trois cents chevaliers. » — A peut former avec les adjectifs des locutions adverbiales dont plusieurs sont tombées en désué¬ tude : « à fort (fortement), à dur (dure¬ ment;, etc. » — A ce que : de fuçou quo. Aaistar (formé sur aise), verbe : HkT- fll A l'ai··. Aanorer (forme sur ancre, comme aeci'ocher sur croc), verbe : httbi a l'aucis. Aaeier, comme aaisier. Ab (latin apud, qui a aussi dounô od, — voyex ce mot » — et qui so retrouve dtos ao de aeec), prép. : avbc. Abaisr (formé sur une exclamation Imitant 1· cri du mouton), verbe : iôlbb. Abandoner (racine germanique), ter be : livbbb, bxposbb. — C'est encore Je sens d'abandonner daos ces vers de Malherbe : « Et tantôt la forluoe aban¬ donne sa vl· A quelqu'autre danger. » — Abandonner le frein à un cheval : lo; lftcber la bride. — S'abandonner 4 s s'exposer à. Abaoblr (ne diffère d'éàaubir que par le préflxe. La racino est le latin balbum, qui signifie bègue), verbe : iudri « oit D'sTonnnsxr ▲bayer, »oy. Abaiêr. Abbee, vejr. Abet.
Àbô (latin abbalem), s. m. : abbb. Abeesse (latin *a66a/issa), s. f. : abbbsse. Abolir (formé sur bel comme affaiblir sur faible), verbe inlraas. : fabaitbb BBAU. PLAIBB. Abe·, cas suj. sin ?, de abé. Abovrer (latin *adbiberare, fr. abe· vrer, et, par déplacement de IV, abreuver. Même familloque boire), verbe :adbao· ver. Abrevlé, tôt. Abrivé. Abrlvé ou abreo'té (formé sur brief sst bref), adj. : rapibb, bmprbssb a, pbrssb m. Absenter (mot savant, latin *absen· tare), verbe ; sioiairen. — S'absenter ; s'éloigner. Abeourdlr, orthographe savante pont assourdir. Acelndre (composé de ceindre) # verbe : bntoubsb, pairs lb tour ob. Acener (d'un dérivé decinnum), verbee faim siûnba; dksigkbr; dotbb. Acertea, voy. Certes. Acesmè, adi. : oriuî. Acboison (lormc populaire de occa¬ sion , s. Γ. : occasion. — Fausse achoi- son : prétexte. Acoarder (formé sur coart), verbe : Avoia pbub. Aooillir (composé do coillir), verbe ? ACCOBILLIX. Acoin tance (formé sur ocom/ier)^ S. f. : COK7U1SSAXCB, AM1TIB. Acointe (latin ad-cognitum. Phonéti¬ quement αcointe est une forme féminine, mais on la trouve avec la valeur d'un masculin, auquel cas on peut ν voir un adjectif verbal d'orointor), aqj. : An, AMIS. Aoointler(latin*<ufco£nt/nre), verbe : 003*Α1ΤΒΒ, APPRBftDRB PAIRS CONHAÎT*·. avbbtab : B.fTBKPBBifDBB. — S*aeointer à ou de : fairo connaissance avec. Acoler (formé sur col s cou), verbe : .JBTBR LES BBAS AUTOUR OU COU DB..., par extension bbbbasssr (entourer de ses bras). Ce verbo a aussi le sens de mbttei a so.i cou (un bouclier). Aoombler (composé de compter).
534 ADOBER — 5ι wbe i couui; hbttbb lb comblb a· Aoomenier, composé de comenier s communier. Mémo sens. Aoonstvir (formé sur slvir, avec lea deai préfixes qu'on retrouve dans acrom* pagner), verbe : attbindbb. ▲corder (latin * ad cord-are. La ra* cine de ce verbe est le substantif latin qui a produit caur), verbe. Accorder une personne à une attire, c'est : « faire la paix entre elles. » Le régime indirect peut être supprimé. — y accorder ou eccorder à quelqu'un : faire la paix avec éut — S'accorder à un conseil : le trou¬ ver bon, l'adopter. Aoorer (Préfixe lat. ab. La racine de ce verbe est le latin cor, qui a pro¬ duit le français cœur. Écmurer est formé de même, avec un autre préfixe, mais in le mot français), verbe : abbacubb u wn a. Aooeter (formé sur cotte = côte), verbe : mbttbb a cotb »■. Aooter (formé sur cote = coude), verbe : accoudbb. ▲oouardir (formé sur couard, comme amollir sur mol), verbe : won covab », ami »·· nais·. Aooveter, verbe : cocvaia. Aotéree, cas sujet sing, de acteur (s auteur), formé par analogie avec les cw sujets réguliers tels que emperére de empereur. Γ. Ad, v07. A. 2. Ad, voy. Avoir. Adamagier (composé de damagier), verbe : ïwdoumàgbb, lbsbb. Adenz (composé de la préposition à et du pluriel de dent), adv. : littérale¬ ment sua lis dents, sua la facb (bpposé & envers = à l'envers, sur le dos). C'est ainsi que s*aboucher, eu lyonnais et en f;éuevois, signifie se coucher sur la face littéralement sur la bouche). Adès (latin ad de-ipuum = » au temps même), aav. : a l'instant, bibatot ; τοο- jovbs. Adeeer (latin ad-densare, formé sur densum, et non * adhmsare, qui se pré¬ sente tout d'abord à l'esprit, mais qui n'explique pas la conservation du d dans le français postérieur au onzième siècle), verbe à radical variable : adeis... toni¬ que, odes... atone. —■ Toochbb. — Ade- ter quelqu'un en, c'est :1e toucher à... Adjourner, orthographe savante pour ^et« rner# Voyez ajorner. Adooer (puis adouber. Origine ger¬ manique), terbe : amibe, adapte·, urt· vis m i'armu, Ce verbe et son composé
2 — AFUSLER radouber sont encore usités, particuHêre- mci$ comme termes de marine, avec le sens de réparer. Adono, adonquea, mêmes sens que donc. Adons, adont, variantes de adonc* Adorer (latin adorare, fr. : adorer* aorer, aourer. Notre verbe adorer actuel est de formation savante), verbe. Adreoier (composé de drecier), verbe : oibigbk ; adbessib. Adresse (subst. verbal de adresser), s. f. : dibbctioh; c&bhix ; ebbbbssb- ■but. Adono, forme dialectale de adonc. Adurè, participe passé de adurer formé sur dur, comme allonger sur ong), littéralement rendu dur, poet, tbb- aiBLB. A6 (latin mtaiem, fr. edit, eé, αέ), s. m. : agb; vn. Aempllr (composé de emplir), verbe : bbupl1b. Aerdre, aers, aersent, aérais, aerslsee, aerstrent, voy. Aherdrt. Aesohier (latin 'ad-Mc-ατβ), verbe : abobcbe. Afalre (composé de ta préposition Λ et du verbe faire), subst qui était mas· câlin dans l'ancienne langue : actio », cuosb, awaibb· Afebloler, voy. Afeibleier. Afeibleier (puis afoibloyer, ou afoir blier ou afebloxer. Formé sur feible se faible, comme affaiblir, mais avec un autre suffixe), verbe : affaiblis, faiblib. — S'afeibleter : dégénérer. Affaire, voy. A faire. Affllotion (mot savant. Latin affiic- tionemj, s. f. : abaissbhbnt ; attaqob cohtbb ; bvmlitb ; affliction. Afflir (se rattache au latin affiigere, dont la forme savante ottaffiiger), verbe : attaqdse, affugbb. AfioMer (puis aficher, afficher. — Composé de fichier Le verbe afficher actuel est en réalité formé sur affiche, qui dérive de l'ancien verbe afficher), verbe : ficsbb, applique*, actum*. — S'afficher : s'entêter. -* Bataille affi¬ chée : bataille fortement engagée, atbsr· née. Afier (composé de fier), verbe : isu* qbe. assobbb. Afoibller, voy. Afeibleier. Afoler (formé but fol), verbe : ukdu »00, et, par extension, bbndbb ialuv· bbox, cau8bb la n1ti db. AfnMm » (Utin " ad fibulare, formé sur fibula qui veut dire ajrafe), verbe 1 as »
535 A1NCH1ES — 51 ▼ftrii. Ce verbe n'avait pas le Mo· défa¬ vorable qn'il a pris dirait. On disait « affubler quelqu un d'un vêtement > et • affubler on vêtement à quelqu'un ». ▲au (latin ocu fum, fr. : agut, agu, « 19« ), adj. : AMU· — Sur un puy aigu : au sommet d'une montagne. ▲got, voy. agu. (origine Incertaine), s. m. rstim, sotrvraAitci. Dans Harot : « Ce vilain mot de concluer M'a fait d'oAan le front suer. » Littré exprime le regret de voir ce mot expressif tomber en désué¬ tude. Snr ahan on avait formé le verbe uhanner qni est très usité an seizième siècle. Montaigne : ■ Je sçais combien « Aeeee mon uw en compagnie d'un cour al tenilre. » Ahvdeir, aherdoir, voy. Aherdre. ▲herdro on aherdeir, aMrdoir. Pert, •rés. : aherdant-, part.-passé : often; radie, nés. : fahert, tu aherx, il ahert, nota akerdone, voue aherdex, ii(s) aher· dent; prêt. -.fakers, tu aherris. il aheriL nous aherstmes, vous aherswes, t'Z(·) aherstrent, ahersent ; imparf. du subj. : que fahertisse. On trouve aussi comme prétérit « faherdi, etc. >, et, comme Imparf. du subj. : « que faherdisse ». Verbe : mtcsn. s'attacu*. ▲hen, voy. Aherdre (partie, passé, prétérit, ou, pour aherx% indie, pres.)· ▲hereent, aliersU, ahereiase,etc. ; Aherstrent* voy. Aherdre· ▲hi, exclamation. An 1 ▲honter (formé sur honte), verbe : cocrmia di bouts, noim. Aient, voy. Avoir. ▲ïde, voy. Aiuda. ▲Idler (latin adjutare). Ind. prés. : faiu, tu αlues, ilaiuet, « mi·, »ous afcfoai ». vont aidiex, il{ ») axuent. Impér. : Aine, aie ; subj. prés. : que faiu, aiue, of*, que tu aiue, atues, a ?*, qytil aiut, ait, atit. Verbe : aidh. — Ne pa » pouvoir Haider : ne pt* avoir de forces. — Si Dieu m'aide, :t>rmule très fréquente an moyen fcge, per laquelle on renforçait les affirmations, et qui signifie proprement : Dieu me protège ! ▲le, voy. Aidier on aiuda, ▲lgue (forme dialectale dérivée du latin aqua, qui η donné èee, puis eaae, eau, en français propre. — La forme eteet s'est tonservée dûs le nom de ville A iguer-Morte »), s. f. : baq. ▲iaer, voy. Amer. ▲ino, voy. Ata^u*·. ▲taohlee. comme aindee, forme dia¬ lectale de « Mfots. Voy. Anpeii.
13 — AJORNEB ▲inchoie, alnolee, formes dialee- taies de ainçoit. Voy. Ançoie. ▲inçoie, voy. A^oit. ▲Inqnee ou aine (latin adhnc d'après Diez), adr. : jamais. I. Aine, variante orthographique de ainx. t. ▲ins, voy. Amer. ▲inslnc, voy. Bnei. ▲inejornêe (composé de ainx et de jornée ; ainé, anciennement ainené* est composé du même adverbe et du parti¬ cipe passé né), s. f. : vATtirf ■. ▲insoie, variante orthographique de ainçois. Voy. Ançoie. Aint, voy. Amer. ▲Ins (lat. * an'ius, compar· d'ouïe), préposition et adverbe, qui a le sens ee avast, autalavast, »lds tôt, ou cod- jonction qui a le sens de « au. Ainx pent être encore pour oinc, voy. ce mot. — Qui ainx omr, gui miels mielx : à qui mieux mieux. ▲Içpie·, forme dialectale de nuques ▲1r (subst. verbal de ofrer), s. m. ; covaaoux. ▲Irer ou efrter (formé sur ire), verbe : laaiTsa, covaaoucsa. — S'afrier s se mettre en courroux. ▲leeeis, forme dialectale de esses. ▲1st, voy. Aidier. ▲ietre, variante orthographique de estre t. ▲It, voy. Aidier. ▲itre (mot savant, latin atrium, qui est aussi entré tel quel dans la lange· comme mot savant d'origine récente), s. m. : r astis; « clos di ηοιίΑβτλΜ. ▲lu, voy. Aidier. ▲iuda (pub aiude, aiue, afe), subst vechfti.dQ verbe aidiert Se rattachant aux formes du singulier de l'indicatif (voy. Aidier). Aids, sscocas. La forme actuelle aide a été refaite, soit sur l'infinitif, soit sur l'indicatif lorsque le singulier de ce temps a été assimilé aux deux premières personnes du pluriel. L'ancienne forme, devenue de, existo encore comme inter¬ jection. Le sens primitif de notre inter¬ jection aie est donc : à Vaide f ▲lue » voy. Aidier on aiuda. ▲iuent, aine, aint, voy. Aidier. ▲joindre (compoeéde joindre), verbe 1 aioRia. ▲lorner {puis ajourner, formé sur jorn), verbe intransitif (avec l'auxiliaire être) : loi*· (en parlant do jour), — Îonrnée, participe pris sobstaativement : e lever du jour. — Toute jour eyonrmâi · toute la journée.
536 ALIEN - & Ajourner, voy. A f orner. Al« contraction de « à 1· »# 1$ étant l'article ou le pronom personnel : au, a lb. Ala « ciller (composé de laschier), verbe : lacbbr, laissbr allbs, rblachbr, dstrkorr. Albe (latin albam), β. f. : aubb (point da joar ou vêtement ecclésiastique). — En Γ aube : à l'aube. Albor, voy. Aubour. Alenn, voj. Aucun* Aler (au radical à'aler se rattachent loi participes présent et passé » les deui premières personnes du pluriel & l'indi¬ catif présent et à l'impératif, l'imparfait et le prétérit de l'indicatif, l'impariait du subjonctif, et l'une des formes du sub¬ jonctif présent. Les autres temps et per¬ sonnes viennent da verbe latin vndere, à l'exception du futur et du conditionnel qui se rattachent au verbe latin ire. Le participe passé Allatus a pu don¬ ner en français allé, et les autres formes du verbe peuvent dériver du participe. 11 semble impossible de trou¬ ver pour les différentes langues romanes (italien andare, provençal anar) une étymologie commune qui soit vraiment satisfuisaute. M. G. Paris supposait un verbe addare pour addere, au sen' de « addere graAum >, mais cette hypo· thèse se heurte à bien des difficultés). Ind. ι rés. : je ο où, oaii, tu vais ou tu dos, il vait ou U uaf, va; impér. : oai, va; subj prés. : que je ooise, voisse ou quefahje, auge, aille, que tu toisi.s oa que tu alges, etc., qu'il voitt ou qu'il alget, ait, aut, aille qu'il (5) voisejxt ou qu'il (s) aident, augent Les autres temps et personnes comme aujourd'hui. aller. — Aler suivi d'un g réndif devient un véritable auxiliaire : il va s'arrêtant = il s'arrête. — Après aler la préposition à s'employait devant un infinitif comme aujourd'hui encore devant un substan- lif : aies à eh mter vos vêpres. Âlerion (latin* aquilario »em\ s. m. : orand aïoli. Le mot existe encore dans la langue du blason avec lo sens de « petit aigle aux ailes étendues, sans piod ni bcc. · Al' Ûi θ (puis rfcire, allure. - Est à aller ce que bràlure est & brûler), 9. f. : allure. — Bonne a lure, locuûon adver¬ biale : rapidement Alge, alget, voy. Ak-r. Allen (latin alienum, que l'on re¬ trouve dans aliéner), adj. : étranger.
* — AMBES Alls, adj. : djlîcat. Alla* (pour ah ! last), exclamation t melas ! Aller, voy. A ter. Almosne (latin eleemosyna, mot eai· que sur le grec, fr. : almosne, aumosne), a. f. : auuôkb, riTii, bohivr actio*. Almosnler (dérivé de almosnet voyes ce mot), s. m. : cklui qui rbçoit l'acsorr ou cRLui qui la FAIT. C'est lé second sens qui s'est maintenu. Almosnière (dérivé de almosne « au* mône), 9. f. : AtmêiniaB, bourse qu'on portait & la ceinture. Alosé (forme sur los), part, passé s LooB. — Etre alosé de vasselage, c'est : être loué pour son courage, être célèbre par son courage. Aloaer (formé sur toi), verbe : olori· pibr, vahtrr. Alquant (latin aliquantit fr. alquant, auquant. Rapprocher auquant d'aucun), adj. indéf. plur. suj. : or cirtaiic nombrb, 011 CBRTAiN Homi ο·. — Li alquant des, même sens. Alques (latin aliquid, fr. alques, au- ques), adv. : bn qdblqub cross, uif πα, a pro pres. I. Ale, contraction de « a les ». les étant l'article ou le pronom personnel. — A Is est ensuite devenu, suivant les dia¬ lectes, aus (puis aux) on as. î. Ala, forme dialectale de els S. Alsl ('atin aliud sic, fr. alsi, ausi, aussi), adv. : aussi, ainsi, autant. Alsiment (composé de alsi (voyez ce mot) et du suflho adverbial ment), adv. : aussi, ROALRMBNT. 1. AU, voy. Aler. S. Alt, voy. Hait. Altai (lalio altare, fr. alter, altel. autel), s. m. *. aotbl. Alter, voy. Altel. Àlteace, voy. Baltesce. Alteufl (d'abord altels), cas ea s de altel. Altraai (latin alterum sic, fr. allreti autresx), adv. : aussi, ainsi. Al trier, se compose de altre (au¬ tre) et de ter (hier). L'altrier : l'autre jour. Amaaaa, du verbe amasser eu da verbe ame+. Amatlr (formé sar mat, terme da lea d'échecs, comme affaiblir sar faible), verbe : Ambedeus, voy. Ansdous. Ambedui, voy. Andui. Ambes (latin 'awêoj). »'ij. fcruiitia pluriel : lrs ridx, voy. Ansious.
537 ANCESSOR — ! Ambesdous, voy. Ansdotu. Amende (subst. verbal de amender), ·. 1. : bbparatiok. — Réparer Vamende : foire réparatioa. Amender (latin emendare, avec subs¬ titute uu pre .xe), \erbe : CORRIOSI, an physique ou au moral, AMÊUOiaa, l'miLlOBE*. Amenteft, amentîûa, amen· teiUee, etc., voy. Amen eooir. Amentevolr (latiu ad mentent ha here). Paru passé. : anttf/tfeA;iudic. prés. : (f amentoit ; împarf. : famenteooie ; prétér. : famentui, tu amenteûs, il omen- tut ; subj. prés. : que famentoioe ; im- parf, : que famenleûsse, verbe ; kappb Lia, si lArniu. Amentols, amentoit, amentui, voy. Amentevoir. Amer (latin amare, fr. amer, puis part. prés. : amant ; part. pas. : mnê-, iodic, prés, : faim, tu aimes, il « « •ut, nout amons, vous omet, il(s) ai- ment ; imparr. •.j'amoie ; prétér. :famai ; fntur : famerai; subj. prés. : quej'aim, que tu ains, qu'il aint, que nous amions ; imparl. : que j'amasse, verbe : aiibr. Amlablement (formé sur amiable), adv. : AXICALEMKlfT. Amlraii (origine arabe), s. m. : έ·ι*. Amiran (même racine que dans ami- rail), s. m. : émir. Amiraus (d'abord amifal ;), cas en s de umîrai/. Amirô (origine arabe, mémo famille quo émir et attira/) : s. m. : ftma. Amistêt, voy. Amistié. Amistiè (latin amicitatem, fr. amis- tiet, ou amislét, puis amitié), s. f. : amitu. Amolno. de amener, voy. Mener pour la conjugaison. Amoloier (forms sur l'adjectif mol comme apitoyer sur la racine de pitié), verbe : amollir. 1. Amont (formé sur mont), adv. : vers lu MOltTAOHBS, vbrslb Ci il, bn HAUT. S. Amont, indic. prés., tn pers., ou subj. prés., 1" ou 3' pers. de amonter. Amonter, verbe : rlbvbb. Amor (latin amorem, fr. amor, amour), substantif féminin : a« ocr. Amur, forme de amor (voy. ce mot), one l'on trouve dans les Serments de Strasbourg et dans les textes anglo-nor¬ mands. An, variante orthographique de en. Ancola, voy. Ançois. Ancessor (latin antecessorem » fr. ûneessor, ancesseur( dout le cas sujet Mncestre c'est mainteuu tu préju-
95 — ANSDOUS dice dn cas régime), s. m. : mcItm. Anoestre, cas sujet sine, de ancasor. ▲nobles, anohols, (ormes dialee* taies de ançoin Anoienor (formé sur ancien avec U suffixe or dérivé dn latin omm, qui in¬ dique le génitil pluriel; c'est ainsi que lor, plus tard four, est le génitif pluriel du pronom personnel, et signifie propre· ment d'eux), adj. indéclio. : m· akcikns, akcib*. Anoiea, forme dialoctale do ançois. Ançols (latin ante ipsum, sous-en· tendu lempus), préposition et adverbe dont les principales formes sont : anceis., enceis, ançois, envois, ainçois, einçois, et dont les sens principaux sont : avant, auparavant, plutôt. — Conjonction ; hais. Anoor, variante orthographique de eucor, voy. Encore. Anoore, variante orthographique de encore. Anoui, variante orthographique de eneui. Anctxn, forme dialectale de alcu », aucun. Andeus, voy. Ansdous. Andoi, variante de andui. Andui, ou ambedui, cas sujet masc. de ans tous. Aneme (prononcez en deux svll&bes, anme, mais sans nasaliser L'a, en donnant & Γ ι toute sa valeur de consoone), voy. Anme. Anemi, variante orthographique de enemi — ennemi. Antes, variante orthographique de enf< :s. Angele (prononcez anjle, en deux syllabes. Latin angelum, fr. angele, an¬ gle, ange), s. m. : aivob. 1. Angle (latin angulum), s. m. : AKGLS. 2. Angle, comme angele. Anglet (diminutif de angle 1), s. m. : con. Angoissier (puis angoisser', latin angustiare), verbe : eaaaia ni pafce, το« · torrx ; agonisbb (intransitif). Ângoissos (puis angoûseux. — Kormj sur angoisse), adj. : pliir d'an,· aoissb. Anme 'latin animam), s. f. : a« b, vib, et aussi pbbsomk dans le sens ou nous disons encore : « il n'y a pas âme qui vive m. Anquenult, variante orthographique de enguenuit. Ansrlous (latin 'ambo duos, fr. am·
538 APBRTKMENT — 51 èeedoue 60 ans do us, pais ambedesss oa mndeus), lu osox, tous diox. Anal, voy. EnsL Aniolt, variante orthographique de mtçois. a η ta η (latin ante-annum), adv. : l'ait vmé. Ante (latin ont#·, fr. anie, tante), ». f. : TAHTB. A ri il f (latin antiquum, dont la forme savante est antique), adj. : ahtiqûb. Antlve, féminin de antif. ▲nui, Tariante orthographique de Mtu = ennui. Anuier, variante orthographique de enuier = ennuyer. Oa disait * ennuyer à quelqu'un » ▲nuit (latin hac nocte), adr., cbttb « oit, par eitensloo aujoûbd'hoi. « Anuît » peut être encore le subj. de anuier oa de ajiuiiier. ▲nuitier (formé sur nuif), verbe im personnel, £τββ « dit. — L'anuitter : 1a « mit. — II s'anuite : il se fait nuit. i. Anz, cas sujet singulier ou régime pluriel de an (;= année), t. Anz, forme dialectale de aint. ▲orer (voy. adorer), verbe : adorer. ▲orner (composé de orner), verbe ; « BNU. ▲ourer, voy. Adorer. ▲paler (composé de paier), verbe : AViissa. Aparaus, forme dialectale du cas ea t de apareit. ▲pareilller (puis appareiller, formé sur pareil·), verbe : raina ». — Être appareillé de bataille, c'est : être préparé pour la bataille. ApareÛt, part, passé de apareittre *s apparaître. Aparmaln (même racine que dans ifomain), adv. : a l'ihstant, bibrtôt. Aparmaines, forme allongée de mparmain (comparez ores et or). ▲parmesmes (comparez aparmain), adv. ; a i/mstapt iiâas. ▲penre, forme dialectale de aprendre. Apermenmea, voy. Apermesmes. Apermesmes, ou apermenmes, forme dialectale de aparmesmes. 1. Apert (lutin apertum), adj. : oo- tbbt, S1ARIFBSTB, UAB1LB. 2. Apart, de aparoir. qui signifie apparaître. Cette forme est encore em¬ ployée dans la langue juridique ; il ap¬ pert. Voy. Paroir Apertement (latin * aperta mente), adv. : ©'cira uAJiiaa mimnt·, oovmtb- mr liiium.
6 — ARBALESTRÉB Apertlse (même famille que apertê· ment), a. f. byiobncb, ·απιιββτατιοιι » PBOOBSSS. Apoier (formé avec podium - » zmy, voyez pui), verbe à radical variable : apui... tonique, apoi... atone. a »myu, Apvviia sûa. Apostle (latiu apostolum. —- VI s'est changée plus tard eo r par euphonie), s. m. : apôtub. L" apôtre de Home, c'est saint Pierre Apostoile (mot savaot dérivé de apostolum, qui a aussi donné apostre par une autre formatiou, également savante, mais plus aucienne), s. m. : papb. Apostoile (l'iqui suit 17 indique sîm- plement que cette ï est mouillée), comme apostoile. Appareillier, voy. Apareiilier. Appére, do apparoir. Voy. Paroir. Appert, voy. Apert. Apreigne, de aprendre. Apre ta, de prendre. Voy. Prendre poor la coojagifsoo. Après (composé de près), adv. et prépos.> comme aujourd'hui. — Bn après, même sens. Apreuf, voy. Apruef. Aprime, aprisme, comme apruisme. Aprof, voy. Apruef. Aproismier (latiu approximare, au¬ quel se rattache le mot savaut proxU mité), verbe a radical variable : apruism.. tonique, aproism... atone. — ArraooBsa os. — S ? aproismier envers, c'est : s'ap¬ procher de. — Aproismier en, c'est i avancer dans. Aprovender (formé sur provende, qui est le doublet populaire de prébende), verbe : βντιιτβιπβ, approvisionhis. Aprover (latin approbare, fr. : opro- ver, aprouver) verbe : Arraocvea. Apruef (latin ad'prope, fr. : aprof, apruef, apreuf), adv. et prép. : Anv. Apruisme, de aproismier. Apruismler, variante d'aproismier. Aquerre (composé de querre), verbe : ACQtâaïa. Aqueste (est à acquérir ce que con¬ quête est à conquérir, quête à quérir. Tous ces substantifs sont formés sur les participes passés des Verbes latins corres¬ pondants, qui ont été remplacés, dans la conjugaison frauçaise, par des forme· analogiques), s. f. :βαμ. Avai, voy. Avoir. Araisnier (composé de raisnier\ verbe : aorbssea la parole a. — Arûi#· nier quelqu'un d'une chose : lui en parler- Arbaies trées s. f. : nitu »' abja&Ms·
539 ARME — M Arbre (latin arborant s. m. « L'ar- fcre sec » était un arbre de Palestine, « onteuporain, disait-on, de la création du monde, et qui s'était desséché à la mort du Christ. Aroevesque (latin archiepitcopum, fr. arcevesgue, puis archet es que. La prononciation de ce mot s'est modifiée sous l'influence de l'orthographe latine), S. m. : ABCBBviQUB. Aroheprovoire, cas régime de ar- chepresire. Voy. Provoire. Ard, ardeir, ardi, etc. voy. Ardoir. Ardoir ilatin drdere, fr. : ardre ou ardeir, araoir). Part. prés. : ardant; part, passé : art ; iodic, prés. : fard ou art, tu arz, ou ors, il ard ou art, nous ardons, vous ardez, ilfjg) ardeixt; prêt. : fars ou fo-rdi, tu arsis ou tu araist il arst ou u ardit, nous arsimes ou nous ardimes, vous arsistes ou vous ardistes, il(s) arstrent ou iJ(s) ardirent ; fut. : fardrai, etc. ; subj. prés. : que farde, « te.; imparf. : quefarsisse, etc., ou que fardisse, etc. — Verbe : brclrr. Ce verbe est encore employé à l'indicatif présent par La Fontaine : « Haro ! la corse m*ard », et au participe passé (écrit ards) par Voltaire : « Tous ceux qui furent ards sous Philippe il ». Ardre, voy. Ardoir. Ardure (formé sur ardre ou ardoir), ·. f. : BBUMJBB. Areer (puis aroier, arroyer. — D'une racine germanique λ laquelle se rattachent trois verbes de l'ancienne langue qui diffèrent par le préfixe, aréer, eonréer, et desréer. Notre substantif dé- sarroi est formé sur arroi, subst. verbal de aréer), verbe à radical variable : are... atone,arei, aroi... tonique, bittes M ΟΒΒΒΒ. Arester (composé de rester), verbe : ABBITBB, S'ABRÉTRR, ÉTRB FIXÉ. Arguer (latin argutare, fr. : arguder, arguer), verbe : pbbssbr. — « S'arguer de » =s sb prkmbr POUK, AVOIR hatb db, eoRCLVBB. Ce mot est resté dans la lan¬ gue avec le sens de « accuser, conclure », probablement sous l'influence du latin arguere, dont argutare est le fréquenta¬ tif. Arier, voy. Ariére. Ariére (latin ad-retro, fr. : ariére, arriére, arier), adv. : abrukrb, b* ab- rlfcu, hub autbb vois, aupabavart. — Ça en arrière .* jadis. Arlr, arlre, formes dialectales de arier, ariére. Voy. Ariére. Anne, variante dialectale de anme.
I — ASOLUT Armer (latin armare)* verbe : abbbr A côté de blasonner (voy. ce mot), 1· verbe armer prend un sens analogue, et la locution armer et blasonner signifie : couvrir de flatteries. Arrler, forme abrégée de arriére. Arrière, voy. Ariére. Arroi (subst. verbal de arroyer. Voyez areer. Nous avoos encore le com¬ posé désatTOi), s. m. : obdbb, inainea- mbst. 1. Are, cas en s de art ou de are. 2. Are, voy. Ardoir (part, pas., on prétérit, 1™ ρ ers.) Arsimee, arsie, arsisee, arei·· tes, arstrent, voy. Ardoir. 1. Art (latin artem) s. f. et m. ait. 2. Art, voy. Ardoir. Artilleue, adj. : abtivicibux, aostf. Arz, pluriel de art 1, ou ind. prés., 2· per s. du sing., de ardoir. 1. As, voy. AU. 2. As, voy. Es 1. Asai, variante dialectale de ettoi. Asaser, ou asasier, verbe dont noua avons conservé le composé rassasier, qui a le même sens. Asconeer (latin *abseonsare, formé sur *absconsum de absconder s), verbe : cachbr, sb cachbb. Aseez, de αseoir s asseoir. Aseâr (adjectif verbal de aseûrer, assurer), adj. : bassobb. Assurer ou asseûrer (puis assurer. Formé sur seùr = « dr), verbe : rasscbbb. Asez ou assez (composé du préfixe à et de l'ancien adverbe res), adv. : bead- coup, as9bz. Asist, prétér. de aseoir = asseoir. Asmer (latin ce&timare, fr. : asmer ou esnier. La forme savante est estimer), verbe : pbnsbr, appréciib. — Asmer a. sooger à, avoir l'idée de. Asoagier (formé sur l'adjectif latin suavem, qui a produit soef en formation populaire, et suave en formation savante), verbe : adoucir, caliibb, chabkbr. Asoille, de asoldre. Asoldre (latin absoloere, fr. : asol dre, asoudre), verbe : absoudbb. Pour 1s conjugaison voyez soldre. Asolut (plus tard absolu. — Latia. absolution, part, passé dn verbe qui a donné absoudre. Tandis que beaucoup d'autres verbes ont pris en français le participe passé en u comme si le parti¬ cipe latin avait été en uturk, le verbe absoudre, qui avait en latin le parti¬ cipe en utum, l'a perdu en français, car il a fait absous), aaj. : xubb. C'était I'm
540 ATOHNER — 5< de· tens do latin absolution. Le français mbsolu ne l'a pas conservé. ▲•oploler (formé sur i'adjectifjopfes toupie, comme opitoyer sur ta racine du substantif pi/ié), verbe : assouplie. Asoudre. roy. Asoidre. Assaier, variante dialectale de essaier. Assaisonner (formé sur saison), verbe : ambneb a maturité, cultivbb, blbvbb. Assembler (latin assimulare), verbe : m béuxib ; combattre. Assent (subst. verbal de assentir) ·. m. : assentiment, usacb. — A l'assent de : d'après. Assentir (composé de senti}-), verbe : bbntib, consbntib. — S'assentir que : se décider ft. Assergentir (formé sur sergent qui lignifie proprement Mrvifew), verbe : « tservir. Asseûr. asseflrer, voy. Aseûr, aseU- rer. Assez, voy. Aset. Assi, forme dialectale de aussi. Assolez, ou asolez. De asoidre. Assolut, ancien partie, passé de mtsoldre on asoidre. Voyez asoidre et o« o lut. Assouvir, verbe : acbeveb. As te, préposition qui a le même sens que es t, et qui s'emploie toujours avec tei (toi) ou vos (vous) explétif, voy. Es i. Aetèle, ou estile (diminutif de aste ou kaste), β. t. : bbocbe db bois, baton. Asternaten, nom propre : àstyanax. At, voy. Avoir. Atainsisse, de atainare= atteindre, qui se conjugue comme plaindre. Atant, voy. Tant ou atendre. Atargier (composé de targier), verbe : bbtardbb, différer, attabobb. Atarzier,forme dialectale de atargier. Atemprer (composé de iemprer ou tremper, doublet populaire de tempérer), verbe : tbmpébbb, modebeb. Atendre (latin attendere, fr. : aten¬ dre, ottendre), verbe : attendre, etbb attentif. — S'attendre, mêmes sens. Atlrer ou atirier (composé de tirer), vei bo ; attirer, pbefabeb, farbb, convb- ■ia. — Être malement attiré : se trou¬ ver dans un mauvais cas, en danger. AtuChier (puis attoveher. — Com· posé de tochxer = toucher), verbe : του- cbbr, mkttbe la hair sub. Atornement (formé sur atorner), s. m. : arluwgebieïlt. Atorner (puis atourner. Composé de turner. Le substautif verbal est atour),
8 — AUQUKS verbe : toubnbb, obhbb, αβιανοβ* « Atourner son talent à, voy. Talent· Atort, de atorner. Atot (puis atout. Composé de à et de foi)« prépos. et adv. : avbj. Cette préposi- tiou, à laquelle parait se rattacher notre terme de jeu actuel, est encore usitée au XVI· siècle. Montaigne : « Ils font les in¬ jurieux atout leur médisance. » Atraire (formé sur traire, comme attirer sur tirer. Nous avons encore le participe présent attrayant), verbe · attibbb, bxtbairb, t1bbb. Atrait (puis attrait. Part, passé de atraire), partkip. passé : bxthait, issu ; adj. : achsvé. Atrèt, variante orthographique de atrait. Atrover (composé de trover), verbe : trouver. Atrueve, indic. prés., 3* pers.t de atrover. Attemprance (formé sur atemprer), s. f. : modération. Attendre, voy. Atendre. Attendrisi88e (au lieu de atten¬ drisse), forme analogique de l'imparf. de subj. ae attendrir. Attrait, voy. iifratf. Au, voy. Al. AOJormeprimitive ou dialectale de oft. Aubour (latin alburnum, dont la ra¬ cine se retrouve dans aube. Pr. alborn, a/bor, aubour), s. m. : aubour, aubibb, bois blanc. Aubre (d'abord albre, modification euphonique de arbre), forme dialectale de arbre. Aucun (latin aliçuem tmum), adj. et pron. indéf. : quelque, quelqu'un. Accom¬ pagné d'une négation, « aucun » prend le sens actuel. —Let aucuns : quelques- uns. Aucunement (formé sur aucun avec le suffiie adverbial ment), adv. : m quelqcb façon. Auferrant, adjectif qui désigne une qualité chevaline, et qui, pris substan¬ tivement, peut signifier cheval de prix, cheval. Auge, vov. AUr. Aumoene. voy. Almosne. Auner (d'abord aduner, puis aimer, auner, qu'il ne faut fas confondre avee un autre verbe « auner », qui existe en¬ core, et qui dérive de aune. — Latin *adunare, formé sur unum « un), verbe : rkumr, rassembler. Auquant, voy. Alquant. Auque*. voy. Alquee »
541 AVERS — 5 ▲tirent » forme primitive ou dialec¬ tale de ρ rent·. Aue, tot. AU t ou 2. Aûs, masse » etc., formes primitive· ou dialectales de oftt, oùsse, etc. Ausi, mueel, voy. A Isi. i. Aut, voy. A 1er. t. Aut, voy. Halt. 8. Aut. forme priraitÎTd ou dialectale 4* ot. Auteus, comme atUelt, eu en « de §nXel, Autres !, »oy. Altresi. Autretant, même sent que autant. Autri, est à autrui ce que l'ancien pronom U est à lui. Autrler, voy. Allrier. Avainne, var. dialectale de avoine. Aval, adT. : bk bas. — Préposition : m DtscaxDAitT vers on daks. Avaler (forme sur val, comme remon¬ ter sar motif), Terbe : dbscbbdbb, tom· mi. Telle est la valeur primitive de ce mot qui s'est ensuite spécialisé dans le •ens de « faire descendre des aliments dans l'estomac. » — S'avaler, même xens. Avancler (formé sar avant), Terbe : ATAflcn, fini raosréan. Avant (latin αό-αη/e), prép. et adv. : avavt, dbtamt. — Par avant : aupara¬ vant. — Dittdi in avant : de ce jour en avant, c'est-A-dire désormais. Cette locu¬ tion est formée comme dorénavant, qui équivaut à : de maintenant eo avant. — Ça avant : pins loin. Aveir, voy. Avoir. Avenir (composé de venir, de¬ venu advenir, d'aoord dans l'orthogra¬ phe, ensuite dans la prononciation. — Latin advenire), verbe r adtskib, attrix- »ai, AvaiTia. — Il (neutre) leur adoient bien ou bellement équivaut à : cela leur réussit, il* sont heureux. — Encore au « vu· siècle, Corneille, Lafontaine et Racine n'écrivent pas le d. L'infinitif de ce verbe est resté dans la langue comme substantif avec son ancienne pro¬ nonciation. Nous avons aussi comme ad* edif le participe présent avenant, et omme substautif le participe passé venue. Aventure (latin adventura), β. f. ; vbktubb. Par aventure : peut-être. Aver (latin avarum, dont la forme •avan te est avare), adj. : AVAas. Avérai· voy. Avonr. Averit, Corme dialectale du futur, 8* pers. sing., de avoir. i. Avers (latin advenue), prép. : MBS BB, Blf C0BCABAIS01I VU.
— AVULER 2. Avers (latin adversum), adj. ν bnn<<vi. La forme « ayante de ce moteal advtrse ; adoersaire est de la même famille, voy. Averxier. 3. Avers, cas suj. sing, on rég. plnr. de aver. Aversier (latin advertttrium, dont la forme savante est adoersaire), s. m. : Kwifxwi., quelquef. l'ennemi par excellence, lb d1ablr. Voy. Avert S. Avertin, s. m. : vbrtigi, artLsrst·. Avesprer (formé sur vetpre. Voyes ce mot), verbe impers. : s· vairb tab ». — L'àvesprer, c'est : le soir, lu nuit. Aveuc, comme avwr. Aveugler (latin \iboculare; forme· fr. : avugler, ovuler, aveuoler, a »m.uler. llême famille que œil), verbe. Aveuques, forme allongée de aoftie Avillier (formé sur vil comme aoi !irt mais avec un autre suffixe), verbe * avilir, abaisser, affaiblir. Avlrçner ^le même que environner, avec un autre préfiie), verbe : vairb ia tour db, btcvibowrrr. Aviser (latin *advitare), verbe s avisbr, rbcolflf aît1b, rbgarobr, ombrvr*. Avlelon (latin ad vitionem), s. f. : vision. Avoec, comme avuee. Avoiier (même origine que envoyer, dévoyer, avec un autre préfixe), verbe : 6u1dkr, hbttrb dans la bosnb voib. Avoir (latin habere, fr. aveir, ûootr), participe passé : oû, eû, eu,' part. prés. : αίοηί, ayant; indic. prés, '.j'ai, tu as, if at (ou ad), a, etc. ; imparf. : f avoie, etc. : prêt. : foi, eu, eut, tu oùs, eût, eus, u out, ot, eut, nout oùmes, eûmes, eûmes, vous otistes, eQstet, eustes, t7(i) ourent, orent, eurent; fut. : faorai, aoer*t, aurai, arai; subj. prés. : que foie, etc.; imparf. : que f oùsse, eûsse, eusse, etc. — Verbe : avoib. — Emploi de avoir impersonnel : dans le sons ou nous em¬ ployons aujourd'hui la locutioo il y *, l'ancienne langue disait aussi : y a, il Λ, ou a : « M'y a payen qui lui réponde ; là oû il avait (= il y avait) buit d* mes chevaux ; dans ces vaisseaux t* deaz gouvernails ». — Il n'y a mais que de : n'y a plus qu'à. — Jl n'y s fors de s il n'y a plus qu'à. A vrai, voy. Avoir. Avrôlk, forme archaïque et dialec¬ tale ; comme avreM, S* pen. plur. de futur d'atfoiV. Avueo (latin apud hoc), prépoa. avbc. Aviser, voy. Aveuglé ».
542 BANDON — 510 — BATAILLE Awil, forme dialectale de ott ss oui. [ arfer, arUté (région lorraine), veyw Ayer, Ayére, formes dialectales de 1 Artère.
BaaiUer (est à baer, aujourd'hui bayer, ce que criailler est à crier), rerbe : BA1LLBB. Baceler, forme dialectale de bachelor. Bachelor (origine probablement cel¬ tique), β. m. : bachblibb, possesseur d'une bachellerie, sorte de domaine rural, et, extension, jbuhb sbiqwkcb, aspirant « bbtalikb. Pour la transformation de tacheter en bachelier, voy. Bocler. Baohlnet, forme dialectale de bad- net. Badnet (diminutif de bacin « bat- tin), s. m. : bassinbt, coiffure de guerre. Baoon (origine germanique), s. m. : PIBCB DB LIED SALI. Baer (ou beer, bnyer).· v· rbe : ASPnure (à), oovaia (la bouche). saillie (part, passe féminin de bctxl- lir), s. t : puissance. Baillier (puis bailler. — De la même famille que baillir. C'est le même verbe dans une autre conjugaison), verbe : at- tbiivdbb, oocvbbnbb, POBTKB (des armes), accobdbb, donnbb. Le sens étymologi¬ que de ce verbe est « porto· >, d'où dé¬ rive celui de « donner » qui s'est con- •ervé. ΡΉΦγ (latin bajulare, avec change¬ ment de suffixe, voy. Baillier), verbe : POSSBDBB, OOCYBBHIR, DONNBB. — Mal baillir, c'est : mal gouverner, c'est-à-dire mettre en mauvais cas. — Bailli, nom d'un officier royal ou féodal, dérive de ce verbe baillir. Baivier, nom de peuple. Bavarois. Baler (dérivé de balle. « Bal > et • ballade » dérivent à leur tour du verbe baler), verbe : dans· ». La Foutaine em- Floie encore baller : « Car il parle, on entend, il sait danser, baller. » Bait (puis baut ou baud. — Origine germanique), adj. : habdi bt joybux, plbut d'bnteain. Cet adjectif s'est con¬ servé comme nom d'une espèce de chiens courants : « un chien baud. > Notre sub¬ stantif baudet est un diminutif de baud. Enfin on retrouve le même mot comme racine dans le verbe t'ébaudir. Bale, cas en s de bait. Bandon (origine germanique. Mot qui a servi à former le verbe abandon-
Mr), s. f. — Se mettre en bandon, c'est : sortir des rangs, s'avàncer. — Être en tm bandon de quelqtfun, c'est : lui être livré. — A force et à bandon : de toutes ses forces, de tout cœur. Banière (origine germanique), s. f. : BANNIBBB ; POBTB-IANNIIBB. Bara't, forme masculine de borate. Β ara te, s. f. : tbokpbbib, dommaqb, LUTTE. Barde (origine orientale), s. f. : ar- vueb DB fbe pour le poitrail du chevû; longue sbllb de toile bourrée. Barge (latin *barga. Origine celti- que), s. fè : babque. — A côté du latin oarga, on trouve aussi barca, d'où vient barque, mais ce mot présente une forme dialectale : la forme vraiment français· serait barche. Baraage (latin *baronaticum. — Ba* ronnage, a été refait sur baron), s. m. : qualité de baron, vaillancb. Le même mot peut avoir aus^i le sens de tioinoR DB BABOITS, BNSBMBL* DB* BARONS, VOJ. Borné qui a le même sens. Barné (d'abord barnéty latin *baro~ natum. Le mot baronnet, fait sur baron^ n'a le même suffixe qifen apparence. C'est un diminutif), s. m. : béukiob m basons, et aussi qualité de baron, vail¬ lance. Voyez Bornage, qui a les mêmes sens. Ces deux mots ne diffèrent que par le suffixe, comme nuée et nuage. Barnèt, voy. Borné. Baron (latin baronem), s. m. : babon, VAILLANT CHBVAL1BA, BOMMB PUISSANT » ■Aai. Ce titre est aussi donné aux saints. Baronie (dérivé de baron), s. f. : ebo- mON DB BABOKS. Baselaire ou badelaire (le mot est encore dans Littré sous cette dernière forme), s. m. : bpé· couetb, coutelas. Bataille (latin *battualia), s. f. : ea- TAILLB, COftP* DB EATAILL& Donner ba~ taille, ou rendre bataille, ou faire ba¬ taille : livrer bataille. — Veintre ta ba¬ taille, ou aÂner la bataille, c'est : 1« gagner. — Dans « bataille η champ ». en champ (es sur champ de bataille) est une épithète de nature. De même « ba¬ taille champel ». — Laisser ou gutrj** bataille, c'est : l&cher pied.
543 BESTORNKR — 5 8atat1Hft »(fornrt sur bataille), idj, ffBBlfBLB. Bate ! (origine germanique ou celti¬ que), s. m. : batbau. Batre (latia battùere)L le prétérit se conjuge comme celai de perdre : il 6a· tiéty il bâtit. Verbe : ϋττίί. Bauoent (se rattacfeo d'après Dies au latin balteum), adj. : balsah (qni a des taches blanches anx pieds, en parlant du cheval). Le mot actuel bajtqn est an doublet, d'origine italienne, du vieux mot français boucent. Cet adjectif, pris substantivement, filmait un nom de che¬ val. Baycrie (formé sur baicr, que l'on trouve « à côté du compose abater. Voyex Abater), s : f. : bAlosht. Bealtê ? νόν. B&Ué. Beax (pour beau*), cal en « de bel 8 beau. Bechftr (formé sur #ec. Becqxim el le dérivé becquée sont de* formes picardes), verbe : aacQoiTia. Beer, voy. Baer. Beit, bete, belt, beive, boiront, belvre, y« Y Bowre. BÎjftè (trou 'bellitatem, fr. : beltét, bel té t bealtè, beauté), s. f. : bsaotî. Beltét. voy. BeUé. Benedir. Voy. Benetr. Beneelt, beneie, dé beneXr. Benelr (latin beneàicere, fr. : beneïs- fret ou beneit , MfflYL· partie, passé : benefit, beneoit, 6*Aou;%ubj. prés. : que je beneîe, benie, ou beneîsse. Verbe aiRiB. Benéïstre. -voy. Benetr. Beneoit (latin t>enedtetumx fr. : ta· neeit, beneoit, benoît, part, passé archaï¬ que de 6e'« ir. I e mot ne s est consesvé que comme noffl propre), ad t. : tint Bentfûré (pour oieneltré. Formé « m le substantif eOr), adj. Abnhbubbux. Benie, voy. Benelr. Benoit, voy. Beneoit et Benelr. Ber, cas sujet de baron. 1. Ber· (origine incertaine), a. a. : bbbcbac. 3. Bera, le mémo que avec use » analogique. Beraer (origine Incertaine), verbe : chassbb, tirer de 1 arc. Bertain, cas régïmé de Berte. Beselgnable (formeiufr besom), adj. : SÎ1U. Besolgnier (formé sur besoigne), verbe : raiiTia oui imiu, aoii. Beetorner (formé sur torner avec le préfixe péjoratif bet on *ôi », qu'il ne faut
* — DOCHK Pu confondre avec on antre préfixe Me {dtns biscuit, biscornu, etc.), qui signifie deux /oit), verbe : max. Tounau, ®*roa- >a, auiren. Beu » ou Àjeu, bleu, corruption du mot Deu ou JDièu. — Par le cor bleu (au¬ jourd'hui etibbleu) : par le corps de Dieu. Beû.beûs, beûsae, voy. Bowre. Beuv... — Les formes, verbales com¬ mençant par 6tuv appartiennent au v » te boiore. Bev... — Les formes verbales com¬ mençant par bev appartiennent an verbe boiore. BlaL, forme dialectale de bel, beat » beau. Bialté, forme dialectale de bealté * BBAUTt. Blaus, forme dialectale de beau », cas en » de bel. Biax (= 6tattf), forme dialectale de beax (s -éeaut), cas en β de bel. BienaÙrteit, forme dialectale de 6ie »- eftrtë. Blén6ûrtô (composé de l'adverbe bien, du subst. eûr et du suffixe té), s. f. : rèuciTB. Bienfait (latin benefaetum), s. m· bibwtait, Bomra action. — Demander bienfait, c'est : demander la charité. Bieu, ou bleu, forme corrompue de Dieu, dans les jurons. Bis (origine inconnue), adj. : D'un earn non. — L« « pain bis » est ainsi appelé à cause de sa couleur. Bisse (forme qui paratt être d'une autre origine oue biche, mais qui a le même sens), s. f. : bichb. Blason (origine germanique), s. m. : BOtTCUBB . VEIBTORI DO BOVCMBB ; FLATTB- a »; BLAHS. Blasonner (formé sur Maton), verbe : coovaia d'uic bouclibb ; flattii, mbdibb n, blahbb. Blesmir (origine germanique), ver¬ be : BBlfDBB BLUI ; BBR »« B MTlftB. — Blêmir a aujourd'hui le soda de : deve¬ nir blême. Bobanoier (formé sur bobanl), adj. : ABBOOAKT. Bobant, subst. maec. : αββοοακβ. 1. Boce (origine incertaine), t. f. ι BOMB. 2. Boœ, forme picarde pour boeke m bouche, ouverture. Booeré (dérivé de boce se teas*), adi.s boMo. i. Boche (latin bue'ca, fr. : éocAe, bouche), s. t. : bOdcbb, evvBavua·.
544 ρου — 5 ft. Boohe, forae picarde de boce = bôt*e. Booler (dérivé de bocle s boucle), adj · a rovclr. On α dit « un écn bou¬ der », paît · an boucler » dans le mémo sens. 11 y a eu en outre pour ce mot, comme pour quelques autres (sangler, bacheler), substitution du suffixe ier au suffixe er. Boef, forme dialectale de boif, 1" pore, ladic. prés, de boivre. Boguerie (latin Buîgariam, dont la forme savante française est Bulgarie), nom propre : Buloarir. Boil, voy. Boiore. Boin, forme dialectale de bon. Boie (origine germanique) t. m.· : sois. Boiser, τον. Dois ier. Bolsier (orig'no incertaine. — fr. : bottier, boiter. Co mot n'a rien de com¬ mun avec le verbe aeluel bois<r, for¬ mé sur tais), verbe : tromprr, poster tort a. Boislne (latin bncina), s. f. : trom- psttr. Boisson (dér. de bots), s. m. : ruis- sok. Boivre (latin bibere, fr. before, boivre, boire), part. prés. : bevant, bernant, bu¬ vant; partie, pas. : beA, bu ; ind :c. prés. : je beifi boif, it beis, bois, il beit, boit, nous oeoont, beuvons, buvons, vous bevez, beuvex, buvez, il(s) beivent, boivent; imparf. : je bevoie, oeuvoie, buvoie; pre- tér. : je but, ίκ beûs. il but, nous be&mes, ootls beùstçç, il(s) burent, voyez la con¬ jugaison du prétérit de devoir dans l'in¬ troduction grammaticale; fut. : je be- oral, beverot; imper. : beif, toif ; subj. prés. : que je beive, bcive ; impnrf. : que je beûsse, etc. Verbe : boirs. Bono (puis 6o>*ne. Origine incertaine), s. f. : rornb. Bonté (latin bonitotem). s. f. : bouts, qualité (dans le sens de bonne qualité). — Avoir bonté : être bon. Boro (origine germanique), s. m. : bourg. Bos, ferme dialectale de 6ois. Bot (sebst. verbal de boter = bouler), s. m. : coup donné bu boutant ; boot. Boter (puis bouter. — Origine ger¬ manique], /crbe : placbb, mettre, pous¬ sas. Molière dit encore : - Quelle fan- ta :sie s'est-il boutée \k daus In tète. » Ce verbe s est conservé dans la langue po¬ pulaire H a servi à former les mois com- poeés bfute en train, boute feu. BoÛ, pour beû. Voy. Boivre*
2 — BRJÉMENT Bouœ, .orme dialectale de bouche. Bouguerant (puis bougrer*. Origine incertaine) » s. m. : sort· ob toile, mais d'une nature moins grossière que le boa· grnn actuel. Bourdei (origine incertaine), verbe : causer, plaisanter. Bourdon, s. m. : torn baton des pè¬ lerins. Bourrelet (dérivé de bourre), s. m. : rourbblbt, nom d'une partie de la haute coiffure des dames au quinsièae siè¬ cle. Bouter, voy. Boter. Bous. voy. Dot. Bovraige, forme dialectale de to vraçe = breuvage. 1. Bos, cas en s de bot. S. Bos (mot de mémeorigino que botte dons le sens prin<ttif d'outre et dans le sens dérivé de chaussure. Bouteille est aussi de la même famille), 8. fé : ocras. Braler (formé sur braies), s. m. : haut db chaossbs. Braire (origine douteuse), verbe : podssrr dbs cRis. Ne se dit pas seulement du cri de l'&ne, comme aujourd'hui. Brais, forme dialectale de bras. Brait (partie, passé de braire), s. m. t cbi. Brakenlerou braconnier (formé sur braque), s. m. : crloi oui dirigr lbs cuiim rraql'bs, braconnirr. 1. Brandon (origine douteuse), s. m. t brandon (ctofî'e ou paille qu'on met ae bout d'un fcâlon pour indiquer qu'us champ-est sajsi); morcbau ; laverai. 2. Brandon (origine germanique), s. m. : brandon, débris rnpaahuk. Brant (origiue germanique), s. a. t bpbb, ren or l'rpbk. Bregier (latin vervecarium, fr. : 6re- gier ou bergier% puis berger), s. m. : bbrgrr. Brère. variante orthographique de braire. Bresche, s. f. : oatrao db vibl. Brester (origine incertaine), verbe : sb drvsnrr. Brevet (dim'nutif do brief), s m. t br8v8t, obligation. eillrt. Bricet (diminutif dialectal de s. m. : bsrcbao. Brief(en une syllabe. — J.atin breoernt fr. : brief* bref), adj. : sur, court ; s. m. s lbttrb. Ce mot s'est spécialisé plus tard comme substantif dans le sens de · lettre du pape ». Briément (formé sur l'adjectif brief, et devenu brièvement quand cet adjectif
545 CAR — 5 a pris un e au féminin), ajf. : min ■asrr, βur. Brisler (origine germanique), verne : mwi, ·■ Mien. Le rerbo casser a « a- jourd'hui encore an doable seas analo¬ gue. Brochier (latin ·broceare, se ratta¬ chant à brocchus qui signifie proéminent, pointu ; fr. : brochier, brocher)f rerbo : ηοσικ (des éperons). Le sens primitif de ce verbe s'est surtout conservé dans le composé embrocher. — Érocker à... : se diriger ft cheval vers. Brolohler, variante dialectale de bro¬ chier. Β r oigne (oririne germanique), a. f. : bboionb, espèce ae haubert. Voyei llal- berc. Brolon (se rattache peut-être an verbe Arayerj, s. m. : naos. — Le mot est en-
13 — CELLE core dans Littré sous les tonnes brwtm et broyon. Bronie (en deui syllabes, VI fnriîqne simplement la mouillure de Γ« ), voy. Broigne. Broster(orig. çer.t,verbe : BftOUTKl· Brou ese (origine germanique), s. Ut BKOflSSAlLLK. Baeo, forme dialectale de 6on. Buer, verbe : lessiver,, laver. Bues, cas en » de bucf b<enf. Bui, voj. Boiore Baleine, forme dialectale de bo riu, Bureau (dérivé de bure), s. m. : vA> tbsbift db burb. Buace, forme dialectale de bnsche. Bueche (même racine qoe datis 6otf), S. f. : BDCBB, BOIS. Buter, lormo dialectale de boter. Bus, forme dialectale do bot.
G*, pour ce, oa poor mu. Ça (latin ecce-hac), adv. ; ici. r*a ta. Cet adverbe aujourdlliui peu employé a encore ra râleur primitive dans : « viens f· ». — Suça : jusqu'à maintenant Gace, forme dialectale de chace — chaste. flftHwn (puis chacun, chaQn, cheân, mot hybride compose du grec mm et du latin union ; le sens littéral est par km), adj. indéf. : cuaqub. Ce mot a disparu de bonne heure da français propre; il s'est maintenu dans quelques dialectes et en provençal. Caduna, féminin de cadun dans les serments de Strasbourg (l'a linal corres¬ pond à notre e muet actael, signe du fé¬ minin). Çaeoa, çaenz (aussi çaiens, puis céans. Composé de (M et de « *s), aav. : c4-bsdar8. Gai, forme dialectrJe de quoi. Caï, de caeir, forme dialectale do eAaei**. Voje* chnoir. Çaieas, voy. Çaens. Gailllau « forme dialectale de ckêiL· êeatt Camp, forme dialectale de champ. Gangier. form·* dialectale de chast· fier =■ changer. Ganter, forme dialectale de chanter. Capleïe, forme dialectale do chaplels. Gar (latin qu« re% fr. quer, quar, cor), Mnj. s none; cab.
c
Carboncle (latin earbunculum), s. m. : sscatbooclb. Cargier, forme dialectale de έλαρ- giar = ehwier. Carole, forme dialectale de charole. Cas (latin casum), s. m. : cbutb. — A cas : par terre. Gascon, forme dialectale de chas- cun. Caveoh, forme dialectale de ch*· o,is. Gaver, forme dialectale de chaeer. Ce. Voyct Ço. Ceals. forme dialectale de tels. Céans. Voyez Ça ens. Ceil. Voyez Cevofr. Ceindre (latin éiuyjrt), prétérit. : j* ceins, tu ctinsis, il ceinst, nous eeinsû mes, vous ceinsistes, il{s) ceinstrent, ceiment, ceinrent .· impart, du subj. : que je ceinsute, etc. Verbe : cbinbbb. Ceinrent, oeins, ce Insent, cein- sis, ceinalese, oeinat, oetnstrent. Voyez Ceindre. Cei (latin eàce-illum, ir. icel, eel), adj. et pronom démoostr : ci, cbt, cblbi, cutn*u. Cèle, Témlnin de est : csttb, cette, cbllb-ta. Celéement (formé sur le participe passé de celer), adv. : sBcaktufsiiT. Cell, une de* formes do cas réginm de cel ou de cite : csLoa-a, ciuli-ci, bk. Celle. Voyes Cèle.
546 CHACIKR — 5 Cela, eu régime pluriel de eel : eu, mm, ceux-là. Cend6, s. m. : ii-orve di soi*. Geo. Voyex Ço. Cerohler (latin *eireare, fr. cer- efa'er, cerchert chercher), verbe : pabcoo- ata. bxplobbr (proprement explorer en terclef faire le tour de). Certes (latin certas), adv. : certes. — A certes : instamment, ou assidû¬ ment. Ces, pluriel (masculin cas régime, ou féminin) de cest : « s, cbbx, cille·, c&ox- β, cbllbs-ci. Ceeoun, forme dialectale de chas- eun. Cesser (latin cessare), verbe : csssbb, ■'ABiiTt-K. Le sens de u s'arrêter » expli¬ que comment l'ad ?erbe incessamment veut •voir la signification de sans retara. Cest (latin ecce-istum, eccistum, fran¬ çais icest, ou, par abrègement, cest, puis cet devant les voyelles et ce devant les consonnes), adj. et pron. démons. : es, cbt, celui, 4ilc1-ci. Geste, féminin de cest s cette, cellb, cxllb-ci. Cestel, seconde forme du cas régime féminin de cest : cettb, cbllb, celle-ci. Gestes, féminin pluriel de cest : eu, csllbs, celles-ci. Gesti, une des formes du eu régime (masculin ou féminin) de cest : es, err, cblci, cblu1-ci, ou cbttb, cbllb, cblls-c1. Cestui, seconde forme du eu régime de cest : ce, cbt, celui, celui-ci. Ceu, forme dialectale de ço, ce. •Ceû, -ceûa, -oeftsse, etc. Voyes Cevoir. Gens, ceux. Voyei Cels, -Geveir, -cevolr (latin cipere en composition, français ceveir, ceooir, ou fofore), verbe théorique qui n'existe que « tau les composés (décevoir, recevoir, apercevoir). Part. pres. : devant; part, passé : -ceà; iodic, prés, '.je -ceifçoif, tu -ceit, çois, il -ceit, çoit, etc. ; prêter. : je-çui. tU'Ceûs, il -put, nous ceûmes, etc., voyez là conjugaison du prétérit do devoir dans l'introduction grammaticale ; im- pér. : -ceif, çoif; subj. : que je -ceive, foioe ; imparf. : que je ·ceûsse. Cez, pluriel (masculin eu régime, ou férotuiu)decMf.' eu, ceux, cbllbb, cbux- Ct, CELLES-ci. Cha, forme dialectale de ça. Coaalnne, variante orthographique du chaet !te = chaîne. Chaoter (latin *captiere, fr. chacier, c hace* cteiifrj » verbe ; cusa.
4 — CHAMBRE Ghadelr, voy. Chaoir. Chadelt, part, passé ou imparf. de l'indicatif (3· pers.) de chadekr. Vojee Chaoir. Chadlére ou plutôt chadiédre, ea » suite cha'ére. Voyes chaiére. Chadral, voy. Chaoir. Chaelgnable (formé sur chaeignierp qu'on retrouve dans le composé en· chaîner), adj. : bncbainî . Aujourd'hui « chalnable » ou « enchalnable » signi¬ fierait « ce qui peut ou doit être en* chaîné ». Dans l'ancienne langue, le suffixe able équivalait souvent, comme sens, au suffixe du participe passé ou quelquefois à celui du participe présent (voyez Justisable). Chaeir, chaeit, voy. Chaoir. Chaens, forme dialectale de çaens. Chai, voy. Chaoir. Chalens, forme dialectale de çaiens » Voy. çaens. Chaiére (latin cathedra, fr. chaiére et par contraction chaire, qui a lui-même donné naissance à chaise)* s. f. : sibob. Chaille, subj. de chaloir. Challleau, le même que chaillou ou caillou, avec un autre suffixe. Chaillou, forme non picarde de cail* lou. Chair, forme de chaoir, se rattachant à une autre conjugaison. Ghalsse, de chaoir. Ghaitif (latin captivtun, dont la forme savante est captif ; français popu¬ laire : chaitif, chétif), adj. : captif, msé- uilt, malbbubbux. Chaloier (puis ckaucier. chancer, chausser. Voyes Enchalcier), verbe : chacssba, oajttbb. — On disait « chaus¬ ser un gant en sa main, chausser see éperons en ses pieds, chausser ses ge¬ nouillères. » Chaleir, voy. Chaloir. Chalengler (latin 'calumniare, re¬ présenté aussi dans la langue par le mot savant calomnier), verbe : bbclameb km justicb (c'est le sens propre du mot latin), coiCTBSrsa, disputbr, attaquer (quel¬ qu'un). — Chalenger sa mort et sa vie, cest : disputer sa vie à l'ennemi. Chaloir (latin calere% fr. chaleir, cha* loir), partie, pusé : chalu; indic. prés. : il chxelt, chalt, chaut; prétérit : iJ chaist·, subj. prés. : qu'il chaille : im¬ parf. : qu'il chalsist. Verbe impersonnel : ibpobteb. — Ne vous en chaille : que cela ne vous inquiète pu. Chalt, voy. Chaut 1, ou Liïaloir. Chambre (latin camera), s. f. : eai »
547 CHARLON — 5 an· MVâtii· pAftTictJLm. — Tenir m pays sa chambre, c'est : I· considérer comme son domaine. Champ (latin compum), s. m. : am, champ 01 bataillb. — Se mettre amx champ* : se mettre « o route, se ré¬ pandre dans la campagne. Champaigne (latin 'campaniam, fr. champaigne, champagne ; picard eampaigne, campagne. Nogs avons con¬ serve la forme picarde), s. m. : camfaqbb. Ghampé, pour champeL Champel (dérivé de champ), adj. : m champ ; soa cna« r m bataillb. Ghana, cas en t de chant an de champ. Ghanut, féminin : chanude. Voyes Chenu. Chanvene (prononcer chanvne en deux syllabes. Latin cannabem, franç. thanvne, chancre)* β. m. : cHAirvai. (latin cJtdere, franç. chadeir, chaeirt chaoir, cheoir, choir). Part, prés. : chadant, cheant ; part, passé : cha&j cheû, on chai, chei, on chadeit, chaeit indic. prés. : je chiét, tu cities, il chiét, nous chadons, chaons, cheons, votu chadet, chaes, r.heex, il(s) chiédent, chiéent, chient, chient; impart. : je cha- deie, cnaeie, chaoie, cheoie ; prêt. :je chai, cheî, on je chaui, cheui ; fut. : je cha- drai, charroi, cherrai·, imper. : chiét ; sobj. prés. : que je chufe; imparl". : que je chaïsse, cheïsse, ou ehaSUse, cheûsse. — Verbe : cooia, tombib. Cbapleïe (puis dtaplis. — Formé sur le verbio chapter comme abatis, ancien· nement abatets, sur abattre), s. m. : COMSAT. Ghapler (latin capularé), verbe : vairria. Chaploier (est à chapter ce que flamboyer est λ flamber), verbe : pbappkb. Char (latin carnem, fr. ckam, char, ehnir), s. f. : CMita. Charalfc, s. f. : « obtilIcs. Char bonier (formé sur eAorton), a. m. : sa as ! sa. Charchler, autre forme de chargier s= charger. Ou tronve de même venchier à c6té de vengier, et la première de ces formes s'est conservée dans le substantif reoanche. Chareier, voy ox Charier. Chargier. voyez Charter. Charier (latin carricare, fr. chareier, charier, charoier, on chargier), verbe : ctAaaut, οααββοτββ, chabobb. cfcarlon, une des formes du cas ré- finrt de Chartes. employée quelquefois
L5 — CHBAKCS comme eu sujet. L'antre forât « al Chnrle, le cas sujet étant Charles. Charn, voy. Char. Charoier, voy. Charier. Charole, s. f. : dahsb. Gharpir (latin ·carpire. Nous avens conservé comme substantif le participe passé féminin de ce verbe), verbe : w tbb bm Petits mobcbacx. Gharral, voy. Chaotr. Charrier, voy. Charier. 1. Chartre(latin chartulam, fr. char- tre, charte), ». t. : csabtb. t. Chartre (latin carcerem), s. f. t raison. La Fontaine emploie encore ce vieux mot, que nous ne connaissons plus que par la locution tenir en chartre pri· wée. Chaser (doublet de caser), vérité : rotmvoia d'or fiif. Chasteier, voy. Chattier. Ghaatlals, forme dialectale de eAttt* teals, cas en s de chastel. Ghastier (latin castigare, fr. chas- tier, on chasteier, chastoier), verbe : liraniirm, cbatibb. Chastoier, voy. Chattier. Ghaetoy (subst. verbal de chastoier ss châtier), s. m. : bîpbimandk, EHsneir®- aairr. Châtaigne (latin *capitaneum, formé sur caput, d'où vient chef. — Capitaine dérive du même mot par l'intermédiaire d'une autre langue romane), s. m. : ca¬ pitaine. — Dans « conto châtaigne », châtaigne est adjectif et parait avoir 1 » sens de vaillant. Chatftl (latin capitale, fr. chateï, chetel, cheptel. La forme savante do même mot est capital), s. m. : bibh, pbo- pbiîtb. Chatif, forme dialectale de chaitif, Chatis, cas en s de chatif. Ghaus, comme chiaus. GhaÛ, chaui, chatisae, voy. Chaoie. Ghauasemente (latin calceamenta), s. f. : cnAOSSUBB. 1. Chant (latin calidum, fir. choit, chautjChaud), adj. : cbaod. 2. Chant, voy. Chaloir. Ghaver (latin cavare), verbe : cbbp- sim. Chavez (d'un mot formé sur caput, qui a produit chef. Chaoes est devenu chevet, puis chevet par substitution de sufflxe),s. m. : cdkvbt. Che, forme dialectale de ce. Gheanoe (latin ·cadentia, dont la forme d'origine savante ou italienne sat cadence. Môme famille que choir), s. f. t
548 CÎ11ÉRE
— 516 —
CLAMER
0AKCB. — Etre de bonne chance : Avoir de la chance. Cheant, chèent, voy. Chaoir. Cheïr, comme chair. Chel, chèle, chels, formes dialectales de ce/, cèle, cels. Chenallle ou chienaille (formé sur thien. La forme actuelle « canaille » est d'origine italienne), s. f. : canaillb. Chenu (iatin 'canutum, formé ear canum « blanc, fr. chanut, chenui, ehenu), adj. : chbxu, dbvbimj blanc. Cheoir, voy. Chaoir. Chère, forme ultéricuro de chiére- Cherrai, voy. Chaoir· Ches, forme dialectale de ces. Chès, forme ultérieure de chiés, 1 ou2. Chest, cheste, chesti, chestui, formes dialectales do ccst, cesle, cesti, cestui. Chét (d'aberd chiét), de cheoir. Voy. Chaoir. Chetls, cas en s de chétif. Vov. chaitif. Cheû, puis cheu, voy. Chaoir. Cheus, forme dialectale de ceus. Cheusse. voy ( haair. Chevaucheûre (puis chevauchure; est à theooHcher co que monture est Λ monter), s. f. : moxtubb. Chevaucie (chevauciée), forme dia¬ lectale de chevauchée. Chevestre (latin capistrum. — C'est car ce mol qu'a été formé lo verbe en¬ chevêtrer), s. m. : licou, cordb pour so pendre. ChevrJaz (= chevrians), cas en s de chevreuil, ou do chevrel (doveuu che¬ vreau). Les deux mots se confondent •ouvent dans l'ancienne langue, bien qu'ils n'aient pris le mime suffiic. Chez, forme diaVclalc de ces. Chiaus, forme dialectale de ceux. Chlèdent, chièent, voy. Chaoir. Chief (latin *capum, fr. chief, chef), s. m. : cbbf, τέτκ, bout. — Mettre une chose àchef : l'achever, l'accomplir. Re¬ marques que achever équivaut etymolo- giquement à mettre à chef. Comparez la locution actuelle : venir à bout de. — A chef de pièce : do nouveau; au bout d'un certain temps. Chiel, forme dialectale de ciel. Chielt, voy. Chaloir. Chient, voy. Chaoir. Chier (laliu carum, fr. chier, cher), edj· : cdeb, 01 obakdb valbob. — λροιγ quelqu'un cher : le chérir. i. Chière, féminin de chier. s. Chiére (puis chère. Latin "cara, met d'origine grecque), s. f. : t4tb, ii.ib,
accubil. — Ce mot s'est conservé daoa « faire chère lie » (voyez lies) et - faire bonne chère ». Du sens primitif de 6o/me ou joyeuse figure, la locution a passé au sens de « bon accueil ». puis « bon repas *. Chierf, forme dialrctnle de cerf. Chierir ou chérir (formé sur chier m cher), verbe : cnsain. Chierté (est à chier « cher ce que bonté est à bon), s. f. : chbbtb. — Etre de grand cherté : G Ire île grande valeur. 1. Chiês (latin casis, Ir. chiés, chést chcs), adv. : en is. 2. Chiés, pour chics, voy. Chaoir. 3. Chiês, cas suj. sing, on rég. plur. de chief. Chiét. voy. Chaoir. t. Chiez, variante orthographique de chiés I ou de chiés 3. 2. Chiez, voy. Chaoir. Chil, chilz, chis, chist, forme· dialectales de cil, alz, cis, cist. Choisir (o igine germanique). verbe : ββμαλοοιλ ; CUOiSin. Chou, forme dialectale de ço. Chrestien (iatin christianum, fran¬ çais christian, chrestien (prononces chresti-ien), chrétien), adj. : chbîtibii. Christian, voyez Chrestien. Ci (latin cccc-hic, fr. ici, ci), adv. : ci. ici. — De ci(— d'ici)ou de là : de main* tenant, on d'alors. — En're ci qne A ou très ci que a : jusqu'à. — De ci que a, même sens. Cief, cier, clertè, formes dialectales de chief, chier, chierté. Cil. cas sujet (sing, ou plur.) « le eel » CBt CET, CBLL'I, CILW-LA, OU CBS. CBUX, cecx-LA. — Cil...., cil.... : celui-ci...., celui-là.... Cilz. vers la Πη du moyen âge, cas sujet singulier de ce/ » cb, cbt, cblui, CEt.CI-LA. Cince, subst. fém. : cbippon, vikdx LITtGB. Cine (latin eyennm, fr. cine, cyne, ou cygne)t s. m. : cycsb. Cis, cist, cas sujet (sing, ou plur.) de cest : en, cbt, celui, csloi-ci. mi cas, ckux, cbus-ci. — Dans les Serm^nU de Strasbourg, la forme du cas régime sin¬ gulier est aussi cist, plus tard cest (voyez ce mot). Citovaut (origine arabe), s. m. : si- DOAiBB, sorte de graine aromatique. Claim, clalme, claiment, clains, claint, voyez Clamer. Clamer (latin Clamare), verbe : un lbb. Se conjugue comme amer.
549 CLOUENT — Ν Glamor (latin elamorem), a. t : asàr ■ΙΟΙ, FLilXTI HT JMT1CI. Glarèt (latin 'c'oratim, formé ear elarum qai a produit clair ; franç. cla¬ ret, clairet), β. m. : claibbt. Clair, forme dialectale de cler ™ clair. Cler (latin clarum), adj. : clau, beil- lamt ; — adv. : clai »« *bwt, d'okb tou claibb, n'en aoir claib, oa o u » yisagb clair t maht. Glerçon (formé suretarc), s. m. : pi- tit clrrc, clbr6b0*. Glergle (formé sur clerc, comme con¬ frérie sur confrère), i. f. : ekirmbla du clxbcs, clbbqb. Cligner, ne diffère de clincr que par ta mouillure de Γ η. diner (latin clinare), verbe : ixcu- jvm, pinch ai ; s'ihclinbb* — Cliner à quelqu'un, c'est : se pencher vers lui, ou s'incliner devant lui. Clo ou clou (latin clavum), s. m. : clou. Cloant, de cloer on de clore. Clodre, voy. Clore. Cloe, cloent, de cloer ou de clore. Cloer, puis clouer, verbe : cloubb. Cloez, de cloer ou de clore. Clofis (composé du subst. clo = clou et de l'adjectif fis dont le doublet savant est fixe), adj. : attach· fab des clous. dol, voy. Clore. CloloUier, forme dialectale de clo¬ thier = clocher. Cloie (puis claie. Origine celtique), β. f. : claib. Cioïsse, etc., voy. Clore, Clooie, oloons, de cloer ou de clore. Clore (latin claudere, français clodre, elorre, clore). Part. prés. : cloant, Clouant ; φΆΤΪ. pas. : clos; indic. prés. : je dot, clo, tu clos, il clot, nous c'oons, clouons, vous cloez, cloues, il(s) cloent, tlouent; imparf. : je clooie, clouoie ou je cloyoie ; prêt. je clos, tu closis, il elost, nous closimes, ooiu etosistes, il (s) clos t rent, closent, clorent ; fut. : Je clo- drai, cintrai ; subj. pres. : que je cloe, cloue, cloye, que tu cloes, cloues, cloyts, qu'il ctoe, cloue, cloye, etc. ; imparf. : que je elosisse, etc. On trouve aussi pour le prétérit de l'indic. : ie c/of, clout, etc. ; et pour l'imparf. du subj. : que je cioïsse, cloulsse, etc. — A l'origine ce· différentes formes ont. eu un d entre Γο et la voyelle qui suivait. — Ycrlte : clobb. Clorent, olorral, clorre, don, do¬ sent, vor. Clore. — Clot prat être le participe passé ou le prétérit
Τ — COILUR Cloeler (formé sur clos comme jmt » tier sur porte), s. m. pobtibb. Closis, oloalsse, olost, clostrent, dot, voy. Clore. Clouant, cloue, clouent, oloues* de clouer ou de clore. Clouï, olouisse, voy. Clore. Clouoie, clouons, de clouer ou de clore. Cloye, ôloyole, oloz, voy. Clore. Ço (latin ecce hoc, fr. tceo, ceo, iço, ice, ço, ce), prou, démonstr. neutre : cb. — Ce... que équivaut souvent k que. Ce vous mande que... : il vous mande que. Ce vous loue que : il vous conseille que* — Ce se joint comme régime aux verbe· dire, croire, etc., employés en incise : ce dit, ce croi. Aujourd'hui nous expri¬ mons toujours le pronom sujet, mais nous ne mettons pas de régime : diUil, je crois. — On emploie quelquefois ce là où nous mettrions le pronom neutre le. Ce vous sais-je bien dite : jesaurais bien vous le dire; — Ce est, suivi du nom de la personne qui parle, = je suis.., c'est moi. Coardie (d'abord codardie, plus tard couardie, ou. avec un autre suffixe, couardise. — Dérivé de couard), s. f. : cocABDiSB. — Faire couardise, c'est : « se montrer couard. »Le mot/dcAelepeutd· mémo désigner le sentiineut ou 1 acte. Coart (d'abord codart, plus tard couard. Formé sur cauda, (l'ou vient queue), adj. : couaid. Codardie, codart, voy. Coardie et coart· Coë (latin * codam pour caiicfom, fr· code, coe, queue), s. f. : queub. Cogn—, chercher par con... les moto commençant par cogn. Coi (latin quietum), adj. : cot, silbh- ciiux. Coiement (formé sur coi), adv. : ι »- cbbtbmbiit, sait· faibb db bboit. —Çoif, τον. Cevoir. Coignie, (orme dialectale de coi g niée, Coigniée (formé sur coin), s. f. s cooffbb. Coil, voy. coillir. Coillir (latin *colligire, fr. coillir ou cuilUr, et, par analogie avec le singulier de l'ind.prés. : cueillir). Partie, passé : colleit (voy. ma Gramm. du vieux fran¬ çais, g 256) ou coilli, cueilli; partie· prés. : coillani, cueillant; indic. prés. : je cueil, cuel, coil, tu cuels, keuls, il cuelt, keut, nous coillons, vous coilles, il{s) cueillent. On a allongé d'un e muet la 1M pees. de ce temps, et refait les deux suivantes sur la tM. Imparf. : je ceU »
550 COMANDBR — 5 laie, etc. ; prêt. : /0 cotfff, etc. ; subj. prés. : que je cueille, ou que je coi lie, etc. ; imparf. : que je coxitis te, etc. Poor tou¬ te· [es formes de ce verbe où se trouve coif, on peat rencontrer dans les anciens textes cuti, et nous disons aujourd'hui cueil. Verbe : cubilub. Cointe (latin cognitum. Même famille Îie connaître » accointance, etc. Voy. cointe), adj. : instruit, babils, aimable. Co In tir (formé snr cointe, comme blanchir sur ôfanc), verbe : rendre oba- « eus, urmi aimablb. Cointoier (Formé sur cointe), verbe : •s parie, s'bnorgcbillir. Col· (subst. correspondant à l'adjectif coi), s. m. : ne·, dans la locution « à mon cois, à ton cois, etc. » Colseln, forme dialectale de couutn. Coltier (latin * coctare), verbe : vmbsskr. —Çoivre, voy. Cevoir. Col (latin collum, fr. col puis cou. Le mot est resté coi dans le sens de col de vêtement), s. m. : cou. Colchier (latin collocare, fr. colchier, coucher). Le sens propre de ce mot est placf.11, par extension coucher. — Se colchier à la terre : se coucher à terre. Colèe (formé sur col = cou), s. f. : coup frappé su· lb cou, coup en général. Coler (latin colare, qui signifie filtrer, fr. colert couler), verbe : coulbb, « usa··. Colleit, voy. Coillir. Colp (latin colaphum, qui signifie eoup de poing, fr. colp, cop, coup), s. m. : coup. — Grand eoup peut être pris adver¬ bialement dans le sens de beaucoup, qui est formé de même avec un autre adjec¬ tif. — A coup .* tout à coup. — Faire ou rendre det coups, c'est simplement : en donner. Golpe (latin culpa, fr. colpe, coulpe), s. f. : faut·, pbcus. — iVy avoir colpe, c'est : ne pas être coupable. — Clamer ou réclamer on rendre ta coulpe, c'est : faire son mea culpa, — M oie colpe de... : mea cnlpa pour. Cols, cas sujet sing, et rég. pluriel de colp i= coup) ou de col (s cou). Colvert (origine incertaine), s. m· : pbrpidb, muékablb. Ce mot n'a rien de commun avec le participe passé du verbe couvrir, qui est cooerf dans l'ancienne langue. Com, voy. Come. Comander (latin commendare), verbe : commandes, bonnes on skrvics a ; macouuitDBa, courra. On trouve com¬ mander à nu lie· de : commander de.
18 — COMPARER !. Qornant, de comander \l·· per· » de l'indic* ou du sabj. prés., ou 3e pen* du subi.) S. Cornant (puis comment; subit, verbal de comander), 9. m. commanpe* ■but. — Λ vostre cornant : k vos orcûe·. 3. Cornant où commant, variants or¬ thographique de cornent. Combatiôt, de combatre. Combatre (compose de batre. Voy. Batre pour la conjugaison), verbe : com¬ battre. — Se combattre à ou od, ou combattre à : combattre contre, ou com¬ battre avec (avec l'aide de). — 5e com¬ battre, absolument : combattre. Combien que, location conjonctive qui a le sens de quoique. Comble (latin cumufcm), s. m. : gob¬ ble, partis 8upbbibusb d'on objet. Come, ou com (latio quomodo), adv. et conj. comhb, commbnt, lorsque. A prêt les adverbes marquant une égalité (tant, si, ainsi, etc.), lancicnne laDgue em¬ ployait come, nous mettons aujourd'hui que. — Si come, si com : comme. Cornent que, locution conjonctive 1 quoique. Comin (mot d'origine hébraïque), s. m. : cumin. Commander, voy. Comander. Commant, voy. Cornant. Comme, variante orthographique de come. Comment, voy. Cornent. Communément, voy. Comunement. Comovement (forme sur comovotr), s. m. : ébranlement, commotion, Comovolr (composé de tnovotr), verbo : ébranles, rbmubr. Compagne, compaigne. Ce mot n'est pas à l'origine le féminin de com· paignon, mais an substantif qui fait double emploi avec compaignie : compa¬ gnie ; tboupbs ; réunion. Compaignie (de la même famille que cowpaignon), s. f. : compagnie, camara- dbr1b, amitié, société, association, oroupb db compagnons, compagnon, co·· ραθνβ. — Prendre compagnie à quel¬ qu'un : s'associer à lui, se joindre h Compalgnler(formé sur compaignie), verbe : tbnir compacnis. Compaipnon (parait formé sur p*- nem = pain. Littéralement : celui qui mange le pain avec), s. m. : compagnon, ami. Compaing, oompaina, eu sqjet sing, de compaignon. Comparer » voy. Comperer.
551 CONOISTRK — M Comparator (est à emparer ou com¬ parer ce que flamboyer est à flamber), verbe, mime sens que comperer. Comparral, futur de comparer. Voy. Comperer, CompaMSr ((orné sur compas), verbe : cohstboibb. Compassellre (puis compassure. formé sur compasser), s. f. : coifSTauc- τ10β, BHCtlRT·. 1. Comperer ou comparer (latin comparare ou * camper are, au tens de acheter) t verbe : acbbtbb, »ηι, hii ait a lasbitob, êtbb roui. — Le oeutre) comperer : le payer, être battu. 2. Comperer ou comparer (latin eomparare, au sens de comparer), verbe : eoinik ». Comunel (latin * communalem), *dj. COHKDIf, NI· SR EBLATIOXS LUH AVS6 L'AÛ- TU, UNI. Gomunement, adv. τον· bw*m »li. Con. variante orthographique de com, voy. Come. Gonardie oo eornardie (dérivé de corne), s. f. : bottisb, bètisb. Conoile (latin concilium), ·. m. : msiul1i. Goncrier (d'abord conereer. Composé de crtf« r), verbe : inqiromr, moduli. Goneu, ooneûs, coneûsse, etc., voy. Conoistrè. Confès (latin confeuum, sur lequel a été fait le verbe confesser), adj. coktbssb. — Se faire confès : se confesser. Confondre (latin confundere), verbe : fclTRUIBB, bvikbb, cavibb Là NET· ·■. Confort (subst. verbal de conforter, dont nous avons le composé réconforter), ·. m. : κκοουΒΑβηΐΒκτ. Corneille emploie encore « confort » dans ce sens : « Vain et triste confort, soulagement léger ! » Le mot nous est revenu d Angleterre avec un •ens spécial que nous avons adopté. Gongeder, eongeer (formé sur con- gét. congé)* verbe : conobdibb. Congn—, chercher par con—. Coniseant. conissez, oonlssoie, oonissons, voy. Conoistrè. Coujolr (composé de joîr as jouir), verbe : accubuaib avbc ioik, vÉtbb. Connln (latin * cunmion), s. m. : IA¬ MB. Conoie, conolsse, conolssant, eonolssoie, voy. Conoittrè. Conoistre (latin cognoscere) Part, prés. : conoissant ou conissant, part, passé : coneû ; indic. prés. : je eonots, III eonoit, il conoist, nous conoissons, ou mnittoni, voue conoistiet, conoiue », ou
9 — CONTENS eonissiex, conissex, il($) conoissent; 1m- parf. : je conatssoie ou conissoie ; prêter. ; je conuit tu coneûs, il conut, royet U conjugaison do prétérit de devoir dans l'introduction grammaticale ; fut. : je conoistrai; subj. prés. : que je conoisse, imparf. : que je coneùtte, etc. — Verbe : coiftcAÎTBB. — λ la fin du moyen âge on trouve ce verbe écrit avec un g devant Γη pour rappeler l'étymologie. Gonqnerre (voy. Querre pour la con¬ jugaison), verbe : cokoobbib, vaibcbb. Conquis, voy. Conquerre. Conraer, conreder, voy. Conreer. Gonreer ou conraer (d'abord conreder, racine germanique. Voy. Areer), verbe : soieifiB, et aussi abuib, αρρκ£τββ. Conroi (d'abord conrei. Même racine germanique que dans conreer), s. m. : soin ; abmdbb : sbrvicb. — Faire conroi à quelqu'un, c est : lui donner des soins, s'occuper de lui. — Prendre conroi dune chose : y aviser. Consans, oonsaut, subj. du verbe conseiller. — Consans ou consauz peut être aussi une forme des cas en s de con· « et/. Conseil (latin consilium), s. m. : cor· sbil; avis; décision ; bbssbut ; bntbnts; corvbrtion. — Dire à conseil : adresser un conseil. — Prendre ou mettre conseil que..., c'est : se décider à. — Prendre un conseil à, voy. Prendre. — Aller à con* seil : aller délibérer. — Tenir conseil de délibérer sur. — Avoir conseil : tenir conseil. Consentir (latin consentire. Se con· jugue comme sentir), verbe : accobdbb. — Dieu tout mal te consente i Dieu to maudisse ! Conservât (plus tard conserve^ puis conserve), indic. prés, de conserver. Gonseût, coneeut, de consivre. Consevir, comme eonsioir. Yoy. Cou· sivre. Constat, de consivre. Consivre ou conetvtr (composé de sivre. Voy. Store pour la conjugaison) » verbe : attbihdbb. I. Conte (latin comitem), s. m. : comte. t. Conte (latin comptiJum), s. m. s c09yb, bbcit; comptb. Contendre (composé de tendre) » serbe : combattbb, cobtbstbb. Contenir (composé de tenir), verbe : cortbnib. — Se contenir : se tenir (c'est le sens qui s'est conservé dan· le dérivé contenance). Contons, pour contenu, cas en · 4e content. Voyei ce mot.
552 COQUART — δ Content (sabst. verbal de coutendre), b. m. : dispdtb, contestation. 1. Contoler, comme coinloîer. t. Contoler (est k conter ce que flam¬ boyer est à flamber), verbe : racoktbr, mluli dbtaillbr. Contraire (latin contrarium), adj. : coktraibb. Pris substantivement, con traire a le sens de ■ cbtse contraire » désagrément, malheur, difficulté ». Contrait (est à contracté ce que re¬ trait est à rétracté), adj. rsssbrrb, pbr- cmjs, contrbpait. Contralie (subst. verb.il de contra- toier), s. f. : contradiction. Contralient, de contraloier. Contraltos (se rattache & contraloier), adj. : m coLtai, dispos· a si disbu¬ rse. Contraloier (latin " contrarizare, fr. eontrareier, contrarier, ou comraleicr, Contraloier, contralier), verbe : rrsis- tib a. — Se contraloier, on contraloier tntrnnsitir : se disputer. Contre (latin contra), prép. qui a en particulier les sens de κ* facb ds, a coté ot, ex. : « il tend ses maios contre le ciel » ; au nom but db, ex. : « il partit contre le mois de mai. » Contredeignler (composé de dci çnier = daigner), verbe : pairs cas db. Contremont, adv. : bit daut ; propos. : Dr haut YBBS. Contrère, varianteorthographiquede contraire. Voy. ce mot. Contrester (formé sur ester comme contredire sur aire. — Contraster est de même origine que confre*ter, mais nous est venu par l'intermédiaire de l'ita¬ lien), verbe ; résister a, tenir tétr a. Contreval, adv. : bn bas , ou prép. : sb bas vbbs, bit descendant (udc rivière). Contrevaloir (composé de valoir), verba : valoir, égaler. Conul, voy. Conoistre. Connistre, forme dialectale de co- noiitre. Convenance, s. f. : convention, traits. Confondrai, de convenir. Convenir, convient, voy. Covenir. Convent, comme covent. Convine ou copine, coiioine, s. f. : ■ AKltBB d'ÉTBB. Convoler (formé snr vote), verbe : ACCOMPAGNER. Cop, voy. Colp. Coquart (dérivé de coq, avec le suf¬ fire péjoratif art, d'origine germanique), », m. : »00, »nh.
!0 — CORROCOS 1. Cor (latin cornu, fr. eon », cor)ι s. m. : cor; coin. 2. Cor, voy. Corre. Coragefformé sur le latin cor (=cœur), avec le suffixe atieum), s. m. : cqbqr, avb, intbntion, disposition o'bsprit. — Tourner le (= son) courage de quelqu'un, c'est : changer de disposition vis-à-vis de^lui. Coraige, variante dialectale de co- rage. Corant, partie, prés, de corre. — Che¬ val corant : « cheval rapide, léger. » C'est one êpitlièto de nature. — Eve corant ; eau couraote. Corcier, variante orthographique de corsier = coursier. Cordoan, adj. : db cordovb. Le cuir de Conloue était célèbre. Employé subs¬ tantivement, cordounn signifie cuir; de là le dérivé cordouanier, aujourd'hui cordonnier. Core, voy. Corre. Corée (puis courte. Dérivé de cœur, comme corage)% s. f. : ροιτβινβ, bn- tra1lles. Corir, voy. Corre. Corn, voy. Cor 1. CorneIs(puis cornis. Formé sur corner comme levis sur lever), s. m. : bruit db cobs. Corone (latin corona), s. f. : coubonhi ; toxsurb. Coroné, part, passé : couronné, H aUSSI TONSURÉ. Coroz (subst. verbal de corocter =s courroucerjt s. m. : courroux; désola¬ tion. Corp (latin corvum), s. m. : corbbao. Corral, voy. Corre. Corre (latin currere, fr. corre, courre, ou corir, courir). Partie, prés. : corant; partie, passé : coru ; indic. prés. : je cor ou queur, tu cort on queurs, il cort ou queurt, nous corons, vous cores, il(*) corent ou queurent; prêt. : je corui, lu corut, etc. ; fut. '.je corrai ; subj. prés. : Que je core ou queure, etc. — courir. — Laisser courre .* lâcher la bride à, ou* absolument, se précipiter. Correcier, comme corroder. Corroder (parait se rattacher, comme courroux, ou part, passé du verbe latin qui a produit le verbe français corrom· pre), verbe : bbjiplir db doulbub, d'irri¬ tation, db bbssbntibbnt ; c0urr0ucbb. — Etre courroucé à : être courroucé contre. Corroços (puis courrouceux. Formé sur corros = courroux, comme hainetut sur koine), adj. Indéclinable aa imecaliât
553 COUVENRAI — 51 nam m couiaovx, οι timmum, »■ •0vlsce. 1. Cors (latin corpus. On écrit aujour¬ d'hui ce mot avec un ρ poor rappeler plus complètement l'origine latine), s. m. indéclinable : corps, pbrsonni, corps m nocru. — Mon corps pent avoir le tens de : ma personne, moi. De même toncorpst « on corps, etc., « toi, lui, etc. — Les corps taints : les reliques. S. Cors (latin cursum, fr. cors, cours), s. m. : count*, cocas. — Le cours, locu¬ tion adverbiale qui signifie : à la course, en courant — Plein cours, même sens. 3. Cors, cas en s de corn, de cor on de corp. Corsa (formé sur tort — corps), ad]. : corpolrkt. i. Gort (latin cortem, fr. cort, court, eour), s. f. : cota. S. Gort (latin curium, fr. cort, court), adj. : court. 3. Cort, voy. Corre. Coru, oorui, corus, oorosse, etc., ▼oy. Corre. Gorunè, forme dialectale de coroni. Corz, cas sujet sing, ou rég. pluriel de cor. Goaa, forme dn substantif chose (latin cau*a) dans les Serments de Stras¬ bourg. Co86, variante dialectale de Mow. Costa (latin Costa, fr. cos le, côte), s. f. : côtb, côtb. — En coste : à côte. Costier, costlier (est à costofer ce que charrier est & charroyer), voy. Cos· toier. Costoier (formé sur coste = côte), verbe : cototbr. Cote, s. f. cotts. — Cote hardie, nom d'uue espèce de jupe longue. Cotèle (diminutif de cote)t s. f, : pbtitb COtTB. Cotte, voy. Cote. Çou, forme dîalectnlo de ço on ce, Toy. Ço. Coubrer, verbe : saisir. Goulpe, voy. Colpe. Coulte (latin culcita), ·. f. : matela·, •ebillbb. Counistral, forme dialectale du futur de eonoistre. GounoUtre, forme dialectal· de co- noisfre. Coup, voy. Coîp. Courre, voy. Corre. Court » voy. Cort. Couvenant, oouvenlr, voy. Com¬ mué· covenir. Couvenral, de eou*enirtjQj.Covemr.
1 — CHKANTER Couvent, voy. Covent. Couverrai, vov. Covrir. Couverture (formé sur le participe passé de couvrir), s. f. : coovcrtqee, rose,. cau tloiflf bxbht. Gouvient, comme conotoif, voy. Co¬ oenir. Gouvine, voy. Contrite. Covant, variante orthographique de covent. Covenant, part. prés, de covenir, forme populaire de convenir. Pris subs· tantivemeot, ce mot a le sens de connu- tioh, aeeangsbe1it, βτοαββ·β1ττ, vcktl. — Avoir en covenant à quelqu'un que..., c'est : lui promettre que. Covenarai, de covenir. Covenlr (puis couvenir, latin comm· nire, dont Γη est tombée comme dans conventum = couoent. La forme actuelle serait convenir, si le préfixe n'avait été refait par assimilation. Voyei Venir pour la conjugaison), verbe : convenir. Im¬ personnel : falloir. — Il le convient s'arrêter : il lui faut s'arrêter. Covent (latin conventum, fr. covent, couvent), s. m. : réunion, d'où les deux sens dérivés de convBxnox et de couvent. — n ' ;* tel couvent : à la condition que. — Tenir couvent : tenir ses engagements. —"Avoir une chose en couvent ά quel- qu'un : le lui promettre. Coverrai, voy. Courir. Covine, voy. Convine. Covlr (latin *cupire. Mémo famille que convoitise, et que les mots savant· cupide ι cupidité), verbe : dîsiebr, cok- voitbr. Covise (latin *cupitia. Même famille qne convoiter et cupide), s. f. : désir, convoitise. Govoito » (latin * cupiditosum), adj. t coifvoitbux. Covrlr (latin coperire ). Iodic, prés. : je cuevret tu cuevres, il cuevre, nous covrons, couvrons, vous coores, couvres, il{s) cuevrent ; fut. : je co- verrai, couverrai ; subj. prés. : que je cuevre, etc. — Verbe : couvain. Coze, forme dialectale de chose. Craindre voy. Creindre. Cranohe (parait se rattacher à le même racine germanique que crampe). adj. : bûoourdi. Graventer (latin crêpant are, se ratta¬ chant à crepare, qui a produit crew), ▼erbe : abatte·, Ecrasée ; s'irroHDiaE » Créance, voy. Credance. Créant, vov. Croire. Greanter (formé su le part présent
554 CRISTAL — 5 Ae croire), verbe : Assura, « άκλιτη*, ifrin. Credanoe (puis créance, froyance. Formé avec le radical du verbe creidre, plus tard creire, croire, et le suffixe antiam), s. f. : caoTAwea, coivmahc·. — Se mettre en la créance de quelçtfun : se confier à lut. Créés, orei, oreï, creldre, το y. croire. Creindre (latin tremere, fr. : cricm- ère, erembre, ereindre, craindre). Particip. prés. : cremant; part. pas. : crcmu ; indie. pris. : je criem, tu criens, il crient, nous cremons, ιtout cremes, ills) crûment', impnrf. : je cremoie ; lubj. prés. : que je criéme, criegne. — Verbe : olawm·, étkb ιννηΑτί. Creire, voy. Croire. Crête, de croire (indie. prés., f* pers. sing.) » on de croiftre (fndic. prés. 1ηοα2'ρβή. sing.,ouimpér.sing.). Croissent, orelseoie, creiat, crels- tre, voy. Croistre. Grem... — Les formes verbales com¬ mençant par crem appartiennent au verbe ereindre. Cremar (latin tremorem. Même fa¬ mille que craindre et qne fremôkr), s. f. : cvauttx. Creole, créons, voy. Croire. Crepon, s. m. : teams. Crerral, voy. Croire. Grespe (latin critpum. Même famille Sie le- mot savant crisper), adj. : irv. Gel adjectif a été employé suos- tantivement avec le genre masculin et aree-le genre féminin ; de là nos deux eubstantifs crêpe. Creetien, variante orthographique de chrestien. Greû, voy. Croire on croistre. Greasier, forme dialectale de croi- 9ier s croiser. Creûsse, de croire on eroistre. Creox, forme dialectale de croix. Cri (substantif verbal de crier), a. m. : cai, airoTATKNi. Criegne, oriem, crleme, oxiem- bre, oriément, ariens, voy. Creindre. i. Crient, du verbe crier. t. Créent. voy. Creindre. t. Crier (latin mqUirUare), verbe : causa, irratim. — jstre crié de : être accusé de... 1. Crier (latin ereare, fr· ï ereer, crier), verbe : tneemaa, caéaa. Criunor, forme dialectale de cremor. Cristal (latin ayitallum), a. m. : B0TAL, eaAca.
ïî — CUID1KR Croire (latin credere, fir. : ereiâre, creire, croire). Part prés. : créant ; part pas. : creû; indie. prés. : je cret, croi, nous créons, vous créés; imparf. : fe creoie; prétérit : je cruit tu creûs. il crut, voyez la conjugaison de ce prétérit dans l'introduction grammaticale ; futur r je crerrai, querrai; imparf. du subj. : que je créasse, etc. — caoïaa. Croie, de croire (indie. prés. *· para, sing.) ou de eroistre (indie. prés. tn oe 3" pers. sing., ou Impér. singO· Croisseïe (puis croissis. Formé ear croissir comme leois sur lever), s. m. : raACAS. Croleslr (origine germanique), verbe : eaiacaa. Croist, voy. Croistre ou croissir. Croiatre (latin crescere, fr. : creis- tre, croistre). Partie, prés. : creissant, croissant; partie, passé : creû; iodic, prés. : je creis, crois, tu creis, crois, il creist, croist ; imparf. : je creissoie, croissoie; prêt, '.je crut, tu creùs, il crut, voyei la conjugaison du prétérit ue croire dans l'introduction grammaticale ; im¬ parf. du subj. : que je ereûsse, etc. Croliêre (fait sur croler » crouler), s. f roiroaiaa·. Croller (latin *corotularey fr. : erol- ler, crouler. Le c est tout çe qui reste du préfixe latin com, ordinairement représenté en français par com, con), verbe : amAiroia, αογτιβ. La Fontaine emploie encore le verbe crouler daos le sens transitif : « Jupin croulant la terre ». Croate (latin crypta, qui a donné régulièrement crote, puis croate. « urypte » est un mot savant, et « grotte », de même origine, nous vient dentalien), s. f. : eaoTT*, carrra. Croi, de croire on de croistre. Croler (même racine que dans cruel)* adj. : cause. Grolsslr, forme dialectale de crois· sir. Croit, forme dialectale de crut. Cuell, ooels, oaelt, voy. eoillir. Gaens, cas sujet singulier de conte. Guerre, ooevrint, ooevres, voy. eoorir. Coi, eu régime 4e qui .· a qui, di qui, qui. — Coi, voy. Cevoir. Caidier (latin cogitars). Indie. orée. : je cuit, tu emdes, Û cwde. — Verbe" : ratvsra, asraaaa, vouloir, Ara· soa La roiirr na. — La Fontaine emploie encore ce verbe : « Tel, comme dit Mer » lie » ciride engelgner autrui... » (La gre-
555 DANGIKR — 5 feMilli et le rat). On trait aussi te com¬ posé oulrecuider, que Saint-Simon em¬ ploie encore, et dont il nous reste le part, présent outrecuidant. — Le verbe cuider gouvernait le subjonctif. — Pris subs¬ tantivement, cuider signifie : pensée. Cuigniè, forme dialectale de coigniê qai est pour coigniée. Voy. ce mot. GalL.. — Chercher par coil les mots commençant par cuti. Cuit, de cuidier. Culvert, autre forme de colvert. Com, camant, enrne, cument formes dialectales ou archaïques de com, cornant, come, cornent. Conta, forme dialectat* de conte. Contre, forme dialectale de contre. Cuple, forme dialectale de copie = tovple. Core (latin cura, qui signifie soin, sotf;t), s. f. : so va, sont. La Fontaine : « Le meunier n'en a cure. * C'est pat un développement de sens facile à imaginer que cure est arrivé au sens de traitement
Dahèt, variante orthographique de dahait, qui équivaut à dehait. Dales, commedefes. Compares rfovonr et d*vant. Dam, roy. Dame 1 et dame S. Daxbaoe, forme dialectale de damage. Damaoier, forme dialectale de aa- magier. Damage (puis damage. Dérivé de dam), s. m. : dokvaos. Damagier (formé sur damage), verbe : pout » toat a, ·ιπ>ο·μιομ. 1. Dame (latin dominion ou domi¬ nant ; fr. : domne, damne, dame, puis dam ou dont au masculin et dame au fé¬ minin), subst. : siiGKBCft ou iusb. t. Dame (latin damnum, fr. : damno, damne, dame, dam), s. m. : nome·. — Être en dame à quelqu'un : lui être pré¬ judiciable. Damedé, eomme damedieu. Voyet dama 1 et dé. Damedieu. mot composé de dame et de Dieu, voy. Dame t· Damerdleu, forme diaketale de Damedieu. voy. Dama 1 m1 Damno, voy. Dame 1. Dan, comme dam. Danglw (latin *dominiarium, fr. :
Ï3 — DEBATRK d'une maladie. La Bruyère : « On dit curieuœ, dérivé de curt qui est hors d'usage. » Cnreder, forme dialectale de corre¬ ctor. Curios (puis curieux. — De la même famille que cure. Voyes ce mot), adj. : soucmz ; ikqviit. C'est par l'intermé¬ diaire do sens de « qui prend souci de » qu'on est arrivé au sens actuel. Bossuet : « Ceux qui connaissent tant soit peu les antiquités savent combien les premiers temps étaient curieux d'ériger et de conserver de tels monuments. » Curioaement (formé sur curios) » adv. : a vie soin ; cuauussmrr. Bossuet emploie encore cet adverbo avec le pre¬ mier sens : « Les Égyptien » conservaient curieusement les corps morts. » On a aussi des exemples du xvni* siècle. Curnnê, forme dialectale de coroné. Cuvlr, ouvise, formes dialectales de covir et de cotise. Cuydler, voy. Cuidier.
dongier, dangier, danger), s· m. s pou¬ VOIR, RESISTANCE. Dana, voy. Danz. Danael, contraction de damoisel a damoiseau. Dans, variante orthographique de· dent ou cas sujet de dam. Dat, variante dialectale de det, mot dont nous avons conservé la forme fémi¬ nine dette, qui a le même sens. Battre, forme dialectale de dettre. Daural, futur de douloir, voy. th" loir. Davancier (formé sur davant), verbe : allsu dbvakt ; dbtaucbb. Davant, voy. Devant. De (latin as), préposition. Emploie divers : qdakt a, ex. « De fierté, il res¬ semblait λ un lion ; du roi payen, croyea qu'il rous suivra ; nul ne le valait de combattre · ; — qoi (après un compa¬ ratif), ex. : « fl n'y avait pas plus félon de lui. » - prêtent : 4 présent — De certain .· d'une manière certaine. — De courage : courageusement. Dé, forme dialectale de Dieu. Dea (puis da. Origine douteuse), adv. et interj. : notre; m. Debatre (composé de ès4v), verbe t GOirrssm, airelle.
556 DEHAIT — 5ί DeLuér (composé de tuer, qui a le même pens. Notre substantif buée appar¬ tient à la même famille), verbe : lessi- tia, lavbr. Decepclon (mot savant formé sur le latin dereptionem), s. f. : tbompbrii. Deceft, part· passé de deceroir. Décos te, préposition, composée de de et de cotte (— côte) : côte a côte de., acôte ob. Dedans, dedans, variantes ortho¬ graphiques de dedens. Dedenz, adverbe et prépos., compos, de de et de dens : dbdaks, dans. Dedesoz, même sens que de so ζ. Dedesos, ou de est répété devant sos (sous), n'est pas plus extraordinaire que dedans, qui se compose aussi de. ans (voy,'ent) précédé de du répété : de.dans. Eedevant, même sens que devant. Vov. SseUsos. Deduire (composé de duire. Voyez ce mot;, verbe : mener, promener, con- duire, distraire. Dételant, part. prés, de defalir ou défaillir, qui a le même sens que failli·'. Defaute (est λ défaillir ce que faute esté faillir. La forme masculine défaut a prévalu), s. f. : makqob; dépaût. Defendeor (puis défendeur, terme exclusivement employé aujourd'hui dans la langue du droit, et qui a été remplacé dan· la langue ordinaire par défenseur, formé sar le latin defensorem. « Defen¬ der » a été créé sur le verbe français défendre, avec le suffixe cor = latin ato- rem), s. m. : oirensBua. Defendeûr, forme dialectale de de¬ fendeor. Deflaut, indic. prés., S* pers., de défaillir ou défaillir, qui a le môme sens que faillir. Deffremer (composé de fremer, forme dialectale de fermer), verbe ; ou- ▼aia. Deftretler (formé sur fret), verbe : •sfbatbb. Defols (latin defensum), s. m. : ni· truss, et, par extension, tbbbb dort l'bk- tbbv était ifttbrditb, περ. Dôîoler (composé de foler = fouler), terho : pooler, mbttbb br mauvais btat. Delors (composé de fors), adv. et pré ι. : dboobs, a l'bxtébibor, aons »b. Defri re (composé de frire), verbe : pbibe, eaillbb, β· consumer (au propre et au figuré). Degltter, forme dialectale de dejeter, Dehalt (origine germanique, même rariae que danssouAaft), ». m. : salbbo·.
i — DEMENER — Dehait ait.,1 : maudit soit.. I malbeov à.. ! Dei, deie, voy. Devoir. Deïmes, deïs, deïsse, deïstee, etc. voy. Dire. Deit, voy. Doit I ou 2. Dei vent, voy. Devoir. Dejeter (composé de jeter), verbe : REJKTBR. DeJoete.Dejoaete, Dejuste. Même sens que joste, dont une forme dialectale est juste. Voy. Joste. Del, contraction de « de le », le étant l'article on le pronom personnel, do, db lb. — Del est ensuite devenu dtv, dou, do, du, suivant les dialectes. Deleit, forme dialectale de délit. Deles, même sens que lez. — » Par dtlez, même seos. Delgié (puis dougié ; latiri delicatum dont la forme savante est délicat), adj. s DÉLICAT, riH. Délit (subst. verbal dodelitier), s. m. : AGRÉVB9T,CtURNB. Delitable (latin deUctabilem), adj. : délicieux. Deliteus (formé sur le vieux subst. délit, comme chaleureux sur chaleur), adj. : ciiinuiivT, délicieux. Delitier (latiu dehetare), verbe t CiunHitn. Délivré (latin * delibernm, Même fa¬ mille que libre, qui est une forme savante, et livrer, délivrer), adj. : libre, dispos, délivré. Delivrement (formé sur l'adjectif délivré), adv. : librement, frohptbmbut, a poison. Délivrer (Intin deliberate), verbe : DÉLIVRER, LIVRER, lUTTIIB HOBS DB CAMS, PATfcfl. Dels, contraction de « de les », les étant l'ui ticle ou le pronom personnel. DES, DB LBS. Domaine, variante orthographique de dememe (au verbe demmer), ou autre forme do domavte. Demander (latin demandare), verbe : dbmander, AppBLRB, cRiBB. — Demander de quelqu'un, c'est : demander c·* ses sonvelles. Demarchiir (composé de marchier% ■s marcher), verbe : foule· aux pisd·. Demeinent, demeint, de dem+ ner. Demener (composé de mener. Voy. ce mot pour la conjug.), verbe : démenea. — Démener son corps équivaut à : « te démener », mais avec une signibca.ioa plus relevée. — Déwtener troncs ; être
557 DEPARTIR — 5ί totaux. — Démener douleur : se lamen¬ ter, exhaler sa douleur. — Démener liesse : être joyeux, témoigner de la joie. — On a dit aussi démener un propos dans le sens de : tenir un discours, irai- Jjjr un sujet. Dementer (latin dementare Même famille que mental démence, etc.), verbe. Se ddmenier, c'est : se désoler » Dementiêres ou dementiers, adv. : vbmdart cm thin, alors. Cet adverbe est proche parent de dementres, qui a le môme sens. Dementres (latin dum, inter · »;, •dr. : pendant es temps, alors. — De¬ mentres que : pendant que. Demeurer, voy. Demorer, Demoine, deDemener. Demore (puis demeure. Subst. ver¬ bal de demorer), s. f. : retard, arrêt. — Ne pas faine demeure à : ne pas tar¬ der de. Demorée (part, passé fcm. de demo- rer), s. Γ. : séjour. Demorer (latin 'demorare, fr. : de¬ morer, demourert demeurer)t indic. prés. : je demor, demettr, demeure, tu demotes, demeures, nous demorons, demeurons, demeurons, il{s) demorent, demeurent ; subj. prés. : que je demor, demeurtdemeure,que tu demors,demeurs, demeures, qu'il demort, demeurt, de¬ meure ; futur : je demorrai, demour- rai. — Verbe : drmeurbr, tarder ; ri- tardrr. — S* demeurer : rester en vie, ou être en retard. — Demeurer de venir : renoncer λ venir. — Gatres niert demoré (avec if neutre sous-entendu) : il ne sera guère tardé, dans peu de temps. Demorrai, voy. Demorer. Demostrer (composé de mostrer), verbe : montrer; révéler; démontrer. Demour (forme masculine du subst. verbal de demourer), s. m. : arrêt, séjour. Demourer, demonrrai, voy. De¬ morer. Demure, forme dialectale de demore. Dens, adv. et prépos., comp. de de et de ens, daks, dedans. Deo, voy. Dieu. Deoe, cas suj. de Deo. Département (formé sur départir), ■ m. : partage, départ. Départie (est à départir ce que par¬ tie est à partir), s. r. : séparation. — Faire départie de : 6e séparer de. Départir (composé ae partir, dont le sens propre est, comme on sait, parta- fert séparer), verbe : séparer, trancher.
5 — DESERTE partager, mum (en pariant d'une bataille). Deputfndre (composé de plaindre), verbe : plaindre. Deplainz, cas sujet de deplaint, qui est le substantif verbal de deplainare, et qui signifie désolation, plainte. Déporter (latin deportare), verbe : distraire, décharger, s amuser. Depreindre, verbe dont la forme savante est déprimer, abaisser. Deproier (composé de prefer), verbe : supplier. Deramer, verbe : déchire*. Derere, forme dial, de deriére, voy. Derrière. Derier, deriére, voy. Derrière » Deromppe (composé du préfixe de et de rompre), verbe : rompre, vmtra% mettre eh déroute ; se romprr. Deront, de derompre. Derot » part, passe archaïque de de¬ rompre. dont nous avons conservé le fé¬ minin déroute, employé comme substan- lif. Derrain (latin de-retro-anum. En ajoutant le suffixe ier s arium, on ob¬ tient derrainier, d'où dernier), adj. : dernier. Derrien, forme dialectale de derrain. Derrière (latin de-retro, fr. : de¬ riére. deirière, derrier), adv. : derrière. — En derrière : plus tard. Derrière, ou aerrier. Voy. derrière. Derver ou desver (origine incertaine. Le composé endéver existe encore). Verbe : devenu foc. 1. Dee, voy. Dels. 2. Des (latin de-ex), prépos. : dés, depi is. Desaoointier (formé sur acointier), verbe : désunir, brouiller. Deac, comme des que. Deechane (adj. verbal de deschsut- cier), adj. : sans chausses. Deeoolorèt (composé de eolorét =s coloré. — Si ce mot n'avait pas subi d'influence savante, il serait vraisembla¬ blement aujourd'hui dieomlouré ou dé· couleuré). adj. : décoloré. — On disait être décoloré en son visage. DesoonseHUer (composé de conseil· lier), verbe : mal conseiller; priver m conseil, db protection, Descorder (diffère d'accorder par le préfixe), verbe : désunir. Desouevre, de descoorir = décou¬ vrir. Voyez covrir pour la conjugaison. Desduire, comme déduire. Deserte (est à deservir comme péris
558 DESPARER — 5 kperétre. Les substantifs actuels dessert m desserte se rattachent à un outre verbe desservir. Voyez Deservir), s. f. : « biutb. Deservir (latin deserwre, composé de seroire = servir), verbe : aéiiTEK. Ge sens, qui s'est conservé jusqu'au xvi* siè¬ cle, dérive directement du latin deservire, qui signifie servir avec zèle. Quant aux sens actuels de desservir, ils se ratta¬ chent en réalité à un autre verbe, com¬ posé des mêmes éléments que l'ancien, mais de formation française. D'ailleurs, dans le verbe ancieo, on a le préfixe de, et dans le nouveau le préfixe des — Deservir un service, c'est : s'y associer. Deseur, adv. et prép. : »iuu« , sua. Voy. Sor /. Desevralile (est λ desevrer ce que eemaille est à semér), s. f. : sbfabation; SISTAlfCB, DIPrtftINCB. Desevrer (composé de sevrer), verbe : sépabsb. Desfalre, verbe : upami, ραιββ bb- pabation, dîfaibb. Deslendre, variante orthographique de défendre. Desfider (composé de fider = fier), verbe : oinn. Desiert, forme dialectale de desert, Desimes, deals, deslsse, désis¬ tés, voy. Dire. Desirier (formé sur le verbe désirer), e. m. : οκβίλ. — Selon mon desirier : à mon gré. Desjeûner (composé de jeûner = jeûner). — Se déjeuner de : se nourrir de. Desloér (composé de loir = louer), verbe : siconsiiLua. Desloiaument(formé sur desloial = déloyal. Ce mot est devenu deeloyale- ment ou and l'adjectif desloyal a cessé d'être des deux genres), adv. : bAloyalb- flHT. Dosmnfllier (formé sur maille), ter be : bbisbb lbs mailles bb. Desnoier (composé de noter au sens de nier), verbe : hub, αττιβμμ qu'ukb csosb bst paussb. Desor, deeore, desour, adv. et grépos. : dbssds, au-dbssos, sua. Voy. Desouz, voy. Detoz. Desovre, forme archaïque ou dialec¬ tale de desore. Deeoz (puis desouz, dessous). Prép. et adv. compos, de de et de soz. soos, mssoos. Desparer (composé de parer. Pour
16 — DESROUTER la coojug., voy. Parer), verbe : m vbb lbs OaHBUBNTS OB. Despars (latin *dispareum » — • Sparsum », sans préfixe, a produit épars. — Le verbe disperser, de forma¬ tion savante, se rattache au Latin classi¬ que dispersum), adj. : bfars. Deepareement (formé sur despars)% adv. : BN DBSOBDBB. Despeoier (formé sur pièce), verbe à radical variable : despieç... tonique, despeç... atone. C'est aujourd'hui dépe¬ cer. MiTTBB Bit PIKCBS, TBIOKPHRK BB. Despendre (latin dispendere. Le participe passé dépens du vieux verbe despendre a servi a former le verbe ac¬ tuel dépenser), verbe : dîpbnsbb. Desperer (latin desperare), verbe à radical variable, atone desper..., tonique despeir..., puis despoir.., — dbsbs- ΡΒΒΒΒ. Desperet, de desparer ou de despe¬ rer. Despiéce, de despecier. Despire (latin despiepre). Part, prés. : despîsant; part. pas. : despit ; indic. prés. : je despiz, tu despis, il despit % nous despisons ; prêt. : je despis, tu despisiSy il aespist; fut. : je despirai; imparl, du subj. : que je despisisse.. — Verbe : μβρβιββ*. Despis, deeplsant, desplsls, Despisisse, despit, despis, voy. Despire. Desprieier, voy. Desproisier. Desproisier (d'abord despreisier. plus tard desprisier, dépriser. — Form* sur proisier, avec le préfixe dee. — Dépriser, mépriser et priser sont dans le même rapport que défaire, méfaire et faire. — La forme savante du même verbe est déprécier), verbe : dJpbbcibb, babaiisbb. Desque, prép. : jusqob. Desraisnement (formé sur desrais- nier), s. m. : explication, convbbiatioiv. Desraisnier (compoié de ratsnier), verbe : înou bassos, bxpliqcbb, cos- vbbssb. Desreer (racine germanique. Voy. Areer), verbe : kbttbb b* dksobdu.. Desroi (subst. verbal de desreer), s. m. : dbsobdrb, dîsabboi, douaob, abdiur. — Notre mot actuel désarroi est formé sur arroi, substantif verbal du vieux verbe areer, qui est de la même famille que desreer. Voy. Areer. Desrouter (formé sur route, au sent de « troupe », comme débander sur frond*), verbe : sa bhahdb*·
559 DEO — 5 : Dees... — Chercher par des les mots commençant par deu, a l'exception du « Dirent. Desslrier (racine germanique), tertio : dbchirbh. La forme actuelle de ce verbe est dialectale; la vraie forme française serait destirer ou descirer. Destor (subst. verbal de destorner s détourner), ». m. : détour, lieu db- TovBiri. — Àn détour : dans un lieu écarté, ou biea : en te détournant, en se cachant. Destordre (composé de tordre), verbe : dbtobdbb, dkchargbr. Destourber (latin disturbare), verbe : troublbb. Destraindre, voy. Deetreindre. Deetre (latin dextrum), adj. des déni genres : droit, droit·. Deetreindre (latin distringere), verbe : sbbrib, contraindri. Ce verbe m conjugue comme feindre, à l'excep¬ tion de l'ancien participe passé « des¬ ire it, destroit » devenu ensuite adjectif, puis substantif. Deetreit (latin districtum, fr. : des- treit, destroit), d'abord participe passé de destreindre, puis adjectif avec les sens de btbojt, aieooaaux, an dbtrbssb, Suif substantif masculin avec les sens e uni btboit, bbtbbssb. « Détresse » dérive d'ailleurs de l'adjectif « détroit ». Destroit, voy. Destreit. Destros, part, passé de de s tordre. Desur, deans, adv. et prép. : vas- •us, sua. Voy. Sor 1. Desus, forme dialectale de desot% ou variante orthographique de desus. Desver, voy. Deroer. Deavoier (puis dévoyer, formé sur vot>), verbe : sa tbohtbb m bout·, tu cbanebr. Détenir (composé de verbe : bbtbh1b· Deterral, futur de détenir. Detraire (composé de traire. Vojea ee mot pour la conjugaison), verbe : TiaSR, arracbbr. Detraist, de detraire. Detrenchler (composé de trenchier s trancher), verbe : tiillrb ik m*cbi, codfbb, tbarcbbr. Detrèt, variante orthographique de détroit. Voy. Detrave. Detriier, verbe ; rbta&bbr. Dettor (forme populaire dedébiteur), ·. m. : vbmtbob. Dettre, cas sujet de dettor. 1. Deu, voy. Deu. 1 Deu, voy. Del.
17 — DIFT Deues, voy. Does. 1. Deus, nom de nombre : dbux. Voye Dous. S. Dette* cas en s de Deu = Dieu. Deiis, deîiase, etc., voy. Devoir. Devant (d'abord davant), prép. adv. compos, de de et avant : bbvakt, AVANT, AUPARAVANT. Deveir, voy. Devoir. Devenre, le même que venredi (= vendredi), avec interversion de· deux mots composants. Devers (composé de de et de vers), prép. : vbrs, do côtb m (avec idee d'éloignement ou idée de-rapprochement. Dans le premier cas il vaudrait miens écrire de vers en deux mots). Deveurent, de devortr. Devise (subst verb, do deviser), s. f. : sbfabatioh ; « nt1it1bh ; MANlfcBB. — A devise : à souhait. Deviser (latin dioisare, dont la forme savante est diviser), verbe : ai »*· rbr ; dbvisbb* discutes, décida, bbdiqwa, isagihsb, farlbr, d1bb, indiquer. Devoir (latin deberet fr. : deveir, devoir), part. pas. : deù; indic. prés. : je dei, dot, tu deis, dois, il deit, doitf nous devons, t !(j) deivent, doives/; prêt. : je dut. tu de&s, il dut, nous deûmes, etc., voyez ce prétérit dans l'in¬ troduction grammaticale; subj. prés. : que je deie, doie, doive; imparf. : que je deûsse, etc. Devorer (latin devorare), verbe s Divoaaa. Des = deus, cas sujet sing, et cas régime pluriel de Deu. Voy. Dieu. Di (latin diem), s. m. : joun. Le vieux mot di s'est conservé dans midi (= mi- jour) et dans les uoms des jours de la semaine : dimanche^ lundi, etc. Die, voy. Dire. Diemeaohe (prononce* di-e-menche en quatre syllabes. Latin diem domiuf* cam, fr. : aidemenche, diemenche, di » manche), », m. : bixaxcbb. Dlent, voy. Dire, Dieu (latin : d*um; français : deο (dans les plus anciens textes), puis dee ou dieu. La forme en ieu la emporté, tandis que pour le mot hébreu, que l'os trouve aussi sous les deux formes hé· brieu et hébreu, c'est la forme en eu qui s'est maintenue. — On trouve aussi Dé au lieu defeat), s. m. ; Duo. Diez = dieus, cas sujet sing, et cee régime ploiiel de Dieu. Dlft (latin debet, écrit dibet dana le· Charte· mérovingiennes. Dibet e pu
560 DOLCEMENT. — 5 : doooer di/ï, puis deit, doiï), indic. prés., t* pers., du verbe qui est devenu deooir. — Cette forme ne se trouve qu'une fois, lao« les Serments de Strasbourg, et n'est pas d'une lecture sûre. Dire (latin dicere), indic. prés. : je di, tu dis, il dit, nous disons, vom dites, il(i) dient ; prétér. : je di, tu disii, desis, deis, il dist, nous disimes, desimes, detmes, vous di sis tes, désistés, deïstes, it{ ») distrent, disent, dirent; subj. prés. : que je die, etc. ; ircparf. : que je dàisse, assisse, dcïsse, etc. 1. Die, du verbe dire. S. Dis (latin decern), nom dénombré : mx. 3. Dis, pour dix. Cas en s de dit. Disent, voy. Dire (prétérit). Disimes, dis is, disisse, disistes, etc., voy. Dire. Disme (latin deemum), dixikm·. Disne, forme dialectale « le digne. Distrent, voy. Dire. DJt (part, passé de dire), β. m. : parole, fttciT, rxpontioh. Voy. aussi page 218. Diu, forme dialectale de Dieu. Dix = dius, cas sujet singulier et cas régime pluriel de diu. Do, voy. Del. Dcel, comme âvel. Voy. ce mot. Does, puis deues, féminin de dous : •aux. Doi, voy. Diti t. Doie, voy. Devoir. Doient, forme dialectale do I'indic. prés., ou forme régulière du subj. prés, de devoir. Doigne, voy. Doner. Doilens, forme dialectale de I'· pers. plur. de t'indic. prés, de devoir Doii, doille, voy. Doloir. Doin, doing, doins, doinse, doint, voy. Doner. 1. Dois (latin ditcum, dont la forme savante est disque), s. m. : tablr rordb. S. Dois, pour dois » eu « α « de doit = doigt. 1. Doit (latin digitum, fr. : deit, doit), ». m. : doigt. t. Doit, du verbe devoir. 3. Doit (parait se rattacher au latin ductum), s. m. : sconce, courant. Le même mot se trouve sous ia forme doiz invariable comme substantif féminin. Doiz, voy. Doit I on 3 Dol, forme dialectale de duel. Voy. ce mot. Dolcexnent, adv. : poi-cemint, tbn- mduit.
8 DOUS. Doleir, voy. Doloir. Dolent (forme archaïque du pert, prés. detfototr), adj. : malukurbux. Doloir (latin dolere, fr. : doleir, do¬ loir, dou'oir), part. pas. : dolu, doulu ; indic. prés. : je dotl, d »eil, duel, tu duels, il duelt, nous dotons, douions, il (s) duelent ; prétér. : je dolui, donlui. tu dolus, doulus, etc. ; fut. : je dolrai, dcvdrai, on daurai; subj.. que je doille. — Verbe : Atrb dîsolb, fourrai*. Doloser (pais doulouser. De la même famille que dolent, douleur), verbe : plrorer lbkalibor m.·. — stdoloset ! se lamenter. Dolrai, voy. Doloir. Dolu, dolui, dolus, voy. Doloir. Domagier (formé sur domagé), verbe : causer du dohmagb a. Don, variante orthographique de donc, ou de dont. Dono ou donquest adv. et conj. alors ; donc. Doner (latin donare, fr. : doner, don¬ ner). Iodic, prés. : je doin, doins, doing, tu done s, etc; fut. : je douerai, donrai, dorrai. Subj. prés. : que je dogne, oo doinse on donge, que tu aoignes, doin- ses, donges, qu'il doint, doinst, dçnge, ou qu'il dont, etc. — Verbe : eoitxat. Donge, voy. Doner. Donques, voy. Donc. Donrai, voy. Doner. Dons, forme dialectale de donc. 1. Dont (latin de unde), adv. « I pron. relatif : d'où, « ont, gomsskt. 2. Dont, voy. Doner. 3. Dont, variante orthographique de donc. Doppe, forme dialectale et extraor¬ dinaire du subj. prés, de devoir. Dorrai, voy. Doner. Dotanoo (formé sur doter), s. f. ι craints. Doter (latin dubitare\ verbe : caAm- »rb. Ce sens ne s'est conservé que dans le composé redouter. —■ Se douter que craindre que. Dou, voy. Del. Doû, doû-, pour deû, deβ-. Doub tance, doubter, orthographe savante de doutance, douter. Yoy. Do· tance, doter. Doudral, voy. Doloir. Douloir, voy. Doloir. Doulouser,*voy. Doloser. Doulu, doulul, doulus, voy. Doloir. Doue (latin duos, fr. : doκι, deux), nom de nombre : dboi.
561 EAGB — δ Dottase, Doftst, comme JdU« *, etc. Voy. Devoir. Dont, de douter. Voy. Doter. Douter, roy. Doter. Dovoir, forme dialectale de devoir. Doy, comme rfoi. Voy. Drecier (latin "direcharé), verbe : dresser, lever, rblbybr. Dreit. voy. Droit. Droit (latin di> eclum, fr. : dreit, droit), adject. : droit (sens propre et figure), justs, qui cokvibht; subst. masc. : droit. N'est droit que ou nen est droiz que signifie : le droit n'est fias 3ne, il n'est pas juste que. — Faire roit à quelqu'un d'une injure, c'est ; réparer cette injure, faire reparation. — Avoir droit, c'est : avoir le droit pour eoi, avoir raison, ou recevoir réparation. On disait aussi avoir droit vers... dans le sens de : avoir raison contre. — Avoir droit dans un pays, c'est : en être le légitime seigneur. — Juger le droit de.., c'est : juger la caose de. — Ni à droit, ni à tort, locution qui équivaut à : wpf raison, sans provocation. — Par droit : comme il est juste. — Ren¬ dre ton droit à quelquun : lui faire droit, agir comme il convient vis-à-vis de lui. Droitement (formé sur l'adj. droit), adv. : /ostshbmt, bxactbbbht. Droiture (formô sur droitï, s. f. : droiture, bbdbessbmbrt. — λί^ιιίγγί droiture : demander raison. Droiturier (formé sur droiture), adj. : légitime, jusTian. Do, voy. Del. Duo (latin ducem), s. m. : duc, door : Dueil, subst. masc. (voy. Duel 2), ou flndic. prés, de doloir. 1. Duel, voy. Doloir. 2. Duel (plus tard dueil. Subst. ver¬ bal de doloir), s. m. : sourramca, dou- x.8ur, sujet dr douleur, pbrtr. — A VOir deuil de quelqu'un, c'est : être affligé de ta mort ou de son malheur. — Faire
19 — EÉ onmener deuil, c'est : être dus la 4M· leur. Duelent, Duelt, voy. Doloir. Duels, cas en s ae duel 2. Duerrai (pour durerai), fut. de durer. 1. Dul ou doi, cas sujet masc. de doue. 2. Dul, roj. Duire. 3. Dul, voy. Devoir. Dule, Duient, Duies, voy. Duire. Duire (latin dueere). Part. prés. : duuanti part· pu. : duit; iodic, prés. : je dui, tu duit, il duit, nous duisons, vous duitet, il (<) duient, duisent ; imparf. : je duisoie; prêt. : je t,uis,tu duisis, il duist, nous dulsimét, il(t) dui siren t, duisent, duirent; subj. prés. : que je duie, duite. — Verbe' : co.sdûirk, aim·, pla1rr. Duisent. Indic. prés., ou, dialecte- lement, prétérit de duire. Dolet, voy. Duire. Duit, forme dialectale de l'indicatif prés., 1'· pers. de doter. Dunat (latin donat, fr. : dtfnat ou donat, puis donet, donc, donne), forme archaïque de la 3' pers. sing, iodic, prés, de donner. Duno. forme dialectale de donc. Dunge, forme dialectale de donge. Voy. Doner. Dunt, forme dialectale de dont. Durement, adv. : rudbhrnt, fort. Durendal, nom de l'épée de Roland. D'après la Chanson de Roland, elle a été donnée à Roland par Charlemagne sur l'ordre d'un ange. Durer (latin durare), verbe : dorer, s'bTBJVDRB, sb prolonger. Durral, futur de durer, ou forme dial, du fut. de doner. Dus, cas en s de dt/c. Dusque (Satin deusque, qui a pro¬ duit dusque et jusque), prép. : jusqub. Dutance, forme dialectale de dotance. Dux, cas en s de duc. Voy. ce mot » Dye, variante orthographique de die, du verbe dire.
E
1. E, interjection : an ! ni ! in ? t. E, voyez e » 1. 3. ε, variante orthographique de la conjonction < t, particulièrement devant les consonues. Eage (latin * xtaticum, fr. : edage, eage, aage, âge), s. m. : agi, vu.
Eave (en deux syllabes, m étanl une diphtoogne. Forme antérieure ève. Formes ultérieures eaue, eau. Latin aqua), s. f. : eau. Edèt, voy. Ai. Cdrer, vov. Errer 2. Eé, voy. Aé·
562 BMBRAC1BR — 5; Cffant, variante dialectale de en- fOilt. 1. Eidre, voy. Errer 2 (indie. et •nbj. prés.). 2. Eidre, voy. Oirre 2. Einchles, Einohois, Einciee, for ttes dialectales de einçois. Voy. Ançois. Einçois, voy. Ançois. Eins, variaute orthographique de ains. Voy. Ainz. Einsi, Einsinc, voy. Ensi. Elnsoie, variaute orthographique de tiMCoû. Voy. Allots. Einz, voy. Ains. Eique, variante dialectale de es 1. Voy . cc mot. 1. Eirre, voy. Errer 2 (indic. et subj. prés.). 2. Eirre, voy. Oirre 2. 1. Eis, voy. Es 1. 2. Eis, voy. Issir. Elssi, voy. Ensi ou issir. Eiseino, voy. Ensi. Eiseir. Eist, Eistrai, voy. Itsir. 1. El (latin aliud ou *alim), pronom tndéf. neutre : adtbb cbosb. 2. El, coutraction de « en le », devenue ensuite ou et u. 3. El, pour ele on eles, pronom per¬ sonnel : BLLB, ILLSS. 1. Ele (d'abord éle avec un é inter¬ médiaire entre é et it puis èle, elle), pronom personnel, bllb. 2. Ele (latin ala, fr. ; éle, aile), s. f. : AU. ». Elle, variante orthographique de ite ft ou 2. Elme, comme helme. 1. Ele, contraction de « en les », de¬ venue ensuite ès. 2. Ele, pronom personnel : aux. Em. On trouve quelquefois en écrit ainsi devant un mot commençant par b ou p. Embasmer (formé sur basme = fcaume), verbe : bmbaumbb. Embatre (composé de batre), verbe. tfembattre — si pbîcifitbb, tombib, m JBTBB. Embler (latin involare. Le sens pri¬ mitif est enlever en votant) » verbe : yolib, hvvolbr, débobeb. — Saint-Simon em¬ ploie encore ce verbe : « M. le prince embla à mon père 1a capitainerie des chasses de Senlis. » — La locution « d'emblée » est formée avec le participe passé féminin à'embter. Emb racier (formé sur bras), verbe : mlbbasssb, qui signifie proprement pbbn- iu em· tu mus ou m ton mai. —
0 — EMPH1S Embrasser son écu : serrer son éw contre sa poitrine. Embronehier (origine incertaine), verbe : ikclikbb, baissbb, s'iitcliiibb. — Le heaume lui embronche : son heaume s'incline. Empaindre, variante orthographi¬ que de empeindre. Em pain te (partie, pas. fém. de em¬ paindre), S. f. ; ATTAQUB. Empeindre, ou empaindre (latin imp inhere ou *impanqere). Prétérit : il empainst. — Verbe : poossbb, bktoiycbb, TBAHSPBBCBN* BMBOOCBBB, LAHCB*. — Le verbe actuel oui répoodrait le mieux, comme sens, à l'ancien verbe empeindre. est enfoncer : « enfoncer une lance dans le corps d'un ennemi ; enfoncer un ennemi en appuyant sur la lance qui le transperce, comme on dit enfoncer une porte; enfoncer un clairon dans sa bou¬ che. l'emboucher, » Toutefois le sens primitif d1 empeindre est plutôt pousser qu'enfoncer. — Empeindre dee troupes en mer : les embarquer. Empeirier (puis empiriert empirer. — Latin *in-pejor-aré), verbe : bmpibbb, ■BTTBB A HAL, ÔTilB VIS A MAL, OATB1, BAVAQBB. Emperedor, forme antérieure à empereor. Voy. ce mot. Emperèdre, forme antérieure à em· perére. Voy. ce mot. Emperëor (latin imperatorem, fr. : emperêor, empereur), s. m. : bmpbbbdb. Emperêre, cas sujet de emperior. Empesohier (latin Hmpedicare, fr. : empeechic·, empeschier, empêcher), verbe : bhbabbassbr, ehp£cbbb. bnoaobb. Empirier, voy. Empeirier. Empor (composé de en et de por), prép., même sens que por. Emport (subst. verbal de emporter, au sens de importer), s. m. : mplubucb. Empreindre (latiu imprimere, dont le doublet savant est imprimer), verbe t bspbbikdbe. Emprendre (composé de prendre), verbe : pbritobb, bktupbuidbb. Emprès, adv. et prép., com p. de en et de près, comme envers de en et de uere, etc.... bnscitb, Arais, AOPais s·. Empresser (composé de presser), verbe : rases », sbbbbb d· rats. Nous avons conservé le transitif presser à côté de se presser ; mais pour empresser, noue n'avons plus que la forme pronominale s'empreiser. Emprls, part. pas. de emprendre, on de ttitpremdre.
563 ENGLINKR — & Emprise (partie, pa* féminin de emprendre), s. f. : mrramnuss. 1. En (latin in, fr. : m (Serment· de Strasbourg), m), prép. Outre les valeurs qu'elle a conservées, cette préposition mit dans l'ancienne langue, comme en latin, le sens de wr, qui ne s'est màln- tenu que dans nn petit nombre de locu- fions. On disait : monter en ch&oal. 1. En (latin Me, fr. : fef, *nt, en), adr. et pronom relatif, qui s'emploie souvent arec le sens vàgue de ■ en cela, pour cela, avec cela », comme lorsque nous disons encore « en croire quel¬ qu'un ». — En peut équivaloir à de notu, ae voue .* « Us nous enterreront, et les loups n'en mangeront pas ». Compares Malherbe : « Qu est-ce que j'en puis at¬ tendre, sinon que tontes ces passions me démembrent pour en avoir chacune sa pièce. » — En. presque explétif, se joi¬ gnait dans l'ancienne langue à beaucoup ae verbes. Il s'est fondu depuis avec un certain nombre de ces verbes : « em¬ mener, em-porter, e'en-fair, etc. » Il est encore séparé du verbe dans « s'en aller. » On trouve dans la Chanson de Roland : « Bn entrer, en passer, en pasmer, en re¬ lever, en venir, s'en écrier, en conduire, en répondre, en recroire, en voir, etc. » Entre chacune de ces formes 6t Vi même verbe sans en, il y a à peu près la même nuance de signification qu'entre emme¬ ner et mener. 3. pour on, pron. tndéf. Enbouohler (composé de bouehier= koucher), verbe : Boucan. Enceis, voy. Ançei*. Enœrohler (composé de eerchier), verlie : tAscouaia. Enohalcier (puis enchamrier, en- chautter. Formé sur le mot latin cal· eeunt, d'où dérive le français eAatuse), verbe : ηιοιηιικ, rooaeuita*. — Remap· r : enchalcier n'est pas un composé de le ter (voyei ce mot), mais ces deur verbes ont été formés séparément sur le Même substantif. Enohalz (subit, wbal de enchaMer), a. m. : rouasoiTi, imistawc·. Enoharger (composé de charger), ▼erbe : cHAaesa (sur se » épaules, ou sur •es bras). Enchels. Enoholn, Eaeles, (ormes dialectales de ençois, voy. Aneoit. (latin inclinem), adj. : r ur¬ eas. Ce mot ne s'emploie pins qu'au figuré. Eacliner (latin tnclinare. Ge verbe « été refnt sur le latin), veebo : a*n*cu-
i — EFfDRKIT mm wvâht, mvn. — Snctiner de se· chef, même sens. Enotolntre, composé de Soufre, même sens. Enool, voy. SneuL Ençois, Toy. Ançois. Enoombrler (formé sur le verbe en¬ combrer), s· m. : nsaavsxtca·, uamibou » cnmoi. Encontre, adv. el prép., comp. de en et de eonire, comme envers de en et de oert (Ce mot a servi à former le vieux verbe eneontrer, sur leouel s'est formé à son tour rencontrer^ Il est em¬ ployé substantivement dans « à rencon¬ tre de ») — coktb*, or cenriiAiioif as, mr faci ou an vie· m. — Mettre une chose encontre à une autre, c'est : les opposer l'une 4 l'autre. — Répondre encontre : répondre (avec l'idée acces¬ soire de contredire). — Choir encontre terre, c'est : tomber à ten-e (avec une Idée accessoire d'adhérence, d'écrase¬ ment). Encontrer (formé sw encontre)^ verbe : amcoimm. Encore, ou encor (latin hinc ad koram), adverbe : jusqualobs, nrcou. Enooete, prép. et adv., comp. de en et du substantif coste (côte). Aurais^ a côtb bb. Voy. Decoste. En coudre (composé de coudre), verbe : cotobb, attacbbb, bhvokcbb. Encroer (parait formé sur croc, plus- anciennemeat que accrocAer), veroe : acgbochbft. Encroler (composé de croler =- crouler), verbe : Bmro*<ta. Encni (latin Aine hodie, fr. : eneui on encoi), adv. : avjovm'hvi. Cet adverbe est * hui (voyea ce mot) en <fue encore est à ore. Encontre, Encnntrer, formes dia¬ lectales de encontre, encontrer. Encuvir (composé de eiarir), verbe : coitvoitsb. Endemcdn (= demain précédé dn préfixe en), s. m. : lbhbmaih. L'article s'est agglutiné an vieux mot eiulemaxnt et fait aujourd'hui corps avec lui. Endcpnentlers, ou endementiéreet même sens que dement iert. Endemeatre*, même sens que- dementree. (composé de ditier, diter, dont la forme savante est dicter}, verbe : iwuiqubb, ισαβίκη. Endootrlnonr (mot savant d'origiie latine), s. m. : piîciptiui. Endroit, voy.
564 ENGLOUTIR — »32 —
ENSEMENT
Endroit (d'abord endreit), prép. et adv., comp. ae en et de droit (endroit est devenu substantif comme envers, mais la valeur prépositionnelle s'est perdue pour endroit, tandis qu'elle s'est maintenue pour envers), a l'ebdboit m, iff TAC* M, tim, pb*cjsb »bîf7\ — on trouve aussi, avec le même sens,· endroit de. » — Or endroit : maintenant même, tout de suite. — Ici endroit : ici môme. — Chacun endroit toi : chacun en ce qui le c incerne. Enfant (latin infantem), s. m. : in¬ fant. Enfermetè (doublet populaire de infirmité- Même famille que enfeimer; mais dans enfermer, le préfixe en a la râleur de la préposition « en », tandis que dans enfermetè il u une valeur pri¬ vative comme-dans enfant), s. f. : Mala¬ wi, irifinmitî. Enfes, cas suj. sing, de enfant. Enforcler (formé sur force), verbe : bbnforcbr, si rkiffoncbr. Entonner ou cnfoujmer (forme populaire de informel'), verbe : laron- mbb. Enfouir, peut être le verbe enfouir actuel, ou une variante dialectale de enfuir. Enfuster (formé sur fust = fût), verbe :hbttrl« < fut. Enganer, verbe : troxpbb, frustrkr. Engeignier (formé sur ihgmium, qûi α donné engin, et auquel se rattache le mot savant ingénieux). Indic. et subj. prés. : il(s) engignent. — troh- fbr,tocbmiuibb.— La Fontaine emploie encore ce verbe : « Tel, comme dit Merlin, cuide engeiqner autrui, qui sou¬ vent s'engeigne soi-même » {La Gre¬ nouille et le Rat). Dans l'édition de La Fontaine qui fut faite en 1692 (mais qui porte la date de 1678), l'imprimeur, ne comprenant pas ce mot, l'avait remplacé par « enseigner. » Engeindre (latin in-gignere. Même famille que genre et engendrer), verbe : bltoindrer. Engenui. prétérit de engeindre, Engerrer, forme dialectale de en* genirfr. Engien. voy. Engin. Engignent, de engeignier. Engin (latin ingemum, fr. : engin, tngien), s. m. : bspbit, busb, habilité » tbompbrib. Englotant, de englotir. Voy. En¬ gloutir. Engloutir (latin inglutire). Ce verbe
n'était pas fochoatif dans l'ancienne langue. Part. prés. : engloutant. Engoler (formé sur gole — gueule), verbe : bkgoulbr, saisir a plbiwb gobule. Engrelgner (latin *tngrandiaret même racine que dans grand), verbe : s'aobaroib, iucmbhtbb. Enherber (formé sur herbe), verbe : εμρ01ι0νλββ avbc dbs hllbbs bmpoisok* wbb. Enheudeûre (puis enheudure. Formé sur heut. Voy. helt, et comparez manche et emmanchure), s. f. ; oardb d'uue épée. Enjesque, forme dialectale de enjut- que. Enjusque, composé de jusque, même sens. Enluminer (latin *in-luminare)t verbe : illuminer, orner. Enmi, prépos. ou adv., comp. de mi précédé de en, comme parmi <Ju même mot précédé de par. au milibu ob, au mii.ibd. Ennult, variante orthographique de anuit. Ennuyvle (mot à flexion dialectale yvle = françaie ible. Formé sur »me), adj. : βϋαοβοχ, iiftoobb comme d'dm npaos. Enorter (le même que exhorter avee un autre préfixe), verbe : bxuortbr. Enosser (formé sur os), verbe ι étrangler, tobr. Enprèe, voy. Emprès. Enquennit (compares encui), adv s cittk nuit, pnr extension aujourd'hui· Enquerre (composé de qwrre on quérir), verbe : enquérir, bechrrciisb. 1. Énqul, variante orthographique de encui. 2. Enqui, adv. : ici. — D'enqui en ava <t : à partir de ce moment. Ens, voy. Enz. Eneeeler (composé de seeler), verbe : •cellbr dedans. Enseigne (latin insignia), s. f. t e5sbi0nb, et aussi cri dboubrri. Les lan¬ ces avaient une « eoseigne », un gonfa- non λ leur extrémité. — Enseigne avoir de crier : avoir pour cri de ralliement... Enseler (formé sur sele = sellt), verbe : sbllrr. Ensemble (latin f »uimul)« *dv. et prép. : brsbmblb, avec. Ce mot forme avec ο une locution prépositive. Voyez ο S. Eneement (formé sur ensi avec le suffixe adverbial ment. Compares quasi et quasmmU), adr. s Ainsi, ésAunit*
565 ENTRASSAIER — 533 ~
ENZ
Enserre, voy. Bnsivr*. Ensi (latin atque sic ?), adr, qn'on trouve aussi sous les foi mes anti, einsi, « ilm, eissi, issi, e*sinc, einseine, ai »smc, « Usine, issinc. — airsi. — afrut que peut siguifier : pendant que, oa de telle sorte que. Ensïent, fatiuto dialectale de escient. Ensinc, voy. Ensi Ensivr·, ou enseore (composé de siore. Voyez ce mot), verbe : bcivbe, o »· tikib. Ensoignter (formé sur coin), rerbe : •'occopbr, avoir sum. Ensois. variante orthographique de ençois. Voy. Ançois. Ensonnier, variante de ensoignier. Ensuivre, voy. E »*iore. Ent, forme archaïque ou dialectale de en adverbe. Entencion (forme populnire de in· tention), s. f. : disposition, dksib. Entendre (latin intendere), verbe : ■jtbndhb, coupbbndbs. — Entendre à : s'appliquer à, s'occuper de. Entente (latin intentam), s. f. : ATTENTION, INTENTION, SIGNIFICATION. Ententif, : » dj. qui a à peu près le même seus que attentifs dont il ne dif¬ fère que par le préfixe. Ententivement (formé sur ententif), adr. avec soin. Entercier (puis entercer), verbe, dont le sens propre est mettre en main tierce, séquestrer, saisir, mais qui signiQe aussi reconnaître. Enterignetè (est & eutérin ce que malignité est à malin), s. f. : intéobité, totalité. Enterln (latin nteprinum. Même famille que entier et intègre), adj. : 8τγιεβ. sincère. Enterrai (pour entrerai, par méta- tbèse de l'r), futur de entrer. Entoiscie, forme dialectale de entoit* chie. Entolsohie, pour entoischiée, part, passé féminin de entoischier. Entoiscliier (latin intox/rare, dont le radical toxicum a protiuit le mot savant toxique), verbe : empoisonner. Entonr, adv. et prép. com p. de en et du substantif tour, comme encostc de m et du subst. coste. autour, environ. UTOOk db, vbbs. — Entour est employe comme substantif dans la locutiou adver¬ biale ■ à l'entour ■ qui est elle-m âme devenue substantif : ■ les alentours. » Entmssaier, oa esUressaier, verbe.
S'entressater t Réprouver le· ou autres. Entre (latin inter), frénoeition : m- tbi. Cette préposition avait un emploi qui s'est perdu, dans les locutions telles Î[ue « lorsque tu partis entre toi et ton rère », ce qui signiQe : lorsque .tous partîtes ensemble ton frère et toi. Entredoter (composé de doter, verbe. S'entredoter : se craindre les uls les autres. Entreferir (composé de férir), verl>e. S'entreférir : se frapper les uns les au très. Entrelacier (composé de lacier = lacer), verhe : bntrblaceb, bvbabbasseb. Entrelaier(composé de later), verbe : OOITTBR. lal'srr. Entremes (composé du préfixe entre, et de mes, participe passé primitif de mettre), s. m. : kntbuusb, mélange, entremets. Entrepreneur, s. m. : cbloi qui BirrBBPRBND, MBNBOR. Entreprie (partie, passé de entre' prendre), adj. : gInb, dans l'bmbabbas. Entresque à, même sens que très- que à. Entroblier (composé avec oblier comme entretenir avec tenir), verbe : oublier. Entrues, adv. et prép. : pbndant ci temps, ou pbndant. Enuieux, a généralement le sens de notre ailjectir « ennuyeux », maie peut aussi se rattacher au subst. « nuée », et signifier nuageux. Comp. ennuyvle. Envaïe (part, passé fém. de envaïr), s. f. : action d'b*VABIB,ATTAQUB, !NVASI01V. Enveillir (formé sur vieil), verbe : vieillir. Envers, prép. : vus, bn comparaisoh db, envers. En ait, variante orthographique os dialectale de anuit. Environ, adv. et prép. : avtoub de, autour, knvibon. Envi s (latin invitum, fr. : envi ou envis, rouservé dans la locution « à l'envi »), adv* ; a cohtrb cqsob, diïpici- lbsbnt. Envolsier, ou s'enuoister, verbe ; se divertir. dbvbnlb gai. Envoiserie (formé sur envoisier), s. f. : qaieté, réiouissancb. Envoleper (puis envelopper. Com¬ posé de vole/ier, mot d'origine incer » tainc), verbe : bnveloppbb. Enz (latin inlus, fr. : ent, ens, ant dans le composé dedans), adr. et prép.
566 ESGAPER — 5 : mun. dahs. — Eux est λ pen près ex- Slétif dans la locution ens en, qui slgoi- t ■*, OAKS. Bo, voy. Jo. Br, futur d'estre. Ere, imparf. d'estre. Brent » imparf. ou fut. d'estre. Erragier, variante de esragier. Erraxunent (formé sur errant (voy. ee mot), avec le sutfixe advervial ment), adv. : toot di βσιτ*, agsutot. Errant, gérondif de errer 2, employe adverbialement, toot dk soit·, aussi- tot. Erraument, comme srranment. Erre, 9. m., voy. oirre· Errement (formé sur errer S), ·. m raoCÉDB BABITVIt. 4. Brier (latin errer#), verbe : τκοιηι, 11111. 5. Errer (latin iterare dérivé de iter, fr. : edi-vr, errer. Le substantif errement, employé dans 1* langue juridique, dé¬ rive de ce verbe, et non de errer i ; il en eet de même du participe présent errant, dans « Juif errant ». voyez aussi le substantif oirre). Iodic, prés. : feidre, eirre, oirre, nous edront, errons; subj. C. : que feutre, eirre, eirre, été. — je : 4« t*. Ert, imparf. ou fatur d'ettre. 1. Es, préposition qu'on trouve aussi •one les formes as, et*, e, etc. Voici. Bile est souvent suivie du pronom νot ou « eus, qui est explétif : Es vos un cheva¬ lier, c'est-à-dire : « voici un chevalier. » Le pconom explétif peut être aussi li m lui. S. Ee, contraction de en les. Çebaer (composé de baer), verbe : eevaia a dedx battants, ou simplement ecvaii. Bntrebaer, antre composé du même verbe, signifiait : « ouvrir un peu ». Ce mot a été remplacé par entrebâiller. « Baer », aujourd'hui bayer, et « bâiller » ont d'ailleurs la même racine. Ewhaldir (puis esbaudir, ébaudir. Forme sur bait, voyez ce mot), verbe : MK0&8 BAEot π toTivx ; et at/ocia, BAMITCSTia SA JOIS. Esbanier, est à esbanoyer ce que tharrier est à charroyer. Voyez esoa- noier. Eebanoier (forme du préfixe et, du Bttffixe oier, et d'un radical germanique qu'on retrouve dans bannière), verbe : mviana, se divutir. Esbaudir, voy.Esbaldir. Escaper, forme dialectale 4e etefte*
4 — 1SCLAIRIBR Esoarimairt, adjectif qui s'applique* une étoffe de soie, et dont le sens et l'origine sont également iucertaJns. 0· le trouve emplové substantivement Eeohacier (formé ter eschaee m échasse), adj. : soitiux. Esohamper (parait être formé sur champ, comme décamper sur la forme picarde dn même mot. α Escbaper », qui a les mêmes sens, semble avoir une autre origine), verbe : teams », et sm- via, sacvbs. Esohange (subst. verbal d'eschan· ger), s. m. : tcsiiiea. — Avoir échange ie quelqu'un, c est : pouvoir le rempla¬ cer. — Donner échange de quelquun, c'est : le remplacer par un autre, et donner échange efforcé de : remplacer avec avantage par no antre. — Prendre échange de quelque chose, c'est prendre cette chose en échange. Esehanteler (formé sur chantel = » coin, quartier d'écu), verbe : Écoutas, ■ateia. Eschar (substantif verbal de eschar- nir), s. m. : moqokbib. Escharnir, verbe : tAitxss, et so- quzb. Esoharpe (origine germanique), s. f. : sac ou vocbs, que les pèlerins por¬ taient « en écharpe » dans le sens actuel du mot. Eschergaite (puis echaupuitte, mot qui a pris le sens de guérite. Origine germanique), s. f. : gobt. 1. Eschieo (origine germanique), s. m. : butin. 2. Esohleo (vient du persan schah, Soi veut dire roi;nons disons « le schab e Perse »), s. m. : xcbbc, jeu. Esohiver (origine germanique), verbe : bsquitbb, évitbb. Escïent (ou escientre. — Lati » sciendo et wienie »·), s. m. : commaissancb. — Mien escient ou mien escientre, on par le mien escient : k mon escient, à ma connaissance, je le sais, ou je le crois. — A escient : volontairement, en connaissance de cause· Esolache (subst. verbal de esclachierf qui a le sens de briser. Origine germa¬ nique, même racine que dans claquer), s. T. : tCLAT, bbjatlussbmxbt. Esolairier (formé sur le mot latin d'où vient clair. Comparez esclarctr et esclargier. Nous avons conservé deux de ces verbes et perdu le troisième), verbe : icLAiats, kolaibcib (soulager, ea parlant de la colère), s'icLiists, s'iiau- KXHtt, tous, »0hikes (en parlant d'ea
567 KSCOT — 5 ! ■a), una ne fauv oa nun cum (impersonnel). Ecolardr (latin exclarctcert, où l'An retroure clantm qui a produit elair), rerbe : icuiaoa, s'acuiaca, inn. — S'éclaircir vert quelqu'un, c'est ; lui sourira. — Ο τηοβ s applique à I· foil « η jour qui mire et à là irait qui ('en Ta. Eaolargiar (formé comme eeclarier •or le mot litin d'où riant clair, mail avec on anfBie didêrent), TerberictAra- aa, tauini Mtouen fie caur, la eolire, le talent dans l'ancien lent de ce mot). EaclAriemmt (poor etclariéement. Fonné wr le part, pané de eselarier oa etcleirier), adr. : ιπβ n nuu anjrr. FT**f (même racine qnedana esclave et 5mm), « ty. et subit mane. : fSun ; par extension, »aibh. Eaolicler (origine germanique), Terbe : aania a· tau·,· uiu·. 1. Eacoer. Les formes Terbalea qui paraissent se rapporter à on Ter be eteoer ayant le sens de « secouer », appartien¬ nent an Terbe et carre I. t. Eaooer (latin extatdart), Terbe : cooraa u aosoa a. Eaoolte (subet. Terbal de eecolter s écouter), s. m. : ssrion. Le mot s'emploie aujourd'hui au pluriel dans un sens dif¬ ferent, quoique rolsin : · être aux écou¬ tée. » Eaoombatre (composé de combattre), verbe : conouéiia. Eaoomengler (latin excomimmicare, qni a prodauausn ncomunier, excom¬ munier), rerbo : ncomnmiaa. Eaoondire (latin 'excondieere), Terbe ι axeusaa. Esooimr, Tari ante d'sicwwr. 1. Eaoorre (composé du prélUe et et de eorre « courir), Terbe : cosaia, S'éLAKCBR. l.E »oorra( latin « center·, fr. -.tteorre, eteourre). Part. pr*e. : etcoaxt, eteouant ; part, passé : eteot, escout ; lndic. prés. » tu étant, ttquttu, tteeme, U tteuet, eeqveut, etcom, nom eecoone, eteouont, tone aeon, eteomt, 0(e) matent, et- queuent, etament; lapait : fttcooie, eteouoie : prétérit ·. fente, ttemu, tu et- etait, u asoot<, oa UmJTttetuL tu at¬ tente, etc. ; sabj. pré*, s <u ftttwet, etqtteve, ou tteattf impart : fa* fet- teetitee, ou que fetemitee : aauovaa. Esoos, wocwls, Mooat, nf. Me- ttrre t. Esoot s. ι·. : fa· !·
S — KSLAISSIKR Emwné, T« y. Eteoer t. Escouer. Les formes verbales, qui pa¬ raissent se rapporter à un Terbe etcauer ayant le seni de teeouer, appartiennent1 au Terbe eteorre t. Esooul, T« y. Btcorm t. Eeoourcier (formé sur court), Terbe : atccooaaa, asuraa, avraouseaa. Esconrre, Toy. Bteorrt. Bacon ». —oont, rej. Eteorre 1 Eeoretnlr (origine genmtniqua, raém*- racine que dans etertmer), Terbe : aa LiTua a t'urim. Eaorerer (composé de erever), Terbe : sa Baissa. — Setermer à plomr équiraut λ la location actuelle : fondre- en larme·. Eaoïier (eompoeé décrier), Terbe. — • Ecrier » intransitif, βα « s'écrier », si¬ gnifie caïaa, s'scaïaa. — « Ecrier · tran-, sttif = imun, nrmnuaa, ou caïaa. Eeoripsier ({armé sur le part, passé- du rerbe eterirt), Terbe : icaïax, idst- tu Fia KCaiT. Xfccrlre (latin teriiere, fr. •eecrmre, eterire). Prêt. : Γeterit, eteritit, etcrC vit, tu eteritit, eterwit, ileteritl, etari' lit.eierivlt, etc. Verbe : Eaorieia, de eterire. Eaorltore (latin eertpturu), s. f. Dassin, sccLFTsaa, tcaiTvaa. Eeouee, Eaooet, Kaouea, j »j. A- corre 2. Esonmenelar, forme dialectale pour tteomengiel·. Estoroier (composé de /order lui- même formé sur le mot latin d'où Tient force), Terbe : arroacaa, nunmaa sat> roacxi. _ Échange efforcé, Toyei et- change. Eatraar (origine germanique, fr. -. etfreder, etfreer, etfraer, effrayer), Terbe : raounaa, ιπμτιβ, couaeoucaa. Esgarder, toj. Etoaarder. Esgart (subst. Terbal de etgarder), s. m. : annas, atu. Esuraignier (origine inconnue), Terbe : s'àsasoaa. Voy. Eegruignier. Esgruignier (origine inconnue), Terbe : iaaiensa. Voy. Btgrmgmer. Etguaider (composé de auarder et. du preflxe et; il nous reste αο ce Terbe le substantif yerbal égarée), rerbe : aaesaïaa, caaacaaa sas Taux, cuonta. ^1"1· (sùhst. Terbal de etlaittier). s. m. : aitOFM nun, lui.—Valait : « Ton élan. W« lwl* (part, passe de.etlaitHer) adj. : ο·)· ta au uior. (compoaé de laittitr
568 ESPERER — 3 twbe : Limn cookii, — S*cslaissier es s'élancer. Esll, part, passé de eslire = élire. Ealiçon (forme populaire de élection), t. f. : choix. Eslire (latin s®-/iffere), verbe : cboisib* E&longer, voj. Éslongier. Eslongier (formé sur long, comme éloigner sur Join), verbe : distancer. Esmalier (composé du préfixe es et d'un verbe germanique dont la forme actuelle est môgen s pouvoir), verbe : sbcoubaobr (littéralement mettre hors de puissance hors de force), mttki β* émoi. Esmarir (origine germanique), verbe : tiooilik, obcokc« tbk, cha8ki5er. Esme (subst. vcrlul de esmer), s. m. : bstimatio*, bvalqatioh, pbojbt, avis. Earner, voy. Atmer. Esimrt (est à mier (voyez ce mot), ce que épuré est & pur), aaj. : spubb, nnu Esmervelller, môme sens que mer- veiller. 1. Esmes, indic. prés. I'* pers. plor. de estre. 2. Esmee, du verbe esmer. Esmeû. part, passé de esmoooir. Eemovoir (composé de tnoooir), ▼erbe : prodcibb, kvooyoir, stixclir. — Émouvoir une querelle, c'est : la faire naître, la faire renaître. Espace (latin spatium), s. f. : bsfacb, tbmps. Espargnier (la racine de ce mot se trouve dans le verbe latin parcere), verbe : Ériaoif*a. Ε spart, s. m. : icLitft. Espartir (formô sur *spart), verbe Impersonnel. Και·* bss icLAïas. Espasee, voy. Jitpaee. Eepaventer, forme dialectale de espoentrr. Especial (latin *p*cialem), adj. : svbcul. — Bn especial : particulière· ment. Especlaument (formé sur especial. Le mot est devenu espccialement quand l'adjectif especial a pris tin e an fémi¬ nin], adv. : sricuLEviKT. Espelr, forme aucienne de espoir λ se t. Espeire, espeirent, de esperer. Espelrs, forme aucienne de espoirs. Espeirt, voy. Ksperer. Esperer (latin sperare). Inri. prés. : fespetr, espoir, tu espeiret, espoir**, il espeire, espoire, note* espérons, votes es· pères, U(s) espeirent, espeirent. Snbj. yséa. : ptef espeir, espoir, que lu espeirt,
Ο — ESPRINS espoirs, qu'il esoeirt, espoirt. — Verbe | mltstft. b »pfhkb. Esperiment (latin exjterimentum. Nous avoue eucore tes dérivés expert' men 1er, expérimentation), s. m. : uré- ftlBKCB. Esperne (subst. verbal de esperner), ·. f. : irABOKB. Esperner. ou esparner, espargner. Vov. Espargnier. Èspl6 (origine germanique. Ne pas confondre avec épieu), s. m. : trti, sorte de Innco. Esplnglette (diminutif d'espinyle =z épingle), s. f. : pbtitb bmbslb, bphiols. Eepleit (pub exploit, exploit. Latin erplicitum, dont la forme savante est l'adjectif explicite), s. m. : bîvssitb. — A esplnit : à volonté, avec ardeur. Esploitier (lutin *explicitare, fr. : espleitier, exploiter. Voy. Espleit), verbe : bbussib, accompli· cb qu'ow tiot. Corneille dit encore, à peu prés dans le même sens : · Vous en ciploitez bien. · — L'exploiter [le neutre), c'est : réussir. — Mal esploitier : mal agir. Espoanter, comme espoenter. Espoenter (latin 'expaventare), verbe : acouvAftTSB. 1. Espoir, 1" pers. indic. ou sub] prés, de esperer. 2. Espoir (indic. prés, de esperer), adverbe ; fbot-Itbb, iimion. Espoire, espolrent, de esperer. Espoirs, subj. pres., 2e pers., de esperer, ou cas en s du subst. espoir. Espoirt, de esperer. Es ρ oit (môme racine que dans espié), s. m. : serte do lakcx. Ce mot est encore français au pluriel, comme terme de vé¬ nerie : il désigne les Cors qui sont ae sommet de la této .de cerf. Espondre (latin exponere, fr. : esponre, espondre), verbe; même sens que expose », qui est de la môme fa¬ mille. Esponre. voy. Espondre. Esposerie (formé sur esposer=épou¬ ser), s. f. : babiagb. Espreindre, verbe dont la form· savante est exprimer. Même sens. Esprendre (puis éprendre. — Com¬ posé de prendre), verbe : mfummkh, s'bnvlashbb. 11 ne reste de ce verbe que te participe passé épris> qui s'emploie an figuré. Esprlngler· verbe : Taériona, sau- tlltlb, gasbadib. Esprlns, de esprendre. Voy. pm* dre peur le conjugaison.
569 ESTAGE — & Εβρταβτβ, de etprover s éprouver. Vot. Prooer pour la conjugaison. Eapurger (devenu expurger sons une iuflueuce savante. Latin expurgare), verbe ; r croisa, ravaiiia wjb. Eequacier, verbe : iausu. Eequels (composé de et s en let, et de Quels), bh lbsqosls. Eflqaené, esqaeas, esqaeat, voy. Escorre t. Esqnler, variante orthographique de escuier « icuyer. Eeragier, mot ibrmé comme enrayer, mais avec un autre préfixe ; même sens. Eesaier (formé sur estai), verbe : ■•satbb, ir bout sa. Eeaauoler (composé de haueier, qui est devenu » sous une influence savante, exhauster ou exaucer. Les deux formes actuelles sont deux graphies équivalen¬ tes d'un seul et même verbe ; l'une des graphies a été attribuée ao sens propre du verbe, et l'autre an sens figuré. Un {tbénomène semblable s'est produit pour e verbe coûter, dédoublé aujourd'hui en compter et conter — Sxcuter est une forme savante qui contient les mêmes éléments que essaucier), verbe : blktsb. Eeaient, variante orthographique de escient. Essil (latin exilinm), s. m. : « aliibûb. Es&ilier (dérivé de essil), verbe : tfKOBB MALliSGBBOX, KBTTB1 A *OBT, Mkvastbb. Esta, indic. prés. 3* pers., ou impé- Itt., de ester. Eatable (doublet populaire de stable), adj. : établi, placé, STASt-B, fiim (en parlant d'uu acte juridique). 1. Estace, subj. prés., tM ou 3* pers.. de ester. t. Eetace, forme dialectale de esta- « le 1. 3. Estace, forme dialectale de esta- che 2. Estacent, Estaces, subj. prés, de ester, ou formes dialectales dp l'indic. prés, oa do subj. prés, de estachîer. 1. Estaohe, indic. prés, ou subj. pré·, de estachîer. S. Estaohe, s. f. : attachb, potbao. Estachler. verbe : attach bb, ricnaa. Estaolei », forme dialectale de ester thier. Estag· (est aa verbe ester te que éclairage est aa verbe éclairer, etc.), s. m. : firotnu Le sens de ce mot s'est considérablement restreint — Prendre « <M Jtage, c'est : s'arrêter, faire halte. • Être m son étage s fetter immobile.
7 — ESTER Estagler (formé, sur estage), adj. INSTALLS, ETABLI, fctsiDAHT. Estai, s. m. : placb. — Se tenir d estai : se tenir en place. Estance (est à ester ce que délivrance est à délivrer), s. 11 « ira**, position, ÉTAT. Estant, part. prés, m gérondif de ester ou de estre. Comme gérondif, pr^ cédé de en, ce mot a le sent de dbboqt. Ex. : « il s'est levé en estant. » On dit anssi, dans le même sens, en son estant. Compares les locutions actuelles : « en son vivaut, sur son séant. * Estant est même devenu tout & lait un snbst&ntif qui a le sens de placb oo oh sb tibkt : « il lâcha pied et abandonna son estant. · Estas, indic. prés., 2a pers., de ester· Estast, subi. pros, de ester. 1. Estât, inaic. prés., 3* pers., de ester. 2. Estat( !atin statum, franç. : estât, itaf; la forme tout à fait popul&ire de ce mot aurait été identique^ aa participe passé de ester et de estre), s. m. : état. Estavlir,forme dialectale de establir. Este, préposition qui a le même se us que es 1, et qui s'emploie toujours avec le pronom tut ou ôous explétif. Vu/. Es i. 1. Esté, partie, pas. de ester ou de estre. i. Esté (latin tstaiem, français eslet, esté, été), s. m. : été. Estefne (latin St/tphanum, fr. : Es· tefne, Estiéne, Etienne), nom propre ι Etibxnb. Estèle, voy. Astèlc. Ester (latiu stare). Part. pas. : esté; partie, prés. : estant ; indic. prés. : festoie, tu estas, il estât, esta, nous tons, vous estes, il{s) estant f imparf. s festoie, etc.; prêt. : j'estui, tu esteûs, il estut, npus estcUmes, vous esteûstes, ii(s) estur, nt ; imper. : esta;· fut. : f es¬ terai, etc.; subj. prés. : que f estace on gue festoise, que tuestaces on que tues- toises, qu'il estace, estast ou quHl estoise, estoist, que nous estions, que vous estiez, qu%il(s) estacent, ou qu'ils estoisent ; im¬ parf. que festeïsse, etc. — Verbe : sa tbmb 0EMOT, Atsb tbanqoiixb, £τββ, bss- tbb, s'abistib, babiti*. Ce verbe est en* core usité dans In locution juridique : · es¬ ter en justice. » Plusieurs de ses temps se confondaient avec ceux de r*rb* estre. — Laisser quelqu'un ester. c'est : le laisser en repos, et quelquefois l'abandonner- — Laisser ester, sans régime (avec un ré¬ gime neutre sous-entendu), c'est : i* »s :cr tranquille, β » lair·, —fester s i'ar »
570 ESTOT — 5; ee tenir debout. — Remanoir en « ttant, on être en estant, c'est : rester debout. — Se dresser en estant : te relever quand on a été assis on couché. Enteral, toy. Ester on eatre. Estes, peut ètr » la 2* pers. plur. indic. pré·, du verbe estre, on une va· riante ae la préposition es. Estât, forme ancienne on dialectale 4e esté i on S. Estèt, variante orthographique de estait. Esteûmes, esteûs, esteûsse, esteuet, esteûstes, de ester, on (à la V pers.) de estovoir. Estoce, voy. Estovoir. Estoie, etc., iaparf. de et ter eu de estre. Estoire, forme populaire de his· t »ire. Indic. prés., 1" pers. » de ester, ou, du k* »- an xvin* siècle, imparf. « le l'indic., 1'· ou S* pers., de ester ou de estre. Estoise, estoisent, estoises, es- toist, prés, de ester. Estolt (latin stultum, fr. : estolt, estout), adj. : fin (en mauvaise part), rnriDs. Estoltoler (formé snr estolt), verbe : ■ iLTBilT ». Estoner (composé de toner » <οπ- nttr), verbe : ιπιιτιι, btobrdih, îtoit- Ria. Tîstont, indic. prés., 3' pers. plur., de ester. Estor {ettom, estor, estour. Origine germanique), t. m. : cosbit. — Rendre tin estor à quelqu'un,'c'est : lui livrer bataille. On disait de même rendre ba¬ taille. — Vaincre Γ et tour, c'est : gagner la bataille. — Faire ou fournir un te tour Λ quelqu'un, c'est : livrercombat poor lui. — Faire estour : livrercombat. Estordre (composé de tordre. Latin extorquere, qui a aussi produit la forme savante extorquer). Prêt : tils) estore- trent. — S" estordre de, eu mordre de : se tirer de. Estorer (latin instaurare. Le français actuel restaurer ne diffère Restorer que par le préfixe), verbe : 4taslib. Estormlr (origine germanique), verbe : mittbb m ivnm. Estorse (féminin de l'une des formes du participe passé primitif de estordre), s. f. : ceoc η un·, κκτοβββ (qui tek le même mot avee ua entre préfixe). £stos, cas en * de estolt, Estot, vojr. Estovoir·
8 — KSTRK Estournay (même racine que dans tourner), s. m. : goutbrhail. Eetoûst, voy. Estovoir. Estout, voy. Estolt. Estouvoir, estoyeir, voy. Esto* voir. Estovoir (d'abord estoveir, plus tard estouvoir. D'après l'iDgénieuse hypothèse de 11. Tobler, le latin est opus {= il est besoin) serait devenu est ues (voy. Ues), dont on aurait fait un seul mot : estues. Puis, ce moi ayant le sens d'un verbe h la 3* personne, on l'a terminé par le f caractéristique des 3'* personnes :estuet. Enfin snr cette 3* personne on a créé une conjugaison tout entière, par ana¬ logie avec les verbes qui ont la diphton¬ gue ue an singulier de l'indicatif pr^ sent), verbe impersonnel à radical varia¬ ble, estuev... tonique, estov... atone. Indic. prés. : ilestuet; imparf. : il esto- voit; prêt. : il estot ou il estut ; fut : il estovra; subj. prés. : qu'il estoce on qu'il estueee ou quil estuice ; imparf. : qu'il estoûst, esteùst. — Falloir, Aras nécessites s·. — Par estovoir : par né¬ cessité. — Estuet à faire : il fant faire. Estovra, voy. Estovoir. Estragnier, forme dialectale de es- trangier » étranger. Estral, voy. Entre 1. Estraim (latin stramen), s. m. vaille, litiftni, orossb paillb. 1. Ε strain (latin extraneum, qui » aussi produit étrange), adj. : βτβανοββ. 2. Estrain, comme estraim. Estraindre, voy. Estreindre. Estrange (latin extranicum), adj. : βτβανοββ. Corneille et La Fontaine em¬ ploient ençore étrange dans ce sens. La Fontaine : · Bt se font écouter des na¬ tions étranges » (fable du Renard an¬ glais). — Somme étrange .'étranger. 1. Estre (latin *essere, français estre, être). Part. pas. : esté, été; part. prés. ·. estant, étant; ind. pré·. : je sot, suit suis, tu ee ou tes, il est, nous s ornes, sommes, on esmes, voue estes » il{s) sont; imparf. : fere ou iere, ou festoie, tu eres ou ieres,ou tuestoies,il ere{t), ie>e{t)o\b bien ert ou iert, on il est oit, noué estions, vous estiez, il{s) erent ou ierent on il(s) estoient; prêt. : je fui, fus, tu fut, il fut, fu, etc. ; futur : je serai, ou festrax ou esterai, etc., ou fier ou er, tu ters. tl iert on ert, nous ermes, voue ert et, {<(*) ierent; subj. prés. : que je seie, sou, sois, que tu seies, soies, soit, qu'il seit, soit, que nous seiens, teions, soient, so ions, que vos* seies, soies,
571 FAILLANCR — « gfiffif, « oient; imparf. : {« te je futee oa /btoe, etc. — Verbe : Atab. %. Estre, ·. m. : vaçoh d'Atbs (dispo¬ sition) d'une personne, d'ua lien, d'une habitation : « l'ancien estre de la ville » ; M dit encore ; · les êtres d'une maison » ; par extension ρβμονκ· (ou animal), ubuj b>jitatiqb 1« premier de ce· trois sens est seul reste en usage (les êtres Tirant·), mais les deux autres étaient encore usités an sri* siècle; M&rot dit : € Vous qui Tires donques en ee bas ettrt. » — Pabti· bîtiuinb· e'tnri tous, b'obb βαβιτατκμ s « il Monta aux estret de la tour. » 3. Estre (latin taira, franç. titre- qui serait devenu étro ai le mot s'était con¬ servé; forme savante extra, que l'on trouve comme préfixe dans eztraordi- mare, etc. Mots savants actuels de même racine : extérieur, externe), prépos. : m eaaons s·. Ex. : « Ils étaient cent, estre lea enfants » (c'est-à-dire « ans compter les enfant*); e il le fit titre son gré » (c'est-4-diresn dthort de ton gré, contre êùn gré). Eatreindre (latin etrinpere), verbe : Ατββικβββ. Ce verbe se conjugue comme feindrt, à l'exception de fancien parti¬ cipe passé « estreit, estroit), » devenu ensuite adjectif. Eetreinsis, voy. Estreindre. Estrelt, voy. Éetroit. EstriTèe (part. pas. féminin de estri- vtr), s. f. : duputs, contbstatiob. — A fettrivéé : àl'envl. Eetrirer (origine germanique), verbe : dispvtib. Eetroér (composé de troérwm trouer), verbe : tbocbb. Eetroit [latin strictum, fr. : ettrtit, estroit), d'abord participe passé du verbe ettreindre, puis adjectif : ttaoïr. Estrument (latin instrumentum, dont la forme savant· est fcuJnfmesf), a » m, ι οΜτηηιητ·
Ffto,i wy. Feb*· Fao^(amourd'hul éerit/siN^de/Un. Faobe, taioe, friche, formes dialee- taies de /bat. Fell, voy. IU/Iék. Faillano· (formé mtfkiUkr eomme touffranct sur toufrir. Nous avons en¬ voi· k « omposé défaillance), s. t. ssautci
» — FAILLIR Estoeo·, Estuet, voy. Eitovoir. Eatul, voy. Ester. Estùioe, voy. Estovoir. Eatuier (formé sor estui m étufy, verbe : siaaaa, comme dans un étui l bbsbmvbb. Esturent, voy. Ester. Estut, vov. Ester ou ettovoir. Esvertuder (puis esvevtuer. éver¬ tuer. Formé sur vertu), verbe : évbb· tcbb. Esveudier, forme dialectale de esvuidier. Esvuidier (composé de vuiditr s vider), verbe : vidsb, bbrdbb vain, abab- Domma. Eii, voyez Avoir (particic. pas.). Eulsse, forme dialectale de « fisse. Voy. Avoir. Eûmes, eûmes, voy. Aooir. EÛT (latin augurium, irànç. oflr, eûr, tur, heur. La forme savante est augure), s. m. employé dans les locutions « bon eûr » et « mal eûr », devenues bonheur et malheur. — Mauvais eûr a le môme sens que « mal eiir ». Eûré (formé sur eûr, eomme eflreus, heureux, mais avec un autre su/fixe), adj. : robtubi, kxobbox. — Bien eûrt, même sens. Eus, voy. RU S. Eîis, eus, voy. Avoir (partie, passé pluriel, et prétérit). Eilsse, eusse, eûetes, voy. Avoir. Eve (latin aqua, voy. Bave. — Nous avons conservé le dérivé éviert dont la forme savante est aquarium), s, t : saû. Ε we, comme he. Ex, forme du pluriel de util a ail. Exquisite (forme savante de tequit, exquist comme explicite est la forme savante de txploit. Même famille que quérir), adj. : ascaisobé, bxquis.
MiBQOs. — San » foiUemm : sûrement Faille (subst. verbal de faillir), s. f. : faotb, MASQtfa. Faillir (latin fallere, d'où dérivant faUlir et falloir : œe deux verbes se con· juguaient de même à l'origine. A c6lé de faillir on trouve les formes fallir et faltr). Partie, prfa. ; fêlant, faiUani ;
572 FAULT — 5 Indie, prés. : je fail, ou, par analogie avec les persouues suivantes, faux, ta fais, faus, faux, il fait, faut, nous falon », faillons, vous fdlex, faillez, il{a) faient, faillent. Le singulier de ce temps, dans le composé défaillir, a subi une transformation analogue à celle de coillir (n>y. cc mot) au même temps. Futur : je falrai, faldrai, faudrai ou faurai (aussi fourrai), ou faillerai, fail¬ lirai. — Verbo : faillir, manqdbb, faibb etpaot ; falloir. — Se faillir, môme sens. — Faillir à quelque chose : y echouer. Fain, variante orthographique de fein « foin, ou de faim. i. Faine, cas en s de fain. S. Faine, pour feins. Voy. Feindre. Faire (laliu facere), Indic. prés. : je faz ou fac, ou je fax, fais, tu fais, il fait, etc. ; prêt. : je fis, tu fesis, fets, fis, il fist, fit, nous fi simes, feïmes, felsmes, vous fesistes, feistes, il(s) firent ou fisent ; imper. : fax ou faz, fais ; imparf. du subj. : que je fesisse, feîsse, que tu fesisse$,feUses, etc. — Verbe : faibb. — Faire à, suivi d'un infinitif, équivaut h être à : « lis ne font pas à blâmer ·>, c'est-à-dire : « ils ne « on/pas à b'ânier ». — Faire que, suivi d'un adjectif ou d'un substantif, équivaut à agir en .· • 11 fait que sage », c'est-à-dire : « il agit en sage ·. — Faire peut avoir le ■e&s de dire ; nous l'employons encore quelquefois dans ce sens : « fait-il ». 1. Fais, du verbe faire. 2. Fais (latin fascem), s. m. : faix, FAIPCBAD, FATIQDI. — A Un fûlSd'UU6 •eule pesée, d'un seul coup, tout & coup. 3. Fais, pour faix, cas en « de fait. Faltement (formé sur le part. pas. de faire), adv. : db façon. — Com faite- nent : de quelle façon. — Si fattement .* le telle façon. Faiz, cas en s de fait, ou variante •rthographique do fais 1 ou 2. Faldrai, falent, falez, falir, fallir, falons, voy. Faillir. Fais, voy. h'aus 1, 2 et 3. Fait, voy. Faillir. Fas, comme faz. Du verbe faire. Faucon (latin falconem), s. m. : faucon, nom d'un oiseau de proie, et aussi d'un petit canon ■ qui avait, dit Littré, trois pouces de; diamètre, et dont le boulet pesait une livre. » Faudrai. voy. Faillir. Fauldrai. pour faudrai (orthogra¬ phe du xv siècle). Fault, orthographe savante de faut.
0 — FEREIS Faulx, orthographe savante de fans, Voy. Faus i, 2 et 3. Faurai, faurrai, voy. Faillir. 1. Faus (latin falcem, frauçais fais* faus, faux), s. (. : faux, instrument pour couper les plantes. 2. Faus ilatiu falsum. franç. fais, faus, faux), adj. : faux, le contraire de vrai, 3. Faus, voy. Faillir. 4. Faus, forme dialectale de fous » cas en s de fol. Fauset, s. m. : faussbt, voix db têts. Faut. voy. Faillir. Fauteor (pu s fauteur. Se rattache à faute, et n'a aucun rapport avec notre mot fauteur actuel, qui est de la même famille que faontr), s. m. : coupadlb. Faux, voy. Faillir, ou faus 1 ou 2. Faz, voy. Fa re. Fazet (latin faciat, franç. faset, facet, face, fasse), suly. prés., 3e per s., du verbe faire. FeaJble (le même que feoil, avec un autre suffixe), adj. : fidèlb, loyal. Feeil (puis feoil. Lntin fidelem, dont la forme savante est fidèle), adj. : fioèls, féal. — Un Dieu feeil : un serviteur de Dieu. Fei, voy. Foi. Feiée, voy. Foiée. Feïmes, vov. Faire. Feindre (latin fingere). Partie, prés. : feignant; partie, pas. : feint prêter. : je feins, tu feinsis, il feinst, nous feinsimes , vous feinsistes, il(s) feinslrent, feinsenl, feinrent ; imparf. du sub j. : que je feinsisse, puis feignisse. — Verbe : fsindbb. — Se feindre de : faire semblant de, mettre de la mollesse à. Feinsis, voy. Feindre. Feinteê (est à feint ce que sainteé est à saini), s. f. : dissimulation. Feïs, felsmes, feîsse, feisses, feïstes, voy. Faire. Feit, voy. Foi. Feiz (latin vicem, fr. : feiz, feis, fois), 8. f. : fois. — A ceste fsiz : cette fois, on pour cette fois. Fel, cas sujet singulier de félon. Feltre (origine germanique), s. db. s fxotbb. Feoil, voy. Feeil. Ferarmè (composé de fer et du par* ticipe passé du verbe armer), aaj. : babd& db fbb. Fère, variante orthographique de faire. Fereîs (puis fer is. Forme sur ferir, comme levis sur lever), s. m. : action sa frapfxb, coup,
573 FIANCE — 5 Ferefc (parait é !re an diminutif de faire), s. m. : affairs· Ferez, de ferir oa de faire. Ferir (latm ferire). Partie, prés. : feront; part. pas. : fera; indic. prés. : je fier, tu fiers, il fiert, nous ferons, •01« ferez, il(s) fièrent; imparf. : je fe- roie; prétérit : je feri; fut. : je ferrai; impér. ; fier ; subj. prés. : que je fiére ou fierge. — Verbe : frappbh, enfokgib. — Se férir en : se précipiter dans. Ferit, de ferir, ou forme dialectale de fera, du verbe faire. Ferm (latin firmum), ancien mascu¬ lin de ferme. Fermall (est à fermer ce que nail est à gouverner), s. m. : agbafb, cb qui bbtibmt, vsbfiou. Fermer (latin firmaré), verbe : *w- •bb fbbhi, assujettie, flantsb. — Fer¬ mer son heaume, c'est : le lacer sur sa téte. — Un gonfanon fermé, c'est : un fonfanon fixé à la lance. Fermeté (latin firmitatem, franç. : fermeté, ferté, cette dernière forme con¬ servée dans certains noms de lieux, comme La Ferté-sous-Jouarre), 9· f. : fobt, f lack fobtb. Ferole, imparf. de férir ou condi¬ tionnel de faire. Ferons, de ferir ou de faire. Ferrai, voy. Ferir. Fera, de férir. Ce partie, passé s'em¬ ploie encore au figuré : féru a amour. Fesixnes, fesis, fesisse, fesisses, feeistes, voy. Faire. Feetiler (est à festoyer ee que char¬ rier est à charroyer), verbe : fbtbb. Festu (latin * festucum, It. festu, fétu), s. m. : fétu. Fet, variante orthographique de fait. Fèvre (latin fabrum. Mot de même famille que forge, fabrique, etc., ne s'est conservé que comme nom propre : Fèvre, Faivre, Le fèvre, etc.), s. m. : ouvrier, fobgbbgn. Fez, pour faiz, ou pour fais. 1. FI (latin fidum, mot de même fa¬ mille que fier, confiance, etc.), adi. ; ab8dbî. — De A, locution adverbiale ; certainement, sûremeLt. 2. FI, indic. pré·, ou subj. prés., i*· pers., de fier. fiance (latin 'fidanciam, fr. fidance, fiance), s. f. : a&subakcb, coitfukcb. — — Donner fiance de quelque chose ά quelqu'un, c'est : lui promettre cette chose. — Prendre ou avoir fiance de quelqu'un, c'est : recevoir son engage· •ent ou sa soumission.
1 — FLORI Fiancler (formé sur fiancé), verbe 1 assub1b. donner on β assurance a. Fiohler (formé sur un dérivé d· latin fiffere, verbe dont le participe passé se retrouve comme racine dans fixer), verbe : skfokcbb. — Ficher son égara : fixer son attention, ses yeux. Fidanœ, voy. Fiance. Fie, ou foie (forme à terminais » féminine, correspondant & fois), s. f. : fois. — Aucune fit : un jour, quelque jour, quelquefois. Fleblet, diminutif de fieble, forme dialectale de foible = faible. Fiée (forme allongée de fie, comme pâtée à coté de pâte), s. f. : fois. 1. Fier (latin ferum), adj. : Fin. 2. Fier, voy. Fertr. Fiére, voy. Ferir. Fierement, forme dialectale de fer¬ rement (instrument en fer). Fierge, fiers, fiert, voy. Ferir. Fiés, cas en s de fief. Fieus, forme dialectale de fils, cas en s de fil, qui peut siguificr kl ou file. Cette forme est employée parla Fontaine, dans la fable intitulée Le Loup, la Miré et l'Enfant. Fiever (doublet de fie/fer), verbe : foobvoib os fisf. Flex, voy. Fieus. Figier, verbe : fiosb, sb figsb, oaillbb. Fil, cas régime singulier, ou sujet pluriel, de fis. Finer (formé sur le substantif fin, tandis que fenir, que l'on trouve aussi dans les anciens textes, dérive directe¬ ment du verbe latin finire), verbe : tbbminbb, b'abbêtxb, finib. — Être fini de mort : être tué. Firet, verbe faire, 3* pers. du sing· d'un temps archaïque, dérivé du plus- que-parfait latin ifecerat) et qui avait le sens d'un prétérit : m. Fisent, voy. Faire. Fisiole (forme populaire du mot phy¬ sique), s. f. : médecins. Fiat, voy. Faire. Fias, fuc, forme dialectale de fils. Flairier (latin jlagrare). Le sens primitif et étymologique de ce verbe est : sxbalbr uns oosub. Flambe (latin fiamma, qui a produit aussi flamme. La forme flambe se re¬ trouve dans les dérivés flamber, flam¬ boyer, etc.), s. f. : flamme. Florl, partie, passé du verbe fiortr (s /feurtr), adi. : flbohi, ornî de flbubs, blanc (en parlant de la téte et de la barbe).
574 FOROSTAGIKR — δ Floter (formi mr flot), ratbe : ποτ- τη, £tbs ikondA. Flun (Intra ftumen), a. m. : rutuvs, odubs. Fooé, Tariante orthographique de fossé. Foi (latin /idem, fr. text, fui, /foi). ·, f. : roi. — Foi que aoi, suivi d'un nom de saint, est une formule de ter· ment, lUtérnlcraent : « par la toi que je Jois à... ». Foie, του. Fie. Foièe (d abord feiée ; forme allongée de foie, comme pâtée de pâte), s. f. : rois. Folt, forme dialectale de foi. 1. Fois, cas en 9 de foi, 2. Foiz, roy. Feis. Fol (latin follem), adj. : fob ; adv. : miimit. Folage (formé sur fol, comme ser- page sur serf), ». m. : roui, gbosb hoh- tbutb. Foler (latin *fullare, fr. foier, fou¬ ler), verbe : fodlib, sabàbbeb. Folor (puis foleur. Formé sur fol comme douceur sur doux), s. f. : fol ». Fondre (latin fundére), Terbe : s'icnouLTB. Forain (d'un dérivé de forts qui a produit hors), adj. : étbangbb. Forcele (puis foureelle. D'un dimi¬ nutif de furca qui a donné fourche), a. f. : cLATicoLi, et, par extension, roi- tbikt. Forceur, tot. Forçor. Forche (latin furcn), β. f. : foubchb. Forcheur, forme dialectale de for* ceur. Forçor (latin fortiorem, fr. forçor, forceur), comparatif de fort : flub fort. Forcoureux (formé sur forcourir), ·. m. : iNTMOiNT, comaibb, fobbah. Forcoarlr (est & courir ce que for· faire est à faire), Terbe : coubib ad dbla, liriUKB lbs bobjibs » coubib SOS A. Forfaire, comme forsfaire. Forga, de forger. Forjugier (formé sur jugier tree le préfixe que l'on retrouTe dans forfaire), Terbe : bakmb, comdamnbb. Formener (est à mener ce que for¬ faire est à faire), Terbe : égabbb, lamkb. Forment, ancienne forme de forte¬ ment. Foroetagler (est à ostagier ce que fOrfaxre est h faire), Terbe qui signifie proprement : laibsbb un otaob a la dib- artnoir db l'bhhbmi en n'exécutant pas le » conditions convenues, le priver de
2 — FOURRER la qualité prottetria d'otage ; étn LlTftî a discbtrion. Foroster (est k forostaoier ce que ouvrer est & ouwaqer), Terbe : μτλββ a Di&CBfnoM (en parlant d'un prisonnier 3ui a perdu la qualité d'otage par suite θ l'inexécution des promesses dont il répondait). Forpaéeer (est k passer ce que for- faire est λ faire), verbe : ootbvpasbvb. Foirer (même racine que dans fuerre 1 ), verbe : roenasa. 1. Fors {latiu for is, fr. fors, hors\ adv. et pren. : hobs, bobs db, dbhobs, BxcBPTi. — Ne... fors, ou ne... fors que : ne..· que. — Fors tant que : excepté seulement que... 2. Fore, cas en « de fort. Foreené (composé de fors et de sené 'qui est lui-même formé sur sen « ■ een*), adj. : hobs db soi. Forsenerie (formé sur forsené), a. f » : foub, é6abbmbrt· Forsfaire (composé de fort et de faire. Voy. Faire pour la conjugaison), Terbe : fobfaibb. — Se forsfaire, c'est : commettre une trahison, forfaire à l'honneur. —^Se forsfaire ou forsfaire à quelqu'un (au passé il s*est forsfait ou il est forsfait à), c'est : lui faire do tort — Fors/aire un mal à quelqu'un, c'est : lui faire du mal. Forsonnê, comme forsené. Fort (latin fortem), adj. : fobt. — il· fort,locution adverbiale : enfin,en résumé. Foe, cas en 5 de fol — fou. 1. Fou, (latin focum, fr. fou, feu\ s. m. : rsû. On trouTe la locution « fa » et flamme », qui s'est conservée dans « jeter feu et flamme », et le verbe dont cette locution est sujet se met an singu¬ lier. — Toucher le feu : mettre le feu. 2. Fou (latin fagum), s. m. : hétbi, 3. Fou (latin follem, fr. : fol, /bu), adj. : fou, imbus*. Fouir, forme dialectale de fuir. Fourel (puis foureau, fourreau, ori¬ gine germanique. Voy. Fuerre !), s. m. : foobbbau. Fourmener, νοτ· Formener. Fourmesaisié (formé sur mesaisié avec le préfixe four ou for que l'on trouve dans forfaire, fourvoyer), adj.; même sens que mesaisié. Fourpasser, voy. Forpasser. 1. Fourrer (même raciue que dans fourreau), Terbe : θαβιπβ d'umb bkvblopfb ; foubbbb, faibb pfriétbxb. 2. Fourrer (même racine qae dans fo\trrage)% verbe : fourbagbb
575 ra — & Foureenê, τον. Forseni. Fox (pour fout), cas en s de fou. Foyavle, forme dialectale de feable. Fradra, antre forme de fradre dans les Serment· de Strasbourg. L'a final est la notation d'an son voisin de notre e muet. Fradre, tôt. Frere. Fralle (latin fragilem, fr. fraile, fresle, frêle, et, en formation savante, fragile), adj. : raAOtts, d*bilb. Fralleté(foraie populaire de fragilité), a. f. : r*im.ssss, fbaqilitâ. Fraindre (latin frangere), verbe : mussa, aoyras, u mm. Ce verbe se conjugue comme plaindre, sauf an par¬ ticipe passé primitif qui est frai t. Nous avons encore le composé « enfreindre t. Fralnsls, Frait, voy. Fraindre. Franoe, forme dialectal· de franche. Franoor (latin francorum), adj. Invar. : an Fbamos. Draper (origine germanique), verbe : FiAPPzi. — Se frapper (de même que se férir) peut signifier : se jeter, se préci¬ piter. Frapler (formé sur fraper, comme encombrier sur encombrer), s. m. s raicx- ητΑτιοιι, ran. Fraaohler, verbe : Mser. Frédre, voy. Frère. Freire, forme dialectale de frere. Fremaue ou fermait ». — Cas en s de fr email ou fermait. Voy. Fermait. Frémir (latin *fremire), verbe : s'abi- fia* raiMta. Frère (latin fratrem, fr. χ fradre, fre- êre,tfrère, frère), s. m. : rates. Fresœ, forme dialectale de fresche = fraîche. Fret (origine iacçrtaine), s. m. ; vaut. Friche, forme dialectale de fraische. Frire (latin frigere), verbe : nuaa, VBBS8A1U.IB, BODILLJB* Frivole ( latin frivotim), adj. qui peut être employe substantivement avec le sens de « parole en l'air, frivolité ». Froér, verbe : saisia. Frolasler (latin ·frustiare, formé sur frustum), verbs : saisia, sa raissa. Fruiaater, forme dialectale de fron¬ tier. 1. Fa, voy. Estre. %. Fa, variante orthographique ou
ï — FOSTER dialectale de fou ou feu. Voy. Fou ·* Fuer (latin forum, ir. : fuer, fear, frr dans « au fur et & mesure »), s. m. : ouo, raix. — Au feur de s k la façon de· — » Venir à tel fuer que... : en venir à ee point que... Fuere, voy. Fuerre 1 ou %. 1. Fuerre (puis feurre. origine ger » manique. il y a, au point ae vue phoné¬ tique, le même rapport entre feurre et fourreau qu'entre encore et ouvrage), S. m. : rotmasAD. t. Fuerre (origine germanique. — Fuerre, plus tara fèurre, est à fourrage ce que œuvre est à ouvrage), s. m. : rooa- liOL Foi, voy. Bstre t. Foie (latin *fugia. Le mot % été ensuite refait en fuite, d après les formes de la conjugaison du verbe fidf qui ont un t final), s. f. : toit*. — Tourner quelqtfun en fuie, c'est : le mettre eh fuile. Fuir (latin fugert). Partie, pas. : fuit, ftd% fui; partie, prés. : fmant, fuyant ; indie, pres. : il fuit, noue fttions, fuyons, U{$) fuient; prêter. : il fuit, fuit t impéret. : fui, fuis ; futur : je fuirai, /Ίαταί : subj. prés. : qrfilfuiet. — Verbe : vum. On trouve ce vérité, comme verbe mtransiti^ conjugué avec l'auxiliaire être. Fuletira, forme dialectale de fuitectu = fuseau. Fuieon, forme dialectale de foison. Fuisse, Corme archaïque ou dialectale de fûsse. Fumiére (est à fumer ee que barri&o est à barrer), s. f. : rouis. Funt, forme dialectale de font. i. Fust (puis fût, latin fustem^, s. m* : BOIS, DOIS DB LAMC8, ίΑΚΤΙΙ KM BOSS W BOO- cuia, batoh, tbohc, âaimi. Ce mot a pria différents sois dont le plus usuel est celui de tonneau. — L'arbre de mal fust, lit¬ téralement « l'arbre de mauvais bois », c'est la potence. S. Fast, de estre· Fus ter (formé sur fust, même famille que fuftiger)i verbe : dattbb a cours os baton, ΒΛττΒΒ. Le participe passé fusté (aujourd'hui futé) a signifié successive¬ ment battu, puis ayant de l'expérience, puis habile. Compares les sens successifs de roué.
576 GENGLEH
— 544 —
GIRONNE
G
Oaalgner (origine germanique), verbe : cultives, bîcoltbb, uagreb, gagneb SA V ». Gaaing (subst. verbal de gaaigner), ·. π1. : gain, bdtui, bîcoltb, rbbbb. Gab (origine germanique), s. m. : tau* tbbis plai6antb. Gabement, β. α. : actio* ok <jab« u Gaber (du gab), verbe : >b livbsb a »xs VAMTBBtBS, « 8 MOQCEB. Gabols (dérivé de gab)t ·. m. : vante- b1e, plaibantebib. Gaecmler, comme gaaignier. Gagier (origine germanique), verbe : rOVBRlft UH βΑβΒ, saisis ES gage, gagbb. Galant, forme dialectale dejaiant = géant. Galgnon, s. m. : cbixn de bassb-coob. Gain, variante orthographique de gaaing. Gaires, voj. Guère*. Galle (origine douteuse. Le mot parait être de la même famille que galère), s. t. : •iltbb. Galfc, voy. Gaut. Gandlr (origine germanique), verbe : •β satjvbb. Garant, voy. Guarant. Garde (subst. verbal de garder), s. f. : •ABDB, PBtCAUTIOW, MOTIF DS CBA1NTB. Garder, Garir, Garnement, voy. Gvarder, guarir, guarnement. Garral, futur de garir. Voy. Guarir. Gars, cas sujet sing, de garçon. Gast, comme guast. Gaut (allemand ιoald), t. m. : bois, vobAt. Ge, variante orthographique de je, pronom personnel. Gehir (origine germanique), verbe : ▲vonta. Geindre (latin gemerey fr. : giembre, gembre, geindre), verbe, se conjugue comme ereindre. Gel, pour ge le. Gelde (origine germanique), ·. f. ; vboopb. Geline (latin gallinam), s. f. : seline. foulard b. Gemant, Gembre, voy. Geindre. Gème (latin gftnmà), s. f. : gbmmb, nbbbb pbîcibosb, cobpb fbîcibvx. Gemè,Gemmé (formé aurgème), par- He. passé : gemm^obnîde ριχβιββιβ·, obmA. Gengler, vey· Jongler,
Geneor, comparatif de gent % : nos GRACIEUX. 1. Gent (latin gentem), s. f. : peoplb, αβμ4·, gens. Ce mot est encore employe familièrement avec le sens de race, espèce Dans La Poutaine : « La gent trotte-me¬ nu. » — Gent étant un nom collectif, le verbe dont il est sujet peut te mettre au pluriel. t. Gent (latin genitum qui veut dire né, d'où le sens de bien rtl), adj. : nodlb, bbad, ouacibox. C'est un des mots que regrette La Bruyère : « On a dit gent, le corps gent : ce mot si facile, non sen· lement est tombé, l'on voit même qu'il a entraîné gentil dans sa chute ». Gentement (formé sur gent 2), adv. : noblement, bellement, gentiment. Gentil (latin gentilem)y adj. : koblb » sens que le mot a conservé dans gentil homme. Gentill6ce (forme sur gentil), s. f, s noblesse. Genz, cas en s de gent. Gernon (latin*granonem, fr. : gernon ου grenon), s. m. : moustache. Gerrai, voy. Gésir. Gerre, variante orthographique de guerre, s. f. Gésir (latin jaeere). Partie, pas. : ge 8; partie, pres. : gisant; indie, pres. :je gis, lu gis, il gist, nous gisons, il(s) gisent; imparf. : je gisoie; prétér. : je jot, tu geùs, il jot, jut, nous geùmes, vous geûs- tes, il(s} jorent, jurent; fut. : je gerrai ou0irai;subj.pres. : Çuejegise; imparf. : $ ue je geùsse.—Verbe : étbe cooghî, étbb ancbî (en parlant d'un bateau). — Se g& sir, même sens. Geû, Geûmes, Geûsse, voy. Gesin. Geûnt, subi, prés., 3* père, sing., de geùner. Voy. Jeûner, Giô, voy. Jo. Giem, Giembre, Glent, voy. Geindre. Giétent, indic. prés., 3· pert, plur., du verbe geter ou jeter. Gleu (lati njocum, fr. : gieujeu), s. m. : jbp. G irai, voy. Gésir. Giron (origine germanique), s. m. s pan b'itorrB (coupé obliquement), et, par extension, espace qui s'étend de la cela· ture aux genoux aune personne assise· Glronnè (formé sur giron), adj. 14 11 »,
577 GRÉ
— 545 —
GUAITIKR
Oia, Oia—, Toy. Oeiir. Sitar, »f. Jeter. Oloae (grec γΧβϊ »« , qui aignifi· Ian- s. f. : nrucATioo. Gloton, s. m. : glooîob, term· d'injure. Gloue, voy. Gloz. Glouton, τον. Gloton. Glozou glous, cas sujet sing, de gloton. Glas, forme dialectale de gloe. Goie, forme dialectale de joie. Golr, variante orthographique ou dia¬ lectale de joïr = jouir. Gole (latin gula, fr. : gole, gueule), β. f. : guiulb. GolpU (latin vulpeculum, fr. ; golpil, gorpil). s. m. : bbnabd. Voy. page 165. Golple, cas en s de gofpil. Gonèle, subst. fém. : bobb, tokiqub. Ce mot s'est conservé dans le surnom Grise- gonclle, donné à Geoffroy Lcomte d'Anjou. Gorjoier (formé sur gorge) » verbe : si aXXOOBGSR. Gorpil, voy. Golpil. Gorrai, futur de golr. Gote (latin gutta, fr. : gote, goûte), t. f. ; gouttb. Ce mot était au nombre de ceux qui servaient & renforcer la néga¬ tion : ni.... goutte équivalait à « ne... pas, ne... point, ne... mie. » On disait ne voir goutte, n'entendre goutte, etc. Nous avons conservé la première de ces locution·. Graciler (formé sur grace), verbe : URoas eBAcn a. Graer (puis greer. D'un verbe formé sur gratum, qui a lui-même produit gré), Vtfbe : iuiu. Graignor (latia grandiorem), compa¬ ratif de grant : fuis grand. Graim, ad]. : ofeoLt. Graindre, cas suj. sing, de graignor, employé quelquefois pour le cas régime. Grains, cas en s de graim. Graiale (latin gradient, fr. : graisle, gresle, grêle), adj. : gbéli, mihcb, 4lanc4. Pris substantircmeot, et masculin, cet Adjectif a le sens de claibon. Kemarquez 3ne le mot clairon contient la m6me idée e « instrument à son grêle, clair ». Graisloier Îformésur0 ?*a<s/e), verbe : aoiuiiB comme une trompette. Gramoier ( formé sur l'adjectif grain »), verbe : si d*solxb. Grandlame (formé sur grand avec le •nffixe itme qui dérive, comme le sufflxe iuime actuel, du latin istimum), adj. : afts obakd, obakditftult. 1. Gré (d'abord grét. Latin gratum, •aqoel se rattachent les mots savants ingrat, gratitude), adj. pris substantive- Milt et employé dans la locution « de ,
gré » = VOLOMTAIBBMSMT, a bims », Bxrat* — Venir Λ gré à quelqu'un .* loi plaire ; — Avoir ton gré : être satisfait. t. Gré, vojr. Grieu. Grei, forme dialectale de gré t. Greignenr, variante orthographique de graigneur. Voy. Graignor. Greignor, variante orthographique de graignor. Grenon, comme gernon. Greelllon (latin ·gryllieellum, avec le suffixe on. Compares oitillon, formé- de môme sur aoieellum. « Grillon » vient de grylhim avec le mêmesufflxe), s. m. : gbillon. Grét, voy. Gré. Grea, voy. Grieu. Grevain (formé sur un dérivé de graoem qui aproduit grief), adj. : loubb, oouloubxdx. Grevanœ (formé sur greoer), s. f. r douliub, fatigd1, malhbuft. Grève, voy. Griéoe. Grever (latin gravare, formé ear graoem qui a produit grief), verbe à ra¬ dical variable, griéo... tonique, grev... atone : faibk du mal ou du tobta, orrautu. 1. Grief (en une syllabe. Latin gra¬ ven, dont la forme savante est grave), adj. : rituel*, dub, txbbiblb. — Cet adjec¬ tif tombe en désuétude; mais il nous reste le substantif grief et l'adverbe frièvement. 11 faut remarquer que dans ancienne langue, et jusqu'à Malherbe » grief n'avait qu'une seule syllabe. Mal· herbe : κ Non qu'il me soit ^rt>/que la terre possède Ce qui me fut si cher. ■ t. Grief, voy. Greoer. Grlément (formé sur l'adj. grief, est devenu grièvement quand cet adjectif a pris un e au féminin), adv. : eaAvauaiiT. Griée, cas suj. sing, et rég. plur. de grief i. Grieu (latin grmeum, oui a donné en français arieu, greu ou gré, de même que Deum a aonné Dieu, Deu ou Dé. La forme « grec » est sav&nte), adj. et s. m. : Gaee » 1. Ggléve ou grèoe (origine celtique. Même famille que graoter), s. f. : oafcvs; nom de la flags dc Pabss où se faisaient les exécutions capitales. S. Griéve, voy. Grever, Griex. cas en s de prieu* Grondre (verbe qui a passé depuis à la i" conjugaison. Latin 'gruniiere), verbe : obogkbb, gbokdsb, sa flauidbi » Gnalres, voy. Guiret. Gualtier (puis guetter. Origine ger¬ manique), verbe : vkillkb (une personne endormie ou on mort), faos u suit.
578 HAIR — δ entrant (origine germanique), s. m. : •àramt, DtrKNSEUB, TiUOM. — ΛΟΟΙΓ ffUO.' rant, c'est : avoir un défenseur, être pro¬ tégé, sauvé. — Être gar mit à quelquun, e'est : le protéger. — Être garant de quelque chose, c'est : la garantir. Cette locution est encore française. — Mener quelqu'un à garantd...,ccst : le conduire ionsla protection de... Guarder (origine germanique; alle¬ mand actuel : wa'ten). Conformément aux règles de l'ancienne conjugaison, ce verbe ne prend pas d'e muet au singulier du subjonctif présent, et il a conservé cette particularité jusqu'au xvu* siècle dans la formule : Dieu vous gard ! La Fontaine : · Dieu nous gard de plus grand fortune ! » — Guarder, et aussi re- « arder. — On trouver qarder dans le sons de « se préserver », suivi do la conjonction que. — Guarder que, ou guarder, avec ellipse de que : prendre garde que, {aire en sorte que. Guaresls, de guflrir. Guarir (origine germanique, fr. : gua* rir, guérir). Prétér. : tu guaresis, il guar rit; futur :je guarrai. Ce verbo n'a pas dans l'ancienne langue le sens restreint qu'il a aujourd'hui. 11 signifie : préser¬ ver, « αϋτεβ, 88 βΑΟΓΒΒ. Guarnement (substantif formé sur le verbe guarnir), a.m. : équipement, armure, protection (de là plus tard le sens de protecteur, défenseur, et celui demeurai* défenseur, mauvais sujet). Gn&st (latin vostum. Même famille que gâter et dévaster), adj. : inculte, vide, wivi.
>6 — HALTAING Qo6. Ce mot peut avoir le sens de n· tuïage, et semble alors se rattacher kgain et à regain. Le substantif actuel « gué » vient du latin vadutn. Guenohir (origine germanique; fr. guenehir ou guencir% ganchir, puis gau¬ chir), verbe : gauchiii, si détourner, si détourner db, prendre on détour. — Guenehir d... : dévier de. Guenoir> voy. Guenehir. GueneZon ou Ganeion, nom pro¬ pre. Guère, variante orthographique de guerre, s. f. Guères (orig. germanique ; forme pri¬ mitive : gaires ou ^uaires}, adv. : obao- coop. — Ne...guères : ne... beaucoup. Guermenter (origine germanique), verbo : se lamenter. Guerpir (origine germanique. Nous avons conservé le composé déguerpir), verbe : abandonner, lâcher. Guerrai, futur de guérir. Guerredon (origine germanique), β. f. : récompense. Guerredoner (formé sur guerredon), verbe : récompenser. Guile, Guille, s. f. : supercherie, tromperie. GulUer (formé sur guille), verbe : tromper. Guisarme (origine germanique), β. f. espèce d'ARMB. Guise (origine germanique), s. f. — En guise de : ù la manière de, comme (au¬ jourd'hui le sens est pour tenir lieu de) » — Par mie guise : d'aucune façon.
H Haant, vov. Flair. I Habitacle'(latin*Aa&ifaculum),s.ni. : t « bmeure, retraite. ^ 1. Hace, forme dialectale de hache. ] 2. Hace, τογ. Hair. < Had—. Les mots commençant par had s vuivi d'une voyelle doivent être cherchés •n supprimant le d. ι 1. Haï, interjection : ab ! ai ! 2. Hal, voy. Haïr. < Halant, Etaient, voy. Haïr. Haïr (germanique hatjan, franç. ι hadir, hair). Partie, pres. : haant, ι kaiant; indic. prés. : je hé, hai, hais, tu kést hais, il hét, hait, nous haons ι AÎuUt >/(« ) héent, liaient : imparf. : je
haoie; futur : je harrai; subi. prés, t fue je hace. Ce verbe est devenu inenoatif, l'exception du singulier de l'indicatif présent, λ l'origine, ces différentes formes ont eu un d entre l'a et U voyelle qui suivait. — haïb. Haitier ou haidier (origine germani¬ que) , verbe : rendre joyeux, bien disposer. — Être haitié de quelque chose : y être disposé. Halbero (origine germanique), s. m. : baudert, cotte de mailles. — L'A de hal- berc n'empêchait pas I'elision de l'article. Hait (lutin altum, fr. : alt, hait, haut), a '|. : kaot. Haltalno (plu· tard kaltain, hautenn,
579 HAUTISME — 5' dérivé de halt), adj. : élit*. Ce mot ne s'emploie plus qu'au figuré. On le trouve encore avec son sens propre au χνιβ siècle, dans Louise Laké : « Les Dieus hauteins tous puissans. » Le féminin est haltaigne. Haltesce (est à hait = haut, ce que largesse est a large), s. f. : élévation, pbospébitî, gbandbûb. Bossuet emploie encore ce mot : « Ce mystère dépasse par sa hautesse la mesure de notre sens. » — Hautesse, ou, sous l'influence de la prononciation italienne, altesse, est de¬ venu un titre d'honneur comme « gran¬ deur », mais grandeur· a conservé en outre sa valeur propre. Halzor (latin haltiorem), comparatif de hall : plus haut, rais haut. Hanste (origine douteuse], s. f. : dois os lanqb ου ox javelot. — Pleine sa hanste est une locutiou qu'on peut tradfaire par « à pleine lance », c'est-à-dire : toute la lance étant entrée. TTor>t<r> (formé sur hanter), s. m. : •iiocB. — Hantin de... : lieu fréquenté par. Haoie, imparfait non ineboatif de Aefr. Happe (subst. verbal de happer), s. f. : CnOCHBT, CRAUPON. Hardement (de la famille de hardi. Origine germanique), s. m. : babdibssb, bbavoubb. Harier, verbe : babcblsb, tourmentes. Hamas (forme dialectale de harnois, à laquelle se rattache harnacher), s. m. : « ABNAis. — Les mieux à harnas .* les mieux équipes. Haro (origine germanique), s. m. : « Terme de pratique, dit Littré, dont on fe servait pour faire arrêt sur quelqu'un ou sur quelque chose, et pour procéder sur-le-champ devant le juge. » Harrai, voy. Hair. Hars, cas en s de hart. Hart (origine inconnue), s. f. : lien d'osibb ; cobdb. Has pel, s. m : gobvx, voleur. Hastier (dérivé de haste, qui vient du latin has ta et qui signifie broc ko), s. m. : pobtb-dbochbs. Hauberçier (formé sur hauberc), verbe : bbvbtib du hauduit. Haucier (latin 'altiare, fr. halcier, kaucier, haueer, hausser), verbe : £lbvbb, ■acssbb. Haultain, voy. Haltaing. Hautisme (superlatif de haut, formé avec le suffixe ùetmum, dont nous avons fait depuis le suffixe issime de rie his- time, etc.) : tal· haut.
7 — HORE Hé, Héent, yoy. ffaXr· Helme (origine germanique), s. m. ι heaume, coiffure de guerre. — UanscAeoa· lier à heaume, « à heaume » est une épi- thète de nature. — L'A de hclme n'empê¬ chait pas l'élision de l'article. Helt (origine germanique), s. n. t garde 1>b lépéb. Herbelète, diminutif de herbe. Herbe rge (origine germanique), s. f. : campement, installation, logement, as1lb. — Prendre on pourprendre herberges : choisir son campement ou son logement, camper, se loger. Herbergier (formé sur hei'berge), verbe : hftbebgsb, donnbb l'hospitalité a. « Herberger » ou « se herberger » s cahpbr, sb logbb. Herberjat, de herbergier. Herbier (formé sur htrbe), s. m. t marchand d'hbbbbs. Hernois (origine celtique), s. a. : habnais, bagagb. Hés, voy. Haïr. Heste,forme dialectale de haste—hâte. Hèt, voy. Hair. Hie, substantif d'origine incertaine, employé surtout dans les locutions « à hie, à une hie », qui siguifient : avbo fobcb, d'un commun effort. Hier (latin heri), adverbe. Hoem, Hoen, comme huem, voy. Hom. Hoi, voy. Hui. Hoir (latin *herem, fr. heir, hoir), s. m. : βοιβ, héritier. Hom (quelquefois huem), cas sujet siDg. de homme, d'où dérive notre pronom indéfini on, et qui s'est employé dès l'ori- gine avec cette valeur. Home, Homme (latin hominem, fr. : homne, home, homme), s. m. : houmb. Hon, comme hom. Honor (latin honorem1 fr. ο nor ou honor, puis Aonntiur), s. f. : honneur, bon- ntdrî, possessions pêodalbb. Remarques qu'Aonueur est féminin dans l'ancienne langue, comme tous les mots abstrait· ea eur. Hons, le même que Aom, avec une » analogique (par analogie avec la décli¬ naison ordinaire des noms masculius). Hontage (formé snr honte), s. m. : deshonneur. Hore (latin horam), s. f. : hbobb. — D'heures en ou Λ autres est une locution qui équivaut à nos locutions actuelle· « de temps eu temps, de temps à autre », et qui a le môme sens, car il ne faut pa· croire que l'intervalle ainsi marqué soM
580 1KB — 5 fane heure. — Λ tel heure : lee moment. Ho·, variante orthographique de os, cas ea « de ost. Host, voy. Ost. Hotte (latin hospitem), s, m. : ·6τι, yibmisl, goujat d'abués. Hostel, voy. Ostel. Hosteler (formé ear hottel = hôtel), verbe : instailbb. Hotmlr, forme dialectale de honnir. Houeeaus, cas en s de housel. Housel (puis houseau. Voy. ffueee), s. m. : dotts. Ha (dérivé de huer, à moins que ce se soit l'inverse, auquel cas on considère ce mot comme une onomatopée), β. m. : « t. TOUCLTB. Huant (partie, prés, de huer), s. m. : « ■AT-iiUijrr. Huohier (origine incertaine), verbe : SBIER, ÀPFEltl· Hufim, tot. Horn. Huer (origine incertaine), verbes rew- SBR du cb1s. Haès, eu sujet de Bum
E8 — IQUI Hue·· (origine germanique), s. f. t dotts, vies as botti. Ce mot « 'eat conservé dans le ne· de Robert Covrte-heuse. Le dérivé houseau est eneore employé par La Fontaine : « Hais le pauvret, ce coup » y laissa ses houteaux. » (Fable du Benara anqlais). Hui (latin Ao<fte,fr. hoiomhui), edv. » AOjpono boi. Huier. comme huer. Huis (latin ostium)* s. m. : sois, ports· Voy. uis. Huiset (diminutif de Asia), s. m. : va » TITÏ PORTS. Hum, forme dialectale de hom. Hume, forme dialectale de home Humelier (latin 'humiliare), verbe : humilies, s'humilie*. Hurter ou A« urter(origine incertaine), verbe : fbappbb, siubtsb. Huttelète (diminutif de hulte)t a. t1 PETITS UUTTB. Huz, cas en « de Au. Hyaume ou hiaumet forme dialectal* de heatam.
X (latin ibi, fr. ht, i, y\ adv. : τ. Xalz, forme dialectale ues cas en s dettes/. Iauix, comme taux ou taut. Forme dialectale de eus s eux. laus, forme dialectale de eut, eux. lave, forme dialectale de eave. loe, Icel, Ioèle, Xoelle, Xoels, Ioest, Xoeete, Ices tel, Icestes » Xoestul, Xoes, voy. Ço, Cet, Cèle, Celle, Cels, Cest, Cette, Cestei, Cettes, Cestuj, Ces. Iohl, forme dialectale de ici. Xcil, cas sujet (singulier ou pluriel) de icel : es, ost, cxLOi, cblui-la, ou csa, gbux, nu-u. Iolst, cas sujet (singulier ou pluriel) de icest .-os, qst, osluhci, ou cw.ciux.ciux-ci. Idono, même sens que donc. Ce mot est formé tm donc par l'adjonction d'an 4dû 4 l'analogie avec icel, ι cest, etc· Iduno, forme dialectale de iaone. i. 1er, voy. le fut. de Estre. S. 1er, variante orthographique de kter. lere, voy. l'imparf. de Estre. Xerent voy. l'imparf. ou le futur de Enlïe. Iers, voy. le fut. de Estre. Xert, voy. l'imparf. ou le fut. de Estre. Joe, indic. pré·., t· per·., de Estre.
ι
Ieetre, forme dialectale pour estre. Iex, pour ieus. Voy. Uelt. Iglise (latin ecclesia, fr. : iglise ot église), s. f. : tous. Il (latin ille et illi), pronom personnel siog. ou plur. : il, ils ; lui, iux. XI —, chercher avec deux l les mot Commençant par ti. XXle, forme dialectale de elle. Xlleo, deques, Uleuo, Uleuçues nioo, IUoques, vov. Illutc. Xllueo (lat. iUo toco 7), adverbe lieu qui se trouve aussi tous le· fori. illoc, illuoc, illee, illeuc, ou encore Uiu g ues, illoques, illeqws, illeuques. — u Uluequee, Uluoo, Hoo, Xluec Xlueques, comme illwe. Imagene (prononcez imaine en tro syllabes. Latin imaginent, fr. imajn imane), s. f. : uuea, status. Impression, ·. /. : pbbssjon, oo tbaimtb. Xn, voy. En 1. Inde, adj. : bliu indigo. Cette coule est ainsi appelée parce qa'elle vient l'Inde, voy. En S. Xnt, voy. En 2. Xo, voy. Jo. Xqui, variante dialectale de Ml
581 JETER
— 549 —
JONGLEOR
Xratatre (Utln irateert. Bo conjugue comme η autre), Terbe : sftaairaa. Irascu, Irasqu, partie, puai de traùtrt. Ir*. tot. Irii. Iroté (latin ktreiitatem, ((al a aussi produit I· mot M Tant hérédité), s. f. : ran ail ίο » aiateiuia*. Irié ou iri (forme sur tr*), adj. : ooom- erot, rvaiaux. Iror (formé inr ire), a. t ι oouaaosz. la, <nj. Ittir. Isnel (origine germanique), adj. : u- roa, L*aaa. Ce mot eat tombe eu désué¬ tude an commencement du itii* siècle. Malherbe le blâme chez Dfesportes. Totalement (formé <ur l'adjectif is- nel), adr. : atriaauniT. Iaeent, tot. Istir. tel, Toy. Ensi on fuir. laalno, tot. Stui. laalr ou Elaalr (latin exiri). Partie, pria. : iuant, etMonf; partie, paa. : issu, tissu; indic. pria. : fil, eis, tu is, eis, >1 ist, eist, nous issons, tissons, vous is- tes. tisses, il(s) Usent, lissent; imparf. : 'imtie, « iMoie.prétér. : j'issi, eitsi ; itn-
pér. ; au, u; fut. : filtrai, entrai, mi isttrai, eistc-ai ; subi. prés. : que fisse, tisse·, imparf. : que fiùitst, eusisst. — Verbe : aoana. — S en issir, même aena. 1. lat (latin istum. Si ca mot s'était maintenu dans la langue. Il serait d'abord derenu est au cas régime singulier, puis tt, qui se déclinerait auiourdTiui comma at ; féminin itie, pluriel « a. Voy. Cest), adj. demonst. masc. : es. z. 1st, tôt. [ssir. lateral. Iatral, tojt. Issir. Itant (formé sur tant, comme iltl sur tel, tof. Itel). Hémos sens que tant 1 — A itant : alors, tout à l'heure, main¬ tenant. Xtel (formé sur ttl par Imitation de ieel à côte de eel, et de ieest à cité de eest. Jcel et ieest sont lea formes primi¬ tives, ce ! et eut doa formes abrégées, λ l'inrorso, tel eat la forme primitive, et itel uneformeallongéefaclice. Voy. /doiic et liant), adj. ; mime sens que TaL. lté us, forme postérieure à itels, caa en s de itel. Ια. τον. f. Ivlère, forma dialectale d'woir*.
fa (UHn .jam], adr. : a tu, ataoaiuis. —/a... ne .-jamais·· ne. — Dans beaucoup de caa ja est purement explétif. — Ja toit ee que : quoique. Jagonœ (latin 'hyanjnthiam), s. f. : aom d'une pierre précieuse. Jai, forme dialectale de ja. Janglaor (puis jongleur. Formé sur jangler), a. m. : aiTiio, tunnia* un- aua. Jangler, Terbe : βλταιοιβ. Janglarla (formé aur jangler), a. f. : lATAKDAOa, HiaiSAMGa. J« l, contraction da ■ je la >. Jao, voy. /o. Jea, contraction do « ja les >. Jaaoaldona (forme dialectale pour jutqu'adone), ad ». : ias« oVuai. J*a<taa, Tariante dialectal* dt jusque. Jeter on aitir (latin jactare), verbe à radical variable ι çiet... tonique, jet... atone, ana, Tiasa, uaeaa aaa raataom.·. — Jeter quelqu'un de mort ou de tha- Inft, c'est : le aaurar da U mort, ou du procès qui loi est intenté. — Jeter eon éfée du fourreau, c'est : la tirer. — Jeter M cJuttl mort sous ton cavalier, c'est s
ι le tuer sous loi. — Si jettr Λ quelqu'un se jeter sur lui. Jeulau, forme dialectale de joyau. Jeûner (latla jejunare, fr. : jttuur, juner, jeûner), verba ι jauaaa. Jl&ta, de jeter. Jo (latin ego, fr. ao (dans les Ser¬ ments), t'ao, ίο, jo, jt, on fié), pronom personnel : n. Jol, voy. Gésir. Jolant, partie, pria, non InchoaHf d* jolr ss jouir (être joyeux, heureux). Jolncte, orthographe aavante d* jointe. Joindra (latin/uaj *re). Partie, pria. : joignant ; partie, paa. : joint; prêter. : je joint, tu jointit, iljomst; Imparf. da aubj. s fut jt jobatsii, pin* tard joi¬ gnisse. — joimu. Jolnala, tôt. Jobtdrt. Joint (partie, paa. d« joindre), adj. : auaT*. Jointe (partie, pas. féminin da jotm* dre), a. f. : jonmna, axaai. J01. Décoapoaez en jo U. Joue. Toy. Jueme. Jongloor (latin joculaiortm), a. m, t
582 KARLO
— 55« —
KEUS
Mnettua, qui chantait et souvent compo- ttji lui-même ou remaniait les cliausous de geste. Jor (latin diurnum, fr. j'orn, jory {'our. 1a forme savaute du même mot est 'adjectif diurne. Le latin diurnum est formé sur die », qui veut dire jour, et 4'ou dérire le cfi français que l'on trouve dans midi et dans les noms des jours de la semaine. L't final de midi et le j de jour sont donc de même origine), s. m., quelquefois féminin : *oua. — Le jor : ce jour-là. — Dans la locution encore usitée le jour que, « que » peut ôtre séparé de Jour par un membre de phrase. — Ce jour .'aujourd'hui. —Huice jour, qui est one locution pléouastique (comme au¬ jourd'hui, d'ailleurs), a le mémo sens. Jorent, voy. Gésir. Jorn, voy. Jor. Jorrai, futur dejoïr ^ jouir. Jors, Jorz, cas en s de jorn. Joste (latin juxta, fr. joste, jousle), prép. : pais as. Les verbes jouter et ajou¬ ter sont formés sur cette préposition ; ils signifient d'abord : ■ mettre ou se mettre près de ». Joster (pris jouster, jouter, vov, Joste)l verte : approcher, s'approcher. PLACBB Aurais, DISPOSER, METTBB AOX PBI- sbs, jouteb, oo y battre. — Se joster à ou joster à : se réunir à quelqu'un pour combattre, se mesurer avec quelqu'uu, ou simplement se joindreà lui. — Se jouter, •n parlant de deux ou plusieurs personnes, c'est : se joiudre, combattre 1 un contre l'autre, ou simplement se réunir. — Joster à la terre, c'est : tomber à terre (avec l'Idée accessoire de s'étendre). — Joster une bataille, c'est : disposer, et, par ex¬ tension, engager, livrer une bataille. !. Jot, pour jo te. t. Jot, voy. Gésir. Jou, forme dialectale àtjo,jt.
Jouste, Jouster, roy.JosteetJoster. Jovene (pronoucex jovne), voy· Ji ?vne. Jovente (latin juvenlam), s. f. : Jse- kessb, par extensiou jeune hoiiub. — Per¬ dre sa jovente, c'est : mourir à la flew de l'âge. Ju, forme dialectale de jo. Judeus, plus tard jueus. Voy. ce mot Juesdi (latin Jovis diem), s. m. s jeudi. Jueu (latin Judmttm, fr. : jue* <m juieu, juif), s. m. : Juif. Juevne (latin jnocnem, fr. : juevne, juene, jeune, ou jovne, jone), adj. : jeune. Jugedor, voy. Jugeor. Jugeor (d'aburd jugedor, puis jugeor, jugeur; est au verbe juger ce que par¬ leur est à parler), s. m. : mes, sbiuneob justicier. Jugière, cas sujet de jugeor. Julse (latin judicium), s. m. : jmb- mbnti — Le vrai juise, c'est : la vraie religion. Juner, voy. Jeûner. Jurat, peut ôtre, dans les Serments de Strasbourg, ie présent (ensuite juret, puis iure), ou le prétérit (eusuite jura) de l'indicatif. Jurent, voy. Gésir. Jurer (latin jurare), verbe. — Jurer à... .-jurer de. Jus (latin *deusum pour t !eorsum)t adv. : su das, a tbbbe. — Jus à la terre, même sens. Jusque (latin de usque), prép. et conj. : jusque, jusqu'à ce qui. Juste, forme dialectale de joste. Justisable (formé sur justise — jus¬ tice. Sur la valeur ancicuue du suffixe -able, voy. Chaeignable), adj. : juîte. Jut, du verbe Gésir. Juvenaus, cas suj. da Juoénal
Κ Κ. Chercher par e, qu cm eh tous les mots commençaut par k qu'on ne trou¬ vera pas. Kanque, pour quant que. Voyes Quant 1. > Ka&vene (prononces kanvne en deux syllabes), forme dialectale de chanvene, Karlo (origine germanique, franç. : < Karlo, Jïmrle, CharU), nojn propre : ι flgiBlMi
Karlos, cas sujet de Karlo. Ke, variante orthographique de que· Kell, forme dialectale de Kel — quel. KenaiUe, forme dialectale de c/i#> naille. Keurent, voy. Corre. i. Keus (latin compila. Même racine que dans le verbe euvre) s. m. : ouioi » cuisinier, celui qui b'occopb m rm. S. Keus, voy. Coillir·
583 LAIT — '51 — LB Keuso {toj. dans Llttrf le dérivé | Kent, voy. Coillir. οuteau);*\ f. : ηοκητ, faux· m vbo- 1 Kil, pour ki (— gut) le.
Li pour le ou te, et quelquefois poor li {« le ou lui). Labourer (latin laborare), verbe : f*àvailleb. Lacier (latin Haqueare, fr. : lacier, lacer), verbe : lac », skcbaInbe. Ladron, voy. Larron. T adv. composé de la et de ens, plus tard laiens, bene, léane (comparez fotnz). larfildahs. 1. Lai, impér. de later. î. Lai. s » m. : uu, petit poème du moyen âge, voy.jp. 218. 3. Lai (latin laicum), adj. : lai, au less de laïque. 4. Lai, forme dialectale de là. Laldengler (formé sur laid, par analo- S'e avec les verbes tels que vendanger,cha¬ nger y etc.),'verbe : nuuaita, maltsaitie. Laldlr (formé sur laid), verbe : mal- « uaitsb. Laiens, voy. Laenx. Laier, 'iodic, prés. : il lait ; futur : je tairai, lerrai, larrai; imper. : lai; subj. prés. : qu'il lait. Ces temps se con¬ fondent avec ceux de laissier, qui a le mémo sens; voy. Laissier. Laingne, variante orthographique de ieingne ou leigne. Lairai, voy. Laier. Lairon, forme dialectale de larron. î. Laie, prés, de l'indic. ou du subj., 1" pers., de laissier, ou V pers. du subj. prés, du même verbe. * Lais, ces sujet sing, ou rég. plur. 4e lai t ou de lai 3. 3. Lais, catsoj. sing, ou eas rég. plur. de lait 3. Laissier (1st laxare, fr. : laissier, laisser). Indic. prés. : je lais, laisse, tu laisses, etc. ; futur : je laisserai, lerrai ; •obj. prés. : qu'il lotit. — Verbe : lais· •■h. — Ne pas laisser que ne.., : ne pas laisser de, ne pas s'abstonir df Laist, voy. Laissier. 1. Lait, prés, de l'indte· m du subj. ·* pers., do laier. t. Lait (latin lretem\ s. m. : lait. 3. Lait (orig. gennan.) adj. : la ». Pris substantivement, cet adjeetil signifie ■MSM, ΟΟΤΒΑβΒ·
L
Lamelle (diminutif de 1mm), a. f. « petit » laui, laiis. Lamont (pour là~amont), ad v. : la- « aut. Lanoler (formé sur le mot latin d'où vient lance), verbe : lakckb. — « Lancer » pouvait s'employer comme verbe iatran- sitif, sans régime direct, avec le sens de jeter des projectiles. Lange (latin lanicum,nui signifie de laine), s. m. : Ατονη ai laiits, dont οκ. faisait des vêtements grossiers; catmes ds law*. Le mot lange s'oppose u linge lui signifie proprement étoffe de lin, de fil. — Se frotter au l<mge, c'est : n'avoir pas de chemise entre la peau et le vête¬ ment de laine. Larai, Larrai, voy. Laier. Larron (latin Intronem, fr. : ladron, larron), s. m. : labbon. 1. Las (latin lassum), adj. : las, mal- asemaux. —Las ! ou* au féminin, lasse ! équivaut à notre interjection : « hélas I · qui en dérive. ?. Las (latin laqueum), s. m. : Laos C0BDB, Lasne (latin lacinia. C'est sur lasne Îi'a été formé lanière), s. f. : LAMifcaa. — voir quelqu'un dan » sa lasne, c'est : 1e tenir en son pouvoir. Lasnier (voy. Lanier dans Littré), ·. m. : oisKAO ot raoït de l'espèce dis faucon, mais considéré comme un mau¬ vais oiseau de chasse. Lasté (est à las ce que bonté est à bon), s. f. : LASStruai, pATieua. La7* voy. Lai. 1. Le, article ou pron. per·, mate· 2. Le, forme dialectale de l'arU^ie oa du prou. pert, féminin : la. Lé (latin latum, fr. lét, lé), adj. : LABsa. Ce mot se retrouve comme ridi· cal, sous forme savante, dans « latitude ». Le vieil adjectif lé s est conservé Jus¬ qu'au tvii* siècle dans la locution « vi¬ vante, employée par M·· de Sévigné : « M. de Bussy perdit hier son procèi tout dn long et tout du lé », Lo même adjectif est encore employé substantive¬ ment pour désigner la largeur é'eaa. étoffé entre deux litière·
584 LETERI
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LIER
Lealment (puis loyaument, transfor- Mi en loyalement qaand le· adjectifs qui n'avalent qu'une seule forme pour les deux genre· ont été assimilés aux autres), « αν. : lot aliment, Le ana, leanz, voy. Laenz. Leaument, *oy. Lealment. Lecheor (puis lecheur, técheur, de- nau licheur Η·μ la langue populaire. — Est & lécher ce queporteur est à per* ter); s. m. : ooubuand, glouton· Leoherie (est & lecher ce que trom¬ perie est & trompée) ·. f. : nouukmii, OLOIITOMJISBIB. Leohlére, cas tu jet de lecheor. Lediœ, voy. Leèce. Ledir, comme laidir. Lédre, voy. Lerre. Leèoe (latin Istitia, fr. ledice, tedece, leece, liece, lieue), a, f. : iota, UBSSB. Leeohe, forme picarde de leèce. Leena, voy. Laenz. Leesse, rariante orthographique de kice. Legierement (formé sur legier = léger), atlv. : lftofcaxicbnt, fagilsmbht. Lei, pronom personnel féminin : ills après une préposition. Leier, voy. Lier. Leigne (latin lianum, sur lequel a été formé, à l'aide d un suffixe, l'adjectif savant ligneux), s. m. : bois. Leire, forme dialectale do lire. Lels, lois —, de leire. Leislr, voy. Loisir. i. Leiat, forme dialectal· do prétérit 4e lire. t. Lelat, voy. Loitir. Leit, forma dialectale de lit, aneien participe pané de lire. Lemlèle, forme dialectal· pour I » mette. Lére, τον. Lerre. Lerme {latin Ueryma, fr. leirme, larme, terme)~ s. f. : labnb* Lerral, tôt. Laier, on laieeier. Lerre ou 1ère (d'Abord lédre), eae ujet siog. d· larron. Lea, variante orthographique 4·
lez. Leaaier, variant· orthographique d· ieitsier. Leat, pour sufaj. de laissier. Lèt, variant· orthographiqu· d· Uit. Leterl (latin 'lectrimtm, mot d'ori- £'oe grecque, même famlll· qe· Ut. Lee rmes françaises soot leteri, leterU, Utérin, lut'**), a. ■· : uraia«
Litre (latin littera), s. f. : BiOlT, LBTTBB, COIfNAISSAMGB UTlfeUIBa. i. Lea, roy. Lieu. t. Leo, voy. Lou t. Leû, lea, voy. Lire. Lear, voy. Car. Lever (latin levare), vorb· à radkal variabl· : Uev... tonique, lev... atone. Indic. pré·, i je lie/, liéve, live, /a liéoee. lève », il liéve, lève, nous lèvent, il{e\ liéoent, lèvent; subj. prés· : eue je lief liéve, îioe, que lu liés, line », lèvee, qu'il liét, liéoe, lève. — Verb· : urvaa, sa lbvbb. — Comra· teos le· v« rbtt pro¬ nominaux à l'origio·, « m lever », dans les temps composés, peut être purement passif (sans pronom réfléchi) : Turpin » est levez — Turpin s'est levé.—Sen lever de veut dire proprement « se lever en s'éloignant de », et exprime lia fois l'idée de eelever et celle de quitter, cette der¬ nière contenue duns en. i. Lez (latiu latus; même famille que le mot savant latéral), s. m. : οοτλ; prépos. : a cot* as. — bel lez (s du côte, qu'on porte au Côté), épithète de nature, appliquée à une épée. t. Lez, cas sujet sing, ou rég. plor. de l'adj. lé. i. Li, article déflal masculin, cas su· jet siog. ou plur. : ls ou lbs. t. Li, form· dialectale d· l'articl· défini féminin, cas sujet du singulier : la. 1. Lie, autre forme do let. î. Lie, pour liée, féminin d· lié. C· féminin s'est conservé dans la locution « chère lie » dœt le tens propre est ; joyouse mine. Voy. 1· suivant. Lié (en un· syllabe. Latin tœtum, fr. : lié), lié), adj. : jotbox. Le féminin a été tiède, puis liée, enfin lie, qui s'« st con¬ servé dan· la location « fain chère lie· L· soif propre de cette locutioe est : faire joyeux vitage, car « chère ■ a d'abord signifié visage ; voy. Chiére. — Notre aobetantif lieseen· dérive pu dé tié, mai· « t d· la même famlll·. Liède, ancien féminin d· Hé. Hèdement, voy. Liéement. Liéement (d'abord tièdement, pela liement. Forai sur ta4J« IM), adv. t
Ltef, voy. Lever. Liement, voy· LUement.
Lier (latin ligare, fr. ieier, Iter » loier). Indic. pre·, ι je lei. loi. U, Ue, lu Une », loiee, Itee, U leie, UÀe, Ue, nom tekms, liene, loume eons Ifttf, See, Idez; il(t) leient, Ment, lient. — Verbe : uaa·
585 LOGE — 5 1· Liée, poor Liez, cas en « de l'ad- Jeetif lié. t. Liée, voy. Lever. 1. Ijlet, voy. Lié. t. Llet, voy. Lever. Lieu (latin locum, fr. lieu, on leu), s. m. : uiv, plaob. — Etre e* lieu de on es lieux de, c'est : rempU ter. Lléve, 1 lèvent, voy. Lever, Liewe, forme dialectale de /feue. Liez, cas en * de lié. Ugn (forme masculine de lignât s. m. : uoNMi, aies. Linçaell (latin Unteolum), s. m. : Mur. Le mot a encore ce sens général an in' siècle, Uarot : « Baves des vins délicieux, Puis après, entre deux lin- deult, Ailes reposer rostre teste. » Llçpiels, cas sujet sing, de lequel. Lin (latin tegere). Partie, pas. : Ut toft; prétérit : il list. — Verbe : uax. List, voy. Lire. Llstë (origine germanique), adj. SOBSt, FORTIFIÉ. |. Lit (latin tectum), s. m. : ut. t. Lit, voy. lire. Lia, variante dialectale de lieu. Line, forme dialectale de lieue. Llvroieon ou livraison, s. f. : rw- tat101i su kattjbb. Lis, cas en s de lit. 1. Lo, cas régime de l'article masc. sing, et du pronom personnel masc. stng. de la 3· père. : lb. S.L0, tôt. Loer i. Lobe (suost. verbal de lober), s. t. : « soicpsbib. Lober, verbe : tbompbb. Lochler (origine douteuse), verbe : Meat·, pmu, tnx rafts at τοηη. Loder, voy. Loer 1. Lodhuwig, fora· toute germanique du nom de Louis. Loès (an point de vue de la forma¬ tion. ce mot est à Ici ( » lieue), ce que pâtée est à pdtèi* s. f. : uxoa. Loel, forme dialectale de loi. I. Loer (latin laud* , fr. loder, loer, huer), indk. je le; subj. yréa. : mill lof. — Verba ; omssalsb. et iw toesa, Arraoovn. - Loer à quelqu'un de... : loi conseiller à pro· Ms de... — Louer conseil (comme on dit « dormir on somme ») : donnei conull t. Loar (latte huart,b. : lotr, louer) Terbe : Loun (prendre à g »g·)· Loge (origine feraamqne), t. f. : IM·, urauiT.
3 - LUBBER Logier (engine germanique), Terbe t log sa, CAkipn. Loheren, nom de peuple s Tobbatwi 1. Loler (latin *locartum), s. m. ; FAistiBKT, Lovta, a<con ?8NBs. — Rendre mauvais loyer A quelqu'un .* lui jouer un mauvais tour, t. Loler, lolier, roy. Lier. Loing (latin longe, fr. loing on long, loin), adv. : lo ». Loisir (latin licere, fr. leisir. loisir). Iodic, prés. : il leist, lotst ; prétér. : I/ lut. — Verbe impersonnel : tm piaios· Lolet, voy. Loisir. Lono (lalin longum, fr. lonc, long), adj. : loxo. Pour le changement de lonc eu long, voyez l'article Sanc. Cet adjec¬ tif. employé commo préposition, a les sens do es lobô os, pbU db, sslon. Lonch, forme dialectale de UÙM· Lojig, voy. Lonc ou loing. Lons, cas en s de lonc. Looïs (origine germanique. Latin Ludovicum), nom propre : Louis. lior, pronom personnel : lbdb, quel¬ quefois box ; adjectif possessif des deux nombres : uua, lbdbs. Lores (doa/iac hora, plue Γ s adverb.), adv. : ALORS. Los (latin iauf), s. m. : oloibs. La Bruyère se plaint que l'usage ait préféré louanges k lo », Losenge (mot formé sur tos, et qui a produit ù son tour le verbe losengier, k nHns qu'il ne faille admettre l'ordre in¬ verse), s. f. : PLATTsaiB. î. Losengier (dérivé de losenge, qui lui-môme a été formé sur los), adj. : ΠαΤΤΒΟΒ, ΤΒΑΙΤΒΒ. 1. Losengler (dérivé de losenge, commo le précédent Le suffixe ter pro¬ vient ici de la terminaison infinitive are, tandis que, dans le mot précédent, 11 provient de la terminaison adjective ertum), verbe : tlattbb· Lot, voy. Loer 1. 1· Lou, forme dialectale de lê I. t. Lou (latin lupum, fr. lou fou), s. m. : loop. 3. ZjOU, voy. Lieu. Lour, forme dialectale de 1er Los, comme Lot. La, form. dialectale di f » I M d« (ou S. Luoan, nom propre : Luura, poète épique latin, du tempi de Néron. Luther, forme toute germanique du nom do Lothaire. — Lothaire « t une forme mante dérivée de 1· transcrip¬ tion latine Lotharbun.
586 MAINS
— 554 —·
MAISTË
Ltter, forme dialectale de loer S. Lues, adv. : aussitôt. Lui, pronom personnel : lui, ls, quel·· qticfrvs elle. Luier, formo dialectale 4e loter 1. Luitier (latin luctare, fr. luitier,
lutter), verbe : lcttbb. — Lutter é te mort : lutter à mort. Lur, formo dialectale de lot. Lut, de lire ou de loisir· Ly, variante orthographique de ft »
M
Maçae (formé sur mace s moue), ·. f. : MAÇSVB. Maginols (origine incertaine), adj. : FORT, BICSB, ΙίΕΑϋ. Magne (latin magnum, fr. mai g ne, magne), adj. : gbakd. Cet adjectif ne s'est conserve que dans le nom de Char¬ lemagne, et dans celui do la tour Magne, à Nîmes. On lo retrouve aussi d; »tis plu¬ sieurs mots d'origine savante : magna¬ nime, magnifique, etc. Mahaing, variante dialectale de mehatng. Mahom (on Makon), forme abrégée de Mahomet. Maieur, voy. Maior. 1. Maigne, voy. Magne. 2. Maigne, voy » Manoir. Maignie, variante de maisnie. Maille (doublet populaire de mé¬ daille), s. f. : tiAiLLv, petite monnaie de cuivre. — Avoir maille d partir, c'est : avoir uno maille à partager, avoir un •ujet de querelle. 1. Main on main » (latin mane. Cet adverbe n'existe pins que dans le com¬ posé demain), adv. et substantif raasc. : AO MATIN, OS DORHB BBOBB, MATIN. — — Par main : le matin, ou le lendemain. t. Main, voy. Manoir. Mainburnlr (origine germanique), tcl bo : administre*. Maindrai, voy. Manoir. 1. Maindre, forme dialectal· de moindre. 1. Malndre, voy. Manoir. Maine, forme dialectale de meine. Voy. Mener. 1. Malnent, forme dialectale de wmnent. Voy. Mener. t. Malnent, voy. Manoir, Mainger, maingier, forme dialect, de Mangier. Ma'njooe » sobj. de maingier. i. Maine, voy. Main 1. i. Maine, voy. Manoir. t. Main », variante orthographique de eteûu = moi—.
t. Maint, adj. : kairt. 2. Maint, voy. Manoir. Maintenant (gérond. de maintenir), adv. : a l'instant,alors, maintenant. Maintenir (latin *manutenere), verbe : maintenib, soutinib, pbolongbb. — Se maintenir peut signifier : se com¬ porter. Maintenrai, futur de maintenir. Voy. Tenir pour la conjugaison. Maintien (substantif verbal de maintenir), s. m. : man liai d'êtbb, ma- nifcbb en gênerai. Maior (latin majorem, fr. maior, maieur, majeur)f comparatif de magnes plcb grand ; s. m. '. μαιββ. Maire, cas suj. sing, de maior. Mais (latin magis), d'abord adr., puis conj. : plus, plus tôt, mais. Le sens primitif, qui est plus (davantage), ne s'est conservé que dans : « n'en pouvoir mais ». — Ne mais 'que ou ne mais : sinon, excepté, pourvu que. — Mais que ·* pourvu que, ou excepte que. Maisèle (latin maxilla), s. f. : ma- cboirb, et par extension visagb. Maiseré (dérivé du vieux mot mof* sicre, qui veut dira mur de cloison, et qui vient du laliu mocerta), port, passé : maçonn*. Maishul (composé de maie et de A.ii), adv. : bésobmais. Maisnie, malaniéde, voy. Maisniie. Maianiée (d'abord maisniéde, puis maisnie. mot forme sur le mot latin d'où vient naieon, avec le suffixe atom » éde, 4e. Lo même suffixe, appliqué plus tard an mot français maison, a produit maisonnée ; compares bornage et baronnage)t s. f. : pamillb propre ment dite, ou pamillb féodalb, les vas¬ saux par rapport au seigneur. — La matsntée de Satan équivaut à notre lo » cution « les suppôts au Diable. » Malsté (latin majestatem), s. f. : majbsté. — De majesté, épithète de na » tore, qu'on trouve souveot jointe m boa do Dieu.
587 MANGIER — « Matstre (l&tia magittrum), s. m. ·( adj. : maitri, principal. Malstrle (formé sur maistre), s. f. : ρ omission , aabosri h'on mrru oo· vim. 1. Mai (latin malum). ·. m. : mal, mal¬ um. — Faire mal ά quelqu'un, c'est : lai faire da mal, dans le sens général de cette expression, et non pas seule¬ ment lui causer une douleur physi¬ que. 2. Val (latin ma/um), adj. : mauvais. Cet adjectif s'est conservé sous la forme féminine dan » quelque » expressions telles que :%nale chance. Malage (est à mil ce que courage « et à cœur1), s. m. : icaladii. s. m. — A malaise : difû- cilemeut. Malaisie, forme dialectale de malai- tiie « malaisfc. Maldeçon (forme populaire de ma¬ lédiction), s. f. · : malédiction. Maleïr (formé sur maledicere, comme benetr sur benedicere), verbe : maod1rs. Malement (formé sur le vieil adjec¬ tif mal), adv. : méchammint, dubkuknt, mal a propos, t8rr1dlsmbnt, dfiaucûtjp. — Il (neutre) nous va malement, avec ou sans ellipse du pronom neutre : cola va mal pour nous. Maleûr (puis maleur, et malheur çar uue orthographe reposant sur une fausse étymologie. Composé du vieil adjectif mal et de eûr), s. m. : ualueur. Maleurtê (formé sur maleûr par l'adjonct ion du suffixe té qu'on retrouve dans bonté, santé, etc.), s. m. : kal- 1s0r, malscbancb. Malmètre, verbe : m*ttr* su mauvais ga8, maltraiter, corrompr*. Maltalent (plus tard montaient. Composé de l'adjectif mal et du subst. talent. Voy. ces mots), s. m. mauvais· disposition, irritation, ool&bk, an1m0- nri· Maoale (d'abord manaîe, puis mn- naie, manaiae. Parait être λ aie **aide, ce qae manœuvre eat à œuvre, mainte- nir à tenir, etc.), s. f. : sscoob », COM¬ PASSION, puissarcb. Manalsoier, forme dialecUle de menacier. Manant, voy. Manoir Manasoent, variante orthographi¬ que de manacent « ■ menacent. Mandrai, maneir, voy. Manoir. Mangier (lutin matwiucare). Part, paaté ι mangiét féminin nuingiée,
ro — MARGUERITE tnanqie; indic. prés. : je manju, la manjuet, il manjue, nous mangont, manjons, vous mangez, ma »je*, il(s) manjuent ; impèrat. : manjue ; sut>j. prés. : que je manju, que tu manjuis, qu'il manjmst, que nous mangions. — Verbe : manoir. Mangonel (latin *manganellum, mot d'origine grecque), 8. m. : manooh- mbao, machine de guerre destinée u Un· cer des pierres et des dards. Mangoniaua, forme dialectale de mangoneaus, cas en s de mangonel. Mangue, variante orthographique de manjue. Manju, manjue, manjuis, man- Juiet, voy. Mangier. Manoier (puis manier. Formé « or main), verbe : manier. Manoir (latin manere, fr. ; maneir, manoir, ou maindre). Partie, prés. : manant; partie, passsé : mis, masu; indic. prés. : je mainr mains ; il maint, nous manonsHvous money, il (s) marnent; imparf. : je manoie ; prétérit. : je més, il(s) mestrent ; futur : je manrai, man¬ drai, maindrai ; impér. : main; subj. : que je maigne. — Verbe : okmsuur. Manrai, vov. Manoir. Mar, voy. Mare. Marberin, comme marbrin. Marbrin (dérivé de marbre), adj. : DS MARBRB. Maroe, forme dialectale de mor- che. Marobe (origine germanique), s. f. : marchb. Le sens propre de ce mot est « pays frontière », par extension « pays ». Maroheant (Latin ·meveatantem, formé sur mereatum, fr. merchedant. mercheant, marchant), s. m. : marchand. Marchlr (formé sur marche, au sens de « pays frontière »), verbe : confins·, — Le » mnrehissants : les voisius. Marciê, forme dialectalo de marchU = marché. Maroir, forme dialectalo de mmr- chir. Mare (on mar, origine incertaine), adv. : a tort, pour mon (ton, son, notre, votre, leur) malbsbr. — Mare estre, c'est : être malheureux, infortuné. — Il (neutre) te fut mare : tu as été mal¬ heureux. — Il (neutre) en va mar : les choses vont mal. — Mar, avec un verbe au futar, peut équivaloir à : U ne faut pas que... Marguerite (mot savant. Latin, margantam. La forme populaire aexalA margerie), s. L : rsau.
588 MEINT
— 55e —
MERCHEANDISB
Mari, ou marri (origine germanique), adj. : tbistb. Voy. le suivent. Marrement (se rattache à l*adjectif marri, oujourd'nul vieilli, que Ton trouve souvent auxvii* siècle. Molière : • Oui son mari, vous die-je, et mari tris marri), s. m. t Arrucrion, b*sola- flo !î. Kart, cas en « de mare. Martire, tot. Martirie. Martirie (prononces martin en mouillant l'r), s. m. : maitvbi, suppucs, •oufbabc*. Maettn (puis m A tin. Origine incer¬ taine), s. m. : cairn os sards, uatiii. Matre, mattre, variantes dialectales de metre. Mauoosu (maf-eoiutt), adj. : mal oodso, dtcocsu. t. Maugré, i" pers. de l'indic. ou dn suM. prés, de maugréer. ï. Mangrê (composé de l'adjectif mol et du substantif gré ; d'abord mal¬ gré, forme archaïque que nous avons reprise, puis maugré qu'on retrouve dans maugréer), prép. : malobé. Mautalent, voy. Maltalent. Mautalentil (formé sur mautalent), ail . : animé OS MAUVAISES οι8ρ08γϊ10μ. Mauvlfl (origine incertaine), s. m. : Mavais, variante dialectale de mau- •β*. Max (= maus), cas en s de mal. Me, forme dialectale de ma. Medisme, meesme, toy. Meisme. Mehaignier (origine germanique), ver e : blkssbb , mbttbb km mauvais ét*t. Mehaing (substantif verbal de JU' .'iaignier)t s. m. : souvraANca » malaise. 1. Mei, pronom personnel : Moi, a mo·. mb. r. Mei, forme dialectale de mi 1. Meie, ancien féminin de mien. MeUlor (latin meliorem, fr. meillor, m' itleur), adj. : mhusob. Melme, comme meïsme. 1. Mein, variante orthographique de muin. subst. féminin. S. Mein,indic. ou subj.prés., ir*pers., de mener. 3. Mein, variante orthographique de ma ». du verbe manoir. Msindre, voy. Moindre. Meine, melnent, voy. Mener. I. Kolas (latin ninu, fr· meùu, moitié), adv ; moiks. t. Moins " »r. JUerter. i. Mêlai vff. Mener.
t. Maint, variante orthographique de maint i ral Mela, voy. Metre. Meïsme (latin 'metipsimum, fr. m#- disme, medetme, meUma oo meetme^ mesme, même,, adj. ind. et adv. : mtus. Meismement (formé sur metm« ) » adv. : Mta, οι mImb; naim. Mei (autre forme de mat=lat. malum* L'a tonique latin suivi d'une l tantôt se conserve (loyal), tantôt devient e (hfttel). Les deux formes par α et par e se ren- I contrent souvent pour le même mot) » a. m. : mal. I Membré. Ce mot peut dériver de membre, et il a alors les sens de bibn mbmbbt, disk pait, bbao, b0bustb. 11 peut encore être le participe passé de mem¬ bre''. employé adjectivement, et il signi¬ fie alors ctLftoBB, ou ssnei, babils. Membrer (latin memorare), verbe impersonnel : vwib a la mîmoibb ; verbe transitif : bappelsb. Memorie (prononcez memore en mouillant 1>. Latin memoria), ». f. : mîmoibb. 1. Men, forme dialectale de mon. 2. Men ou mon (origine incertaine), adv. ; cbbtbs, oomc. Mençoigne, forme dialectale de mensonge. Mendre, variante dialectale de mei*· dre. Mener (latin *mmar« ). Indic. prés. : je mein, meine, moine, tu meines, mot· ne$j « meine, moine, noue menons, il (s) meinent, moinent; subj. prés : que tu meins, met/tes, moines, qu'il meint, meine, moine ; futur : je menrai, merraL — Verbe : menbb. — On disait mener dou¬ leur, mener joie, etc. — Λ/eniravait d'une façon générale dans l'ancienne langue le sens qu'il a conservé seulement dans la locution « mal mener ». Mener quelqu'un bien ou mal, c'était : se con¬ duire bien ou mal vis-à-vis de lui. Mengie, variante orthographique de mangie, voy. Mangier. Menor (latin mmorem, fr. menort forme savante mineur), adj. : plus pbtit. Menonr, forme dialectale de menor. Menrai, voy. Mener. Menu, menut (latin minutum, fr. menut, menu), adj. : pbtit, meko. Pria adverbialement, ce mot a le sens de l'adverbe souvent, auquel il le joint d'ordinaire : « menu et souvent ·. Meon, voy. Mon. Meos, cas sujet de meon. Maroheandise (formé tor saer·
589 MESAMER — 5 ! βλιβιι/, comme gowrmandim me gour¬ mand), t. f. : UABCBABDISI. Meroheant, voy. Marcheant. MiroMê (latin mercatum, te, mer· ckié< marehié), ·. m. : maicu*. Merci (latin tnercedem, fir. mercit, merci), ■. f. : kbboi, pitiî. — Avoir merci de : avoir pitié de. — La merci Dieu : Dies merci, grâce à Dieu. — En la merci dê... : à la merci de. — Par ta merci : par ta gr&ce. — Votre merci peat si¬ gnifier : merci à vous. Mercier (formé sur merci. Remer¬ cier est un composé de mercier), verbe ; aloouFimsa, BMiiaaiB. Mercit. voy. Merci. Merir (latin *mefire. Môme famille que mérite), verbe : atcoupxnen, soimn *s atconfirei »i ; Xtbi dim· οι aioouruiiB. Verrai, voy- Mener. Mervaus, mervaut, subj. dn veroc merveiller ; compares consaus, cou tout. Merveille (latin mirabilia), sabst fém. : miiviills. — Venir à merveiUt Λ quelqu'un : l'étonner, l'émerveiller. — Avoir merveille de quelque chose : t'en étonner. — U e »t de merveille : il est Étonnant. MerveilUer (formé sur merveille), verbe. — Se merveiller .· manifester de Tétonnement, se demander avec étonno- ment, s'émerveiller. Menreilloe (formé snr merveille), adj. : imsaviillt, mibvbkllbox. Mes, cas su], sing, ou rég. pluriel de mon .* mom. usa Més, voy. Manoir. « Més » peut être encore la forme archaïque de mis 2. 1. Més, variante orthographique de mats. t. Mèe (latin mtVum, partie, passé de mittere qui signiÛe envoyer et qui a produit le français mettre. Le participe paasé de mettre devrait donc être mis; U a été modifié par l'analogie, et mit est veité comme substantif. Sur mes ou sur sibrâm a été formé le dérivé message, eomme visage sur vis. — Pr. ; més, met), β. m. : skvoyé, kiiimib. Mesalae (est à aise ce que mésaven¬ ture est à aventure), s. f. : imtoi, ut- osmftb, otoonvraus, maluub. Mesaisié (puis mesaieé. Formé sur mesaiee comme aisé sur aise), adj. fODBUBKTl, AUX PAISBS AVBG OUI DIFF1GCLTÉ, BALBIOBIUX. Mesamer (est à amer =* aimer ce fue mépriser est à prieer), verbe : « Un.
7 — MESTIBR Meeoheanoe (formé ear « Ieanee avec le préfixe péjoratif mes qne l'on retrouve dans mépriser, etc.), s. f. mavvaisi (βαμοβ, ibvoiycmi. Mesohlef (composé de chief m chef. et de 1a particule péjorative met, qui vient du latin minus), s. m. : « îciption. MALHIUB, WFOITOIIt, D01UUOB. — Être C meschief : être malheureux, être dans de mauvaises conditions. Mesnhin (origine orientale), a. mu : JI0MI gaboon, 8IBVITICB. Mesomne (féminin de metekin), a f. S JIUM VILLI, SUIViHTB, SERVANT·. MesoreÛ (partie, pas. de mescroére), adj. : wcatDOLB. C'est le sens qui est* resté tu participe présent mécréant » Mesoroire (est à croire ce que met- nrendre est à prendre), verbe : « s rat » pROIBI. Mesean, voy. Afesel. Meeel (latin misellum, fr. meseU me- seau. Même famille que mitêret mûéra- ble, etc.), s. m. : Limiez. Mesentendant (composé de enten¬ dant et de la particule péjorative mes, qui vient de mmus), adj. : ualimtintior » NÉ. Meaèee, variante orthographique de mesaise. Mesestanœ (formé sur estante avec le préfixe péjoratif mes), s. f. : 1 ! \LREOB. Meelaire (est & faire ce que mépri¬ ser est à prtser\, verbe : uékaibb. — AJéfaire quelque chose à quelqu'un » c'est : lui faire tort, mal a »ir envers lut. Meehttl, voy. Α/αίιλιη Mesires, pour met lire·. Mesme, voy. Melsme. Mesmement, voy Meismement. Mesnie, variante orthographique Je mai.vur. Mesprendre (puis méprendre. Voj, Pren Ire pour la conjugaison), verbe s comubttbi uni rauTi. — Méprendre vers quelqu'un : lui poi-ter tort. Mesquerrai, futur de mescroire. Message (composé de me* (voy mie S),et du suffixe age), s. m. : mxua« mi (comme mis), ou mbss ob. La seconde valeur s'est seule maintenue · — Message A : messager vers. Messlre (composé de mes, cas sujet sing, de mon, et de tire), cas sujet staff » de monseigneur. Meet, voy. Manoir. Meatier (puis métier. Laiin ministt* rtiim), s. m. : rima, bisoin, siooûb*
590 MILLS
— 558 —
MONT
Avoir meêtier de : avoii besoin de. — Avoir meêtier à quelqu'un : loi être utile. — Le mot métier est souvent appliqué dans les anciens textes aux fonctions ecclé¬ siastique* ; depuis on les a qualifiées plus respectueusement de ministère. Ce mot n'est d'ailleurs que le doublet sa¬ vant de métier. Meatoit, variante orthographique fsr* siècle) de met oit du verbe mettre. Mestrent, voy. Manoir. Metered, futur allongé de metre. Metre (latm mit ter e, fr. : métré, mitre, mettre). Partie, pas. : mis ; pré- tér. : je mis, tu mels, il mist, t'l(s) mis· trent, misent, mirent ; imparf. du subj. : que je melsse. — Mettbe, dépenser, laissée alleb. — Mettre en oubli, au· jonrd'hni inusité, c'est : oublier, comme mettre en doute, c'est : douter de. Meû meu, meiimes, meamee, de moooir. MeArer (latin maturare. A côté de meûrer on a aussi meArir (aujourd'hui mûrir), qui a été formé sur l'adjectif meûr, dérivé de mafurum), verbe : mubir ; au figuré, s'amender. Meûs, meûsse, voy. Movoir. Mes, indic. prés., S* pers. sing., de mètre. 1. Mi, pronom personnel archaïque •u dialectal : moi, a moi, me. 2. Ml, eas sujet pluriel de mon.* MIS. 3. Mi (latin medium), adj. : a moitié. — Par mi : par le milieu. Mialdre, miaudre, formes dialec¬ tales de mieldre, mieudre. Mie (latin mica), subst. fém. qui sert dans l'ancienne langue à renforcer la négation. Ne mie r ne pas. Daus cet em¬ ploi, on peut trouver te mot écrit avec une s floale. Mieldre, puis mieudre, cas sujet sing, de meillor. Mien, voy. Mon. Mier (latin merum), adj. : fob. Mies, comme mie. De môme nous écrivons guères avec ou sans s. Mieudre, voy. Mieldre. Mlex, pour mieut, aujourd'hui écrit mieux. MM (latin mille, voy. Mille), nom de Sombre : mills. Miliaire (formé sur mil), s. m. : millésime. — En l'an que le milliaire eourait par... : dans le courant de l'an¬ née... Mille (latin millia), pluriel de mil : mille.
Millor, forme dialectale de meit· lor. Mlraole (latin miraeulum), subst. qui est souvent féminin an moyen âge. Mire (latin medicum, qui a subi un changement phonétique analogue à celui qu'on trouve dans grammaire ventât de grammaticam), s. m. : médecin. Mireor (puis mireur. Formé sur mi¬ rer. Notre mot miroir est formé avec no autre sufflxe), s. m. : miboib. Mis, cas sujet sing, d· mon. Miserèle (mot formé sur le latin m »- serere, qui veut dire ; « aie pitié ! a), s. f. : m18éréré. Misericord (latin misericordem. Quant & miséricordieux, il a été formé sur le substantif latin mieerieordia par l'adjonction du suffixe eux), adj, : mis^ bicobdieux. Miame, forme dialectale de mesme (voy. Melsme). Miaaaige, forme dialectale de mes- sage. Mod (puis moue. Origine germani¬ que), s. r. : modi ; vanité. Moi, pronom personnel : moi, a moi, ml 1. Moie, ancien féminin de mien. S. Moie (iatin meta), s. f. : meule ds blé . Moien (latin medianum, fr. meiien, moiien, moyen; forme savante : médian), adj. : moyen, au milieu; s. m. : milieu, moyen. Voy. Parmi. Moiennetë (formé surl'adj. moyen), s. f. : intermédiaire, Moigne (latin monitcum), s. m. ι moine. Moillier (latin mulierem), s. f. i feutfb. Moindre (d'abord meindre), cas sujet sing, de menor. Moine, moinent, voy. Mener. Moineau (diminutifde moine), s« m.s moineau, bastion. Mollier. comme moillier. Molt, voy. Moult i ou 2. 1. Mon (latin meum, qui a donné d'abord meon puis mon, comme forme proclitique, et mien comme forme toni· que), adj. possessif : mon. 2. Mon, voy. Men 2. Mond, voy. Mont 2. Monjole. cri de guerre des Français, ou s. f. signifiant sommet, perfection, source de jôie. Monoie (iatin mouefa, fr. monete. monoie, monnaie), s. f. : monnaie, aroent, 1. Mont (latin montem), s. m. : moss, montagne.
591 MOU — 8 t. Vont (latin mundum, représenté enssi par le mot savant monde), s. m. : morde. Montant (gérondif de monter), s. m. : montant, valkor. Pour Les locutions dans lesquelles entre ce mot, voy. monte, qui s'emploie de même. Monte (subst. verbal de monter), t. γ. : montant, valior. — Dire que la monte d'une personne on d'une chose ne vaut rien, c'est dire que cette per· sonne ou cette chose est sans valeur ou inutile. — Dire qu'une personne ou une those ne vaut pea la monte (fun petit objet comme un ôou/on, un glandy etc.. « et une autre façon d'exprimer la même idée. Monteplier, forme dialectale de « iouteplier. Mordre (latin morderé). Prétérit : je mors, tu morsis, il morst, noue morsi- mes, etc. ; imparf. du subj. : que je mor· eisse, etc. —Verbe : mobdri. Morè (formé sur mor « maure), •dj. : Maorb. 1. Morée (formé sar more · mûre), · » f. : MORS. S. Morée, féminin de moré. Morir (latin ·morire, fr. : morir, mourir). Indic. pré·. : je muerc ou wiKir, tu muers, il muert, nous morons, mourons; prétér. : je morui, tu morue, etc., on je mon", tu mori« , etc. ; futur : je « orrai ; subj. prés. : que je muerge om muire; imparf. '.que je morusse,etc., ou oueje morisse, elc. — Verbe : uouhir. Moris, morisse, morrai, tot. A/oWr. Mor·, prétér. de mordre. Mort, partie, passé de mourir. — Avoir mort quelqu'un, c'est : l'avoir tué. Morteus, comme mortel·, eaa en « de mortel. Moral, morne, etc. Voy. Morir. Moi terrai, pour mostrerai, futur 4e mostrer. Mostier (puis mouslier, moutier. Latin monasterium), s. m. : MonASTka·, isust. Mostrer (latin monstrare, qui a produit mostrer, moustrer, et monstrer, montrer, de même que pensare a pro¬ duit peter et penser), verbe : montrih. MOt (origine incertaine), s. m. : mot, tAaou. — Dire mais mot de quelqu'un, c'est ; l'insulter. — A Paître moi sigm- Ae proprement : ■ au second nr >t », « "est-à-dire : ensuite. Mo A, voy. Movoir·
Î9 — MUTATION 1. Monlt (latin mullvm, fr. molt, moult, moût), adj. : beaucoup di. 2. Moult (latin multum, fr. molt, moult, mouf), adv. : beaucoup. Moûmea, moils, motisse, cte. Voy. Movoir. Moure, mourre, forme dialectale de moudre. Moustrer, voy. Mostrer. Mout, voj. Moult i ou S. Moutepller (latin multiplkarê), verbe : multipuxr, si molyipuxr. Moyelr, voy. Movoir. Movoir (latin mot>ere, fr. wotjeir, mouoir, mouûotr). Particip. pas. : mofl, meû ; indic. prés. : je mue ou mui, tu mues, il muet ; prétér. : je mui, tu moûs, metis, il mut. noms ntoHmes, meùmes, etc. ; imparf. .du subj. : que je moûsse, meûsse. — Verbe : mouvoir, soui.tvsR, partir, se produirc. — Se movoir de : partir de. — Mouvoir guerre & quel¬ qu'un .* lui faire la guerre. Moyen, voy. Moien. Moyneau, voy. Moineau. Moysant, variante orthographique de Moysen. Moysen, cas régime de Moyse. Moz, cas en β de mot. Mucier (comparez le latin massar# eft voy. înusser), verbe : qacbkr. iCuder, voy. Muer. Mue, voy. Movoir oa muer. Muer (latin mutare, fr. : muder, muer), verbe : chakokr, prbndbi sdccbs· sivxmrnt, s'smptcbba. — Muer la couleur, c'est : changer de couleur. — Ne pou· uoir muer que ne (avec ou sans ellipse de que), c'est : ne pouvoir s'empdener de. Muero, muerge, muers, etc., voy. Morir. Mues, muet, mui, etc., voy. Mo¬ voir. Muiller, forme dialectale de moiJ- lier. Mulr, moire, voy. Morir. Mui, masculin de mule : Mût· ?. Mult, forme dialectale de mpult i on t. Munde, forme dialectale de monde. Musart (formé sur mutet*), adj. et S. m. : MUS ARB, QUI s'aMUIB, Q9I PtBB SOU TSMPS. Musser (latin muisore), verbe : cachkr. Mustier, forme dialectale de mostier. Mut, voy. Movoir. Mutation (mot savant. Latinmutetfft· nem. Même famille que muer), s. L ; révoujtiqr.
592 ΝΚΝ — 560 — MO
Nacaîre (origine orientale), s. aa. : ΠΜΒΑΚ.Β. Nafrer (origine germanique. Navrer, qui & persisté, est une antre forme dn môme mot), verbe : blbssbr, pbacba. Nagier (latin navigare, dont la forme savante est naoiguer), verbe : lunecfcit, cOMDr :ai en bateau, juobb. Nate (Ce mot est formé de la néga¬ tion non ou ne suivie du pronom per¬ sonnel de la 1* personne. Il est à nenil devenu nenni ce que oie 1 est à ott. Voy. ces mots), adv. : κοκ. Naist, η al s te rai, voy. Naistre. Naietre (latin *nascere). Partie, l'as. : niou nascu ; iodic, ptés. : il naist ; firétér. : je naaqui, iu nasguesis, etc. ; utur : je uaisterai ou je naistrai. — Verbe : turrai. Narille (latin naricula), s. f. : lUfttKS. Nasel (latin nasale), s. m. : msal, pm tie du casque qui garantit U nez. Navrer (origine getmauique), verbe : blbssbb. J.-J. Rousseau emploie encore le mot dnns ce sens. Navrure (formé sur navrer), s. f. : W.KSSUBB. Nazareue, adj. : NiiiBim. 1. Ne (latiu non, fr. non, nen, ne), ndv. : Noir. κ« rA ». S. Ne, voy. Ni 1. Néant, voy. Nient. Neoe, forme dialectale du subj. de noter. Neotelet, pour nettelet (diminutif de ne/), adj. : PBOPRBT. Ned, nour ne, dans devant une voyelle. Neent comme néant, voy. Nient. Nei, forme dialectale de né. Noient, voy. Nient, ou noter. Neier, voy. Noter 1 on 1 Neir ('afin nigrum), fr. neir, noir. Le mot negre nous vieQt de l'espagnol et non de l'italien ; adj. : hoir. Nets, neie, eu nès% nie (latin ne ip- nm), adr. : pas mêmi, même. Ne :·, forme dialectale de nés. Nel, en.traction de ne le Nelul, forme dialectale de »uiui. Nem, pour ne me. Nen, voy. Ne i. Peut avoir aussi le sens de ne 2
Nenil, nennil (pute nenni. Compoet avec nen = non comme off avec o. voy. Nen et Oïl), adv. : how. Neporquant (composé de ne, pour et quant, signifie proprement non pour au~ tant), adv. : viiintotire. Nés, contraction de ne Ut ou de ne te* 1. Née, cas en $ de nef. 2. Née (latin non**), s. a. : iras. Nés, voy. Nett. Nét, forme archaïque eu dialectale de né. Net. Décomposes en ne te. Neû, voy. Nuire. NeÛl (latin ne-ulium), adj. fadéf. κtx (qui vient de nullum). Nevoid, autre forme de nevo't. Nevot (latin nepotem, fr. : nevot, ne » te »), s. m. : kivbu. Nez, cas en » s de né, partie, pas. de naietre. 1. Ni (latin née, fr. ne eu ni), con¬ jonction : m. L'ancienne langue employait ni dans les phrases simplement dubita¬ tives : « Dites-moi où n'en quel pays... t 2. NI, voy. Noier 1 ou S. Niant, mans, comme Nient. Nioe (latin neicium)t adj. : lejoaurr, SOT, MALliiBILB. Nïent (aussi neient, noiênt, noiant, aujourd'hui néant. Formé de nec (= ni), et de entem (= être), substantif verbal de esse), adv. et subst. : bibn, bk rib*, vdiabbbnt. — N'en faire nient, c'est : n'en rien faire. — Pour nient peut si* fnîfier : « peu s'en faut que... ne... » Noue faons de même : ■ pour un nen ». Nient, voy. Noier 1 ou t. Nier, voy. Noier 1 ou L Niés » cas sujet sing, de Mvot. 1. Nia, voy. Neis. S. Nia, voy. Noier 1 ou t. Niai (latin nisi qui signifie à moine gué, sinon), s. m. : obligation contractée sous une pénalité, contenant une clause commençant par nisL Nlaon (latin a# ipsum u*um), adj. Indéf. : aocok. t. Nit (latin nidum, (r. : nit, nid), e. m. : rid. S. Nit, voy. Noier 1 ou S No, adj. possessif, forme« dialectale da féminin singulier, et du masculin cas régime singulier oo cas sqjet pluilali botes, ao*.
593 NON
- 561
NUL
HobO· (forme savante de *obîe, none mobile est 1 » forme savAt ) do meuble), a<Jj. mom.·. Nodrir, voy. Norrir· Noeaue, cas en » de noèt Noèl (latin natalem, fr. : nadel, neel, imI, Même faniiUe que les mois savante note/, natalité, et que lot mot· populaires nattre, naissance. C'est le jour natal du Christ), 0. m. : Non- Nom (diminutif de not ou no = fiend), f, m. : IKBCD, BOQGLB. Noêr (latin nodare, fr. noer, nouer), verbe : koobr. I. Notant, voy. Nient. 8. Nolant, partie, pré·, de noter loot, i. Nolaue, cas en s de noial=noya*, ft. Nolaus, forme dialectale de noeatu. Notoler (latin * nigeUare, fr. neieler. Moieler, nieller), verbe mm agi 1. Noient, voy. Aient S. Noient » indic. on rabj. prés, de noier f ou t. 1. Noler(lat !n*14001*, fr. neier, noier, nier). Partie, prés. : neiant. notant, niant ; partie, passé : neié, noié, nié; indic. prés. : i« ni, nie, neie, noie, tu tries, neies, noies, w nie, neie, noie, nota neions, noions% nitos, voue neiéf, noies, nies, il(s) nient, neient, noient ;ϊπιό&τ{. ije neioie, noioie, ηMe; prétér. : je reiait noiai, niai; futur : je neierat, noierai, nierai ; subj. pré·, i çue jç, ni, nie, neie, noie ; que tu ni », nies, neies, notes, qu'il nit, me, neie, noie, que nous neion », noions, etc. ; Impart : que je neiasse, notasse, etc. — bibb. S. Noier (latin neeare, fr, neier, noier), verbe : rusa, nova·· Ce verbe se eo&iuffue comme noier 1. Noix (latin nivem, dont un dérivé a produit notre mot neige), a. f. t bbicb. Noiron (latin Neronem), nom propre. Nàaow. — Le pré Noiron, c'est : le pré de Néron, emplacement do Vatican. Noise (origine incertaine. Serait » d'après Dies, un dooblet populaire de nausée), subst· fém. : noir. Nota (latin nucem), ». f. : noix. Nom (latin η omen, fr. s nom, non), subst. m. : non. — Avoir à nom... .· être appelé... — Per nom de : à titre de. Nomêement (formé mt le participe passé de nommer), adv. t norannrr, axiCTsnsvr. Nomine, mot toot latin qui signifie so κοκ. — Nomine Dame .· an nom do Seigneur. Non, adverbe négatif* ou substantif (= tomfr
Nonaln, poor none « nonne. Sur ee* formes en ain, voy. l'introduction grams maticale, page XlV. Noncier (latin nuntiare), même sens qoe te composé anoneier « annoncer. Nonnain, comme nonain. 1. Nonne (latin nona), s. f. : tbois aao- tu »■ b'APais-ntDt (la 0* heure du jour depuis 6 heures rlu matin). t. Nonne (latin*ηοηηα), s· f. : iroimi. Nonqve (fatin nmnquam, fr. nmqua dans les Serments de Strasbourg, puis manque ou nonques), adv. : nniis. voy Onques qui est le même mot moins la négation. Nona, cas en s de nom. Nortr, comme norrir. Norreçon (latin nutritionem, frw norreçon, devenu nourrisson sons Tin· fluence de l'i de nourrir), s. f. : κοίτη- bitceb, îducatiom. Norrir (d'abord nodrir, puis norrir, nourrir. Latin nutrtre), verbe : nodbbib; buvbb; βντββτβνιβ a sa coca. 1. Nos, pronom personnel : tiotrs. t. Nos, adjectif possessif de la 1" géra, do pluriel, forme ordinaire du féminin pluriel et du masculin pluriel (cas régime), on forme dlalectaledu masculin singulier (cas sujet) : vos, hotbb. Nostre (latin noster. nostrum, nostra nostri), masculin ou féminin singulier, oa masculin pluriel (cas suiet) de t'adj. posa, de la l" personne du pluriel t moto, hôtbb. nos. Noetrea, « minin pluriel, ou masculin pluriel (cas régime) αβ nostre χ « os, n6-
Noetro, forme dt nostre, masculia régime singulier, dans les Serments de Strasbourg (latin nostrum). Nourrir, voy. Norrir. Nourriture (latin nutritura), s. f. ι boobbitobb, invcATiov. Le sens tion s'est conservé jusqu'au xm* siècle La Fontaine : « liais la diverse nourri* ture, fortifiant en l'une cette heureuse nature, en l'autre l'altérant·. » Noveleté, forme allongée de novelté « s nouveauté. Nuefme (latin *novimum\ hboviWB, Nnlrçon, forme dialectale de norre¬ çon. Nuire (latin noeere, fr. nuire oa nvisir). Partie, pas. : neû; indic. prés, t U nuist. — Verbe : bpibb. Nulalr, notât, voy. Nuire. Nul (latin nullum), adj. indéf. : trou Dans les phrases dubitatives, ce mot pent avoir le sens de qcslqus, qoblqb'vii·
594 OB — 5 Holla (pals nullt, nuie, nulle), timi- afai de nui. Nulul, one des formes do eu régime de nui (analogue à autrui de autre). Voy. tt· Grammaire du vieux françaii,§ 156. Nun. forme archaïque on -dialectale de la negation non, qui signifie non ou in. Le même mol peut être encore le substantif nom.
f. Ο (latin Aoc),pron.démonst.ne« tre : cb; adv. : ouï (Voy. Oie). Ο est à ço (ensuite ce) ce que istest à cist (voy. 1st). — Dans les Serments de Strasbourg, in • auid signifie « en ce que », c'est-à-dire : 4 La condition que. î. Ο (latin apud, fr. od ou ot, puis o; cette préposition latine a donné aussi la forme ab, qui s'est ensuite confondue avec α venant de ad), prépos. : atbc. — Ensemblt o, même sens, S. O (latin aut, franç. o. ou),conj. :oo. Oân (latin hoc anno, ir. oan, ouan), edv : au sens propre, c>ra amiu, mais nussi csttb vois, ituouio'ioi. Obedient (mot savant dérivé du par¬ ticipe présent de obedire qui à produit le Terne français obéir), adj. : oiîjmiht, soumis. Obvier (mot savant. Latin *oôoiare), verbe : s'orros·*, tais· dis laraocHKs. Occire, ooeïe, ooesla, etc., voy. Ocire. Oohis, forme dialectale pour oeis. Ooholson (latin occasionem, dont la forme savante est occasion), s. f. : occa¬ sion. — Par nulle ochoiso » .· d'aucune façon. Oolant, ooldre, oolons, voy. Ocire. Oolre (latin occidere, fr. : ocidre, octrre, occire). Partie, prés. : octant; partie, pas. : oeis; indic. pré·. : foci, tu ocix, oeis, il oc it, nôus ocions ; pretér. : foeie, ta ocisis, ocetis, ocels, il ocist, pré·, du eubj. : que focie ; imparf. dur subi. : que fociiisse ocesisse, oceUse Verbe : occibb, Tusa, cavsm la uo*t oa. Oeiels, voy. Ocire. Ooqueeon, forme dialectale de ocAoi- ton. Od, voy. O 2. Od— ; les mots commençant par od •oivi d'une voyelle doivent être cherchés •a supprimant le d, à l'exception des suivant··
2 — OIL Nanquft. voy. Nonque. Nurlr, forme dialectale de nonir » Voy. ce mot. Nuriece, forme dialectale de norrièe = nourrice. 1. Nus, cas sujet « Ing. ou rég. plor » de nul. 1 Mu·, forme dialectale de nos·
Odlde (puis <Ae, ouïe. Partie, pa·. fé¬ minin de oair), s. f. : ooîa (le sens), sovt bktsrtissbvbrt. Odlr, plus-tard otr. Voy. ce mot. Odor (latin odorem, fr. : odorP odeur), s. i. : ooaua. Odour, forme dialectale de odor. Odral, voy. Olr. Odur, forme dialectale de odor. Od (latin aucam, fr. oé, oue, om) » s. f. : on. Oeil, oelz, comme ueil et ueLs. Oënt, voy. Olr. Oes· voy. Ues. Oés, voy. Olr. 1. 01, voy. Otr (indic. prés.). t. Ol, voy. Avoir (prétérit). 3. 01, variante orthographique de M » Voy. Hui. 01, voy. Olr (partie, pas. ou prêter.) Olanoe (est aofr ce que souffrance est à souffrir. La forme savante du mot est audience), s. f. — En oiance ? en public. Cette locution s'oppose à « à conseil a, qui signifie ■ en particulier »· Oiant, voy. Otr. 01dmet voy. Uidme. 1. Ole (as oje. Ce mot est foftoé comme oil, mais avec le pronom de la première personne, λ l'origine, l'affirma" tion était exprimée car o dérivé de hoc, comme en provençal, mais on y joignait un pronom personnel, représentant le sujet de la phrase dont toute réponse par oui ou par non suppose l'ellipse : · Es- tu làT— Oje (oie). — Suis-je arrivé ? — 0 tu. — Est-il prévenut — 0 il. » Pub oil l'a emporté sur les deus autres formes, et s'est employé pour toutes les réponses), adv. : oui. 8. Oie, du verbe Olr. Oient, olea, oies, voy. Olr » Oignement (formé sur oindre), s. a· Ο,ΊβϋβΛΤ, OU, voy. Ueil.
595 OMBRAGE — 51 On (composé de ο 1 et de pronom il, ▼oy. Oie), adv. : ooi. Ο lie, tot. Uile. Oindre (latin ungere), Terbe : ouïras. 8· conjugue comme joindre, Oinsie, voy. Oindre. Oint (subst. verbal de oindre), s. m. : aaAisss, ciraob* Ce mot existe encore dao* la langue, mais il s'écrit oing. Olole, olols, oioit, oions, voy. Oîr. Oir, comme hoir. Oïr (latin audire, fr. odir, oîr, ouir). Partie, prés. : oient; partie, pas. : of, oui; indic. prés. :j'oi, ois, tuoz, os, ois, il οt, oit, nous oons, oions, vous oex, oitx, tf(*) oient, oent ; imparf. : j'ooie, oioie ; prétér. : foi, oui, ouis \ impér. : os ; fu¬ tur : fodrai, orrai ; subj. prés. : que Î"ote ; imparf. : que j'olsse, ouisse. — A 'origine, ces différentes formes ont eu un d entre l'o et la voyelle qui suivait — Verbe : otrïa. Oire, comme oirre. i. Oirre, .voy. Errer S (indic. et subj. prés.). t. Oirre (latin iter, fr. eidre, eirre, eirre, erre), s. m. : votaob, vabcbb. — A grand eirre, oirre, erre, locution ad¬ verbiale qui signifie « à grande vitesse », et qui se trouve encore dans La Fontaine. Voy. dans ce glossaire le terbe errer t, errant, et erranment, et, dans Littré, les •ens actoels de erre. — Adresser ton eirre « ers..., c'est : se diriger Ters. Oirrent » indic. ou subj. prés, de errer t. Oie, voy. Oîr. Oiseuse (féminin de otous), a. f. : •INTBTé, BBLA89BSBNT. Oleiax (= oistattr), forme dialectale 4e oiseaus, cas en s de oisel. Oissor (latin uxorcm), s. f. : trouas. Oit, Toy. Oir (indic. prés.). Oit. voy. Oir (prétérit). Olifant (latin elephantum, dont la larme savante est éléphant), s. m. : ivoiai, con n'ivoiai. — Un siège d'un olifant, c'est : un siège d'ivoire. Olivète, mot savant formé sur le la¬ tin olivetum, qui signifie : « lieu planté d'oliviers ·. Oltrage (formé sur olire = oufre), s. m. ; raopoa ootbb, abus db podtoib. — Parler dfoutrage : parler outrageuse¬ ment. Oltrebrisier (formé avec brisier — briser, comme outrepasser avec passer), verbe : cbdbii m se brisant. Om. voy. Bom. Ombrage (formé sur ombre), a. m. :
3 — ORGUENER omvbs, odbaab ; adj. : obbcvb, ombraobu » Ombroier (formé enr ombre), verb· ■BTTBB A L'O>B*B. Orne » toy. Borne. Ono, voy. Onquet. Onnir, variante orthegiepàlqe· 4 » honnir. Onnor, onor, variantes orthographe ques de honor. Onqee, onquee (on one ι latin un· quam), adv. : jamais. Ce mot est encore très employé au ivi· siècle. — Onque » mais a le même sens. — One ou onquee peut avoir simplement la valeur de p*$ on point ; il a quelquefois aussi le sens de nulle part, ce qui n'est pas extraordi¬ naire, les adverbes de lieu se transfor¬ mant facilement en adverbes de temps, et vice versa. Ooie, oole, oott, oone, voy. Oir. Or (latin ad horam on hac hora, fr· ore, or, ores, ors), adv. et conj. : blaK- TBttAHT, A ntBIRTt TOOT A L'bBOBB, OB. Oral, de orer (prêtait) ou de oir (futur). Orde (latin knrridvm), adj. : sals. Ordenê (latin ^ordination, fr. or- dené, ordonné), partie, pas. et subst. : 001 A BtCD LB SACBBMBRT DB L'ORBRB, *rétrb. — Ordené en le nom de, en par¬ lant d'un autel, c'est : dédié à. — Voy. Ordener. Ordener (latin ordinare, fr. ordener, refait plus tard en ordonner d'après 1« snbst. latin ordo), verbe : obdorhbb, co·* jiiRnBB, rarobb, cohsacrer. — Ordonner une chose â son droit : la bien ranger. Ordonner, voy. Ordener. 1. Ore, voy. Or. 2. Ore (latin horam, fr. ore ou hore, puis heure), s. f. : bBubb. 1. Oré (formé sur le latin aura. C'est le même mot qu'orale, avec un autre suf¬ fixe), s. m. : oaAeB. ï. Oré (formé sur or) » adj. : Mai, O'OB. 3. Oré, partie, pas. de orer. Orée (latin * or a ta, formé sur ora), s. f. : bobd. Ce mot est encore employe par Chateaubriand : « Nous débarquâmes à l'orbe d'une plaine circulaire ». Orendreit, Toy. Endroit. Orent, voy. Aooir ou Orer. Orer (latin orare, auquel se rattacha le subst. oraison), verbe : mjbr. Ores, voy. Or. Orguener (d'un verbe dérivé de or* ganv.m, qui a produit orgue en formation populaireetor^aneenformationsavante), verbe : jocbr d· l'orgcs, cbantbb aa
596 PAIS — 5 eheawrieSAirr m t'ouoi, oiautba avm rai TOI* »'OMDI, CBAMTBB. Orie (en deux svlSabes : prononces ore ea mouillant fr. Latin aureum), adj. : »'oa ou dobb. Orrai, voy. Olr. Ors, voy. Or. Oe, du verbe Ob', oo ea· ea » de ost. Le même mot peut encore être l'indie. prés., per·., ou le subj. pres., 1" ou 1· Mr »., de oser. Osai, variante orthographique de aussi. Ost (latinhost ?m, qui signifie ennemi), ·. f. : abbbb. Ce vieux mot est encore employé par La Fontaine, qui lui donne 1· genre masculin : « On vit presque dé¬ troit l'osf des Grecs. » 1a Bruyère se plaint que l'usage ait préféré armee à ost. Ostagler (formé sur ottage), verbe : VOVBjna CA0TI0H, livbbb bk οτιβι. Ostê, τον. Ottel. Ce mot peut encore être le participe passé du verbe otter· Ostel (latin nospitalem, fr. hostel, ottel, otté, hôtel), s. m. : i6m, avec le sens général d'habitation. — Prêter hô¬ tel : donner l'hospitalité. Oeteler (formé sur ostel), verb· : abbitbb, logbb, dbuicrib. Oeteus, cas en t de ottel. i. Ot, roy. Olr (iodic, prés.)· S. Ot, voy. Avoir (prétérit). S. Ot, voy. Ο S. Ο tant, variante orthographique de mitant. Otrier, voy. Otroier.
4 — PALME Otroyer (latin *auctorizare. fr· t otreiier% puis otroyer qu'on a écrit oc* troyer, on otrier), verbe : appboovsr, sb bahobb a (un avis), accobdbb, accbptbb (nne proposition), aaconulvM (avouer une faute). Ou, voy. SI I· Oû, voy. Avoir· Ouan, voy. Omb· Ouïr, voy. Otr. Oùmea, voy. Avoir· Ouquel (composé de mb as *f t, et de quel), pronom relatif : m lbqubl. Ourent, ο A·, ο An·, oûstes, oui » voy. Aooir. Outrage, voy. Oltrage. Outrageas (formé sur outrage), adj. : qui sobt ou bobxbs, β ebbs là. Outre (latin vitra), prép. et adv. t ao dbla db, ao dbla, outbb. Ouverrai, voy. Oorir ou Ovrerm Ouvrer, voy. Oorer. Orerrai, fut. d'Oorir ou d'Ovrtr. Orrer (latin operate, fr. ocrer, om· vrer), verbe à radical variable : utur... ou oeur... tonique, ovr... atone. — tba- VA1LLKB, FAIBR, AOlt, OBHSB. Ovrir. Indic. prés, '.fuevre, tu uevret, il uevre, nous' ovrons, ouvrons, vous ovr ex, ouoret, il{s) uevrenti subj. prés. : que j'uevre, etc. ; futur : fooerrai, on· verrat. — verbe : ouvbib, s'ouvbib. Oyir, forme dialectale de olr 1. Os, cas en s de oeU 1 Os, voy. Olr »
Paienor (latin pagenorum), adj. in¬ variable : dbs faibhs. Paler (latin pacare, qui sigoifie paci- βer), verbe : faibb la paii avbc; pavbb. — Se payer : faire la paix, obtenir la faix. Paile, comme paille, voy. ce mol. Pailîart (formé sur paille)> s. m. t aons bbbisx, proprement ■ qui couche •er la paille. » Paille (latin pallium, fr. : palis, paille, ρailt), ·. m. : îtovfb m sois, TApii. Ce mot n'a rien dè commun avec notre substantif actuel paille, qui vient àopalea, et qui est du féminin. Pain·, variante orthographique 4e peine. Pair, paire, voy. Paroir. Paie, forme dialectale de pat.
Palssel (latfa *paxitlum), s. m. ι P1QCBT, tCQALAS. Paisson (même racine que daae paissel), s. m. : piqcbt sb tbrtb. Paistre (latin pascere), verbe : faI- tbb, nocbbib. Palasln (oo paU&t, méase racine que dans palais), adj. : rAum. Pâlie, pronoDcei paille et voy. ce mot Palis, palis (latin 'pottfissi, dérivé de palum qui a produit pal et pieu. llémo famille que paliuaae), s. m. Ce mot est encore français et désigne une suite de pieux formant clôture. Voltaire s « Vous trouveras plus loin l'enceinte el le palis Où do element César est le bar· bare fils. » Palme (latin paltny\ ^ f. : aus, FAuma.
597 PARFONT - & PaHonJer, voy. Pautonier. Pannir, forme dialectale de tenir. Panral, variante orthographique de wenrai. Yoy. Prendre. Panais » variante orthographique de pensis, cas en s de pensif. Paor (latin pavorem, fr. poor, poor, peor, peur), s. f. : ne·. Papier (antre forme de pépier ?), verbo : ftaermea. I. Par fletin per, fir. : per, par ; la forme perret maintenue dialectale ment), préposition. Emplois divers : rmoAitv, et. : « l'assaut dura par cinq jours » ; Amis. ex. :« Je tous récompenserai l'un par 1 autre. » — Par hd, par eux : lui seul, eus seuls. — Par nom de : au risque de. — Par t<m : à l'extrémité de, au som¬ met de. — Par voir ; vraiment. — Par iecoste a le môme seas que decoste (com· pares devers et par devers). — Par quoi poprquoi. S. Par (latinperdvupermagnust etc.) particule superlative : biaocovt, rasi νουτ a vait. Cette particule est ordinaire ment séparée par at>ot'r ou être de l'adjectii auquel elle se rapporte. Devant un autre verbe, par peut avoir le sens de jusqu'au •out. Pardolna, de pardoner. Toy. Doner pour la conjugaison. Pardon (subst. verbal de pardoner). s. m. : ρλ· »οκ. — Bn pardon : ea pure perte, vainement Pardnrable (est à durable ce que parfait est à /Siuf), adj. traani » Paredia, voy. PareU. Pareir, toy. Paroir. Pareïa (latin paradUum, fr. paredis, pareU, parvis. « Paradis « est un mot sa· vant), s. m. : pabams. Pareistre, voy. Paroistre. Parenté (dénvé de parent), subst. masc. : vakilu, ραικκτ*; subst. fém. : rAanrrs. Ce mot est devenu féminin, même dans le seas de famille, par con¬ fusion avec parenté féminin qui se rat- tâche au suffixe latin t totem, tandis que. parenté masculin se rattache au suffise^ ahtm. Cest par une confusion semblable qua duché et comté sont souvent féminins aumevealge (Ce genre est resté λ comté dans Franche-Comté). Parer (latin pararo), verbe à radical variable : par... atoae, pér.M toaiqoe. — Min, rwiia. Ptrtft, para·, voy. Paroir. Partent Pitia profundum, voy. Par Jeter. Ce ai » a été refait sur le latin f rioroo; adv. s noionfaniT.
5 — PAROL Pavfr ^atln *parire. Mima familla que parent), verbe : nrrAwrn. Parjeter ( pour la conjugaison, voy· Jeter. Le préuxe par qui entra dans la composition de ce mot, n'est pas celai de parvenir {peryto\re), pardonner {per· donare). etc. H vient de pro .· parjeter = nrojectare. Le préfixe latin pro a produit trois formes françaises : Γ· par ou pra que Ton trouve dans promettra, parfont f compares, pour un changement semblable de ro latin, darne, damoiseau) ; 2*powt anciennement por, que l'on trouva dans pourvoir, pourfendre, etc. ; S* pro, forme savante, qui a été souvent substi¬ tuée aux deux premières, profond, pro¬ mettre, promener. De même le préfixé latin tram* se trouve sous les formes ira (traverser), tré, anciennement tree (tr#- passer), et trans (transmettre). Parjeter a été transformé en projeter, comme par* fond en profond), verbe : ηοητιι. Parlement (est à parler ce que or » n*ment est à orner), s. m. : uorioi, COffSKIL. Parler (latin *parabolare). Iadie. prés. : je paroi, parois, tu parolee, il parole, nous parlons, vous parlez, oarolent ; impérat : parole ; subi. prés. pie je paroi, que tu parois, qu'il paroU, que nous joarlions — Verbe : pAXLaa, viaa. ParleQre (puis pariure. Forme sa parler). s. f. : langagi, fablib. Parmaln » voy. Alain 1. Parmenablement (formé sur la ra- c .ie du verbe manoir), adv. : îtuiil· ikubht. Parmener (composé de mener), •erbe : conotnai. Parmi, propos, et adv. : pai li aiun M, AO BILISO, 40 MtUSV M, VAI U MOTM •a. — Ou comprend que par mi ait pa arriver à signifier · par le moyen de ■, rr une transformation de sens analogaa celle que l'on constate dans l'histoire du mot moyen lui-même, qui est de la même fammeque mi, et qui a k peu prés le même sens : « placé au milieu de », pins tard, parmétaphore, · intermédiaire entre la volonté et le bat ». — Très parmi : & travers. Paroir (latin parera, fr. t paroir, paroir ). Indie. prés. : je pair, tu pen, U pert, nous parons, ityfperea* ; pretér. : U parut; ealty· prés, i que je paire ou péro· 1 Verbe : nulm. Paroistre (latin parescere). Partie, pas. : pareû. — Verbe : paiaItis. Paroi, voy. Parler■.
598 PECHABLK — 51 1. Parole (latin parabola), ·. f. : il· ■OLI. 2. Parole, tot. Parler. Parole, parolt. voy. Parler. Parons, parral, de paroir. Part (latin partem), s. f. : part, côté. C*ll*part peut signifier « de ce cftté. » Le not a encore le sens de côté dans cer¬ taines locations telle· que nulle part, d'une part. Parteûre (formé sur partir » dont le •ens primitif est séparer), s. f. : alterna- *itb. Parti (partie, pas. de partir), a. m. : situation, occasion, parti. Partir (latinpor/iri), Terbe : lipinn, rtitaeii, avoir part a, loirai lss banos m, es liraut, η πι·μ. Le sens Erimitif de ce Terbe s'est conservé dans ι location « avoir maille à partir », qui Signifie proprement avoir de Varient à partager. — Se partir de' signifiait : s'éloigner de, « I partir intranaitif a hérité de ce sens. Partais, variante dialectal· de per- fut*. Parât, Toy. Paroir. Passer (latin * pass art), Terbe : ri·· sir. Se passer, en passer, s'en passer, même sens. Compares aller et s en ai¬ le »·. Pastor (latin pastorem, fr. pastor, Îtesteur, aTec le maintien de l's sous une nfluence savante), s. m. : patri, pas- TSOR. Paetoure (féminin da pastour as pasteur), s. f. : birgèri. Paatre, cas suj. sing, d9 pastor. Patenostre, τογ. Patrenostre. Paterne (latin paternam. C'est on adjectif pris substantivement), s. f. : rVIMAKCI créat1icb bt patirkil1.i ds Disc, Dikq. Patrenostre (latin Pater noster), ·. f. : PATBNOTBB, LA PBIBBS du PATBB ■pbtbb; au pluriel, souvent cbapblet. Paumeier (formé sur palme =paume de la uiain), Terbe : toubnbr dans sa ■uni. Pantonler fee rattache au latin ·ρα- titari qui signifie errer. Forme ancienne paltonier), adj. : taoasond, « iîïrail », terme de mépris. Pavtment (latin pavimentwn), s. m. : DATÉ, SOL. Peoeole, imparf. de peçoier. Pechable (radical de pécher, aTec le saffixe able dérÎTé do latin abilem), adj. : licani, malhbdbbux. Le sens de mal- heureux s'est cauerré, en provençal, poor
6 — PER le mot σαι correspond à l'ancien Ml sujet da français pécheur : « pécairet » Feehedor, peoheor (latin peccato- rem, fr. pechedor, ptcheôr, pécheur)* s. m. : pkcbsub. Peohlè (latin peceoftai), s. m. pice·, et aassi malbbcb. Pechlére, cas sujet sing, de pecheôr. Peçoier (formé sur le substantif latin qui a produit « pièce », *Tec le suffixe oier == latin ieare. Avec le suffise er = latin are, et le préfixe dé, on a formé le Terbe dépecer. Enfin rapiécer s'est constitué ptas tard aTec le mot français pièce et te préfixe ra = latin re-ad), Terbe : « st- trb bu pièces. — Se peçoyer, ou peçoyer intransitif : être mis en morceaux. Pedron » Toy. Perron. Peindre (latin pincer·), Terbe. 0e conjugue comme feindre. Peine, indic. prés, de pener. Peinais, voy. Peindre. Pelor (lalin peiorem, (r.peior^eieur^ pieur. Le cas sujet est pire, qui s'est con· serve), adj. : naa. —- Avoir le pieur .~ avoir le dessous. Peire, forme dialectale de pire. Peia, Toy. Poie 1, 2, 3 oa 4. Peiz, Toy. Pois 4. 1. Pel (latin palum, fr. pel, pieu, oa pal), s. m. : usu. 2, Pel (latin pellem, fr. pel, pww), s. f. : peau. Peleloier (formé sur pelels), Terbe : pblbp, ÎCORCnXR. Peleïa (formé sur peler comme aba- teis, aujourd'hui abatis, sur abattre), s. m. : action db pslrr. Peliçon (dérivé de pelice « pelisse) » s. m. : pbussb, bobs povBiis, mantbau. Pêne (latin penna), s. f. : plumb. Pener (formé sur le latin pcena, d'où rient peine), Terbe à radical Tariable i pein... tonique, pen... atone, — suppli¬ cier, applien. — Se pener d'une chose s s'en piquer » trarailler pour l'ebtenir. — Notre verbe peiner actuel a été fait sot le subst. franç. peine. Penre, tot. Prendre. Pense (subst· Terbal de penter), ·. f. t PxnsBB. Pensé, forme masculine de pensée. 1. Penser (latin peneare, qui a donné aussi peser), Terbe : pxksbr. Penser de : penser à, s'occuper de. 2. Penser (infinitif pris substantive¬ ment), s. m. : pensées. Penst, snbj. prés, dépenser, 3· per·· sing. i. Per (latin parent, fr. per écrii fkm
599 PESANCB — 5 lard pair), adj. et subst. s paib, mal, cobpag« ont compaq* !. î. Per, voy. Par. Peroevoir (latin percipere. Voy. Cepoir pour la conjug.), verbe : apbbcb- foii, s'apbbckvoib. Perchevoir, fora· dialectale de percevoir. Perdre flatln perdere). Iodic, prés. : lepert, perd, perx, pers, tu per st pert. il φίτ^ perd; prêter : il perdièt, perdit, il(s) perdiérent, perdirent. — Verbe : midi·, η piaca· (mourir), cacssb la ■o« t ou ui lAiiioa de. Perèœ (latio pigritia, tr. per icef parèce), s. f. : pahbssb. Pérent, voy. Paroir. Périr (latio péri »* ?), verbe : piaia, et « ossi FAïas rfisia, pbbdhb. Permanoir (forme dialectale corres¬ pondant à une forme française parma- noir. Composé de manoir ; même famille <jue le mot savant permanent). Futur : je permanrai. — Verbe : paasisTaa. — En permanant : constamment. — Permanoir en permanant : demeurer éternellement. Permel, forme dialectale de parmi. Permenablement> forme dialectale deparmenablement. Permenant, variante de perma »anf, du verbe permanoir. Permoner, forme dialectale de par- mener. Pern—. Les formes verbales com¬ mençant par pern appartiennent au verbe prendre. Perron (latin *petronemy fr. pedron, perron), s. m. : proprement oaossa Pisaai; bocobb, ueiî· ni nuai, n- ukb, COLOTfRB. 1. Pers (latin "persum, que l'on rat¬ tache à persica cfou vient pêche, fruit originaire de la Perse), adj. : raas, »lbo, uvioa. t. Pers, de perdre (pèrs) ou de paroir (pérs). 3. Pers, cas en s de per. Persi (dérivé de pers. Voy. Pere 1), fcdl. : blsu, UV1DB. Pert, de perdre (pèrt) ou de paroir (pert). Portas (latin pertusum, de pertun- dere, fr. : pert us et pertuis), a. m. : taou. Pèa, variante orthographique de peut aspaix. Peeance (formé sur peser, comme •ou(fronce sur souffrir), s. f. : accaolb- ■bkt, rsirn. On disait : ■ avoir pesance de quelque chose. »
η — m Peser (latin pensare). Indle. pris. : je peis, poit, tu peite », poisest *1 peise, poùe, noue pesons, il(s) peisent, poisent ; subj. prés. : eue je pets, pois, eue tu peis, poil# φηΐ peist, potit. — Verbe : pbsbb. Peame (latin pessimum), adj. : tais sauvais, tkbki1li. Pesoier, variante orthographique do peçoier. Pessé, forme dialectale de patsé. Peetel (forme populaire ae pistil), a. m. : pilou. Pestre, comme paistre. Petit (radical celtique, etsaffixe ittum qui a donné ordinairement et)r adj. et adv. : prrrr ; peu. Ce mot est encore em¬ ployé avec la valeur de peu par M·" de Sévigné : « 11 s'amuse à Mtir un petit, ■ On a aussi des exemples de La Fontaine et de Molière. — A bien petit que : il s'en faut bien peu que... (Le verbe sui¬ vant se met à l'indicatif.) — Sur un petit : un peu. Petitet (diminutif de petit), adj. et adv. : pbtit, piu. PeÛ, voy. Pooir ou Paistre. Peu, voy. Pou. Peulsse, forme dialectale de peïsse. Voy. Pooir. Peume3, peurent, peusse, peas- tee, voy. Pooir. Peat, forme qui peut être la 3· pers. du paatiaiT du verbe pouvoir. Voy. Pooir. PI (latin ptum)., adj. : pirux. Nous avons conservé le féminin pie dans la locution « œuvres pies. » Pieça, voy. Pièce. Pièce. Ce substantif a souvent le sens de bspacb dr tbbpb, particulièrement dans la locution pièce α = il γ a un cer¬ tain temps, naguère, il y a longtemps. — A chef de pièce, voy. Chief. Pleoha, pleohe, formes dialectales de pieça et de pièce* Piédre (latin petra, fr. : piédre, pierre), s. f. : pibuui. Pigne, forme dialectale àe peigne. Piler (latin ilarem, dérive depilum. Fr. piler, pait pilier par assimilation aux nombreux substantifs en ier), a. m. t p1lirb. Pire, cas suj. sing, de peter. Pis. comme pis. Pité, pour pitié. Piteus (latin pietosum), adj. . rum ob PITIB. Pi« (latin pectus), s. m. : poitbibi, as m. Ce mot est arrivé à signifier e*e α·
600 PLANTOR — 5 if rem est « mamelle d'auimal ». Au jtii* siècle, Scarron l'emploie encore dans le sens primitif : « De la main se luttent le pis Place, places, voy. Plaire. Plagnier, variante de plenier. Plaid, toy. Plait. Plaler (formé sur plaie), verbe : »t.KSSIR, COUVRIR DR ΓΕΙΙΕ9, 1. Plaigne (latin *planea), s. t. : FLAINR. 2. Plaigne, de plaindre. Plain, forme masculine de plaine. lir>me sens. Plaindre (latin plangere). Partie, prés. : plaignant ; partie, pas. : plaint ; prêt. : je plains, tu plàinsis, il plainst ; iinparf. du subj. : que je plainsisse, plus tard plaignisse. — Verbe : plaindrb Plaingnier, variante de plenier Piains, pour plains. Cas en s d » plaint. Plàinsis, voy. Plaindre. Plaint (partie, pas. de plaindre. La (orme féminine du môme participe a produit aussi un substantif, s. m PLAINTS, RBGRBT. Plaintif, formé sur plainte), adj. et ·. m. : PLAINTIF, PLAIGNANT. Plaire (latin placere). Partie, pas : ploii, Jpleû; indic. prés. : il plais f, prê¬ ter. :je ploi, pleus, tuploûs, pleûs,pleus, il p/out, plot, pleut, nous ploùmes, pleUmes, pleumes, vous ploùstes, pleùs- tes, il(s) plourent, plorent, pleurent; subj. pres. : que je place, plaise, que lu places, plaises, qu'il place, plaise,qu'il(s) placent, plaisent ; imparf. : que je pi- Qsse, pleùsse, etc. — Verbe : plajrb. Plais, cas en s de plait. Plaissié, s. m. : liiu ihtmhî di tALISSADBS. Plaît (latin placitum, snpin do verbe qui a donné plaire ;tr. plaid, plait. De là plaider, plaidoyer), s. m. : plaid, tri¬ bunal du roi sous les deux premières races, jdgbvrnt, trait· db pàh, contis- tation. — Prendre ptait, c'est : faire la pai*. — Tenir plait sur une chose, c'est : la discuter. — Semondre au plait : citer en justice. Planchier (dérivé deplanehe)t a. m. : PLANCHER, SKI/IL, SALLB. Planté, voy. Plenté, Plante α roe (plus tard plantureux. Forme sur planteur, voy. Planlor). adj. : ABONDANT, PLAHTDRKOI. Plantor ou plentor (puis planteur, Même racine que dans plente), a. f. : ARORDAHCR.
8 — PLUSORS Plate (féminin de plat), s. t : αμμχλλ composée de plaaues d'acier· Plaû, plaus, plauase » etc., forme· primitives ou dialectales de pleû,pleQst pleùsse, etc. Plaut, planrent, formes primitive* ou dialectales de plot et de plorent (verbe Plaire). Pleler, voy. Plier. Pieige (voy. Plevir), s. ». : caotîoi, RB1I PLAÇANT. Plenier (formé sur un dérivé de ple¬ num qui a donné plein), adj. : cohplrt, grand. — A cous pleniers : & grand » coups. Plenté (latin plenitatem, fr. plentét, plenié, planté. Ce mot est à 1 adjectif plein ce qae bonté est à bon), s. f. : abos- dance. — A plenté : en abondance, è satiété. Pleû, pleûmes, pleurent, voy. Plaire. Pleurer, voy. Plorer. Pleus, pleùsse, etc., voy. Plaire. Plevir (d'origine incertaiue, mais de même racine que piège, sur lequel t été fait le verbe pleiger, encore employé f ar Chateaubriand) » verbe : mgaqir (sa oi), garantir. Plier (latin plicare, fr. pleier, plier, ploier). Indic. prés. : je plei, ploi, pli) plie, tu pleies, ploies, plies, il pleie, ytoie, plie, nouspleions, plions^ ploions, vous pleies, plies, ploiez; il(s) pleient, pluient, plient. — Verbe : purr, π,οιβι. Ploi· voy. Plaire ou plier. Ploier,'vov. Plier. Plorent. de plorer on de plaire. Plorer (latiu plorare, fr. plorer, pluut er, pleurer), ludic. prés. : Je ylor, pleur, pleure » tu plores, pleures, nous plorons, plourons, pleurons, il(s) plorent » pleurent; subj, prés, χ que jrplo··, pleur% pleure, que tu plorsK pleurs, pleure.τ » qu'il plort, pleur t, pleure ; futur : j* plôrerai', plourerai, ploueirai. — Verb· : SB LÂiciNTiR, plburbr. A l'origine, pleu¬ rer des yeux ne constitue pas un pléo· nasme, le sens primitif de r/leurer étant très large, comme celui du latinploror·. Plot, ploû, voy. Plaire. Plouerai, voy. Plorer. Ploûmes, plourent, voy. PUfrê. Plourer, voy. Plorer. Plotie, ploiiese, plout, voy. Plain, Plusieurs, voy. Plusor : Plusore (formé sur plus. Fnoç. : plusor s, pluseurs plusieurs), adj. plnr. t PLosiBORs. — Les plusors : k- plupart. Cette locution peut être accompagnée de
601 POING — 51 l'adjectif tout : « tot lot plosors ». Poant, voy. Pooir. Poblo, forme du mot peuple dans les Serments de Strasbourg. On a dû hésiter à l'origine entre la forme poblo, qui ne t'est maintenue <rue dialcctalement, et la (orme poplot qui a produit le français peuple (το ?. Puep/β). Le provençal et l'espagnol ont aussi change le ρ latin 4e co mot en b. Pocin (latin pullicenum, diminutif de pulla qui a donné poule), s. m : rocsstiv. Pod —. Les formes en pod... qu'on no trouve pas doivent être cherchées en Supprimant le d. Podeir, voy. Pooir. Podir, forme archaïque de podeir. Podral, poele, poeir, poeiz, voy. Pooir, Poena, forme dialectale de peine. Poèete (latin *potestam pour potes- tatem), s. f. : puissance. Poesté (latin potestatem, fr. pod es¬ té !, poesté. Le même mot nous a « tonné podestat par l'intermédiaire de l'italien. Pouvoir, puissance, sont de la môme famille), s. f. : poissancb, voie·. — Par poesté : par force, de force. Poesteïl (formé sur poetté, comme ûttrndf sur attente), adi. : puissant. Poet, variante orthographique de pwt. Poez, voy. Pooir, 1. Poi, voy. Pooir. 2. Poi, voy. Pou. Peignant, de Poindre. Poigne, voy. Pondre ou poindre. Poiflaigne, un des pay· que Roland m vunté d'avoir conquis. Est-ce la l'ologne î Poin, voy. Poing. 1. Poindre (latin pungeré), verbe : ffQUKR (un cheval de l'éperon), absolu¬ ment ép« ao^5ba, et, par extension, al¬ lia me (raèraé & pied) > poikddib. La Bruyère se plaint que l'usage ait proféré piq-er à poindre. Ce verbe n'est plus guère usité qu'à l'infinitif avec le *eus de « apparaître comme un point. » Notre adjectif poignant dérire du participe prê¬ tent de poindre, pais a 'pris un sens figuré. Notre mot pâint, substantif ou né- gtition, dérive du participe passé du Blâme verbe. Le substantif poinçon, les Mots savants ponctuer, ponction, etc., •ont « te la même f&millQ. S. Poindre, comme peindre. Folne, forme dialectale de peine Poing (latin pugnum, St. poing ou
9 — POOItt poin), s. m. : iûr, poignîb, ρ01*0, ro·· jirac. Point, de poindre. 1. Pois (iHtin pemutn), a. m. : roits. — Sur le pois du : contre le gré de. 2. Pois, indie, pres., 1" pers., on subj. prés., i'· ou î· pers., deptut »·. 3. Pois (latin ptsum), ·. m. ; pots. 4. Pois (latin picem, fr. pels ou peis, pois, poix), s. f. : poix. 5. Pois, voy. Pooir. 6. Pois, voy. Puis. Poise, de peser. Poison (Hitin pothnem, dont la forme savante estpo/ron),s. f. :boimon, brkuvaob. Flui tard ce mot a pris le sens de / »vu- varjf* mortelt et il est devenu masculin. Poieque, voy. Puis. Poissant (ensuite pJiijsanf. Ancienne for.ne du participe présent de pooir), adj. des deux genres : poissant, puis¬ sante; port, vaillant. Poisse, poïsse, voy. Pooir. Pozneaus, cas en s de pomel. Pomel (diminutifdepome — pomme), s. m. : pjHuiAu. Ponant, voy. Pondre Pondre (l'itin poneret fr. ponre, pondre). Partie. prés. : ponant ; partie, pas. : ponu ou post; indic. prés. : jepon, tu pons, il pont, nous posons, vous po¬ neζ, il{n) ponent; imparf. s je pnnoie, prêter. : je ponui, tu ponus, elc. ; subj. prÔ3. : que je pone, poiu »e : impirf. : oue je ponus se, etc. — Vei b : ; pour (verbe tie la même famille), roxnns. Pone, ponent, ponez, de pondre. Pong, variante orthographique on dialectale de poing. Ponre, voy. Pondre. 1. Pont, voy. Vondre, 2. Pont (origine incert ine), s. m. : pommeau. Ponu, ponui, ponus, ponusse, etc. vov. Pondre. Pooie, voy. Pooir* Pcoillier (formé sur pool', deven· plus tard pou), verbe : rouiiLBn. Pooir (latiu * potere, franç. podir (Serments de Strasbourg), podeir, poeir pooir, pouoir, pouvoir). Partie, pas. : poû, peû, pu; partie » pré·, t poani, pouant, pouvant ί Indic. pr'·. : je poi » ou puis, tu pws, poei, peux, il puet, poet, peut, nous poons, pouons, pou¬ vons, vouêpocie, poes,pouez, pouvez, il(e) pueent> poeenl, peuvent ; imparf. : je poeie, pooie, pouvoie, pouvais, etc. ; pr^ ter. xje poi, peus, pus, tupoûs, peùs. pus, il poutt pot, peut, put, noue poûme »
602 PORAI — » prtmrt, pûmes, vous poûstes, peûstes, Imstes, t/( ») pourent, parent, peurent, purent ; futur : je podrai, porrai* pour¬ rai* etc. ; subi. pres. : que je poifve ou puisse, etc.; imparf. : que je poisse, prisse ou poisse, etc. — Dans les plut anciens textes, ces différentes formes ont un d entre 1*0 et la voyelle qui soit : podeis on lien de poeim, etc. — Verbe : totrroim. — A notre pouvoir s selon notre pouvoir. Poons, rojr. Pooir. Poor, Toy. Paor. Pople, forme dialectale de pueple. Por (latin pro), prép. : roua. L un des sens principaux de la préposition pro en latin était · à la place de », comme dans le mot composé proconsul (celui qui est 4 la place au consul). Du sens de « à la place de », étaient dérivés ceux de « en échangé de, en punition ou en récom¬ pense de », que notre préposition pour a conservés, comme le sens primitif. Enfin les sens dérivés que nous venons d'indi¬ quer ont donné naissance à un nouveau •ens, plus général, qui s'est surtout déve¬ loppé en français, celui de « & cause de » ; et comme la cause peut être soit ûne cause proprement dite, soit une « nuse finale, c'est-à-dire un but, nous arrivons à la double valeur de pour dans « Il le fait pour (à cause de) l'amour de Dieu » et « il le fait pour (en vue de) sa santé ». La première de ces signi- fleations (cause*proprement dite) ne s'est maintenue que dans un certain nombre de locutions consacrées ; on no dirait S lus, comme M"· de Sévigné : « Ne pèr¬ es point courage pour toutes ces ma¬ nières désagréables · ; ni, comme l'au¬ teur de la Cn. de Roland : « Ne lui fau- dront pour mort ·, mot à mot * its ne lui manqueront pas pour (à cause de) la mort », c'est-à-dire : « la crainte de la mort ne les fera pas s'éloigner de lui. » Dans l'ancienne langue, on pouvait pla¬ cer poury avec cette signification, devant un infinitif qui équivalait alors à un substantif exprimant l'action du verbe : • Ja por morir ne vos en faldrat uns », c'est-à-dire : « Pas un ne vous manquera h cause de mourir, par crainte de la mort. » — Il ne s ?enfuit pour autre : il ne s'enfuit pas à cause d'un autre, c'est-à- dire « il ne s'enfuit devant personne. » — Por à : an risque de. — Por ce que : pour cela que, parce que, ou pour que. — Por que, suivi du subjonctif peut avoir le sens de « pourvu que. » Forai ou porrai, de pooir.
0 — P0l> Poro (latinporcum), s. m. : βΛΚβχιη, roue. Porcaoler, forme dialectale de por· chacier. Porohaoler (composé de chacier as chasser), verbe : poubsuivrb, caiacan, CHiaco » k es FEOconia. Porohaiscier, forme dialectale de porchacier. Porohae (subst. verbal do porcha- cier = pourchasser), s. m. : bspbditmm pour conquérir. Porent, voy. Pooir. Porfichier (est à fichier ce quepour* fendre est Λ fendre), verbe : mroHcia. PorUt (latin profectum, fr. por/U, pour fit, puis profit sous une in flueae savante), s. m. : mont. Porit, forme dialectale du futur· (3* pers. sing.), de pooir. Porofrir (composé de ofrir), verbe s OFFRIR, PRBSBNTBR. Porpenser (composé de penser^, verbe : pbnsm. — Se porpenser : réfléchir. — Se porpenser de : prendre la résolution de, s appliquer à, réfléchir. Aux tempe composes, sf porpenser peut être em¬ ployé sans pronom réfléchi. Voy. Leoeri — Ce verbe est encore dans Satnt-Simoa. « Je ne cessais de pourpenser λ part moi. » Porprendre (composé de prendre), verbe : bntourbr, occcpbr. — Le parti* cipe passé de ce verbe, pourpris, em¬ ployé substantivement dans le sens d'enceinte, s'est conservé longtemps ; Voltaire l'emploie encore : « C'est dans le pourpris du brillant palais de la lune. » Porrai, voy. Pooir. Pore, cas on « de porc. Porsavés, deporifore = poursuiere. Portendre (composé de tendre), verbe : tbrdbi, oirkib. Porter (latin portare), verbe : forts ». — Porter une chose de : l'arracher de. Portralre (composé de train et du préfixe por = pour), verbe : osssiivsa, PBINDBB, 0BAVBB. Porveanoe (formé sur porveoir), s. f. : ArpaovisiorniBUBiiT, provision, rat » VOTAWCI. Porveoir (puis pourvoir. Composé de veoir), verbe : fourvoie. Poet, voy. Pondre. Postiz (latin -poslitium), s. ■. t PBTITB FOBTB, BATTANT DB PORTB. Pot, voy. Pooir. Poa (latin paucum, fr. pou, peu, ou p©·), adv. : fbo. — Pour peu » ou pour
603 PREMIER — 5 peu que, on pour un peu que, ou a peu feu a peu : peu s'en fa.uk que. Pott, tot. Pooir. Foaapt, poues, pouoie, podmee, ρ χ oir, etc., voy. Pooir » Poar, voy. Por. Fottr, forme dialectale de poor. Fourchacier, voy. Porchacier. Foorent, voy. Pooir. Fourpos (mot qui α été refait ea pro- pot, sous uao influence savante. Latin propositum et frauçais proposer), s. m. : propos. Pourstevir, forme dialectal· de powsivir. Poursivir ou poursiore (composé de sioir ou sivre), verbe : soivu, rooa- •virea. Poortraltore (formé sur povrtrait es portrait), s. f. : imaqb. Pourreanoe (est à pourveoir = pourvoir ce que échéance est à escheoir = échoir), s. f. : provisions, paévoYANCR. Pourvoi, de pourveoir = pourvoir. Vov. Veoir pour la conjugaison. PoOs, poûsse, poûetes, pout, το/. Pooir. POTerte (latio "paupertam. A la forme classique paupertatem'se rattache la forme actuelle pauvreté), s. f. : nu* taiTi. Preder (plus tard preer, preier, proier, qu'il ne faut pas confondre avec proier devenu prier. Latin predare; ce mot est donc de la mémo famille qup proie, qui vient du subst. latin prœaa), verbe : rua » du iotijv, imeit. Preeoheor (latin prmdicatorem, fr. predechedor, preecheor, prêcheur), a. m. : raftciiBûR. Preeohior (latin prmdicare, fr. pree- chier, preseher), verbe : raftcua. Pregnlez, de prendre. Prefer, voy. Proier, Preiére, vey. Proiire. Preigne, preïmes, prels, irmTtst voy. Prendre. Preindre (latin premere, fr. prlem- bre,prembre, preindre)t verbe : prussr. Ce verbe se conjugue comme ereindre. Preing, voy. Prendre. Preisler, voy. Proisier, Freinant, prembre, voy. Preindre. Premeraln (formé sur premier, avec le sufllieela dérivé du latin anum), adj. : rmaima; adv. : r'aror ». Premier. Got adjectif peut être em¬ ployé adverbialement dans le sens de •'itou ». Dans ce sens on le trouve sou¬ vent écrit pnTHtert·
i — PRINCIPAL Prendrai » prendes. du verbe pre »· dre. Prendre (latin prendere, fr : prindre dans les Serments, puis prendre oa pewe). Partie, prés, -.prendant, prenant, pernant ; partie, passe : pris, jrins; in- die. prés. ; je pren ou prengf preing, lu prenx, pren*, il prent, nous prenaons, prenons, pernont, il(s) prendent, prè- nent, pernent; imparf. : je prenaoie, prenoie, pemoie; prétérit; je prie ou prins, tu presis, preIs, U prist, prinst, print, noue presimes, prelmes, pout pre tilt es, preUte », il(s) prist rent, pri¬ sent, prirent, prindrent ; futur : je pren¬ drai, prindrai, penrai ; subj. pres. : que je prenge, preigne, prend* ; imparr. : que je pretitse, prétsse· — Verbe : ran* oa·, nvLtvm, RBCsvoiR. — Mal prendre : tourner mal. — Prendre un conseil à quelqu'un : demander conseiL — Prendre conseil que..., voy. Conseil. — Se prendre à oa prendre à, avec un sujet non neutre : se mettre Λ, commencer à. Nous disons encore : « il se prit à pleu¬ rer », etc. — Il (neutre) lui prend à, avec ou sans ellipse du pronom neutre : il ou elle commence à. — Prendre dee coup*, c'est : recevoir des coups. — Prendre fin se disait en parlant des per¬ sonnes. — Se prendre tris près de ; s'empresser de, désirer de. Prènent, preng, prenge, pre¬ simes, presis, presisse, etc., voy. Prendre. Presse (latin pressa**), s. f. : νοοι.*; RINGS SBRRBS D'UNR ARSRB, D*ONR UIIM- bléi : mâlbs. — En la grand presse : au plus Fort de la mélée, ou au plus épais de· rangs. Prest, indic. pré·, fi" pers.) oa tubi. prés. (I·* ou 3' pen.) ae prester = prê¬ ter. Pren, voy. Prou. Preudefemme, féminin de preud· homme. Preudhomme, comme prodhome. Preuve, prouvent, voy. Prover. Prl, voy. Proier (indic. prés.). Priem, prlembre, voy. Preindre« Prient, voy. Preindre ou Proter. Prier, voy. Proier. Priés, forme dialectale de près. Prlier, voy. Proier. Prime (latin primai »), adj. fém. : raiatiai. Primes, adv. : »*abor·, pour la ru· sltri vois. Prinoipaue, cas en « de principal. Principal (latin principalem. L·
604 PROIS — 5' •sfflxe latin alem a produit tantôt ai, tantôt el, et on trouve souvent les deux formes pour le même mot), adj. : rain¬ ait, PBIHCirAL. Prindre. prtndrent, prtne- prlnst, print, voy. Prendre. t. Pris (latin pretium), s. m. : ran, wtius. î. Pris, voy. Proier (subj. prés.). 3. Pris, voy. Proitier (.iodic, et subj. P 4. jPrls, voy. Prendre, Prisent, de proitier ou de prendre. Prisler, voy. Proitier » Prison (latin prensionem. Même Γ;ι- nille que prendre), s. masc. ou férn. : ACTION 08 PBBITDBB, PftlSOR, PftlSONMKR. 1. Prist, voy. Proier (subj. prés.). 1. Prist, voy. Proitier (subj. prea ). 3. Prist, voy. Prendre. Privé (partie, passé do verbe Priver), adj. : PAHiLiia. Privôement (formé lurpriol), adv. : IÂBTICOLIBBBSBNT, IK PARTICULIER, sk- aaimjetnT, pAmuiassaRT. Pro, voy. Prou. Prodefaxne (féminin de prod hume. Voy. ce mot), ·. f. : »« ■*■ sa » bt •srskb. Prodhome (composé de prot et de home. Voy. Prof), ». m. : uosst sag κ it dl b0k consul, bom·· prbux, bom ■omvb. Proèoe (latin *proditia, dont le radi¬ cal prod se retrouve dans le latin pro¬ dette), s. m. : prourssb. Profitable (formé sur profit), adj. : •τι LB Proi, forme analogique pour pri (voy Proier). Proier (latin preeare, fr. prêter, proier, prtier, prier). Partie, prés, et gé¬ rondif : preiant, proiant, priant; partie, pas. : preii, proie, prié; indic. prés. : jj pri, prie, tu priet, il prie, nous prêtons, pro ions, prions, oout preiex, proiez, priez, il(t) prient ; impart. : je preipie, proioie, prioie ; prétér. : je preiai, proiai, priai; futur : je prêterai, ^roierax, prie¬ rai ; subj. pré·. : que je pris, prie, que tu pris, pries, <pïil prut, prie, que nout prêtons, protons, de.; imparf. : oue je preiasse, proiatse, priasse, etc. — Verbe ; nuia. — Prier à quelqu'un : le prier. — Prier à quelqtfun pitié, c'est : implo¬ rer sa pitié. Prolére (puis prière. Pormé sur proier), s. f. : mini. Proie » forme analogique pout- prit 2 ou S·
'2 — fUCELLB Prolsier (latin jretiare, fr. pretslfr, proitier, prisier, priser). Indic. prés. je prit, prite, tu pritet, il prite, nous preitont,proisons, prisons* vous preitiez, proisiex, prit tes, priteg, il{t) prisent; imparf. : je preisoie, proitoie, prituie; Îiretérit : je preisai, proitai, prisai; utur : je preiserai, protterai, pri erai ; « uhj. prés. : que je prit, prite, que tu pris, prises, qu'il prut, prite, qve nom preistons, proisions, etc.; imparl. : que Î'e preisatse, proisatto, pritatte. etc. — *risbb. Prot, voy. Prou. Prou (formé sur le radical prod qu'os trouve dans le verbe Utin prodnte-, fr. prot, pro, preu, prou) : 1* adj. ; rim* iaob, Bon (en parlant des choses) ; — 2e subst. : profit, abordarcb. De ton preu : pour son profit, comme ion inté¬ rêt l'ordonne. Y avoir preu équivaut à : en retirer profit, en être récompensé· N'avoir preu, euphémisme : être perdu. — 3* adv. : assbs, bbaucocp. C'est l'adverbe protique nous employons encore daos la locution : · ni peu ni prou ■· Molière dit : « j'ai prou de ma frayeur Prouohlneté (formé surprouebains prochain), s. f. : libh »* parbntb. Prout, forme dialectale de prou Prouver, voy. Prover. Provende (latin prxbenda, qui si¬ gnifie « la chose qui doit ô'.rc fournie ». Le môme mot, en formation savante, a donné prébende), s. f· : provision db vi· vais, prbbbrbb. Provendier (de provende. voy. ce mot), s. m. : cil m qo » pourvoit on cslvi Qi'i bit pourvu, pourvoyrur ou paovrr assists. Prover (latin probare, fr. prover, prouver). Indic. prés. : je pruef', prueve, preuve, prouve, tu pruevet » preuvet. prouvet, nout provont, prouoont, t/(s) pruevent, preuve »t, prouvent. — Subj. prés. : que je pruef » prueve, preuve, prouve, que tu pruet, pruevet, preuves^ prouvet, qyfil pruet, prueve, preuoe prouve. — Verbe : proovrr. Provoire (latin preshyterum. Même famille que les mots savants presbytère et presbyte), % m., dont le cas sujet est prettre, qui s'est conservé. — pbItb·. Pros, cas en t de prot. Pru, forme dialectale de prou. Pruet, subj. ou indic. pré·., t" per·., de γονβτ. Prues, pruet, prueve, pruevent rov. Prover. jPucelle (vient d'us diminutif
605 Ql'ARRIAUft — 5 puella), s. f. : vnaes, nom nui, ran SB mriCB, Puedent, pueent, tojt. Pooir. Pueple (latin populum, fr. pop/o, puis poeple ott pueple, pois peuple), s. m. : PBtrtLtf. Pua·, puet, ρα« , το ?. Pooir. Puêa, forme dialectale de poéM. Vny. Pul (latin podium), s. m. : ιοηβκι. Le mut a'eet conserve dans beaucoup de nom· de lieux : le Puy, le Puy de Dôme, le Puy Saint-Front (4 Pcriçueux), etc. Paient, forme dialectale ae la I· per¬ sonne do pluriel do prés, de l'iudtc· ou do subj. de pooir. Puinat, forme dialectale de pains t, voy. Poindre. Pair (latin *putire, fr. puir, devenu puer ta changeant de coojugaieou), verbe : ran. Malherbe emploie encore pair; « Phlégre qui lea reçut put en-
3 — QDEÎSSB core ta foudre Dont ils furent touché· » Pais (latin poet, fr. poil ou puit) propos, et ad ?· : uib, bbpdis, mi, - Putt que : depuis que. Puisque, voy. Pult. Puissedl (composé de puie et du suhst. d/), adv. : osrots. Pumel, forme dialectale île pomel. Pumiaus, cas en s de pumel. Pur forme de por dans les Serments de Strasliourg et claus les textes angio- normands. Purflchiar, forme dialectale de por* fichier. Purpanaar, forme dialectale de por fe »xer. Purpuré (mot savant. Latin purpu **um), adj. : urovarai, bod6b. Purral. forme dialectale de porroi. Pustes, roy. Pooir. I. Put (lutin puiidum), adj. : m » t. Put, de puir
Q... Cherche » par qu les mots com· meoçaot par q non suivi de u, comme qi, qel, etc. Quanque, ver. Quant t. t. Quant (latin quantum), adj. indôf. dont le féminin est quante .* coasicit οι, loiiiu eaiira, tawt ou tant qvb. — Au sen trOffiMul signifie · tout ce » ou « too t ce que · ; quant fu* (écrit souvent quanque) s tout ce que. — En quant ; en tant que. — Tant ne quant ou ne tant ne quant .* d'aucune façon, ou rien. S » Quant (latin yuando, fr, quant, quand), conj. : qoard. — Quant et avait le sens de« avec »,oui s'est conservé dans quelques patois. Malherbe : ■ Gomme ils • en revenaient, menant (ear butin quant et eux. » Quar, tôt. Car. Quarrel (d'abord quaérel, pais quar¬ rel, carrel, carreau. — Diminutif da not latin quadrumt d'où nous vient cadre par l'intermédiaire de l'italien. Carré et quatre sent de la même Camille), s. m., : nur i'uuUîb. — « Carreau » s'est dit longtemps des traits de la foudre. Boileàu : « On tonnerre dans l'air bra¬ vant les rains carreaux ». Encore dans Bé ranger. Qoarrlaue, forme dialectale de faarrmas, cases s de quarreL
Quart (latin quartum\ tim. quarte Qi'ATaièvr. Quartain (formé sur Vàd\. quart avec le suffixe 01« s latin swum), adj. : qua- TRiRue.—Fiiore quar faine : fièvre quarte. Quarte, voy. Quart. Quarz, ctfs en $ de quart. Quas (adj. verbal éequateer = caster), « uj. : cassé 1, Que, ancienne forme, qui s'est coa· servéedans certains dialectes, du féminin du pronom relatif sujet qu(. liais le plus souvent, lorsque que tient lieu da pro¬ nom relatif · qui >, il faat y voir sim· (dement la conjonction. 2. Que (latin quod on quid, fr· quid, quedr que), conjonction : qcb, wn sobtb qvb, cab. — La conj. que est souvent employée à la place du pronom relatif qui. — Après ■ d'ici ». que pent équi¬ valoir ft jusque : · d'ici jiftn Oiient « . — Que...que : tant., que. — Il arrive souvent que la conjonction que aTest pas exprimée. Qued, rej. Que S. Dans Subit Alexis, qued (defeat une voyelle* peat être en¬ core le pronom relatif que. Quel (latin quid, fr. fori, quoC). pron. relatif neutre : quoi. Quelmaa, qutfa, qoaiaae, lia., ni Qaerre
606 RAISON — 5 : 1. Qoett 0*t'n wo* fr· î« if » 9**it toi), adj. : coi, tranqotllb. t. Queit. Décomposez en quei (s quoi) « t * (= tey pronom personnel). Quen —. Cherches par com les mots commençant par qutn> et voye* Que- noislre. Quène (oriçine germanique), s. t : dent. Le diminutif familier quenotte est employé par Molière : « Petites que¬ notte » jolies : * Quenoistre, forme dialectale de eonotêtre. Quene, variante orthographique de tuent. t. Quer, variante orthographique de euer, au sens de cœur ou au sens de chœur. 2. Quer, tôt. Car. Querèle (latin querella), s. f. : plaints, contestation » sujbt si contes¬ tation. — Gagner ta querelle% c'est : gagner son procès. Quérir » voy. Querre. Querre (latin quœrere, fr. querre ou quérir). Partie, pas. : quit·, indte. prés. : je quiert tu quiei't, il quiertt noue que¬ rent, il(t) qutérent ; pretér. : je quis, tu (Mm, queit, ii quut, i'J(« ) quutrent,
i — RAMEMBRANCB quitent, qulrent ; futur : je querrail subj. prés, s que je quiére ; imoarf. ; que je qu&.isse, queîsse, etc. — Verbe ; cbercher, demander, tnvoqubr. Quesimes. qusia, quesiaee, etc., voy. Querre. Queur, queure, queurent, queurt, yoy. Corre. Queue, cas en s de quel. Queuvre, pour eueere, de coorir Quex, voy. Qveus. Qui, pronom relatif, qui, dans l'an¬ cienne langue, équivaut tantôt à qqi, tantôt à A qui, de QUI, QUB. Quid, voy. Que 2. Quid —. Chercher par cuid les mots commençant par quid. Quier, quière, etc., voy. Querre. Quil, pour qui le. Quint (latin quintum), fém. quinte : c1kqvikiib. Qui rent, voy. Querre. 1. Quia, contraction de « qui les » oo de « qui se ». 2. Quis, voy. Querre. Quisent, quiet, quistrent, voy. Querre. Quoiaier ou coisier (formé sur coi), verbe : ·■ taies.
Recenser (composé de acenser qui signifie « donner à cens »), verbe : bn- richib. Raoonsiewir, forme dialectale de raeonsivir. Raconsivlr Matin re-adrcum-sequi· re. Voy. Sioir, uo/i#ieir et Aconsioir)t verbe : attrindeb. Raionavle, forme dialectale de reisnaole. Raiier (latin radiare, fr. raiter, rayer), verbe : cooler bn filbts, raybr, rayonner. Rain (latin ramum. Est à rameau ce que plume est à piumeau), s. m. ; ea- ■ bad, uiunciib. Raisnable (formé sur roiim'er), adj. : aisonmablb. Raienier (latin *rationare, fr. rais- nier ou > aisoner), verbe : baibonnbe, meler. Raison (latin rationem), s. f. : rao- fos, discours, cb qu'on dit ou cb qu'on tcaiT. — Appeler quelqu'un de fière raison, ou lui parler par fi ire raison,
c'est : lui adresaer de fières paroles. « Parler d'une raison, c'est : tenir on propos. — Dire et montrer une raison à ou apprendre raison à ont & peu près le même sens, et n'ont guère plus de valeur que « dire à » ou « couverser avec a, mais avec l'idée accessoire de montrer quelque chose, d'enseigner. — Droite raison rendre, c'est : bien répondre (nous disons encore « rendre raison à quelqu'un »). — Par raison : raisonnablement. Raisoner, voy. Kaisnier. Râler (composé du préfixe re et de aler), verbe : allbr db nouveau on allie db son côté; s'bn aller. Raiier (formé sur lié comme rallon¬ ger sur long)t verbe : iearsa de nov veau. Ramé (latin *ravuUum. La racine de ce mot est représentée par le vieux mot rain), adj. : oaeni de eeanche·, ou « abri d'abbbes. Rameint » subj. prés., 3« pers. sing., de ramener. Voy. Mener pour le conjug. Ramembrance (formé sur rminem
607 RECLAMER — 51 lr« r « α remembra), a. f. : eommia. Hamper (origine germanique), verbe : aanraa, sinran. Le premier sens l'est eonserré dan· la langue du blason : un mimai rampant est un animal qui grimpe. Le substantif verbal rompt re¬ présente aussi, dans le· acceptions qu'il a conservées, l'ancienne râleur do verbe ramper. Rama (même mot que ramé, arec un lufBie emprunté à une autre conjugai¬ son), a4J. : uni M auncne, Tosr- »®. Rano (allemand r« f; lee forme, françaises sont rme, roue, rmgi toj. Sane), s. m. : um. Ranoune (d'un dérivé du latin rou¬ an*. Mémo famille que rancour), s. f. : uea, rtraaoa. Rapalar (« nmé de apaier, qui est de même famille que mpaûer. Voj. Paier), verbe : apaise*. BaMgWtr, forme dialectale de rm- teirer = rOMurer. Baaoaoler, raaaooagiar (compost de etoaff&r), Terbe : uaooaa, mma isuin. Raviner (composé de « viser), vsrbe : UaïaDsa, voia. RaviaaaMa, adj. : uvisasna. Le sullBie aile n'avait pas dans l'ancienne langue la signiflcanon étroite qu'il a aujourd'hui. Voy. Chaeignable. Ravoiler (compost de a*ott« r), Terbe : ustmi une la ion » Ton. Rebouter (compost de touter), vsrbe : mhttbi, aaroossaa. Bateaaaer (formé sur trais, verbe : aaraaueaa. Los « colleta rabrasaéa » étaient des collet· plissé·, à la mode au milieu du if siècle. Haostm, voy. Rtfolm. Baoèt (latin reeeptw », partie, pas. du vsrbe qui a produit recevoir), a. m. : UU, HAMTITIOV. Reoett, de reçoivre. Reoheû, forme dialectale de reeef. Reohtng (snbst. verbal de reeUgner), e. m. : anomal, amoa. Rooholte, forme dialectale de recolle. Reclef, forme dialectale de reehief — (rabat verbal de rec/a- 9W)%*. m. : -aicLAUiTion, mxahob. 1 Reolaim, indic. on subj. pré·., i » pers., de reclamer. Reolalmet, de réclamer. Réclamer (composé de clamer·, te conjugue comme amer), verbe : aphlib, ■éc.iBii l'ioi n, iktoqubb, run. —
ί — REDOTER Réclamer ea eeipe : (Un m mm cafp*. Recto, impératif de reelore, nm qui signifie refermer, Recloet, prétérit de reelore, qui si¬ gnifie refermer, Voy. Clore. Reçoit, de reçoivre, Rocotilir (composé de cotftfr), verb· bbcusilmb, a win*, acccium*. Récolte (variant* de recette, produite par lintluence de la conjugaison de Terbe recevoir. « Recette » dérive direc¬ tement du partie, pané latin reception), S. f. : 1ICITTC. Reçoivre (latin reciperet fr. receiere, reçoiore, ou recevoir. Voy. Ceooir pour la coojug.}, verbe : bkbvoib, aacovvaBB » Recorde (subsL verbil de recorder au sent de réconcilier), a. f. : técoio· LJATIOW. Reoorder (formé comme accorder, mais avec un antre préfixe), verbe : uf hlik, as umui, ihdiqûib, up· ροιτη; aicoïKiLisa. I. Recort (substantif verbal de r*· corder), », m. : soorana, pabois. S. Reoert, de recorder (iodic, pré·., 1T* pers. sing., ou subj. prés., f* eu $· pers. sing.), ou de recorre = recourir. Reoovrer (latin recupetare, fr. rceovrer, recouvrer)t verj>e : macoorara, aiwrati nr roi——iob ne, eiem ην riKBiii. Reoreant, de recroire. Ce partie, prés, peut avoir le mm de la cas. Reoreû, partie, passé de recroire. Reoreûe (partie, passé féminin de recroire), s. f. : avbu bb bbvaitb. Notre substantif actuel recrue se rattache & re- eroftre et non à recroire. Recroire (composé de croire),rerbe : bubttb·; — Se recroire, ou recroire intransitif {U eet recru, au passé) : se soumettre^ discrétion, ee rendre, et aussi se fatiguer. — Recroire à quelqu'un peut encore signifier : lui donner caution. — Faire recréant équivaut & « faire re¬ croire », comme faire entendant à « faire entendre. » — Les sens de recroire se rattachait à l'un dee sens du verbe latin credere, <rui signifiait, non seulement croire, mais aussi remettre, confier. De ee vieui verbe, Il noua reste le participe passé recru (excédé de fatigue), et le dérivé récréance. Reonell —. Chert hex pu recoil—. Redire, verbe : niai citi Atrraa rois Dial ni son côri, a eon too*. Redoter (composé de doter. Voy. ee mot), verbe : cbaikbbs — Se redoter de, même sens
608 REMOUSTRER — 5 Reflamber (composé de flamber dont le sens primitif est flamboyer), verbo : plamboyir. Refralndre (composé do fraindre), ▼erbe : urisbb* diiinokr, βοβιβββ. Refroldier (formé sûr froid comme refroidir), verbe : siriotoi·, BiraAicuin. Relu, prétérit de retire, formé sur tstre'avec le préfixe re, qol avait souvent dansl'ancienno laogue les sens do « d'un autre cêté, aussi, semblablemcnt, à son tour Vojr. Rett et retui. Reful'r (composé de fuir), verbe : roia 01 nouvbao. Regard (subst. verbal de regarder), s. m. : bmtl », conipîution, cbaintb, pbb0ccupat10r. Règne (latin regnum), s. m. : royaumb. Régné (dérivé de régne), », m. : koyaumb. Rel (latin regem, fir, reL roi), s. m » : »01. Co titre est donné à Charlemagne et aui empereurs en général, aussi bien que celui d'empereur. Reille (latin régula, qui a aussi pro¬ duit la forme riule. — Règle est une forme savante andenoe), s. Γ. : babbb. Remalgnet, remaindrai.de rema¬ noir. Remaindre, autre forme de l'inûni- tifderemanoir. Remaint, remanant, remandrai, de remanoir. Remanoir (latin remontre, fr. : re- maneir, remanoir, ou remaindre). Pour la conjugaison, voy. Manoir. — Verbe : bistbb, scam*·, s*A*aâTia,CBMsa d'Itii. — Remanoir en estant s rester immo¬ bile. — il (neutre) fait à remanoir : il convient d en rester là. Sur faire à, dans lo sens de être d, voy. Faire. — te rnmanant : 1e reste, les autres. Remanral, remanaist, remasa, de remmioir. Remembrer (latin rememorare, sur lequel on a fait le mot savant remé¬ morer), verbe, — Se remembrer ou re¬ membrer de, c'est : se souvenir de. On disait aussi impersonnellement : il me remembre de... Remerir (composé d· merir), verbe : bbcoupknsb·. Remery·, variante orthographique 4e remerie. voy. Remerir. Remès, remeat, de remanoir. Remirer (composé de mirer), verbe : à »·) Ail. Remouatrer (composé de mouttrer), ret-be : aaau.vrBBB, aoxraaa.
G — REQUIS Remuer (composé de muer), verbe t CHAVOBB, PARTIR. Reno, voy. Rane. Rencliner (composé de encliner\ verbe : s'inclinir bi nouvbav. Rendu (partie, passé de rendre\ s. m. : nom·. La Fontaine emploie en· core co termo :« Comment, d'un rendu ? D'un ermite. » René, comme régné. Range (origine germanique), s. 1.t es oui st »t a attacubi l'ou a la cbihtobb, 00 ta qokparolt a la laxcb. Renoèr (composé de noer s nouer), verbe : rbrocsb, battacnb. Renoié (doublet populaire de renï gat. C'est le participe passé de renoier = renier), aai. : bihboat (le sens pro* pre est : qui rett renié). Renteroier, composé de entercUr, même #ens. Renvoleper (composé de mmolep*r% verbe : bnyiloppbb dskowiao. Reonde, fém. de reont. Reont (latin rotundim, tr. roott^ reont, ront, rond), adj. : aom* Repaidrier, plus tard repairier. Voy. ce mot. Repairier (latin repa/riore), se eon· jugue avec l'auiiliaire être. Le sens propre de ce mot est 8· bapatbtib, am· rasa dams sa paybib, d'où s'm bbtodb· usa, si bbtisbb. — S'en repairier, om repairier arriére, a le même sens. — i/roflaitif peut être employé substantia veronut avec le sons de retour. Repener, composé de pener, même sens. Repentison (est à repentir ce que guérison est à guérir), s. f. : uriiTia. Replegler (voy. Pleoir), verbe ι vooaiiia db nouybac cautiok, η LiBiaaa. Répondre, voy. Retpondre. Repondre (latin reponere, fr. reponre, repondre ; voy. Pondre pour la conjugaison), verbe : cacubr. Reponoit, reponre, repost, de répondra. Reprouvier, voy. Reprovier. Reprover (latin reprobare), verbe t aspaoena (littéralement nepae appro ver). Reprovier (formé fur reprover), * m. : bbpbocbb, biiobyatio*, coiibl Requeieee, de requerrt. Requerre (composé de guerre), verbe : amena, bbciibbcbib, ββμαχοββ » imroQVBa. — Reguerre quelqu'un ifim chose, c'est : la lui demander. Requis, de requerre.
609 RESTER — 5 Heqaoi(mème famille que l'adj. quoi ou eoi, *oj. Co0 » ·. m. : rbfos. — £n re- quoi : en cachette, ou hors do ν tie. Rére (latin radere. — Notre verbe rater & été formé sur le supin latin re¬ turn), verbe : um. Res, ptrftte. pas. de rrfre. Voy. aussi re*. Resbaodlr (composé de esbaudir. Voy. Bait), verbe : es rsjooir m mirruv. Resoof, prétérit de resrorre. Rosoorre (puis rescourre, recourre. Composé deescorreî. et non de escarre I. Au m· siècle, recourre fut cousidéré comme se rattachant & courre ou courir (c'est-à-dire 4 escorre I) et confoudu avec recourir qui a une tout autre ori¬ gine et on took autre se us. 0e là cette phrase d'Àmyot : « Vous se nous estes pas venus recourir.,, et retirer des ■wins de ceulx qui nous deteaoieut ini¬ quement » Nous avons conservé le vieux participe passé de rescourre dans la locution · a la rescousse », et Voltaire em¬ ploie encore I'ludicatif présent : » S » la valeur d'un chevalier loyal Ne te recout de ce brasier fatal... ·), verbe : rbcoovrbr, asRTBBi m rossissiox m, iriui. savvs*· 1. Resooe, paît. pas. de rescorre. 2. Rescos (part, i>a*sé de rescorre\ s. m. : sbcoors. La (ortne féminine res¬ cousse s'est conservée. Rescosee (partie, passé féminin de de rescorre), s. f. : sicocrs, drscoossb. Rescossisse, i m purr, du subj. de rescorre. Reaoourre, voy. Rescorre. Résous, forme diulectale de rescos. Resortir (composé de sortir}, verbe : bbbdkdir. Respaeeer, verbo : gubrir. RespondJé ou respondiét. Prétérit, Ie pers. siug., de rrspondre. Respondre(latiu retpondere), verbe : asrorrDR·. Reesongnler (composé do sqngnier f soiyner), vt-rbo : craindre, rbdoctbr. Reesourdre (composé de sourdre. le partie, (tassé fémiuin ressource est reste dans la laugue comme substantif), verbe : iitnuu, auoaui, ss tirbr »'afpa !8i. Rest (composé de est, et du préfixe rc), verbe, i* pers. sing, indic. prés. : 1st m sor côtt ou bst db kouvbau. Voy. Refit, — Best peut être auxiliaire, et •lors la valeur du préflxe porte sur le participo passé qui y est joint. Rester (composé de ester, le conju-
7 — REZ guede même), verbe : l'iialn »,rbstvr. Restovoir (voy. Sstovoir pour la « oujugaisoo), verbe : falloir ob rov- VIAD. Restrains ou restreins, prétér., lr* pers. sïng., de restreindre. Restreindre (latin rcstrinçere. Ce β >e se conjugue comme feindre), e je : twmiii, aAseun (une mon· α *). Restât, de resfovoir ou de rester Resul (du verbe restre. Voy. Itefu et #/).* » sets n'oit ictu côté, la sois encobb, ou jb suis db rocvial. Resurrexie, mot tout latin qui si¬ gnifie ressuscitas. Retenir (composé de tenir), verbe -s coksbrvkr, rbtbxir. Reter (latin reputare, qui a aussi donné, en formation savante, réputer), verbe : iccuni. Retoldre, retolir (composé de toldre ou tolir), verbe : bnlbvbb db sou côtb, ou biclbvbk pb kovvba0, rbphexjhis. Retoraer (latin re-tomare, fr. retur- nar ou retornar, puis retorntr, retour¬ ner), verbe : dbtoorhbr. Retraiolent, imparf. do retraire, 3' pers. plur. Retraîire (est à traire co que retirer est & tirer), verbe : irtirbr. Retrait (partie, passé de retraire), s. m. : mtbaitb, dbubobb, retour, récit. Retraiter (composé de traiter), verbe : rapportbr, birr. Returnar, voy. Retorner. Reiiser Matin reçus are, qui a produit aussi le mot savant récuser. Forme po¬ pulaire reûser, puis ruser, qui a pris un sens très éloigué du sens primitif), verbe : rbculbr. Revangier ou revengier ί composé de vengier. On avait aussi les formes van· chier et revanchier, auxquelles se rat¬ tache notre substantif reva/iche), verbo : défbndrb, vxnesa. Revendrai, revenrat, futur de revenir. Voy, Venirpour la conjugaison. Reverser. Ce verbe e.>t formé sur vers, comme renverser sur envers. Les deux mots ont le même sens : aenrBRsso, sb rbhvbrsbr. Revisder (composé de visder, dou¬ blet populaire de visiter), verbe : visitbr. Revoit (latin revictum. — Compares le mot savant convict, qui vient do con- victum, partie, passé du verbe latin d'où dérive convaincre), adj » : cosvaikcu. Rez, ou rés (latiu rasum, dout la forme savante eat ras. C'est le partie·
610 SACHA — 5 passé d » » verbe rire), adv. et prépos. : rnàs. — J|es de ou re* à ret de : tout contre, en rasant. Ce mot n'est plus guère employé que dans la locution res- de-chaiatée. Ribaut (origine germanique), s. m. : bibau1 », quiux. Rice, forme dialectale de riche. Riche (origine germanique), adj. et a. m. : poissant, maoripiqub, aies·. Richeté (dérivé de riche), a. f. : puissancb, bichbssb. Bien ou riens (latin rem), s. f. : cuosû. A l'origine, ■ rien » snbst. fém. ne prend d'à qu'au pluricL Puis il en prend uue aucassuj. siog., comme cela est arrive à tous les substantifs féminins non terminés par un e muet. EnÛn, et cet état est particulier au mot n'en, on le trouve avec Γ* à tous les cas. Rlilio (parait être de même racine que riffler et rafler), s. m. : abattage. Riquèoe, forme dialectale pour richèce = richesse. Ris (latin ruitm), s. m. : aia·. — On disait jeter un rire, comme nons disons encore : jeter un eri. Robe (origine germanique), s. f. : vôtbmbjft. Robeor (pais robeur. Est an vieux verbe ro6er, qui signifio voler, ce que parleur est à parler), s. m. : voixoa. Roilleïs (formé sur roil le. Voy. gloss, de Ou Cange, verbo roilla), s. m. : imaiiu. RoXne (latin reginam, fr. reine, rolne, rome, reine), s. f. : nam·. Role (latin 'retium, fr. reie, row, rets), s. f. : vii-bt, bîts. Roit (féminin roide. Latin riyidum), adj. : aoiDB.
8 — SAELLER Ronoin (origine germanique. C'est le même mot que routrin), s. m. : ena- TAl M CHABGB. Ront, indic. prés., 3* per·, aing., de rompre. Rooignier (puis rogner. Formé sur roont, qui est devenu rond)t verbe : ARBORMB KM COOPART BR LORQUBOB, βοονββ. Ros (latin rutium), adj. : boot. Rote, voy. Houle. Rotruenge (parait se rattacher à rote, nom d'un instrument d * musique, sorte de guitare), s. f. îcharsuha bitoob- rbllb, chaksob bb barsb. Roture (forme populaire de rupture), s. f. : vbactoftb. Route (d'abord rote. Féminin du part, passé archaïque de rompre), s. f. : BOtTTB ; TBOUPB, DBTACHBIIBKT ; DBBOOTB » Les « routiers » du moyen âge tirent leur nom de route dans le sens de troupe. Rover (latin rogare), verbe h. radical variable : ruev.,.. tonique, rov... atone. — DBVARDSB, CBBBCnBB A, PBIBB DB. Rovir (latin *rubire. Même racine que dans rouge, sur lequel a été formé le verbe rougir actuel), verbe : bouoib. Rovoieon (est au vieux verbe rooer ce que pâmoison est à pâmer. C'est la forme populaire de Rogation), β. f. — Les Rovoitons : les Rogations. Ruer (latin *ruare poor rurre), verbe : jbtbb avec phîcipitàtior. c'est encore le sens donné à ce mot par Mal¬ herbe : » Elle sauva le ciel, et rua le tonnerre Dont Briare mourut. » Rueve, ruia, indic. prés. » 3* et 1* pers. du sing., de rover. Ruser, voy. Beùser,
β, pour te pronom réfléchi, pour se conjonction (=s si), plus rarement pour ri adverbe; enQn pour sat l'ancienne langue ne remplaçant pas sa par son de¬ vant les mots féminins qui commencent par one voyelle. Sabionier (dérivé de sablon, qui a le même « eus, et qui est lui-mémo un dérivé de sable), s. m. : tbrbair sablor- bbux, sabl·. 8aoe, forme dialectale de tache (de saehier on de *oooir)· Bach·, d· saehier.
s
Bachês, voy Sachet. Saohet (formé sur sac. On avait aussi le mot sachel, formé avec un autre suffixe), s. m. : pbtit sac, sacbbt. 8aornée (pnis tachée. Est & sac ce que jonchée est k jonc)t s. f. : gontbni d'or sac, sac. Baohier (même racine que dan » saccade), verbe : tibbb. Sade (latin sapidum, qui ne s'est conservé qne dans le composé « au* jade), adj. : agiir*blb. Saeller, comme setter.
611 SALVBR — ο 8aète, τοτ. Saiite. Bâfré (origine orientale. lldma ra¬ cine que dan· safran). partie. puai : wotT »'n vauns »οκι. Bagette, voy. Saiite. 8agrament, vo y. Serement. 8al, salohe, toj. Savoir. 8alohler, forme dialectale de sachier. flalur. variante dialectale de soier. Balëto (latin tagittam, qui se re¬ trouve dans le mot savant sagittaire ; fr. sagette, saite, saiête), s. f. : fiicn. flfttfl. saillerait voy. Saillir. flttlllfr (latin fr. salir ou sail- Ifr), verbe : SAvrsa. Ce verbe, et les composés ressaillir, tressaillir, se conju¬ guaient comme faillir. Voy. ce mot Sain, peat être an· variante ortho¬ graphique de sein. fmfn (latin *sagtnumt fr. sain, pois saint conservé dans saindoux), s. m. : •aines. Balnteè (latin sanctttaiem, fr. sain- tedét, sainteé, refait ensuite « n sainteté), a. f. : sinrtari. Salnteflerroe, doublet populaire de sanctificateur, cas suj. sing. Samtiemee (superlatif de saint). Tais siDrr. — Le mémo suffixe se re¬ trouve sous la forme issima au lieu de isme dans les superlatifs de formation récente tels que richissime. Baintuaire (doublet populaire de sanctuaire. Latin sanctuanum), s. m. : aiUQUK, SAKCTOAtBB. Salrement, voy. Serement. Salaolgne, nom de pays : Sais. 8alve (latin *sapicum, qui a donné saioe et sage), adj. : saob, »■ son coh- scil. Saldrai, salent, salas, voy. Saillir. 8alf, voy. Sauf. Salir, « dons, vov. Saillir. 1. Sale, voy. Saillir. 2. Bals, voy. Sauver. 3. Bals, cas sujet sing, et régime plur. de salf (voy. Sauf lk t. Bait, Toy. Saut I. S. 8alt, voy. Saillir ou sauver. Balteler (fréquentatif de Salter=sau¬ ter), verbe : sauts*, umi (en parlant du cœur dans la poitrine). 8alTamsnt, voy. À'aut>em« n/. Salvar, forme archaïque de salver, sauver. Voy. Sauver. Salvarai (latin salvare-habeo, fir. sal- 9arait saherai, sauvera*), futur de sauver dans les Serments de Strasbourg. Salvemest, salver, voy. Sauve- meni si sauver.
9 — SAUT Salveté (est à salf — sauf ce que sainteté est à « oint), s. f. : salut. Bano (latin *sanguem,tr. sanc, sang), t. m. : saxo. Le g latin, changé réguliè¬ rement en e, £est rétabli et maintenu dans l'orthographe sous l'influence de l'étymologie et des dérivés tels que san¬ glant. Mais, dans les liaisons, on fait en¬ tendre un c et non un g. Baner (latin sonore), verbe : β unis, soionsa. 8angler (latin singularem, fr. een> gler, sangler, sanglier5, s. m. : saIiousr. Sans, cas sujet sing, de sanc, ou va· riante orthographique de sens i ou de sens 2. Sans, vov. Sans ou sens. Saol (latin *satullum), a*U. : « assasiA. Baolée, partie, pas. féminin de saoler, employé substantivement avec le même sens que l'adjectif saoul dans la locution actuelle : « avoir son saoul de... » Saoler (latin * satullare, fr. sadoler, stoler, saouler, soûler. Même famille Sue assez et râssasier), verbe : aAssAsua. ossuet dit encore dans ce sens : « afin que le fils de Dieu fût soulé d'oppro¬ bres. » Saral, sarole, voy. Savoir. Bas, cas en s de sac. Le seiiième sens donné par Littré à sac est eelui de : « habit simple et grossier qui sert de signe et d'instrument de pénitence et d'affliction. · Saû, forme primitive ou dialectale de sell (de taootr). Saudral, vov. Saillir. 1. Sauf (latin salvum, franç. salf, sauf), adj. :sav*. 2. Sauf, voy. Sauver. Sault, orthographe savante de saut 1 et de saut 2. Saurai, voy. Saillir ou savoir. 8aure, forme dialectale do soldre. Saurent, forme primitive ou dialec¬ tale de sorent. Saurral, voy. Saillir. I. 8aUS, voy. Saillir. t. 8aua, voy. Sauver. 3. Baus, cas sujet siog. et rég. plu· riel de sauf. Saûs, saûsse, etc., formes primitivee ou dialectales de teûs, seûsse, etc. (de saootr). Bause (latin salsam, qui signifie salée), s. f. : savcb. 1. Saut (latin saltum, français sait saut), s. m. : saut, rdt. 2. Saut, voy. Saillir. I. Saut, voy. Sauver.
612 SBC — r,i λ. Saut, forme primitive ou dialectale de sot i. Sautter, forme populaire dont psau¬ tier est une modification savante. Baavement (formes successives : salvamemt, sainement, gouvernent), s. m. : action db sauvbb, salut. Le subs· tantif salvement est au verbe ialoer (sauver), ce que manquement est à man¬ quer, etc. Sauver (latin salvare, fr. saloar, salver, sauver). Indic. » pres. : je salf, sauf, sauve, tu ta toes, sauves, etc.; fubj. prés. : que je salf, sauf, « auoe, que ta sais, iau« . sauves, qu'il sait, saut, sanve. — Verbe : sautcb. Savoir, Baverai, saverote, voy. &uotr. S a vie (en deox syllabes ; l'i doit se prononcer comme l'y ae yeux. — Latin 'sapicum,qui a donne sa »te, pais saioe ou sage), adj. : uabilb. mudbht, sag·. Savir, forme archaïque de savoir. Savoir (latin sapere, fr. savir (Ser¬ ments de Strasbourg), saveir, savoir). — Partie, prés. : savant ou sachant ; partie, pas. : soQf seù, su ; indic. prés. : je sai, saist tu sis, sais, il lét, sait, U(s) sévent, savent ; pretér. : je soi, seus, sus, tu solts, seùs, seus. sus, il sout, sot, seul, sut, nous soûtnes, sefimes, sûmes, vous soûs- tes, seûstes, sûtes, il{s) sourent, sorenf, « eurent, iweui; futur; je savrai. sa- Mrai, « aurai, tarai, etc. ; imparl, du •abi. : que je soûsse, seûsse, susse, etc. — Verbe : savoir. — Ne savoir mot : se rîcu savoir, ne pas s'apercevoir. Savorô (forme sur savor, comme savoureux, mais avec on autre suffixe), adj. : Sivooanux. Savrai, eavrole, voy. Savoir. Bavur, forme dialectale de savor = saveur. Saye ou s^ye, seie, forme archaïque eu dialectale de soie. 89—. Les différentes forme· da verbe savoir sont souvent écrites par se. ious l'influence d'une fausse étymologie. Chercher toutes ces formes par s. Sçaral, variante orthographique de « ara ». Voy. Savoir. Sceat, variante orthographique de seut. Voy. Savoir. t. Se, forme dialectale de sa· S. 8e, forme fréquente pour si 4 et rare pour si 3. Etant, voy. Séoir. Sec (latin sieewn), adj. : sac » — L'arbre see, voy. Arbre. 8eo .Les formes verbales d'apparence
0 — SEIN irréçolière qui commencent par see vp » partiennent à l'on ou l'antre des deux verbes secorre. 1. Secorre (latin succurrere, fr. secorre, secorret secourre ou secourir), verbe : sicoomia. Pour la conjugaison, ▼oy. Cotre. s. Secorre (latin suecutcre, fr. secorre, secourre, devenu, par confusion de formes, secouer), verbe : sbcovb*. Ce verbe se coujngue comme escorre S. Secourre, voy. Secorre. 8ed, pour se (= si conditionnel), do¬ rant on mot commençant par une voyelle, dans la Ch. de Saint Alexia. Sedeir, voy. Seoir. Sedme (latin septmum) : ssmfcn » Sedral, eeelr, voy. Seoir. 8eel (latin sig'Ulum, fr. seei, trov), s. m. : scEiu· Seeler (formé sur seei), verbe : SCSLLSa. Seeor (puis seeur, scieur. Est à seer = scier ce que flatteur est à flatter), s. m. : scibub, celui qui coupe les blés. Seez, de seoir. Segrel (latin secretum), adj. : s set sr. Segur, forme dialeciale de seùr » sâr. i. Sel, pronom personnel : soi, a soi, •1. S. Sel, forme dialectale de si t. 1. Seie, voy. Estre t. S. Seie, voy. Soie S. 3. Seie, ancien féminin de sien. Seient, voy. Estre 1. Seler (latin secare, fr. seer, seier, soier, sier, scier), verbe : sciaa. Seiez, voy.^ifre 1. Beigner, comme seignier. 8eigneurler (formé sur seigneur)t verbe :dohirsh, bxbbcb* lasoovsbaiîistb. Seignier (Lutin signare, fr. seignier, signer), verbe qui est employé dans l'ancienne laugue avec le sens de mjtii Îtar le signe de la croix, et de mabquii son front) vu siavi db la cboix. Nous lisons encore avec le second sens : « se signer. » Selgnor (latin sentorem, fr. seignort seigneurt on signor, signeur), s. a. : sbiqmbrl Seignorle (formé sur seignor), s. f. : rtnSSAffCB. Seignonr, form e dialectale de seignor. 8eignourir (formé sur seignour), verbe : béohr*. 1. Sein (latin sinum), a. m. : saur. 2. Sein (latin signum), a. m. : ·>μ·ι ctocaa.
613 SEOIR — 5 Setnar, rarimte orthographique de teignor. 8einti varfaote orthographique de taint, on de tein 2. Selon·, toj. Estre I. 1. Soit, voj. Estre i. S. Seit, forme dialectale de sit. ?οτ. Savoir. Seiz, cas en « de teit on teif (latin eàtm), qui est deTenu Soif. 861, contraction do · ■ ti le · ou de • s » le ·. Etalon, eelono (latin sublongum), prépos. : mon, le long bi, ni· m. Selonoh, forme àh lectale de telone. Semolng, semonant, voy. Semon- ére. Semondre (latin tvbxnonere). Partie, frés. : semonant ; partie, passé : temons OQ temonui indic. prés.; J* semoing, te tenions, il temont, nous semonons, vous semonez, il(s) eemoneut. — Vert>e : λτββτιβ, Βίατκκ. — Semondre au plait, tot. Plait* 8emonent, aemones, semons, semont, toj. Semond-e. 8empres (latin mmper, qui signifie toujours, et dont on a un dérivé dans le root savant sempiternel), adT. : aussitôt, un· iRnaaurrioii, sibhtôt, sua -lx- GlilP. i. 8en. Le mot sens est tantôt traité comme nn nom invariable, ayant une s à tous le· cas, tautôt comme un nom Ordinaire, se déclinant, et perdant l't au cas régime singulier et au cas sujet plu¬ riel. Ceet qu'il se rwttache à la fois ati latin senswn, ou Γι fait parti· de radical •ft à l'allemand stmt. Voir, sens 1. 2.8en, forme dialectale de ton. Bendra (latin senior qui a produit tendra ou tendre, et sir*·, la première forme différant de la deuxième par Γίη- tercalation d'un d euphonique qui a maintenu Γ« ), cm sujet de teignor. Sené (formé sarml; toj. Portent), tdj. : mtk. « ieneetre (latin sirdstrum), adj. : •aucbb. , Sengler, toj. Sangler. I. Sens (latin mvwim·), s. m. s mu — Cuider changer de tent, c'est ι penser devenir fou. S. Sens (latin tine), prépos. : un, a k'ncmioi m« ou, quelquefois, suis kxcbftib... Sente [latin semita), s. f. : snmm. Sëoir (latin sedere, fr. s »deir, seeir, êeoir). Partie, prés. : eëant ; partie, passé : sis ι indic. pré··; tu rie », tl tiét.
W - SEUK nous »èont, vous sUm, </(#) siéent \ imparf. ; je têoie% prêter. : je tu, il tist, U(t) sistrent, sisent, svent ; impér. : siét, tie ; futur : sedrai, terrai ; subj. prés. : que je siée. — Dans le* textes les plus anciens, on trouve un Ί entre β ou m et la voyelle suivante pour chacune de ces formes. — Verbe : Aras assis, irai situa. Sëona, toj. Sëoir. Sequ—. Les formes verbales d'appa¬ rence irrcguliére qui comnipnceut par seçn appartiennent à l'un ou l'autre des deux Terbes teeorre. Ser, de servir. Seroher, variante orthographique d· ccreher. Voj. Cerchier. Serole, variante orthographique de cercle. Serement (latin s-'cramentum, fr. sagrameut,sainement. serement, serment. Forme savante : sacrement), s. m. · siauniT. Serenr, voy. Soror. 1. Serl (latin seroum), s. os. : ssavi· tbub, sinr, bsclavi. S. Serf, de servir. Sergent, variante orthographique de sériant. Seri (latin secretum ?), adj. : doux, sbrbir. Servant (latin servient°m, partie, prés, de servi e qui a donné servir), s. m. : sebokmt. srrvitbub. Seror, voj. Soror. 8erorge (dérivé de seror), s. m. ou s. f. : bbau-frsbb ou bkllr-SGBUa. Serrai, futur de seoir. Serre (latin serti, fr. siére, serre), s, f. : siaaOBB, loois raaas, raison. 1. Sers, cas eu s de serf. t. Bere, defseroir. 8enrlr(latÎiiserv/>e). Terbereaavia.— Servir à : servir, suivi d'un régime direct. — Seroir de ton métier,c'est : faire son métier. Sery, variant· orthographique de seri. I. Ses, cas sujet sing, ou régime plu· riel d· **n * Son, sbs. S. 8es (s« ), voy. S η voir. 3. Se·, contraction de « si les » ou de « si se ·. I. Set (sét), toj. Savoir, S. Set (latin septem), nom de nom¬ bre : sarr. Ltp, qui un w » prononce pas, α été introduit dans l'urthogniphe de ce mot pour rappeler l'étymologic. Seû, sen. voj. Sivre oa savoir Seae, toj. Soi,
614 SIRS — « Beflm—, setunw, το jr. Scveir· Bear, More, voy. Sor I. Searent, voy. Savoir. 1. 8eus, eu en · de seul. î. Sen·, Toy. le suivant. Seûs, seas, toy. Saooir ou rivre. ββΰΐΜ, seasse, sefistes, voy. Savoir > Seût, Mat, Toy. Savoir oa « ivre. Serai· (origine incertaine), adv. : Μ aoim. Sêvent, Toy. Savoir· Sevir, toy. Stère. 1. Sevre, da verbe levrer. 1. Sevre, tot. Swre. Serrer (latin *<eperare), verbe : « iriiii. I. Ses, pour sés, de « « voir. 4. Ses (latin satf« ), adv. : bbaocoof, amis. 1. 81, pronom personnel : soi, a toi, m. 2. 81, ces « ojet pluriel de son * m. 3. SI (latin sic), adv. : Ainsi, tkllk- huit, biaocovp. Dans beaucoup de cas, fadverbe ti est parement explétif et doit être supprimé quand on traduit. A. 81 (latin s*, tr. si, se), conjonction : m. — Si... non .· sinon. 81at (pois sêiet, seit, soit), (orme ar¬ chaïque de la 3* personne du sabj. pré¬ sent de estre. 816, tot. Sêoir. Siècle (latin sœculum), s. m. : sià- cls. Dans la langue de l'Église, te sUcle, c'est : le monde, la vie du monde. Siéent, voy. Sêoir. Sien, tôt. Son i. 1. Siftt, de seoir. 2. Slêt (latlo sedem. Notre mot tiige est formé un dérivé de sedem), s. m. : « lie· dv rovvoia, cantals. Siens, voy. Sivre. 1. 81eat » forme dialectale de l'indic. prés., 3· pers., desolotr. 2. Stent, voy. Store. Slevlr, forme dialectale de etvtr. Slevre, forme dialectale de tevre on iitrz. Voy. Sivre. Siewlr, forme dialectale de « tv« r· Signeur, slgnor, slgnour, fo> ■03 dialectales de seignor. Sll, contraction de « si le ». Sin, contraction de ■ si en ·. Slçrues (composé de si et de que, avec Ts adverbiale), conj. : et msk qob, M TBLLB SOBTB QOB. Sire {tendra dans les Serments de Strasbourg Voy. ce mot), cas sujet liaf. de Mtfnor.
» — « ML I. 81s, contraction de * si let » es 40 « si se ». t. 81s, cas sujet singulier de ton. 3. 81s, voy. Sêoir (participe passé os prétérit). Sisent, sist, voy. Sëoir. Slste (latin nom de nemlre ordinal : sixifcsB. 81t. Décomposes m H te. Sln, voy. Sivre. Slndre, variante dialectale de tfsr* Slut, slvi, slvlr, voy. Store. Slvre (latin Uequere, tr. teore, siere, striere, ou, par une autre formation, « iefr, « uietr). Partie, pas. : « fott. sivi, safe·, ou seat, sett; indic. prés. : je « lu ou « ta. hi sius ou euis, ou tu seus ou sieus, il siut ou « tuf, ou il seut ou eieut, nest rivons ou tenon »·, etc. — Verbe s suives. — En suivant : dans la suite. Sobltain (forme savante do soudain), adj. : subit. Sooorre, voy. Secorre. 8oé (latin « nom, fr. « va, puis « s# es soi, et *eue), ancien féminin de sien » SoéÎ (latin « satvm, dont la forme s*· vante est suave. Porme populaire : soéf, souef\ soué), adj. et adv. : doux, oeocs· IRTT, TBRDUMBirr. Soen, comme suen. Voy. Sen. Soer, cas sujet de coror. 8oierral, soffert, sotttort, vey. Soffrtr. Soffrlr ou sofHr (latin *sufferire). Part, passé : soffert (on soffierf); indic. prés. : je suefre, tu « ue/res, il suefre, il($) suefrent ; futur : je soferrai, tow ferrai : subj. prés. : que je suefre, etc. — Verbe : soomua, ukui, rànntn. Sofralte (partie, pas. féminin de sofraindre. Voy. i^Vsuuire). s. f. : soev· FBAitcE, raivATioir. — Aootr sofraite de, c'est : être privé de. 8ofretos (puis sovffretew. Formé sur sofraite ; ce mot η est donc pas de Ια famille de souffrir), adj. : sourraiar d'ors raivATioir. — Etre souffreteux de. être privé de. 8ofrir, voy. Soffrtr. 1. 8ol. pronom personnel : soi » a soi, sa : adj. pose. : ibs. 1. Soi, vby. Savoir· 3. Sol, de eetrs. 4. Bol, pour soif » 1. Sole, voy. Estre 1. 5. Sole (latin setam, fr. seie, soii) » s. f. : sois. 3. 8ole, ancien féminin de siem* Solens, vov. Estre. Soil, τοχ. Sotoir.
615 SOU 5 StoUl·, subj. de toldre· Boillent, form· analogique poor mê¬ lent, do verbe toloir ; ou verbe soldre. 8olng (origine germanique), s. m. : « om. — N'avoir soinp aime chose, c'est : n'en avoir souci. le mépriser. Sojor (subst. verbal de sojorner), t. m. : aaros. Sojorner (latin *subdiurnart, fr. sojorner, séjourner, séjourner), verbe : euooaima, siurosu. i. Sol (latin tolidum), s. m. : ton. S. 8ol (latin solum, fr. soi, seul), adj. :uqu 3. Bol, voj. Soldre. 8olaoler (formé ear tolas), verbe. — Se solacier : s'amuser, ee distraire. Solaa (latin solatium, fr. solas, sou¬ te »), s. m. : sitistactiov, plais ». Solaris, cas en s de soleil. Soldre (latin solvere, fr. soldre, sou- ère). Partie, pas. : sols on solu; prété¬ rit : il solst i itnpér. : soli subj. prés. : que je soilù. Verbe : rum, atsouDai, iMLii (on compte). Soleillier (formé sur soleil), verbe : niRSU LI soleil. Solelr, voj. Soloir. Soler, voj. So Uer. Solier (latin solarium, qui signifie terrasse), s. m. : quseaa bavtb. Sollec, de soloir. Solier (latin subtelarem, fr. solier, souler, soulier), s. m. : sovuaa, bottb. Soloir (latin solere, fr. soleir, soloir, souloir). Rirtic. prés. : solant, soûlant ; iodic, .prée. : je soil, sueil, suel, tusuels, il suelt, nous solons, soûlonsl vous soles, soûles, »Y(·) suelént ; imparr. : je soloie, souloie. Verbe : Avoxa cootuhb di. 1. Sole, eas en « de toL 2. Sols, voj. Soldre. 8olst, soin, voj. Soldre. Som (latin summum), adj., qui sert λ former des locations prépositives et adverbiales. Bn som et par som .· au sommet de, en haut de, en haut. — Par som faite : à la pointe de l'aube. Some (latin summa), s. f. : soma, aftsuuK. — A peu de somme .* briève¬ ment. 8omler (latin tagmarium), s. m. : CBBTili ou stut db ion·. Somme, voj. Some. i. Son (latin suum qui a donné d'abord « uoti ou soon, puis eon comme forme proclitique, et, comme forme toni¬ que, suen devenu tien par analogie), adj. posses. : soir. S. Son, comme sens »
13 — SOT Soner (latin sonare, fr. son***, son » ner). Subj. prés. : que tu sont, tones, sonnes, qu'il sont, tone, sonne. Verbe : somma. 1. Sont, du verbe estre. S. Sont, subj. prés., I· per·., de soner. i. Sor (latin super ou supru, fr. sore, seurt sure, ou, par abrègement, sor, teur, sur; aussi soure et Jour. Tou¬ tes ces formes se trouvent auasi piécé- déesde la préposition de), adv. etprép. : •va, nasses, sua lis boum »■ /en panant d'une rivière), vu » qui. — an sor qu$ tot : surtout. t. Sor (écrit aussi saur), adj. : uvsi, aovx. 8orcot (puis turcot. Formé sur le radical de cotte, avec le préfixe tor ss sur), s. m. : suacoT, sorte de robe ou d'habit commun aux hommes et aux femmes. Sorooidié (composé avec le partie, passé du verbe euklier et le préfixe tor sa sur. Compares outrecuidant, formé de même avee le préfixe outre et le partie, présent du même verbe. L'ancienne lan¬ gue disait aussi, dans le même sens, outrecuidé, qui est à surcuidé ce que outrepatté est à surpassé), adj. : oa· TasCOIDAHT. Sordre (latin turgere, fr. tordre, sourdre). Partie, pas. : sort, tours ; indic. prés. : il sort, sourt, il(s) tardent, sourdent-f prêter. : il sorst. — Verbe t s'aLBvaa, sotranat, miua. Sore, voj. Sor I. Sorent, voj. Saooir. Sornom (composé de nom), s. m. s •canon. Soror (latin scrorem, fr. sorot, seror, sereur. C'est un des motJ qui te •ont conservé· sous la formo du cas sujet t Sdntr), s. f. : soaua. Ce mot peut être simplement un forme d'affection. Sors, sorst, voj. Sordre. 1. Sort (latin sortem), s. m. ou s. f. : soar. Ce mot était féminin on latin, et l'est souvent encore dans les anciens textes français. 2. Sort (latin surdum, fr. sort, sourt, sourd), adj. : soua ». 3. Sort, de sortir. 4. Sort, de tordre. Sortir (latin Uortire), verbe : avoib an Pàtnei. Sos, cas en t de toi, ou variante or¬ thographique de tot. i. Sot (origine germanique), edty. ι •OT.
616 TALENT — 5 t. Sot, voj. Savoir. Botti* (formé sur sot, comme sot¬ tise, maïs avec on antre suffixe), s. f. : volib;iotik, pièce de théâtre dont les pentonnages étaient des sols, c'est-à-dire des fou·, dot bouffons. Soû, Toy. Saooir. Soudre, Toy. Soldre. Soué, souef, tot. Soif. 8ouferrai, Toy. Soffrir. Souhaldler oa souhaitier (composé de haidier ou haitier. Vay. llaitier), Terbo : soubaitbb. Souldre » orthographe savante de toudre. Soulier, comme tôlier. Soulolr, toj. S"loir. Soûmes, Toy. Savoir. Sooner, forme dialectal· de toncr. Sour, Toy. S or l. Sourdre, Toy. Sordre. Soure, voj. Soi* 1. Sourent, toj. Savoir. Sours, voy. Sordre. Sourt, Toy. Sort 2 oa sort S. Souepechon, forme dialectale de touspeç'>n a soupçon. Soùsse. solistes, sout, voy. Savoir. Soutll (latin subtile m, dont la forme tavnnlo.est subtil), adj. : subtil, uadilb, irobribux. Sous, Toy. Som. Soz (Ialin eubtus, fr. *o*, sous, sous), prépos. : soub. On cas en s do sol. 8pose (latin sponsam, fr. spose, tspose, épouse), s. t.. btoosb. tt, pour est.
4 — TALENT Stature (met saTsnt ; latin statur S. f. : c0htbra1tcb, ftcobb, taillb. S to pace, forme corrompue de topase, nom d une pierre précieuse. Sua, Toy. Soe. Submettre, forme sa Tante de torn· mettre. Sucurre, forme dialecfate de socorre. Suefre, suefrent, suefree, Toy. Soffrir. Sueil, suel, euelent, euelt, Toy. Soloir. Suen (en une seule syllabe; w* ed une diphtongue), Toy. Son. Suer (eu une seule syllabe; ne eil une diphtongue), comme soer, cas sujet de soror. Fuffrlr, forme dialectale de soffrir. 1. Vil, indic. prés., i" pers., de estre ou de 'tvre. 2. Sul, une des formes du ras sujel pluriel de l'edj. posses, son ; ses. Suivir, voy. Siore. Sul, forme dialectale de sol t. 8umes, forme dialectale de « omet, lM pers. plur., indic. prés., de estre. Suner, forme dialectale de soner. Sunt, forme dialectale ou sarante de sont du verbe estre, Suon, voy. Son* Sur, eure, voy. Sor 1. Sue (latin *susum pour « urstim;, adv. et propos. : « h haut, bbssvs, sca, bus. Susurre (Ialin tuitunun), s. m. uueiminb. Suttle, forme dialectale de sottie. Sus forme dialectale de sot.
TalUels (formé tor tailler avec le •nlDie els, dérivé du latin atieium, qj'ou relrouTe dans levist anciennement levels), adj. : iititui. Talllier (latin Ualeare), verbe : tail- ixi, ihpo^ub una taillb a· Taire (latin taceret fr. taire ou fofrir). Purtic. pas. :toû, teù; indic. prés. : i7 taist ; prétérit : Je foi, tu toûs, teûs, il tout, tot, etc. ; impérat. : tais ; imparf. du subj. : que je toAsse, ttAsse, etc. — Verbe : taibb. Talelr (est à taire ce oue plaisir est λ plaire), une des fermes de l'iuûuitif du verb. » tain. Talent (latin ta tent um), s. m. : ois- loiirios d'espbit db cokbb : ι*γβ*τιο.τ·
τ i oésib. Rabelais dit encore t « 81 quel- , quefois riront lorsque n'en auront I talent. ■ — deoir talent eue -f- subj., ou dê + infinitif, ou avoir en talent • que} c'est : avoir l'intention de, être dis » pose &, désirer. — La signification de ι ce mot s'est développée non dans le sens de désir, mais dans celui de disposi· ι tion <Tesprtt{ aptitude. Le sens français primitif dérive loi-même du latin foie*· , tum qni désigne on certain poids, et par extension one certaine Talonr d'argent ι (de là l'expression savante : <m talent ι d'or, un talent ifargent). Le talent, an sens français, c'est le poids qui entralo· l'esprit. C'est |>ar one Ugui-e semblable . ouene/iierfdériTaetdefensor*s *Mr)
617 TEINT — S ! ni arrivé à m signification française. — Tourner oa atoumer ton talent à, c'est s tourner ton cœur vera. t. Tans, variante orthographique de feu# s tempi. t. Tans » poor tour, cas ea * de tant. 1. Tant (latin tontom), adj. indéfini dont le cas sujet singulier et régime pin· rie ! est tans, et dont le féminin est tante, pluriel : tantes. — tant db. — Il a eu mourir tant chevalier (au singulier), •aient chevalier » (« a pluriel) iUira mourir tant de chevaliers. 1. Tant (latin tantum), adv. : τακτ, a, sitoLtaniT. La locution à tant l'appli- qoe généralement au temps, et signifie : « alors, tout à l'heure, maiutenant. » — Tant ne amant, voy. Quant 1· — En tant que : si bien que. Tantœt Î formé de tant et d· (oit sa tôt), adv. : aussitôt. Targe (origine germanique), s. f. : ΤΑλβΒ, espèce de bouclier. 1. Targler (latin 'tardieare, fait sur tentait, tandis que tarder a été formé sur le français tard dérivé de tardum), verbe : tabdib, Était an umi. — Se targier a le même sens. t. Targier (bit sur targe, voyes ce mot), verbe : uvnin d'dk aoocuaa. Tartevèle (vov. glose, de Du Gange au mot tartaoelUi), s. f. : cbscblls dont les lépreux se servaient pour avertir de leur approche. TafL forme primitive oa dialectale de left. Tauraçon (formé sur tor οα torel s taureau, par analogie avec norreçon), s. m. : jiun· tasum. Tarirent, forme primitive oa dialec¬ tale de torent. Tafla, tatiaae, ete., forme primitive ta dialectale de Mit, tenue, etc. Taut, foroM primitive oa dialectale 4a fol s. Te, peat être une ferme dialectale de te. 1. Tel, pronom personnel s toi, a toi, S. M, forme dialectale de fi S » Tète » ancien féminin de tien » Teigne, etc. » voy. Tenir. Tei£ forme diatectale de tel. Teindre (latin tingm e\ verbe : πη· tea ; se conjugue comme feindra. Teinala, dt teindre. Teint, partie, pas. de teindre', pent a"Xir le teas da e fol a changé de cou-
5 — TENSER Tela, forme dialectale de tels, cm es m de tel, Tellagon, nom d'une pierre pré¬ cieuse. Temolte, forme populaire de te- multe. Temprer (latin temperare, fr. tem- prer, tremper. J<a forme savante du même mot est tempérer)* verbe s rasa¬ nt, lOHMt. Tempter on tenter (latin temptare oa ten tare), verbe : τκβτββ. Ten, forma dialectale de ton. Tenciar (puis teneer. tancer. Latia Uentiare, formé sur tentum), verbe : TAKcaa. Ce verbe est intransitif dans l'ancienne langue. Uoutaiguedit encore : • tancer avec son valet · — Tancer 4, c'est s se disputer avec, injurier. — Littré confond & tort ta/teer avec firmer (voy. ce mot dans notre glossaire)· Tençon (latin rentiouem), s. f. : ata- roTB, COXTBSTATIOR. Tendrai, futur do tendre oa de te¬ nir. Tenir (latin *tenire). Indic. prés. : je tienc ou lieng ou je tieign, tu tient, etc.; prêter. : je tine eu ting. Une, tu tenit. tl nous tenitmes, voue tenxstet, il{ ») tindrent, tinrent ι impér. : tien; futur s je tenrai, tendrai, /tendrai ; subj. prés. : que ja Henge oa oue je tiegne, que je tigne oa que je teigne, etc. ; unparf. s que je teniae, etc. — Verbe : Tint*. ββτοπβ, coasaavBa, iiiitn. » Tenir quelqu'un : lai être fidèle. — Tenir mm pays de quelqu'un ou par le don de quelqu'un, c'est : le posséder à titre de vassal. Absolument, tenir un pays, e'eet : en être I· seigneur, le gouver¬ neur. — Tenir le èhrettienté, c'eat : pratiquer la religion chrétienne. — Tenir le pat : aller au paa » — Tenir une keuaiue est aaa eipieesiea analogue à l'eipiessloa actuelle : e soutenir une latte ». — » Se tenir é (4-adl.) : se con¬ duire en ..., oa ta coaiidétet comme " Tente, tentemea, taniaaa, etc·, tenia tea, tenrai, voy. Tenir, Tenre (latin « mtm, Dr. tenre, ten¬ dre), adj. : TBseea· Tena (latia temput, fr. tent et* par modification savante de l'orthographe, temp#), s. m. : varn, via. — Ne puu y avoir de ton tenipt, c'est s être mort oa mourant — Par tent f à tempe, ea tempe aille, bientôt. Tenaer (latia *tentare, fermé sur tentum^ verbe : asrsjreaa, sboiémbb
618 TOLDRE — S Ne pa· confondre ce verbe avec tencitr. Tentir (latia *tinnilire), verbe : PAIBB BBTKRTIB, ηντικτίΒ. Tenve (latin tenuem, gar lequel a été fait le mot savant ténu), adj. : Lvcsa, riN. Termine (latin terminum. Môme famille que terminer, déterminer), a. D, : IBFiC· D1 ΤΠΙΝ DBTBBllINi, tup·. Terrien (formé sur /erre), adj. tbr« kstrb. Ter*, voy. Tier ». Tes, cas sujet sing, ou rég. pluriel de ton : τοκ, tus. Teemoignier (formé sur tesmoin), verbe : Tnioiaivsa. — Témoigner quel· qu'un à sage, c'est : le proclamer sage. TeÛ, voy. Taire. Teue, voy. Toe. Teûe, teQsee, etc., voy. Taire. Teas, tex (antérieurement tel »), cas en s de tel. 1. Tl, pronom personnel : roi, a. toi, tb. 2. Ti, cas sujet pluriel de ton : tes. Tieign, tlegne, etc., voy. Tenir. 1. Tien, voy. Ton. 2. Tien, voy. Tenir. Tleno, tleng, tlenge, etc., voy. Tenir. Tierce, voy. Tiers. Tierohe, (orme dialectale de tierce. Tierrian, forme dialectale pour ter¬ rien. Tiers (latin tertium, fr. tiers on ters), féminin tierce. — noieiini. Tiers, variante orthographique do tiers. Tieste, forme dialectale de texte — tête. Tleux, forme dialectale de tels. Tign, tino, tindrent, ting, voy. Tenir. Tirler, on tirer (origine germani¬ que), verbe : titrb. TU, cas sujet sing de ton. Title (latin titulum, ft. title, titre), ». m. : TtTas. Toaille (pub touaille, origine ger¬ manique), s. f. : SBtniTTB. Toe, puis teue, ancien féminin do tien. t.Toi, pronom personnel : roi, a toi, ri. t. Toi, voy. Taire. 3. Toi, on tui, adjectif posse·., masc. plur. : tb·. Toie, ancien féminin de tien* Toil, toille, voy. Toldre. Toldre (latin tollere, franç. tolre, &ldre, « a toUr), Itotie. paseé : totu oo
W — TOT toleit; indic. prés. : je toil, il /Wf, tout : prétér. : je tols, to s, ou je toti, oo je tolui ; futur : je tolrai, tor rai, tol· drai ; subj. prés. : que je tolge ou que je toille. — Verbe : iRLtvaa. Toleit, tolge, toUr, tolre, tols, tolsis, tolsisae, toit, tola, voy. Tol¬ dre. Ton (latin tuum, oui & donné t<m comme forme proclitique, et, comme forme tonique, tuen, devenu tien per analogie), adj. possessif : τομ. t. Tor (latin taurum. (Test sur tor qu'a été formé le diminutif actuel tau¬ reau. Le féminin taure est encoro dans Littré), s. m : taobbad. 2. Tor (latin turrim, fr. for, tour), s. f. : totm. 3. Tor (subst. verbal de /orner), ·. m. : voua. Torbler (latin *t »rbnlare, fr. torbler# trobler, troubler. Même famille quo tur¬ bulent). Verbe : tbooblbb, si tboûblib. Tordre (latin torquere). Partie, prés. : tordant ou torgant, torjant ; partie, passé : tors ou tros, ou tordu ι indic. prés. : il twrt, tort; subj. prés. : que je torge. — Verbe : tobdrb. Torent, voy. Taire. Torgant, forme archaïque du partie, prés, de tordre. Torge, torjant, voy. Tordre. Torner (latin tornare, fr. torner, tourner), verbe : todbwbb, bbtouikb·, s'bm abtouihaa, abrivbb. — 5e tourner a aussi le sens de « s'en retourner· » Tornoler (est & torner = tourner ce que flamboyer est à flamber}, verbe · Villi d·· to0bho18, fundu PUT A M : tovknois. Torrai, futur de toldre 1. Tors, pour tors, cas en s de tort. t. Tors, voy. Tordre. Tort, do tordre ou de torner. Tortis (résorve faite de la différence des sufQsos, ce mot est avec torche à peu prés dans le même rapport que portail avec porche), ·. m. : tobcbk. 1. Tos, comme tos, cas en · do tot. 2. Tos, voy. Toldre. Tost ou tos, adv. : τ6τ, bibrtAt. i. Tot (latin ètottum, fr. tot, tout), adj. indéfini : toot. Employé comme adverbe, tot pouvait s'accorder avec I· nom, même quand ce nom était mascu¬ lin : « Set ans tos pleins ». On sait d'ailleurs que cet accord facultatif de tout adverbe avec un nom même ma·· culin a persisté jusqu'au svii* siècle. Racine écrit encore : « Tea jeos M
619 TRAIRE
— 5#7 —
TRBMDLt
•ont-ils pas tous pleins de sa grandeur ?· — Del tot : entièrement. Cette locution ne ^eit conservée qu'avec la négation : é pas du tout « . Cependant Bossuet dit Mcore i · Cela est ai tout admirable ». ·· Tout adverbe ne se Joint aujourd'hui qu'à un adjectif. Dans lanetenne langue, en trouve tout avec on verbe : « qui tot ne s'en merreilt », — Tout peut s'appliquer I on petit nombre d'objets •ans qu'on ajoute les troCi » let quatre. t. Tot, voy. Taire. Toteroies (composé de tot s tout et du pluriel de voie. S'est confondu avec toutefois, formé sur un substantif tout différent, fois)t adv. et eonj. : τον· Terots. Toû, voy. Taire. ToaalUe, voy. Toailte. Tondis (composé de l'adj. indéf. tout, et du pluriel de di), adv, : τον- joins. Tondre, voy. Told*ι. Totieil, s. m. : runs, imius. Touelllls (dérivé de toueil), s. m. : coimisioir, ausAcas. Toonel, variante dialectale do tonel β tonneau. Tonrent, voy. Taire. Toorniier, est à tournoyer ce que charrier est & charroyer. Voy. Tournoier. Toornoier (est à tourner ce que flamboyer est à flamber), verbe : pabcov- im m τον » sbhs. Toorser, forme dialectale de trousser. Toû·, toûsaee, etc., voy. Taire, Toute (latin tonsa, partie, pu. fémi¬ nin do verbe tondere d où vient tondre)^ 0. f. : fSVSB VILLI. t. Tout, voy. Taire. S. Toat, voy. Toldre. I. Toat, voy. Tot 1. Toutdis, comme toudis. t. Toe, voy. Toi 1 (cas en s). t. Tos, voy. Tost. Trace, forme dialectale du subj. prés, de traire. Tracer, τον. Trader. Trader, verbe : suivis a ta nues, atcuiacnsa. — L'indic. prés· de ce verbe peut se confondre avec une forme dia¬ lectale do sobj. prés, de traire. Trahitor, trahitre, variantes ortho¬ graphiques de traUor et de traître. Traie, traient, traies, de traire. Traîner (latin *trahinare)t verbe : vmim. Trafole, imparf. de traire. Tralr (latin 'tradire), verbe : rmivt*. Traire (latin trahere). Indk. prés, s
il trait t il(s) traient ; prétérit ζ il trotté il(s) traisent, trairent, traistreatf im¬ parf. du subj. : que je traitisie. —Vetbes Tiaxa, uiTiiim, iimn, nniM. Ut* sacsbi, ahskki. — Mal à'aire : peiner. — Se traire à ou vert : se diriger vers. — Traire avant : amener, produire, s'a¬ vancer. Traisent, traifdsse, trais t, voy. Traire. Trâlt, iodic, prés, on part pats, de traîre. Traite, forme dialectale 4e froUre. Traitor (latin traditorem), s. m. : tbaîtsb. Pour ce mot, c'est le cas aqfet, anciennement fratfre, qui a persiste. Traître ou froMrtt, cas sujet de traitor, Traitor, forme dialectale de Mfef. Tramattre, formé dialectal· dm <re- mètre. Tramble, variante orthographique 4e tremble. Tramètre (latin transmettre, sur lequel on a refait lu forme popdlaire tra* mettre en transmettre), verbe : « « votas. — Tramètre se conjugoe comme mêtre, voy. ce mot. Tramiet, de tramètre. Travailler, de tripaliam : torturer avee le tripalium. Le tripalium (tra¬ vail) était un instrument de torture formé de trois pleut. Verbe aetif : VATieUlA, LASSER, TODRMWTER. I* verbe travailler a encore une signi¬ fication dérivée directement de ceHe- Ht : « cette affaire le travaille » Am sens propre de fatiguer, Malherbe dit encore : α pour laisser remettre les Aetaox qui étaient merveilleusement travaillés » « JCe verbe est arrivé au sens usuel actuel par l'intermédiaire de la forme réfléchie se travailler » se fatiguer, on travailler, an sens actuel du mot. TraTillier, forme dialectale de tra¬ vailler. Voy. ce mot. Trayoie, imparf. de traire. Tré (d'abord tref). Voy. Tref. Trecher, variante dialectale de tri¬ cher. Trecier puis treeer, tresser), verbe : TBVSstr, orker se tresses Tref (latiy iraôem), s. m : poutre, TEMTE. Trel, cas suj. mas. de treis as trois. Treie(latin très, fr. treis, trois), nom de nombre : TROIS* 1. Tremble (sobs. verbal de trem¬ bler), S. m. : ÉTAT »E CELUI OUI T&1MSLB.
620 TRESTOUT — 51 S. Tremble (se rattache à trembler eomme le précédent), ·. m. : tiiul· (erbre). Tremper (latin temperare, dont la forme savaute est tempérer), verbe : no· diisb, apaissb. Voy. Temprer. Tremprer, forme dialectale de trem¬ per. Trencant, forme dialectale de tren¬ chant = tranchant. Treper (origine germanique. Trépi¬ gner est uo aénvédu vieux verbe treper), verbe : tbbpisiibb, sautbb, daitsib. Trère, variante orthographique de traite. Voy. ce mot. 1. Très (latin tram, fr. très, très), adv. : t*U ; prépôs. : a tcuvbm, depuis. S. Très, cas en t de tref. Treeche (lubst. verbal de treschicr), S. f. : da3sb, IJPOT. Treschier, verbe : sauteh, dahsbr. rreepas(subst. verbal de trespasser), ·. ιο. : passagb. Trespasser (composé de pauer), verbe : allbs ad delà db, tbaxsgbbsssh ; s'écoulib. Trespenser (composé de penser), verbe : russe, uplbcbib· sb préoccu¬ per Tresprendre (est i prendre ce que trépasser ost à passer), verbe : iïipaiir et. Tresque (de tran » qvod), prépos. : idsqub, jusqu'a cs qui. Tressaillir (composé de saillir), verlve : si una par-dbmus. Tressaô (composé de sué, partie, pen. de tuer), adj. f courser db soboi. Trestor. (rabat. verbal de treetorner), i, m. : détour, nifiTAtios. Treetoraer (composé de torner. Est ft /orner ce que trépasser est à passer), verbe : τοι-nxaa· sbtovrrbr. kbrvbrsbb, — Trétourner entré Ut pieds, c'est : fouler aux pied·· Trestot, superlatif de toi, sdj. Indéf. ι tout. Comme tot, cet adjectif s'emploie advorbialoment, dans le sens de rutiIrs· ■but. — Lo cas sujet sing, etrég. pluriel est trestos, le ces sujet plur. tresiuit. De même que tot est aevenu tout, trestot est devenu trestout. Trestourner, voy. Trestorner. Trestout, trestos. trestutt » ?ey. Trestot.
8 — TU Ζ Trestut, trestuz, formes dialecteies de bestot, trestos. Voy. Tirets. Treuve, voy. Trover. Très. comme tris, cas en# de tref. Triable (Ltin theriaeulum), s. m. t spécifique coiftrb lbs hobsorbs veni¬ meuses. Le mot est encore dans la langue sous la formo plus savants thériaque, sous laauellell est féminin : « La prin¬ cesse, dit Mm de Sévignè, a donné d'une thériaque céleste au bon abbé »· Trioheor (puis tricheur. Est an verbe tricher ce que trompeur est & tromper), s. m. : trorpscb, nuiras. Trie tor (puis tristeur. Est & Mite ce que pâleur est à pâle), s. f. : tristesse. Trive, variante dialectale de trêve. Trobler, voy. Torblcr. Troi, cas sujet masc. de troii, nom de nombt-e. Trop (origine germanique), adv. 3 rbau :oup, roar, Tats, trop. Troseer (plus tard trousser. Oriplne incertaine), verbe : cdaroer, et aus*.i soulever. De là le sens de détrousser : « enlever ce qu'on porte, décharger ». Le simple trousser a pris des significa¬ tions dérivées assez éloignées du sens primitif. Troubler, voy. Torèler, Trousser, voy. Trosser. Troveor (puis trouoetr, trouvevr· Formé sur trover), s. m. : trouver. Trover. Iodic, prés. : je truis, tmeve, treuve, Is trueves, treuoes, il trueoe, treuve, nous trovons, trouvons, vons troves, trouves, il(*) truevent, treuvent; snbj. prés. : one je truisse. que tu trui+ ses, qu'il truut, truute, etc. — Verbe : tro0vbb. Trovêre, puis trouoère, cas suj. sing, de troveor » Trueve, trois, trois··, truist, voy. Tracer. Tuen (en une seule syllabe; ue est une diphtongue) τον. Ton, Tuert, voy. Tordre. Tut, voy. Toi 3. Tuit, cas suj. plur. de tot. Turn. Décomposes en tu me. Turner (origine germanique), verbe ; sauter, tomber. Tun, tur, tut, formes dialectales de ton, t r, tot. Tus. forme iltalertale de tos ft·
621 VAILLISSANT — 589 —
VAIS
I. Ό,τογ.ΒΙ t. î. U, forme dialectale de ο 3. Uan. forme dialectale de oan. Uell (latin oculum, oculi, fr. oil, ucil, β. m., cas régime ling, ou cas sujet pluriel : cul, tbvx. Le cas sujet slng. et régime pluriel est util. tJels (puis tels, ielt, ieus, yen »), cas sujet sing. on régime pluriel oe util. i. Vm (latlo optu. Le fieni mot ue » est doue de U même famille que attvre, ouvrage), t. m. : bbsoib. sbbvicb. — A uMi suivi d'un substantif au cas régime, équivaut à : pour (littéralement au oetoin ée\. I. TJee, eu en s de uef = œuf. i. Uerre (latin opera, fr. uevre, <sum ere), s. f. : cbcvbb. ï. Uevre » voy. Oortr. 3. Uevre, du verbe oorer. Uevrent, uevre·, voy. Ovrir ou Ovrer. Ul, variante orthographique de Auf. Uldme ou oidme (latin *oe/imnm), ■oiTiàai. Uile (latin olea, fr. ot'le, uile, huile), s. f. : BOIL*. Uls (latin oetium, fr. u( »t huit), s* m. : ■ma, roBTB. Ce mot se trouve plusieurs foi* dans La Fontaine : « Voulut sortir et ne put ouvrir l'Aufr. # D est aujourd'hui vieuli, et ne s'emploie plus que dans la UrutioD « à buis dos »· Le dérivé huiseier
signifie proprement eelut qui te tien* piw de la porte. Ulseuse, forme dialectale de oiseuse. Ululer (formé sur u**), s. m. : hcis- SI »a; VAISSBAO DOST LB Π,ΑΒΟ éTAIT FBBCB b'ohb roiTB. UUer (latin ululate, fr. uller ou ur- ler, avec ou sans h initiale), verbe : noa- LBB. Un (latin imum), adjectif et article i » défini on numéral. Dans l'ancienne lan- guo, cet adjectif s'emploie au pluriel, avec la valeur de notre article partitif pluriel dee. Uno, forme dialectale de one. Voy. Onouee. Unoqtaee, forme dialectale de οnquet. Ung, variante orthographique (fin du moyen Agé) de un. Le g final est amené par l'analogie avec les mots comme poing t ou ng final, ^ni exprimait tout dabord une η mouillée, était arrivé à marquer simplement la nasalisation de U voyelle précédente. Unquee, forme dialectale de onques. Un·, cas sujet sing, ou cas rég. pluriel de un. Voy. ce mot. Unt, forme dialectale de ont du verbe avo^r. User (latin *tuare), verbe : ρββββββ ou ATOim l'hisitudb ra, vsbb ob. Uvrir, forme dialectale de ovrir. Uxor (latin uxorem), s. f. : spodss· Uxur, forme dialectale de uxor »
Val, voy. Âler. Valohe, forme dialectale de vache. Vail, voy. Valoir. ▼alliant, partie, pré·* de valoir, qui s'empldie souvent avec une valeur neutre, par exemple dane : « il n'en a vaillant un denier · » c'est-à-dire « Il n'en a rien qui vaille un denier, il n'es a pas la va· leur d'un denier ». Noue disons encore : • ne pas avoir un eon vailUml ·. — ITar voir pat U vaillant un denitr t n'avoir pas la valeur d'un dealer· VaiUleaant, forme allongée et inchoa¬ tive du participe présent de valoir. Voy.
Vaillole, forme analogique pour va· loie, imparf. de valoir. Vain latin eonum), a4j. : vibt, vaiblb, liOBB, VAUT. Vair (latin oarmei : même famille qne les mots savants eerier, variété), adj. : ▼Am (de couleur changeante eotnibe la moire), vovmI. — Cet adjectif, employé substantivement, a le eens de fourrure à double eouUur (petit gris), et désigne aussi l*on des métaux du blason (composé d'argent et d'asur). Vairon (dérivé de vàlr), adj. : eau roMBLé. Subst. : nom de cheval. Vaia,indie,prés.,i" oa S* per ».,de aler
622 VEINTRE — 9 Vaissel (latin vaseellum, fr. vaissel, vaisseau), s. m. : vaisseau. Vaissellemente (parait être formé sur le modèle de chaïusemente), s. f. : tais3bllb. Vaissiel, forme dialectale de wtxueL Vait, τοf. A 1er. Valdrai, valoir, voy. Valoir. Valisant, variante de ν ai Hissant. Valoir [latin valere, fr. valeir, valoir). Partie, gres. : vaillant, valant ; indic. prés. : je voti, tu vaIs, vaus, il volt, vaut; prétérit : je valut, tu valus, etc., ou je voie, tu valsis, rte. ; futur : je voirai, valdrai, vaurai, vaudrai; imparf. du subj. : que je valusse ou que je valsisse. — valoir — Cela ne me vaut rien équi¬ vaut à : cela ne me sert de rien. Valrai, vais, valais, valsisse, etc. Valt, val ai, voy. Valoir. Vant, variante orthographique de tent. Varller (latin variare), verbe îtabiib, »abcoobi* an divirs iiiii. Varlet. variante de vaslet. Varrai, forme dialectale du futur de val .ir. Vaslet (diminutif de vassal), s. m. : tien aSHTILBOMUB. Vassal (origine celtique], adj., et s. m. : vassal, bon vassal (vaillant homme). Vassax (s vafsaus), cas en s de vassal. Vaurai, vausle, vaasisse, etc., Tftut, voy. Valoir ou Valoir. VeAnt, vedant, vedeie, vedeir, vedez, vedlmes, τον. Veoir. Vedir, puis uetr. Une des formes de l'jnflnitif du verbe veoir = voir. Vedis, vedisse, etc., vedistes, vedons,vedrai,etc.,vedu.vo^. Veoir. Vedude (puis ve&e, vue. Partie, passé féminin de vedeir), s. f. : tob. Vedut, voele, veelr, voy. Veoir. Veer (latin vetare), verbe : asrosaa, irvsbikdbb. Veez, Toy. Veoir (indic. prés, ou im- ou Veer· Vei, veident, vole, etc., velent, voy. Veoir. Velgne, etc., voy. Venir, Veil, comme vueil. Veillantif.nom du destrier de Roland. Veïmes, voy. Veoir. Velntre (latin vincere, fr. veintre, vaincre). Partie, pass. : veneut, vencu. — Verbe : VAixcaa, Aras vaivqusuu. — Etre vencu de guerre : être vaincu dans la guerre. — Veintre une bataille, c'est s le gagntr· De même vaincre m es- tour.
)0 — VKRBOIBR Velr, voy. Voir t ou 2. Veïr, forme dialectale de veoir, m rattachant à une antre conjugaison. Veirement, τον. Voirement. Veireàt, voy. veoir. Veirs, forme primitive de voirs. Vêle ; veïs, vêle, veïsmes, vois¬ ines, veïese, etc. » veïs tes, velstes, voy. Veoir. Veit, voy. Veoir (indic. prés., 3'pers., ou, & la fin du moyen &ge, même personne du prétérit. Velent, vels, velt, vey. Vo/otr. Vencu, de veintre. Vendrai, futur de venir ou de vendre. Venir (latin ventre). Indic. prés. : je vienc ou t>ieng} ou je vieign, tu viens, etc. ; prêter, '.je vine ou ving, vins, tu venist il vint, nous venines, oenismes, vous venistes, il{s) νindrent, vinrent ; imper. vien; futur : je venrai, vendrai, éten¬ drai; subj. prés. : que fe vienge ou que je viegne, que je vei g ne ou que je vigne, etc. ; imparf. : que je venisse, etc. — Verbe : runt. — Venir aoant : avancer, Venis, venismes, venisse, etc.. venistes, voy. Venir. Venqui, de veintre. Vennd, de venir. Veoie, voy. Veoir. Veoir (latin videre, fr. vedeir, veeir, veoir » voir). Partie, prés. : vedant, veAnt, votant; partie, pass. : v€dut} veit, vetf, veu, vu; indic. prés. : je vet, voi, vois, tu vets, vois, il veit, voit, non* vedons, vëons, votons# vous vedeis, veeis, veoir, veez, voies, il(s) veident, veient, votent; imparf. :ie vedeie, veeie, veoie, voiote, etc.; pretér. îjevid, vi, veis, vis, tu vedis, vets, veis, il vit, veit, nous vedimes, vetmes. vetsmes, vous vedistes, velstes, etc. » t/(e) vidrent, virent, veirent; impér. : sing. vei, voi, plur. vedons, veons, vedes, veex : futur : je vedrai, verrai, etc. ; subj. prés. : que je veie, voie, etc.; imparf. ; queje vedisse, vetsse, etc. — Verbe : von. Veons, τον. Veoir (indic. prés, ou impor.). Veoz, pour veois, qui est une forme étymologique et dialectale do veex. Voy. Veoir. f. Verai (puis vrai. Formé sur un dériTé de verum qui s produit voir. Voy. Voir), adj. : τ bai. 2. Verai, variante orthographique de verrai, futur de veoir. Verboier (formé sur le latin veréatm, auquel se rattache l'adjectif verbeux. C'est sur verboyer ou verbier qu'a été formé le substantif verbiage), rerfce t
623 VI — 5 •ni, ιτΝ une idée aeceeeoire d'kboa- (Unce de paroles. Vergié, adj. : nuui Vergonder ( latin · vereeundiare y formé sur verecundia qui a produit ver¬ gogne), verbe. — Fair* vergonder quel- qvun, c'est : le couvrir de honte. Vers (l&tin veraw), prépos. : yiu, smraas, cONTai. Vert (latin otrfeZem), adj. : τητ, nm. La forme « vert ■ est originaire¬ ment des deux genres, bien qu'on trouve de bonne heure le féminin analogique verte. Verté flatin veritatem, dont la forme savante est vérité), s. f. : yériti. Vertu (latin virtutem), s. f. : cocaie·, roaca, vmurvr, actb m foissarcb (mira¬ cle, en parlant de Dieu); siens db vorcb (Je signe de la crois). — N'avoir vertu de fà »re quelque chose, c'est : n'en avoir pas la force. — Les vertus de Dieu peut siguifier : la puissance de Dieu, Dieu lui· même. — Avoir de Dieu vertu, c'est : recevoir de lui la force* — Faire mou- va ses vertust c'est : faire preuve d'im¬ puissance. —Avoir vertu que -f- subjonc¬ tif : avoir la force de. — Le juron vertu- bleu, employé par Molière, équivaut à : vertu Dieu, par la puissance ae Dieu ! Vertuos (latin virtuosnin), adj. : tORT, vieouRivx, viuuKT. Voy. les sens anciens de vertu. Veeou, voy. Vivre. Veepre (latin vejper), s. m. : soir, MpiT. Le mot vêpre a pris un sens litur¬ gique bien connu. — Le vép>'e décline : le jour décline, le soir arrive. — Basses vêpres : heure avancée de la soiréo. Veequi, voy. Vivre. Vent, indic. prés, de vestir. Veeteiire (puis vesture. Est λ vestir ce que parure est k parer), s. f. : vhi- ■skt. Vet, variante orthographique de vuit =r va. Voy. Aler. Veû, vj>y. Veoir. Veue (latin vota, fr. vode, toe, veue), 9. t. qui ne se trouve que dans la locution « maie veue », — Faire maie veue de quelqxCun, c'est : lui faire un mauvais parti. Dans celto locution, ma'e est le fé¬ minin de l'adjectif mal (Voy. ce mot). Veûe (partie, passe fem. de seoir), ·. f. : vos. Veul. voy. Valoir » Ve* (poor vee* du verbe eeotr), pré¬ pos. : νοια. Veslè ilatln *vitiatum), adi. : vovaas. VI, voy. Veoir,
Il — YI8 Viftire (latin vintrômi ?) s. hi. : rate*. Vlals, vialt, voy. Voloir. Viande (latin vivenda, partie, fut passif de vtvere qui a produit le verbe vivre), s. f. : α tort or vit, koobbiturb (et non pas seulemeut mande dans le sens actuel). Le mot a encore sa valeur ancienne au xvu· siècle : « sans manger, dit Scarron, presque autant d'opium que d'autre viande ». Viaus, viaut, voy. Voloir. Viax, comme viaus, voy. Voloir. Vid, voy. Veoir. Vide (latin vitam, fr. vide, ûte), s. f. ; vu. Vidrent, voy. Veoir. Viegne, etc., vieign, voy. Venir. Vieler. verbe : jocib os là vislu. Les jongleurs s'accompagnaient d'une vielle. Vielle, féminin de vieil. Vielz, cas sujet de vieil. Vieno, vieng, vienge, etc., voy. Venir. Viertuons, viertut, formes dialec¬ tales de vertuos et de vertu. Viês, comme vies. Viespre, forme dialectale de vespre. Vieue, vieut, voy. Voloir. Vies, comme vieus. Vov. Voloir. Vies (latin vêtus, dont le dérivé vêtu* lum a produit vieux), adj. des deux gen¬ res : mux, vuiuju — De vie* : depuis longtemps. 1. Vil (latin efoum), adj. : vivant, *if. 2. Vif, voy. Vivre. Vig, forme dialectale de l'indic. prés., i" pers. sing., de venir. Vign, comme ving. Voy. Venir. Vigne, voy. Venir. Vilain (latin villanum), a. m. : misas, souaoRois. Vilenaille (formé comme vilenie, sur vilain, mais avec en antre suffixe), s. f » : canaille. Vilenie (formé sur vtlaiîi), s. f. : sosTs, DÉssosimua. Vino, vindrent, Ting, voy. Vtnir. Virge ou vierge (latin virginem, fr. vtrgene, virge, vierge), s. f. : visa··. Virgene (prononces virjne en deux syllabes), voy. Virge. Virtuit, forme dialectale de verte. 1. Vis (latin viras·; même famille que veoir = voir), s. m. : iisasr, et aussi avis. Le mot vue a actuellement encore un double sent analogue. C'est sur vis qu'a été formé visage. — Ce m'est vis ou ce m'est avis t je crois. *.Vi*,cu« ede*V·
624 VOLOIR — S : Vitupère (mot savant tiré de verbe vituerpare), s. m. : bout·. Vivier (latin moartum), t. m. : voué plbib o'bao, ππη. Vivre (latin vivere). Partie, pats· : nescu; indie. pré·. : je vif; prêter. : je wsjut, etc. — Verbe : vivbb. vis, variante orthographique de tri*. 1. Vo, adjectif possessif de la 2· ρ ers. do pluriel, forme dialectale du féminin singulier, et du mascnlin « as rég. singu¬ lier on cat sujet pluriel : votbb, vos. S. Vo, voy. Vot 2. Voobièt (latin voccatvtn). paitic. pASS : AFPILÉ (au cas régime) ou APfKLtS (au cas sujet). ▼oeil, voel, voellent, voelt, comme vueii, vuel% vuelent, vuelt. Voy. Voloir, Voêr (latin votare, fr. voir, vouer), verbe : va »· oit vmu. Voet, comme vue t. Voy. Voloir, Vol, vole, etc., *oy. Veoir. Voil, voy. Vuel 2 ou Voloir, Vollle, etc., voy. Voloir. Voioie, voy. Veoir. !. Voir (latin verum, fr. veir, voir), adi. : mi. — Devoir : vraiment. S. Voir (on voire, voirs), adv. dérivé de l'adj » précédent : nuiiHT. Voire, féminin de voir 1, on syno¬ nyme de voir S. Voirement (formé sur voir), adv. : VBAimrr, οββτλιηβμκιττ, svbbmbnt. — Voirement est encore dons Malherbe. Voire, cas sujet sing, ou rég. plur. de voir 1, ou synonyme de voir z. 1. Voie, indic.prés., 1M pêfs., de al·r. 2. Vole, à ta fin du moyen âge, indio. prés., 1" pars., de veoir (coir), ta lieu de voi. 3. Vole, voy. Vois. Voiee, voieee, volet, voy. Aler, Vols (latin voeem, fr. voix, vois, voix), a. f. : vois » son.—À voix ·· λ haute voix. Vol, voy. Vuel 2. Ce mot peut encore être l'indic. prés. (IM pers.) da verbe voler, ou lesuostantu verbal ae ce môme verbe. On peut busbî le trouver pour voil, du verbe voloir. Voldral, voldrent, voleir, voy. Voloir. Voloir (latin *oolere, fr. voleir, vo¬ loir). Iodic, prés· : je voil, mteil » vuel, veiu, reuil, veil, tu vuel*, vues, vit, viols, viaus, viens, il vuelt, rue/, vett, vialt, viaut, vient, noue volons, voulçns, vous voles, voulus, tUs) vuelent ou vê¬ lent; imparf. : je volme, vouloie ; prété¬ rit ;/# veft, vos, vont, tu volsis, vousis.
2 — VUEL vosis, vausis, tl voUt, vost, volt, vout, vot, vaut, noue volsimes, vousimesβ vout voUistes, vousistes, il(s) volrent, votentv vourent, vorent, voldrent, voudront ; fu¬ tur : je voirai, vourai, voirai, voldrai, voudrai, vaurai ; eubj. prés. : que je vaille, vueille, veille; imparf. : que jt volsisse, vousisse, vosisse ou vomisse, — Verbe : vovtom. Voirai, volrent, vole, volet, vol ele, voleieee, etc., voy. Voloir. 1. Vola, partie, pass, de voloir. 2. Vola (latin volutum, dont Je féminh volutam, avec déplacement de l'accen tonique, a produit volte puis voûte Entre volte et volue, il y ι le mém rapport qu'entre absoute et absolue Evoluer, évolution, réoolution, circonvo lution, etc., sont de la même famille) adj. : toots. Volade, puis volue, fém. de volu. Vorent, vomi, voy. Voloir, 1. Voe, pronom personnel : tous. 2. Voe, adjectif possessif de la 2e pen du pluriel, feminin pluriel, ou masculi pluriel (cas régime), ou quelquefois mas culin siogulicr (ras su;et) : vos, votbi 3. Voe, voy. Voloir. Vosent, voele, voeleee, etc., voj Voloir. Voeeent, comme vosent. Voy. Ve loir. Voet, voy. Voloir, Voetre (latin voster, vostrum,v<ntre vostri), masculin ou féminin siog. ο masculin pluriel (cas sujet) de lad : possessif de la 2' pers. du pluriel : votbi vôtbb, vos. Vostree, féminin pluriel, ou mas; pluriel (cas régime)de vostrei vos, vôtbbi i. Vot, voy. Voloir. 3. Vot (latin votum, fr. vot, vo, vei vœu), s. m. : vceo. — Fausser un von c'est : le violer. Voudront, voulais, vooral, vor rent, vous, vouet, vont, vouai » vouaisee, etc., voy. Voloir. Voutrer, verbe : vagtbkb. Voue, vov. Voloir. Vos, variante orthographique de vo Vret6 (latin veritatem, dans lequel i" voyelle est tombée comme dans vra forme savante : vérité), s. t : veaita » 1. Vueil, voy. Voloir. 2. Vueil, voy. Vuel 2. Vueille, etc., voy. Voloir. 1. Vael, voy. Voloir, 2. Vael (d'abord vol, puis voil, ou **< puis vueil)f subst. verbal de voloir s vouloir), a. m. s voLoiT·· — i/o* vm
625 YAUE — 593 — YSSI /•cation adverbiale qui signifie : par ma » Vuldier (puis vider ; formé tor wri0 » volonté » ! verbe : vide·, kyacokb. Vuelent, voy. Voloir. Vuit (latin *oocitum, et non viduunt Vaele, cat eo » de vuel 2, ou indie. \ qui a produit veuf. Le féminin de vuit préa. (2· père.) do voloir. ! est vuiae, d'où adj. : tide. — Terre Vuelt. vuee, vu et, oy. Valoir, vide : terre libre. Vulde, Toy. Vuir. | Vus, forme dialectale de vos = vous;
w — Y
W —. Chercher par β ou par g les mot* commençant par w. Yaue, comme iaue, forme diuicitalo é » cauê — « au. Yoj. h'aoê.
Yaue, comme iaus, forme dialec ait de eus = eux. Yssl, variante orthographique é$ ità voy. fuir.
▲ (latin ad, fronçai· ad » a), propos, a. Emplois divers : me, ex. : · il chevau¬ cha à la till* a; — pour, ex. : « la haine que j'avais à βαχ ; comme s'ils étaient nés seulement à boire et à manger; ils n'a¬ vaient pas de vivres à plus de trois se¬ maines » ; — os, ex. : · elle était AUe à roi · ; — a TiTBi m, comb, ex. : « ils l'appuient à garant ; on le leur donna à capitaine » ; — pas (sens dislributif), ex.' ; « ils meurent d milliers ■ : dis », « h, ex. : « il se reposa deux fois au chemin* Il partit à ebevaoebant » ; fbkdant. ex. ; • tu supplice durera à toute sa vie » ; ATM, ex* : « il lo prit à ses deux mains » ; — vas (après un verbe au sens passif), ex. : « elle se fit aimer à tous » ; — •sum, ex· : « il travaille à son pouvoir. « s A fame avec tout une locution qui α le sens de avec : « il partit à tout trois cents chevaliers. » — A peut former avec les adjectifs des locutions adverbiales dont plusieurs sont tombées en désué¬ tude : « à fort (fortement), à dur (dure¬ ment;, etc. » — A ce que : de fuçou quo. Aaistar (formé sur aise), verbe : HkT- fll A l'ai··. Aanorer (forme sur ancre, comme aeci'ocher sur croc), verbe : httbi a l'aucis. Aaeier, comme aaisier. Ab (latin apud, qui a aussi dounô od, — voyex ce mot » — et qui so retrouve dtos ao de aeec), prép. : avbc. Abaisr (formé sur une exclamation Imitant 1· cri du mouton), verbe : iôlbb. Abandoner (racine germanique), ter be : livbbb, bxposbb. — C'est encore Je sens d'abandonner daos ces vers de Malherbe : « Et tantôt la forluoe aban¬ donne sa vl· A quelqu'autre danger. » — Abandonner le frein à un cheval : lo; lftcber la bride. — S'abandonner 4 s s'exposer à. Abaoblr (ne diffère d'éàaubir que par le préflxe. La racino est le latin balbum, qui signifie bègue), verbe : iudri « oit D'sTonnnsxr ▲bayer, »oy. Abaiêr. Abbee, vejr. Abet.
Àbô (latin abbalem), s. m. : abbb. Abeesse (latin *a66a/issa), s. f. : abbbsse. Abolir (formé sur bel comme affaiblir sur faible), verbe inlraas. : fabaitbb BBAU. PLAIBB. Abe·, cas suj. sin ?, de abé. Abovrer (latin *adbiberare, fr. abe· vrer, et, par déplacement de IV, abreuver. Même familloque boire), verbe :adbao· ver. Abrevlé, tôt. Abrivé. Abrlvé ou abreo'té (formé sur brief sst bref), adj. : rapibb, bmprbssb a, pbrssb m. Absenter (mot savant, latin *absen· tare), verbe ; sioiairen. — S'absenter ; s'éloigner. Abeourdlr, orthographe savante pont assourdir. Acelndre (composé de ceindre) # verbe : bntoubsb, pairs lb tour ob. Acener (d'un dérivé decinnum), verbee faim siûnba; dksigkbr; dotbb. Acertea, voy. Certes. Acesmè, adi. : oriuî. Acboison (lormc populaire de occa¬ sion , s. Γ. : occasion. — Fausse achoi- son : prétexte. Acoarder (formé sur coart), verbe : Avoia pbub. Aooillir (composé do coillir), verbe ? ACCOBILLIX. Acoin tance (formé sur ocom/ier)^ S. f. : COK7U1SSAXCB, AM1TIB. Acointe (latin ad-cognitum. Phonéti¬ quement αcointe est une forme féminine, mais on la trouve avec la valeur d'un masculin, auquel cas on peut ν voir un adjectif verbal d'orointor), aqj. : An, AMIS. Aoointler(latin*<ufco£nt/nre), verbe : 003*Α1ΤΒΒ, APPRBftDRB PAIRS CONHAÎT*·. avbbtab : B.fTBKPBBifDBB. — S*aeointer à ou de : fairo connaissance avec. Acoler (formé sur col s cou), verbe : .JBTBR LES BBAS AUTOUR OU COU DB..., par extension bbbbasssr (entourer de ses bras). Ce verbo a aussi le sens de mbttei a so.i cou (un bouclier). Aoombler (composé de compter).
534 ADOBER — 5ι wbe i couui; hbttbb lb comblb a· Aoomenier, composé de comenier s communier. Mémo sens. Aoonstvir (formé sur slvir, avec lea deai préfixes qu'on retrouve dans acrom* pagner), verbe : attbindbb. ▲corder (latin * ad cord-are. La ra* cine de ce verbe est le substantif latin qui a produit caur), verbe. Accorder une personne à une attire, c'est : « faire la paix entre elles. » Le régime indirect peut être supprimé. — y accorder ou eccorder à quelqu'un : faire la paix avec éut — S'accorder à un conseil : le trou¬ ver bon, l'adopter. Aoorer (Préfixe lat. ab. La racine de ce verbe est le latin cor, qui a pro¬ duit le français cœur. Écmurer est formé de même, avec un autre préfixe, mais in le mot français), verbe : abbacubb u wn a. Aooeter (formé sur cotte = côte), verbe : mbttbb a cotb »■. Aooter (formé sur cote = coude), verbe : accoudbb. ▲oouardir (formé sur couard, comme amollir sur mol), verbe : won covab », ami »·· nais·. Aooveter, verbe : cocvaia. Aotéree, cas sujet sing, de acteur (s auteur), formé par analogie avec les cw sujets réguliers tels que emperére de empereur. Γ. Ad, v07. A. 2. Ad, voy. Avoir. Adamagier (composé de damagier), verbe : ïwdoumàgbb, lbsbb. Adenz (composé de la préposition à et du pluriel de dent), adv. : littérale¬ ment sua lis dents, sua la facb (bpposé & envers = à l'envers, sur le dos). C'est ainsi que s*aboucher, eu lyonnais et en f;éuevois, signifie se coucher sur la face littéralement sur la bouche). Adès (latin ad de-ipuum = » au temps même), aav. : a l'instant, bibatot ; τοο- jovbs. Adeeer (latin ad-densare, formé sur densum, et non * adhmsare, qui se pré¬ sente tout d'abord à l'esprit, mais qui n'explique pas la conservation du d dans le français postérieur au onzième siècle), verbe à radical variable : adeis... toni¬ que, odes... atone. —■ Toochbb. — Ade- ter quelqu'un en, c'est :1e toucher à... Adjourner, orthographe savante pour ^et« rner# Voyez ajorner. Adooer (puis adouber. Origine ger¬ manique), terbe : amibe, adapte·, urt· vis m i'armu, Ce verbe et son composé
2 — AFUSLER radouber sont encore usités, particuHêre- mci$ comme termes de marine, avec le sens de réparer. Adono, adonquea, mêmes sens que donc. Adons, adont, variantes de adonc* Adorer (latin adorare, fr. : adorer* aorer, aourer. Notre verbe adorer actuel est de formation savante), verbe. Adreoier (composé de drecier), verbe : oibigbk ; adbessib. Adresse (subst. verbal de adresser), s. f. : dibbctioh; c&bhix ; ebbbbssb- ■but. Adono, forme dialectale de adonc. Adurè, participe passé de adurer formé sur dur, comme allonger sur ong), littéralement rendu dur, poet, tbb- aiBLB. A6 (latin mtaiem, fr. edit, eé, αέ), s. m. : agb; vn. Aempllr (composé de emplir), verbe : bbupl1b. Aerdre, aers, aersent, aérais, aerslsee, aerstrent, voy. Aherdrt. Aesohier (latin 'ad-Mc-ατβ), verbe : abobcbe. Afalre (composé de ta préposition Λ et du verbe faire), subst qui était mas· câlin dans l'ancienne langue : actio », cuosb, awaibb· Afebloler, voy. Afeibleier. Afeibleier (puis afoibloyer, ou afoir blier ou afebloxer. Formé sur feible se faible, comme affaiblir, mais avec un autre suffixe), verbe : affaiblis, faiblib. — S'afeibleter : dégénérer. Affaire, voy. A faire. Affllotion (mot savant. Latin affiic- tionemj, s. f. : abaissbhbnt ; attaqob cohtbb ; bvmlitb ; affliction. Afflir (se rattache au latin affiigere, dont la forme savante ottaffiiger), verbe : attaqdse, affugbb. AfioMer (puis aficher, afficher. — Composé de fichier Le verbe afficher actuel est en réalité formé sur affiche, qui dérive de l'ancien verbe afficher), verbe : ficsbb, applique*, actum*. — S'afficher : s'entêter. -* Bataille affi¬ chée : bataille fortement engagée, atbsr· née. Afier (composé de fier), verbe : isu* qbe. assobbb. Afoibller, voy. Afeibleier. Afoler (formé but fol), verbe : ukdu »00, et, par extension, bbndbb ialuv· bbox, cau8bb la n1ti db. AfnMm » (Utin " ad fibulare, formé sur fibula qui veut dire ajrafe), verbe 1 as »
535 A1NCH1ES — 51 ▼ftrii. Ce verbe n'avait pas le Mo· défa¬ vorable qn'il a pris dirait. On disait « affubler quelqu un d'un vêtement > et • affubler on vêtement à quelqu'un ». ▲au (latin ocu fum, fr. : agut, agu, « 19« ), adj. : AMU· — Sur un puy aigu : au sommet d'une montagne. ▲got, voy. agu. (origine Incertaine), s. m. rstim, sotrvraAitci. Dans Harot : « Ce vilain mot de concluer M'a fait d'oAan le front suer. » Littré exprime le regret de voir ce mot expressif tomber en désué¬ tude. Snr ahan on avait formé le verbe uhanner qni est très usité an seizième siècle. Montaigne : ■ Je sçais combien « Aeeee mon uw en compagnie d'un cour al tenilre. » Ahvdeir, aherdoir, voy. Aherdre. ▲herdro on aherdeir, aMrdoir. Pert, •rés. : aherdant-, part.-passé : often; radie, nés. : fahert, tu aherx, il ahert, nota akerdone, voue aherdex, ii(s) aher· dent; prêt. -.fakers, tu aherris. il aheriL nous aherstmes, vous aherswes, t'Z(·) aherstrent, ahersent ; imparf. du subj. : que fahertisse. On trouve aussi comme prétérit « faherdi, etc. >, et, comme Imparf. du subj. : « que faherdisse ». Verbe : mtcsn. s'attacu*. ▲hen, voy. Aherdre (partie, passé, prétérit, ou, pour aherx% indie, pres.)· ▲hereent, aliersU, ahereiase,etc. ; Aherstrent* voy. Aherdre· ▲hi, exclamation. An 1 ▲honter (formé sur honte), verbe : cocrmia di bouts, noim. Aient, voy. Avoir. ▲ïde, voy. Aiuda. ▲Idler (latin adjutare). Ind. prés. : faiu, tu αlues, ilaiuet, « mi·, »ous afcfoai ». vont aidiex, il{ ») axuent. Impér. : Aine, aie ; subj. prés. : que faiu, aiue, of*, que tu aiue, atues, a ?*, qytil aiut, ait, atit. Verbe : aidh. — Ne pa » pouvoir Haider : ne pt* avoir de forces. — Si Dieu m'aide, :t>rmule très fréquente an moyen fcge, per laquelle on renforçait les affirmations, et qui signifie proprement : Dieu me protège ! ▲le, voy. Aidier on aiuda, ▲lgue (forme dialectale dérivée du latin aqua, qui η donné èee, puis eaae, eau, en français propre. — La forme eteet s'est tonservée dûs le nom de ville A iguer-Morte »), s. f. : baq. ▲iaer, voy. Amer. ▲ino, voy. Ata^u*·. ▲taohlee. comme aindee, forme dia¬ lectale de « Mfots. Voy. Anpeii.
13 — AJORNEB ▲inchoie, alnolee, formes dialee- taies de ainçoit. Voy. Ançoie. ▲inçoie, voy. A^oit. ▲Inqnee ou aine (latin adhnc d'après Diez), adr. : jamais. I. Aine, variante orthographique de ainx. t. ▲ins, voy. Amer. ▲inslnc, voy. Bnei. ▲inejornêe (composé de ainx et de jornée ; ainé, anciennement ainené* est composé du même adverbe et du parti¬ cipe passé né), s. f. : vATtirf ■. ▲insoie, variante orthographique de ainçois. Voy. Ançoie. Aint, voy. Amer. ▲Ins (lat. * an'ius, compar· d'ouïe), préposition et adverbe, qui a le sens ee avast, autalavast, »lds tôt, ou cod- jonction qui a le sens de « au. Ainx pent être encore pour oinc, voy. ce mot. — Qui ainx omr, gui miels mielx : à qui mieux mieux. ▲Içpie·, forme dialectale de nuques ▲1r (subst. verbal de ofrer), s. m. ; covaaoux. ▲Irer ou efrter (formé sur ire), verbe : laaiTsa, covaaoucsa. — S'afrier s se mettre en courroux. ▲leeeis, forme dialectale de esses. ▲1st, voy. Aidier. ▲ietre, variante orthographique de estre t. ▲It, voy. Aidier. ▲itre (mot savant, latin atrium, qui est aussi entré tel quel dans la lange· comme mot savant d'origine récente), s. m. : r astis; « clos di ηοιίΑβτλΜ. ▲lu, voy. Aidier. ▲iuda (pub aiude, aiue, afe), subst vechfti.dQ verbe aidiert Se rattachant aux formes du singulier de l'indicatif (voy. Aidier). Aids, sscocas. La forme actuelle aide a été refaite, soit sur l'infinitif, soit sur l'indicatif lorsque le singulier de ce temps a été assimilé aux deux premières personnes du pluriel. L'ancienne forme, devenue de, existo encore comme inter¬ jection. Le sens primitif de notre inter¬ jection aie est donc : à Vaide f ▲lue » voy. Aidier on aiuda. ▲iuent, aine, aint, voy. Aidier. ▲joindre (compoeéde joindre), verbe 1 aioRia. ▲lorner {puis ajourner, formé sur jorn), verbe intransitif (avec l'auxiliaire être) : loi*· (en parlant do jour), — Îonrnée, participe pris sobstaativement : e lever du jour. — Toute jour eyonrmâi · toute la journée.
536 ALIEN - & Ajourner, voy. A f orner. Al« contraction de « à 1· »# 1$ étant l'article ou le pronom personnel : au, a lb. Ala « ciller (composé de laschier), verbe : lacbbr, laissbr allbs, rblachbr, dstrkorr. Albe (latin albam), β. f. : aubb (point da joar ou vêtement ecclésiastique). — En Γ aube : à l'aube. Albor, voy. Aubour. Alenn, voj. Aucun* Aler (au radical à'aler se rattachent loi participes présent et passé » les deui premières personnes du pluriel & l'indi¬ catif présent et à l'impératif, l'imparfait et le prétérit de l'indicatif, l'impariait du subjonctif, et l'une des formes du sub¬ jonctif présent. Les autres temps et per¬ sonnes viennent da verbe latin vndere, à l'exception du futur et du conditionnel qui se rattachent au verbe latin ire. Le participe passé Allatus a pu don¬ ner en français allé, et les autres formes du verbe peuvent dériver du participe. 11 semble impossible de trou¬ ver pour les différentes langues romanes (italien andare, provençal anar) une étymologie commune qui soit vraiment satisfuisaute. M. G. Paris supposait un verbe addare pour addere, au sen' de « addere graAum >, mais cette hypo· thèse se heurte à bien des difficultés). Ind. ι rés. : je ο où, oaii, tu vais ou tu dos, il vait ou U uaf, va; impér. : oai, va; subj prés. : que je ooise, voisse ou quefahje, auge, aille, que tu toisi.s oa que tu alges, etc., qu'il voitt ou qu'il alget, ait, aut, aille qu'il (5) voisejxt ou qu'il (s) aident, augent Les autres temps et personnes comme aujourd'hui. aller. — Aler suivi d'un g réndif devient un véritable auxiliaire : il va s'arrêtant = il s'arrête. — Après aler la préposition à s'employait devant un infinitif comme aujourd'hui encore devant un substan- lif : aies à eh mter vos vêpres. Âlerion (latin* aquilario »em\ s. m. : orand aïoli. Le mot existe encore dans la langue du blason avec lo sens de « petit aigle aux ailes étendues, sans piod ni bcc. · Al' Ûi θ (puis rfcire, allure. - Est à aller ce que bràlure est & brûler), 9. f. : allure. — Bonne a lure, locuûon adver¬ biale : rapidement Alge, alget, voy. Ak-r. Allen (latin alienum, que l'on re¬ trouve dans aliéner), adj. : étranger.
* — AMBES Alls, adj. : djlîcat. Alla* (pour ah ! last), exclamation t melas ! Aller, voy. A ter. Almosne (latin eleemosyna, mot eai· que sur le grec, fr. : almosne, aumosne), a. f. : auuôkb, riTii, bohivr actio*. Almosnler (dérivé de almosnet voyes ce mot), s. m. : cklui qui rbçoit l'acsorr ou cRLui qui la FAIT. C'est lé second sens qui s'est maintenu. Almosnière (dérivé de almosne « au* mône), 9. f. : AtmêiniaB, bourse qu'on portait & la ceinture. Alosé (forme sur los), part, passé s LooB. — Etre alosé de vasselage, c'est : être loué pour son courage, être célèbre par son courage. Aloaer (formé sur toi), verbe : olori· pibr, vahtrr. Alquant (latin aliquantit fr. alquant, auquant. Rapprocher auquant d'aucun), adj. indéf. plur. suj. : or cirtaiic nombrb, 011 CBRTAiN Homi ο·. — Li alquant des, même sens. Alques (latin aliquid, fr. alques, au- ques), adv. : bn qdblqub cross, uif πα, a pro pres. I. Ale, contraction de « a les ». les étant l'article ou le pronom personnel. — A Is est ensuite devenu, suivant les dia¬ lectes, aus (puis aux) on as. î. Ala, forme dialectale de els S. Alsl ('atin aliud sic, fr. alsi, ausi, aussi), adv. : aussi, ainsi, autant. Alsiment (composé de alsi (voyez ce mot) et du suflho adverbial ment), adv. : aussi, ROALRMBNT. 1. AU, voy. Aler. S. Alt, voy. Hait. Altai (lalio altare, fr. alter, altel. autel), s. m. *. aotbl. Alter, voy. Altel. Àlteace, voy. Baltesce. Alteufl (d'abord altels), cas ea s de altel. Altraai (latin alterum sic, fr. allreti autresx), adv. : aussi, ainsi. Al trier, se compose de altre (au¬ tre) et de ter (hier). L'altrier : l'autre jour. Amaaaa, du verbe amasser eu da verbe ame+. Amatlr (formé sar mat, terme da lea d'échecs, comme affaiblir sar faible), verbe : Ambedeus, voy. Ansdous. Ambedui, voy. Andui. Ambes (latin 'awêoj). »'ij. fcruiitia pluriel : lrs ridx, voy. Ansious.
537 ANCESSOR — ! Ambesdous, voy. Ansdotu. Amende (subst. verbal de amender), ·. 1. : bbparatiok. — Réparer Vamende : foire réparatioa. Amender (latin emendare, avec subs¬ titute uu pre .xe), \erbe : CORRIOSI, an physique ou au moral, AMÊUOiaa, l'miLlOBE*. Amenteft, amentîûa, amen· teiUee, etc., voy. Amen eooir. Amentevolr (latiu ad mentent ha here). Paru passé. : anttf/tfeA;iudic. prés. : (f amentoit ; împarf. : famenteooie ; prétér. : famentui, tu amenteûs, il omen- tut ; subj. prés. : que famentoioe ; im- parf, : que famenleûsse, verbe ; kappb Lia, si lArniu. Amentols, amentoit, amentui, voy. Amentevoir. Amer (latin amare, fr. amer, puis part. prés. : amant ; part. pas. : mnê-, iodic, prés, : faim, tu aimes, il « « •ut, nout amons, vous omet, il(s) ai- ment ; imparr. •.j'amoie ; prétér. :famai ; fntur : famerai; subj. prés. : quej'aim, que tu ains, qu'il aint, que nous amions ; imparl. : que j'amasse, verbe : aiibr. Amlablement (formé sur amiable), adv. : AXICALEMKlfT. Amlraii (origine arabe), s. m. : έ·ι*. Amiran (même racine que dans ami- rail), s. m. : émir. Amiraus (d'abord amifal ;), cas en s de umîrai/. Amirô (origine arabe, mémo famille quo émir et attira/) : s. m. : ftma. Amistêt, voy. Amistié. Amistiè (latin amicitatem, fr. amis- tiet, ou amislét, puis amitié), s. f. : amitu. Amolno. de amener, voy. Mener pour la conjugaison. Amoloier (forms sur l'adjectif mol comme apitoyer sur la racine de pitié), verbe : amollir. 1. Amont (formé sur mont), adv. : vers lu MOltTAOHBS, vbrslb Ci il, bn HAUT. S. Amont, indic. prés., tn pers., ou subj. prés., 1" ou 3' pers. de amonter. Amonter, verbe : rlbvbb. Amor (latin amorem, fr. amor, amour), substantif féminin : a« ocr. Amur, forme de amor (voy. ce mot), one l'on trouve dans les Serments de Strasbourg et dans les textes anglo-nor¬ mands. An, variante orthographique de en. Ancola, voy. Ançois. Ancessor (latin antecessorem » fr. ûneessor, ancesseur( dout le cas sujet Mncestre c'est mainteuu tu préju-
95 — ANSDOUS dice dn cas régime), s. m. : mcItm. Anoestre, cas sujet sine, de ancasor. ▲nobles, anohols, (ormes dialee* taies de ançoin Anoienor (formé sur ancien avec U suffixe or dérivé dn latin omm, qui in¬ dique le génitil pluriel; c'est ainsi que lor, plus tard four, est le génitif pluriel du pronom personnel, et signifie propre· ment d'eux), adj. indéclio. : m· akcikns, akcib*. Anoiea, forme dialoctale do ançois. Ançols (latin ante ipsum, sous-en· tendu lempus), préposition et adverbe dont les principales formes sont : anceis., enceis, ançois, envois, ainçois, einçois, et dont les sens principaux sont : avant, auparavant, plutôt. — Conjonction ; hais. Anoor, variante orthographique de eucor, voy. Encore. Anoore, variante orthographique de encore. Anoui, variante orthographique de eneui. Anctxn, forme dialectale de alcu », aucun. Andeus, voy. Ansdous. Andoi, variante de andui. Andui, ou ambedui, cas sujet masc. de ans tous. Aneme (prononcez en deux svll&bes, anme, mais sans nasaliser L'a, en donnant & Γ ι toute sa valeur de consoone), voy. Anme. Anemi, variante orthographique de enemi — ennemi. Antes, variante orthographique de enf< :s. Angele (prononcez anjle, en deux syllabes. Latin angelum, fr. angele, an¬ gle, ange), s. m. : aivob. 1. Angle (latin angulum), s. m. : AKGLS. 2. Angle, comme angele. Anglet (diminutif de angle 1), s. m. : con. Angoissier (puis angoisser', latin angustiare), verbe : eaaaia ni pafce, το« · torrx ; agonisbb (intransitif). Ângoissos (puis angoûseux. — Kormj sur angoisse), adj. : pliir d'an,· aoissb. Anme 'latin animam), s. f. : a« b, vib, et aussi pbbsomk dans le sens ou nous disons encore : « il n'y a pas âme qui vive m. Anquenult, variante orthographique de enguenuit. Ansrlous (latin 'ambo duos, fr. am·
538 APBRTKMENT — 51 èeedoue 60 ans do us, pais ambedesss oa mndeus), lu osox, tous diox. Anal, voy. EnsL Aniolt, variante orthographique de mtçois. a η ta η (latin ante-annum), adv. : l'ait vmé. Ante (latin ont#·, fr. anie, tante), ». f. : TAHTB. A ri il f (latin antiquum, dont la forme savante est antique), adj. : ahtiqûb. Antlve, féminin de antif. ▲nui, Tariante orthographique de Mtu = ennui. Anuier, variante orthographique de enuier = ennuyer. Oa disait * ennuyer à quelqu'un » ▲nuit (latin hac nocte), adr., cbttb « oit, par eitensloo aujoûbd'hoi. « Anuît » peut être encore le subj. de anuier oa de ajiuiiier. ▲nuitier (formé sur nuif), verbe im personnel, £τββ « dit. — L'anuitter : 1a « mit. — II s'anuite : il se fait nuit. i. Anz, cas sujet singulier ou régime pluriel de an (;= année), t. Anz, forme dialectale de aint. ▲orer (voy. adorer), verbe : adorer. ▲orner (composé de orner), verbe ; « BNU. ▲ourer, voy. Adorer. ▲paler (composé de paier), verbe : AViissa. Aparaus, forme dialectale du cas ea t de apareit. ▲pareilller (puis appareiller, formé sur pareil·), verbe : raina ». — Être appareillé de bataille, c'est : être préparé pour la bataille. ApareÛt, part, passé de apareittre *s apparaître. Aparmaln (même racine que dans ifomain), adv. : a l'ihstant, bibrtôt. Aparmaines, forme allongée de mparmain (comparez ores et or). ▲parmesmes (comparez aparmain), adv. ; a i/mstapt iiâas. ▲penre, forme dialectale de aprendre. Apermenmea, voy. Apermesmes. Apermesmes, ou apermenmes, forme dialectale de aparmesmes. 1. Apert (lutin apertum), adj. : oo- tbbt, S1ARIFBSTB, UAB1LB. 2. Apart, de aparoir. qui signifie apparaître. Cette forme est encore em¬ ployée dans la langue juridique ; il ap¬ pert. Voy. Paroir Apertement (latin * aperta mente), adv. : ©'cira uAJiiaa mimnt·, oovmtb- mr liiium.
6 — ARBALESTRÉB Apertlse (même famille que apertê· ment), a. f. byiobncb, ·απιιββτατιοιι » PBOOBSSS. Apoier (formé avec podium - » zmy, voyez pui), verbe à radical variable : apui... tonique, apoi... atone. a »myu, Apvviia sûa. Apostle (latiu apostolum. —- VI s'est changée plus tard eo r par euphonie), s. m. : apôtub. L" apôtre de Home, c'est saint Pierre Apostoile (mot savaot dérivé de apostolum, qui a aussi donné apostre par une autre formatiou, également savante, mais plus aucienne), s. m. : papb. Apostoile (l'iqui suit 17 indique sîm- plement que cette ï est mouillée), comme apostoile. Appareillier, voy. Apareiilier. Appére, do apparoir. Voy. Paroir. Appert, voy. Apert. Apreigne, de aprendre. Apre ta, de prendre. Voy. Prendre poor la coojagifsoo. Après (composé de près), adv. et prépos.> comme aujourd'hui. — Bn après, même sens. Apreuf, voy. Apruef. Aprime, aprisme, comme apruisme. Aprof, voy. Apruef. Aproismier (latiu approximare, au¬ quel se rattache le mot savaut proxU mité), verbe a radical variable : apruism.. tonique, aproism... atone. — ArraooBsa os. — S ? aproismier envers, c'est : s'ap¬ procher de. — Aproismier en, c'est i avancer dans. Aprovender (formé sur provende, qui est le doublet populaire de prébende), verbe : βντιιτβιπβ, approvisionhis. Aprover (latin approbare, fr. : opro- ver, aprouver) verbe : Arraocvea. Apruef (latin ad'prope, fr. : aprof, apruef, apreuf), adv. et prép. : Anv. Apruisme, de aproismier. Apruismler, variante d'aproismier. Aquerre (composé de querre), verbe : ACQtâaïa. Aqueste (est à acquérir ce que con¬ quête est à conquérir, quête à quérir. Tous ces substantifs sont formés sur les participes passés des Verbes latins corres¬ pondants, qui ont été remplacés, dans la conjugaison frauçaise, par des forme· analogiques), s. f. :βαμ. Avai, voy. Avoir. Araisnier (composé de raisnier\ verbe : aorbssea la parole a. — Arûi#· nier quelqu'un d'une chose : lui en parler- Arbaies trées s. f. : nitu »' abja&Ms·
539 ARME — M Arbre (latin arborant s. m. « L'ar- fcre sec » était un arbre de Palestine, « onteuporain, disait-on, de la création du monde, et qui s'était desséché à la mort du Christ. Aroevesque (latin archiepitcopum, fr. arcevesgue, puis archet es que. La prononciation de ce mot s'est modifiée sous l'influence de l'orthographe latine), S. m. : ABCBBviQUB. Aroheprovoire, cas régime de ar- chepresire. Voy. Provoire. Ard, ardeir, ardi, etc. voy. Ardoir. Ardoir ilatin drdere, fr. : ardre ou ardeir, araoir). Part. prés. : ardant; part, passé : art ; iodic, prés. : fard ou art, tu arz, ou ors, il ard ou art, nous ardons, vous ardez, ilfjg) ardeixt; prêt. : fars ou fo-rdi, tu arsis ou tu araist il arst ou u ardit, nous arsimes ou nous ardimes, vous arsistes ou vous ardistes, il(s) arstrent ou iJ(s) ardirent ; fut. : fardrai, etc. ; subj. prés. : que farde, « te.; imparf. : quefarsisse, etc., ou que fardisse, etc. — Verbe : brclrr. Ce verbe est encore employé à l'indicatif présent par La Fontaine : « Haro ! la corse m*ard », et au participe passé (écrit ards) par Voltaire : « Tous ceux qui furent ards sous Philippe il ». Ardre, voy. Ardoir. Ardure (formé sur ardre ou ardoir), ·. f. : BBUMJBB. Areer (puis aroier, arroyer. — D'une racine germanique λ laquelle se rattachent trois verbes de l'ancienne langue qui diffèrent par le préfixe, aréer, eonréer, et desréer. Notre substantif dé- sarroi est formé sur arroi, subst. verbal de aréer), verbe à radical variable : are... atone,arei, aroi... tonique, bittes M ΟΒΒΒΒ. Arester (composé de rester), verbe : ABBITBB, S'ABRÉTRR, ÉTRB FIXÉ. Arguer (latin argutare, fr. : arguder, arguer), verbe : pbbssbr. — « S'arguer de » =s sb prkmbr POUK, AVOIR hatb db, eoRCLVBB. Ce mot est resté dans la lan¬ gue avec le sens de « accuser, conclure », probablement sous l'influence du latin arguere, dont argutare est le fréquenta¬ tif. Arier, voy. Ariére. Ariére (latin ad-retro, fr. : ariére, arriére, arier), adv. : abrukrb, b* ab- rlfcu, hub autbb vois, aupabavart. — Ça en arrière .* jadis. Arlr, arlre, formes dialectales de arier, ariére. Voy. Ariére. Anne, variante dialectale de anme.
I — ASOLUT Armer (latin armare)* verbe : abbbr A côté de blasonner (voy. ce mot), 1· verbe armer prend un sens analogue, et la locution armer et blasonner signifie : couvrir de flatteries. Arrler, forme abrégée de arriére. Arrière, voy. Ariére. Arroi (subst. verbal de arroyer. Voyez areer. Nous avoos encore le com¬ posé désatTOi), s. m. : obdbb, inainea- mbst. 1. Are, cas en s de art ou de are. 2. Are, voy. Ardoir (part, pas., on prétérit, 1™ ρ ers.) Arsimee, arsie, arsisee, arei·· tes, arstrent, voy. Ardoir. 1. Art (latin artem) s. f. et m. ait. 2. Art, voy. Ardoir. Artilleue, adj. : abtivicibux, aostf. Arz, pluriel de art 1, ou ind. prés., 2· per s. du sing., de ardoir. 1. As, voy. AU. 2. As, voy. Es 1. Asai, variante dialectale de ettoi. Asaser, ou asasier, verbe dont noua avons conservé le composé rassasier, qui a le même sens. Asconeer (latin *abseonsare, formé sur *absconsum de absconder s), verbe : cachbr, sb cachbb. Aseez, de αseoir s asseoir. Aseâr (adjectif verbal de aseûrer, assurer), adj. : bassobb. Assurer ou asseûrer (puis assurer. Formé sur seùr = « dr), verbe : rasscbbb. Asez ou assez (composé du préfixe à et de l'ancien adverbe res), adv. : bead- coup, as9bz. Asist, prétér. de aseoir = asseoir. Asmer (latin ce&timare, fr. : asmer ou esnier. La forme savante est estimer), verbe : pbnsbr, appréciib. — Asmer a. sooger à, avoir l'idée de. Asoagier (formé sur l'adjectif latin suavem, qui a produit soef en formation populaire, et suave en formation savante), verbe : adoucir, caliibb, chabkbr. Asoille, de asoldre. Asoldre (latin absoloere, fr. : asol dre, asoudre), verbe : absoudbb. Pour 1s conjugaison voyez soldre. Asolut (plus tard absolu. — Latia. absolution, part, passé dn verbe qui a donné absoudre. Tandis que beaucoup d'autres verbes ont pris en français le participe passé en u comme si le parti¬ cipe latin avait été en uturk, le verbe absoudre, qui avait en latin le parti¬ cipe en utum, l'a perdu en français, car il a fait absous), aaj. : xubb. C'était I'm
540 ATOHNER — 5< de· tens do latin absolution. Le français mbsolu ne l'a pas conservé. ▲•oploler (formé sur i'adjectifjopfes toupie, comme opitoyer sur ta racine du substantif pi/ié), verbe : assouplie. Asoudre. roy. Asoidre. Assaier, variante dialectale de essaier. Assaisonner (formé sur saison), verbe : ambneb a maturité, cultivbb, blbvbb. Assembler (latin assimulare), verbe : m béuxib ; combattre. Assent (subst. verbal de assentir) ·. m. : assentiment, usacb. — A l'assent de : d'après. Assentir (composé de senti}-), verbe : bbntib, consbntib. — S'assentir que : se décider ft. Assergentir (formé sur sergent qui lignifie proprement Mrvifew), verbe : « tservir. Asseûr. asseflrer, voy. Aseûr, aseU- rer. Assez, voy. Aset. Assi, forme dialectale de aussi. Assolez, ou asolez. De asoidre. Assolut, ancien partie, passé de mtsoldre on asoidre. Voyez asoidre et o« o lut. Assouvir, verbe : acbeveb. As te, préposition qui a le même sens que es t, et qui s'emploie toujours avec tei (toi) ou vos (vous) explétif, voy. Es i. Aetèle, ou estile (diminutif de aste ou kaste), β. t. : bbocbe db bois, baton. Asternaten, nom propre : àstyanax. At, voy. Avoir. Atainsisse, de atainare= atteindre, qui se conjugue comme plaindre. Atant, voy. Tant ou atendre. Atargier (composé de targier), verbe : bbtardbb, différer, attabobb. Atarzier,forme dialectale de atargier. Atemprer (composé de iemprer ou tremper, doublet populaire de tempérer), verbe : tbmpébbb, modebeb. Atendre (latin attendere, fr. : aten¬ dre, ottendre), verbe : attendre, etbb attentif. — S'attendre, mêmes sens. Atlrer ou atirier (composé de tirer), vei bo ; attirer, pbefabeb, farbb, convb- ■ia. — Être malement attiré : se trou¬ ver dans un mauvais cas, en danger. AtuChier (puis attoveher. — Com· posé de tochxer = toucher), verbe : του- cbbr, mkttbe la hair sub. Atornement (formé sur atorner), s. m. : arluwgebieïlt. Atorner (puis atourner. Composé de turner. Le substautif verbal est atour),
8 — AUQUKS verbe : toubnbb, obhbb, αβιανοβ* « Atourner son talent à, voy. Talent· Atort, de atorner. Atot (puis atout. Composé de à et de foi)« prépos. et adv. : avbj. Cette préposi- tiou, à laquelle parait se rattacher notre terme de jeu actuel, est encore usitée au XVI· siècle. Montaigne : « Ils font les in¬ jurieux atout leur médisance. » Atraire (formé sur traire, comme attirer sur tirer. Nous avons encore le participe présent attrayant), verbe · attibbb, bxtbairb, t1bbb. Atrait (puis attrait. Part, passé de atraire), partkip. passé : bxthait, issu ; adj. : achsvé. Atrèt, variante orthographique de atrait. Atrover (composé de trover), verbe : trouver. Atrueve, indic. prés., 3* pers.t de atrover. Attemprance (formé sur atemprer), s. f. : modération. Attendre, voy. Atendre. Attendrisi88e (au lieu de atten¬ drisse), forme analogique de l'imparf. de subj. ae attendrir. Attrait, voy. iifratf. Au, voy. Al. AOJormeprimitive ou dialectale de oft. Aubour (latin alburnum, dont la ra¬ cine se retrouve dans aube. Pr. alborn, a/bor, aubour), s. m. : aubour, aubibb, bois blanc. Aubre (d'abord albre, modification euphonique de arbre), forme dialectale de arbre. Aucun (latin aliçuem tmum), adj. et pron. indéf. : quelque, quelqu'un. Accom¬ pagné d'une négation, « aucun » prend le sens actuel. —Let aucuns : quelques- uns. Aucunement (formé sur aucun avec le suffiie adverbial ment), adv. : m quelqcb façon. Auferrant, adjectif qui désigne une qualité chevaline, et qui, pris substan¬ tivement, peut signifier cheval de prix, cheval. Auge, vov. AUr. Aumoene. voy. Almosne. Auner (d'abord aduner, puis aimer, auner, qu'il ne faut fas confondre avee un autre verbe « auner », qui existe en¬ core, et qui dérive de aune. — Latin *adunare, formé sur unum « un), verbe : rkumr, rassembler. Auquant, voy. Alquant. Auque*. voy. Alquee »
541 AVERS — 5 ▲tirent » forme primitive ou dialec¬ tale de ρ rent·. Aue, tot. AU t ou 2. Aûs, masse » etc., formes primitive· ou dialectales de oftt, oùsse, etc. Ausi, mueel, voy. A Isi. i. Aut, voy. A 1er. t. Aut, voy. Halt. 8. Aut. forme priraitÎTd ou dialectale 4* ot. Auteus, comme atUelt, eu en « de §nXel, Autres !, »oy. Altresi. Autretant, même sent que autant. Autri, est à autrui ce que l'ancien pronom U est à lui. Autrler, voy. Allrier. Avainne, var. dialectale de avoine. Aval, adT. : bk bas. — Préposition : m DtscaxDAitT vers on daks. Avaler (forme sur val, comme remon¬ ter sar motif), Terbe : dbscbbdbb, tom· mi. Telle est la valeur primitive de ce mot qui s'est ensuite spécialisé dans le •ens de « faire descendre des aliments dans l'estomac. » — S'avaler, même xens. Avancler (formé sar avant), Terbe : ATAflcn, fini raosréan. Avant (latin αό-αη/e), prép. et adv. : avavt, dbtamt. — Par avant : aupara¬ vant. — Dittdi in avant : de ce jour en avant, c'est-A-dire désormais. Cette locu¬ tion est formée comme dorénavant, qui équivaut à : de maintenant eo avant. — Ça avant : pins loin. Aveir, voy. Avoir. Avenir (composé de venir, de¬ venu advenir, d'aoord dans l'orthogra¬ phe, ensuite dans la prononciation. — Latin advenire), verbe r adtskib, attrix- »ai, AvaiTia. — Il (neutre) leur adoient bien ou bellement équivaut à : cela leur réussit, il* sont heureux. — Encore au « vu· siècle, Corneille, Lafontaine et Racine n'écrivent pas le d. L'infinitif de ce verbe est resté dans la langue comme substantif avec son ancienne pro¬ nonciation. Nous avons aussi comme ad* edif le participe présent avenant, et omme substautif le participe passé venue. Aventure (latin adventura), β. f. ; vbktubb. Par aventure : peut-être. Aver (latin avarum, dont la forme •avan te est avare), adj. : AVAas. Avérai· voy. Avonr. Averit, Corme dialectale du futur, 8* pers. sing., de avoir. i. Avers (latin advenue), prép. : MBS BB, Blf C0BCABAIS01I VU.
— AVULER 2. Avers (latin adversum), adj. ν bnn<<vi. La forme « ayante de ce moteal advtrse ; adoersaire est de la même famille, voy. Averxier. 3. Avers, cas suj. sing, on rég. plnr. de aver. Aversier (latin advertttrium, dont la forme savante est adoersaire), s. m. : Kwifxwi., quelquef. l'ennemi par excellence, lb d1ablr. Voy. Avert S. Avertin, s. m. : vbrtigi, artLsrst·. Avesprer (formé sur vetpre. Voyes ce mot), verbe impers. : s· vairb tab ». — L'àvesprer, c'est : le soir, lu nuit. Aveuc, comme avwr. Aveugler (latin \iboculare; forme· fr. : avugler, ovuler, aveuoler, a »m.uler. llême famille que œil), verbe. Aveuques, forme allongée de aoftie Avillier (formé sur vil comme aoi !irt mais avec un autre suffixe), verbe * avilir, abaisser, affaiblir. Avlrçner ^le même que environner, avec un autre préfiie), verbe : vairb ia tour db, btcvibowrrr. Aviser (latin *advitare), verbe s avisbr, rbcolflf aît1b, rbgarobr, ombrvr*. Avlelon (latin ad vitionem), s. f. : vision. Avoec, comme avuee. Avoiier (même origine que envoyer, dévoyer, avec un autre préfixe), verbe : 6u1dkr, hbttrb dans la bosnb voib. Avoir (latin habere, fr. aveir, ûootr), participe passé : oû, eû, eu,' part. prés. : αίοηί, ayant; indic. prés, '.j'ai, tu as, if at (ou ad), a, etc. ; imparf. : f avoie, etc. : prêt. : foi, eu, eut, tu oùs, eût, eus, u out, ot, eut, nout oùmes, eûmes, eûmes, vous otistes, eQstet, eustes, t7(i) ourent, orent, eurent; fut. : faorai, aoer*t, aurai, arai; subj. prés. : que foie, etc.; imparf. : que f oùsse, eûsse, eusse, etc. — Verbe : avoib. — Emploi de avoir impersonnel : dans le sons ou nous em¬ ployons aujourd'hui la locutioo il y *, l'ancienne langue disait aussi : y a, il Λ, ou a : « M'y a payen qui lui réponde ; là oû il avait (= il y avait) buit d* mes chevaux ; dans ces vaisseaux t* deaz gouvernails ». — Il n'y a mais que de : n'y a plus qu'à. — Jl n'y s fors de s il n'y a plus qu'à. A vrai, voy. Avoir. Avrôlk, forme archaïque et dialec¬ tale ; comme avreM, S* pen. plur. de futur d'atfoiV. Avueo (latin apud hoc), prépoa. avbc. Aviser, voy. Aveuglé ».
542 BANDON — 510 — BATAILLE Awil, forme dialectale de ott ss oui. [ arfer, arUté (région lorraine), veyw Ayer, Ayére, formes dialectales de 1 Artère.
BaaiUer (est à baer, aujourd'hui bayer, ce que criailler est à crier), rerbe : BA1LLBB. Baceler, forme dialectale de bachelor. Bachelor (origine probablement cel¬ tique), β. m. : bachblibb, possesseur d'une bachellerie, sorte de domaine rural, et, extension, jbuhb sbiqwkcb, aspirant « bbtalikb. Pour la transformation de tacheter en bachelier, voy. Bocler. Baohlnet, forme dialectale de bad- net. Badnet (diminutif de bacin « bat- tin), s. m. : bassinbt, coiffure de guerre. Baoon (origine germanique), s. m. : PIBCB DB LIED SALI. Baer (ou beer, bnyer).· v· rbe : ASPnure (à), oovaia (la bouche). saillie (part, passe féminin de bctxl- lir), s. t : puissance. Baillier (puis bailler. — De la même famille que baillir. C'est le même verbe dans une autre conjugaison), verbe : at- tbiivdbb, oocvbbnbb, POBTKB (des armes), accobdbb, donnbb. Le sens étymologi¬ que de ce verbe est « porto· >, d'où dé¬ rive celui de « donner » qui s'est con- •ervé. ΡΉΦγ (latin bajulare, avec change¬ ment de suffixe, voy. Baillier), verbe : POSSBDBB, OOCYBBHIR, DONNBB. — Mal baillir, c'est : mal gouverner, c'est-à-dire mettre en mauvais cas. — Bailli, nom d'un officier royal ou féodal, dérive de ce verbe baillir. Baivier, nom de peuple. Bavarois. Baler (dérivé de balle. « Bal > et • ballade » dérivent à leur tour du verbe baler), verbe : dans· ». La Foutaine em- Floie encore baller : « Car il parle, on entend, il sait danser, baller. » Bait (puis baut ou baud. — Origine germanique), adj. : habdi bt joybux, plbut d'bnteain. Cet adjectif s'est con¬ servé comme nom d'une espèce de chiens courants : « un chien baud. > Notre sub¬ stantif baudet est un diminutif de baud. Enfin on retrouve le même mot comme racine dans le verbe t'ébaudir. Bale, cas en s de bait. Bandon (origine germanique. Mot qui a servi à former le verbe abandon-
Mr), s. f. — Se mettre en bandon, c'est : sortir des rangs, s'avàncer. — Être en tm bandon de quelqtfun, c'est : lui être livré. — A force et à bandon : de toutes ses forces, de tout cœur. Banière (origine germanique), s. f. : BANNIBBB ; POBTB-IANNIIBB. Bara't, forme masculine de borate. Β ara te, s. f. : tbokpbbib, dommaqb, LUTTE. Barde (origine orientale), s. f. : ar- vueb DB fbe pour le poitrail du chevû; longue sbllb de toile bourrée. Barge (latin *barga. Origine celti- que), s. fè : babque. — A côté du latin oarga, on trouve aussi barca, d'où vient barque, mais ce mot présente une forme dialectale : la forme vraiment français· serait barche. Baraage (latin *baronaticum. — Ba* ronnage, a été refait sur baron), s. m. : qualité de baron, vaillancb. Le même mot peut avoir aus^i le sens de tioinoR DB BABOITS, BNSBMBL* DB* BARONS, VOJ. Borné qui a le même sens. Barné (d'abord barnéty latin *baro~ natum. Le mot baronnet, fait sur baron^ n'a le même suffixe qifen apparence. C'est un diminutif), s. m. : béukiob m basons, et aussi qualité de baron, vail¬ lance. Voyez Bornage, qui a les mêmes sens. Ces deux mots ne diffèrent que par le suffixe, comme nuée et nuage. Barnèt, voy. Borné. Baron (latin baronem), s. m. : babon, VAILLANT CHBVAL1BA, BOMMB PUISSANT » ■Aai. Ce titre est aussi donné aux saints. Baronie (dérivé de baron), s. f. : ebo- mON DB BABOKS. Baselaire ou badelaire (le mot est encore dans Littré sous cette dernière forme), s. m. : bpé· couetb, coutelas. Bataille (latin *battualia), s. f. : ea- TAILLB, COftP* DB EATAILL& Donner ba~ taille, ou rendre bataille, ou faire ba¬ taille : livrer bataille. — Veintre ta ba¬ taille, ou aÂner la bataille, c'est : 1« gagner. — Dans « bataille η champ ». en champ (es sur champ de bataille) est une épithète de nature. De même « ba¬ taille champel ». — Laisser ou gutrj** bataille, c'est : l&cher pied.
543 BESTORNKR — 5 8atat1Hft »(fornrt sur bataille), idj, ffBBlfBLB. Bate ! (origine germanique ou celti¬ que), s. m. : batbau. Batre (latia battùere)L le prétérit se conjuge comme celai de perdre : il 6a· tiéty il bâtit. Verbe : ϋττίί. Bauoent (se rattacfeo d'après Dies au latin balteum), adj. : balsah (qni a des taches blanches anx pieds, en parlant du cheval). Le mot actuel bajtqn est an doublet, d'origine italienne, du vieux mot français boucent. Cet adjectif, pris substantivement, filmait un nom de che¬ val. Baycrie (formé sur baicr, que l'on trouve « à côté du compose abater. Voyex Abater), s : f. : bAlosht. Bealtê ? νόν. B&Ué. Beax (pour beau*), cal en « de bel 8 beau. Bechftr (formé sur #ec. Becqxim el le dérivé becquée sont de* formes picardes), verbe : aacQoiTia. Beer, voy. Baer. Beit, bete, belt, beive, boiront, belvre, y« Y Bowre. BÎjftè (trou 'bellitatem, fr. : beltét, bel té t bealtè, beauté), s. f. : bsaotî. Beltét. voy. BeUé. Benedir. Voy. Benetr. Beneelt, beneie, dé beneXr. Benelr (latin beneàicere, fr. : beneïs- fret ou beneit , MfflYL· partie, passé : benefit, beneoit, 6*Aou;%ubj. prés. : que je beneîe, benie, ou beneîsse. Verbe aiRiB. Benéïstre. -voy. Benetr. Beneoit (latin t>enedtetumx fr. : ta· neeit, beneoit, benoît, part, passé archaï¬ que de 6e'« ir. I e mot ne s est consesvé que comme noffl propre), ad t. : tint Bentfûré (pour oieneltré. Formé « m le substantif eOr), adj. Abnhbubbux. Benie, voy. Benelr. Benoit, voy. Beneoit et Benelr. Ber, cas sujet de baron. 1. Ber· (origine incertaine), a. a. : bbbcbac. 3. Bera, le mémo que avec use » analogique. Beraer (origine Incertaine), verbe : chassbb, tirer de 1 arc. Bertain, cas régïmé de Berte. Beselgnable (formeiufr besom), adj. : SÎ1U. Besolgnier (formé sur besoigne), verbe : raiiTia oui imiu, aoii. Beetorner (formé sur torner avec le préfixe péjoratif bet on *ôi », qu'il ne faut
* — DOCHK Pu confondre avec on antre préfixe Me {dtns biscuit, biscornu, etc.), qui signifie deux /oit), verbe : max. Tounau, ®*roa- >a, auiren. Beu » ou Àjeu, bleu, corruption du mot Deu ou JDièu. — Par le cor bleu (au¬ jourd'hui etibbleu) : par le corps de Dieu. Beû.beûs, beûsae, voy. Bowre. Beuv... — Les formes, verbales com¬ mençant par 6tuv appartiennent au v » te boiore. Bev... — Les formes verbales com¬ mençant par bev appartiennent an verbe boiore. BlaL, forme dialectale de bel, beat » beau. Bialté, forme dialectale de bealté * BBAUTt. Blaus, forme dialectale de beau », cas en » de bel. Biax (= 6tattf), forme dialectale de beax (s -éeaut), cas en β de bel. BienaÙrteit, forme dialectale de 6ie »- eftrtë. Blén6ûrtô (composé de l'adverbe bien, du subst. eûr et du suffixe té), s. f. : rèuciTB. Bienfait (latin benefaetum), s. m· bibwtait, Bomra action. — Demander bienfait, c'est : demander la charité. Bieu, ou bleu, forme corrompue de Dieu, dans les jurons. Bis (origine inconnue), adj. : D'un earn non. — L« « pain bis » est ainsi appelé à cause de sa couleur. Bisse (forme qui paratt être d'une autre origine oue biche, mais qui a le même sens), s. f. : bichb. Blason (origine germanique), s. m. : BOtTCUBB . VEIBTORI DO BOVCMBB ; FLATTB- a »; BLAHS. Blasonner (formé sur Maton), verbe : coovaia d'uic bouclibb ; flattii, mbdibb n, blahbb. Blesmir (origine germanique), ver¬ be : BBlfDBB BLUI ; BBR »« B MTlftB. — Blêmir a aujourd'hui le soda de : deve¬ nir blême. Bobanoier (formé sur bobanl), adj. : ABBOOAKT. Bobant, subst. maec. : αββοοακβ. 1. Boce (origine incertaine), t. f. ι BOMB. 2. Boœ, forme picarde pour boeke m bouche, ouverture. Booeré (dérivé de boce se teas*), adi.s boMo. i. Boche (latin bue'ca, fr. : éocAe, bouche), s. t. : bOdcbb, evvBavua·.
544 ρου — 5 ft. Boohe, forae picarde de boce = bôt*e. Booler (dérivé de bocle s boucle), adj · a rovclr. On α dit « un écn bou¬ der », paît · an boucler » dans le mémo sens. 11 y a eu en outre pour ce mot, comme pour quelques autres (sangler, bacheler), substitution du suffixe ier au suffixe er. Boef, forme dialectale de boif, 1" pore, ladic. prés, de boivre. Boguerie (latin Buîgariam, dont la forme savante française est Bulgarie), nom propre : Buloarir. Boil, voy. Boiore. Boin, forme dialectale de bon. Boie (origine germanique) t. m.· : sois. Boiser, τον. Dois ier. Bolsier (orig'no incertaine. — fr. : bottier, boiter. Co mot n'a rien de com¬ mun avec le verbe aeluel bois<r, for¬ mé sur tais), verbe : tromprr, poster tort a. Boislne (latin bncina), s. f. : trom- psttr. Boisson (dér. de bots), s. m. : ruis- sok. Boivre (latin bibere, fr. before, boivre, boire), part. prés. : bevant, bernant, bu¬ vant; partie, pas. : beA, bu ; ind :c. prés. : je beifi boif, it beis, bois, il beit, boit, nous oeoont, beuvons, buvons, vous bevez, beuvex, buvez, il(s) beivent, boivent; imparf. : je bevoie, oeuvoie, buvoie; pre- tér. : je but, ίκ beûs. il but, nous be&mes, ootls beùstçç, il(s) burent, voyez la con¬ jugaison du prétérit de devoir dans l'in¬ troduction grammaticale; fut. : je be- oral, beverot; imper. : beif, toif ; subj. prés. : que je beive, bcive ; impnrf. : que je beûsse, etc. Verbe : boirs. Bono (puis 6o>*ne. Origine incertaine), s. f. : rornb. Bonté (latin bonitotem). s. f. : bouts, qualité (dans le sens de bonne qualité). — Avoir bonté : être bon. Boro (origine germanique), s. m. : bourg. Bos, ferme dialectale de 6ois. Bot (sebst. verbal de boter = bouler), s. m. : coup donné bu boutant ; boot. Boter (puis bouter. — Origine ger¬ manique], /crbe : placbb, mettre, pous¬ sas. Molière dit encore : - Quelle fan- ta :sie s'est-il boutée \k daus In tète. » Ce verbe s est conservé dans la langue po¬ pulaire H a servi à former les mois com- poeés bfute en train, boute feu. BoÛ, pour beû. Voy. Boivre*
2 — BRJÉMENT Bouœ, .orme dialectale de bouche. Bouguerant (puis bougrer*. Origine incertaine) » s. m. : sort· ob toile, mais d'une nature moins grossière que le boa· grnn actuel. Bourdei (origine incertaine), verbe : causer, plaisanter. Bourdon, s. m. : torn baton des pè¬ lerins. Bourrelet (dérivé de bourre), s. m. : rourbblbt, nom d'une partie de la haute coiffure des dames au quinsièae siè¬ cle. Bouter, voy. Boter. Bous. voy. Dot. Bovraige, forme dialectale de to vraçe = breuvage. 1. Bos, cas en s de bot. S. Bos (mot de mémeorigino que botte dons le sens prin<ttif d'outre et dans le sens dérivé de chaussure. Bouteille est aussi de la même famille), 8. fé : ocras. Braler (formé sur braies), s. m. : haut db chaossbs. Braire (origine douteuse), verbe : podssrr dbs cRis. Ne se dit pas seulement du cri de l'&ne, comme aujourd'hui. Brais, forme dialectale de bras. Brait (partie, passé de braire), s. m. t cbi. Brakenlerou braconnier (formé sur braque), s. m. : crloi oui dirigr lbs cuiim rraql'bs, braconnirr. 1. Brandon (origine douteuse), s. m. t brandon (ctofî'e ou paille qu'on met ae bout d'un fcâlon pour indiquer qu'us champ-est sajsi); morcbau ; laverai. 2. Brandon (origine germanique), s. m. : brandon, débris rnpaahuk. Brant (origiue germanique), s. a. t bpbb, ren or l'rpbk. Bregier (latin vervecarium, fr. : 6re- gier ou bergier% puis berger), s. m. : bbrgrr. Brère. variante orthographique de braire. Bresche, s. f. : oatrao db vibl. Brester (origine incertaine), verbe : sb drvsnrr. Brevet (dim'nutif do brief), s m. t br8v8t, obligation. eillrt. Bricet (diminutif dialectal de s. m. : bsrcbao. Brief(en une syllabe. — J.atin breoernt fr. : brief* bref), adj. : sur, court ; s. m. s lbttrb. Ce mot s'est spécialisé plus tard comme substantif dans le sens de · lettre du pape ». Briément (formé sur l'adjectif brief, et devenu brièvement quand cet adjectif
545 CAR — 5 a pris un e au féminin), ajf. : min ■asrr, βur. Brisler (origine germanique), verne : mwi, ·■ Mien. Le rerbo casser a « a- jourd'hui encore an doable seas analo¬ gue. Brochier (latin ·broceare, se ratta¬ chant à brocchus qui signifie proéminent, pointu ; fr. : brochier, brocher)f rerbo : ηοσικ (des éperons). Le sens primitif de ce verbe s'est surtout conservé dans le composé embrocher. — Érocker à... : se diriger ft cheval vers. Brolohler, variante dialectale de bro¬ chier. Β r oigne (oririne germanique), a. f. : bboionb, espèce ae haubert. Voyei llal- berc. Brolon (se rattache peut-être an verbe Arayerj, s. m. : naos. — Le mot est en-
13 — CELLE core dans Littré sous les tonnes brwtm et broyon. Bronie (en deui syllabes, VI fnriîqne simplement la mouillure de Γ« ), voy. Broigne. Broster(orig. çer.t,verbe : BftOUTKl· Brou ese (origine germanique), s. Ut BKOflSSAlLLK. Baeo, forme dialectale de 6on. Buer, verbe : lessiver,, laver. Bues, cas en » de bucf b<enf. Bui, voj. Boiore Baleine, forme dialectale de bo riu, Bureau (dérivé de bure), s. m. : vA> tbsbift db burb. Buace, forme dialectale de bnsche. Bueche (même racine qoe datis 6otf), S. f. : BDCBB, BOIS. Buter, lormo dialectale de boter. Bus, forme dialectale do bot.
G*, pour ce, oa poor mu. Ça (latin ecce-hac), adv. ; ici. r*a ta. Cet adverbe aujourdlliui peu employé a encore ra râleur primitive dans : « viens f· ». — Suça : jusqu'à maintenant Gace, forme dialectale de chace — chaste. flftHwn (puis chacun, chaQn, cheân, mot hybride compose du grec mm et du latin union ; le sens littéral est par km), adj. indéf. : cuaqub. Ce mot a disparu de bonne heure da français propre; il s'est maintenu dans quelques dialectes et en provençal. Caduna, féminin de cadun dans les serments de Strasbourg (l'a linal corres¬ pond à notre e muet actael, signe du fé¬ minin). Çaeoa, çaenz (aussi çaiens, puis céans. Composé de (M et de « *s), aav. : c4-bsdar8. Gai, forme dialectrJe de quoi. Caï, de caeir, forme dialectale do eAaei**. Voje* chnoir. Çaieas, voy. Çaens. Gailllau « forme dialectale de ckêiL· êeatt Camp, forme dialectale de champ. Gangier. form·* dialectale de chast· fier =■ changer. Ganter, forme dialectale de chanter. Capleïe, forme dialectale do chaplels. Gar (latin qu« re% fr. quer, quar, cor), Mnj. s none; cab.
c
Carboncle (latin earbunculum), s. m. : sscatbooclb. Cargier, forme dialectale de έλαρ- giar = ehwier. Carole, forme dialectale de charole. Cas (latin casum), s. m. : cbutb. — A cas : par terre. Gascon, forme dialectale de chas- cun. Caveoh, forme dialectale de ch*· o,is. Gaver, forme dialectale de chaeer. Ce. Voyct Ço. Ceals. forme dialectale de tels. Céans. Voyez Ça ens. Ceil. Voyez Cevofr. Ceindre (latin éiuyjrt), prétérit. : j* ceins, tu ctinsis, il ceinst, nous eeinsû mes, vous ceinsistes, il{s) ceinstrent, ceiment, ceinrent .· impart, du subj. : que je ceinsute, etc. Verbe : cbinbbb. Ceinrent, oeins, ce Insent, cein- sis, ceinalese, oeinat, oetnstrent. Voyez Ceindre. Cei (latin eàce-illum, ir. icel, eel), adj. et pronom démoostr : ci, cbt, cblbi, cutn*u. Cèle, Témlnin de est : csttb, cette, cbllb-ta. Celéement (formé sur le participe passé de celer), adv. : sBcaktufsiiT. Cell, une de* formes do cas réginm de cel ou de cite : csLoa-a, ciuli-ci, bk. Celle. Voyes Cèle.
546 CHACIKR — 5 Cela, eu régime pluriel de eel : eu, mm, ceux-là. Cend6, s. m. : ii-orve di soi*. Geo. Voyex Ço. Cerohler (latin *eireare, fr. cer- efa'er, cerchert chercher), verbe : pabcoo- ata. bxplobbr (proprement explorer en terclef faire le tour de). Certes (latin certas), adv. : certes. — A certes : instamment, ou assidû¬ ment. Ces, pluriel (masculin cas régime, ou féminin) de cest : « s, cbbx, cille·, c&ox- β, cbllbs-ci. Ceeoun, forme dialectale de chas- eun. Cesser (latin cessare), verbe : csssbb, ■'ABiiTt-K. Le sens de u s'arrêter » expli¬ que comment l'ad ?erbe incessamment veut •voir la signification de sans retara. Cest (latin ecce-istum, eccistum, fran¬ çais icest, ou, par abrègement, cest, puis cet devant les voyelles et ce devant les consonnes), adj. et pron. démons. : es, cbt, celui, 4ilc1-ci. Geste, féminin de cest s cette, cellb, cxllb-ci. Cestel, seconde forme du cas régime féminin de cest : cettb, cbllb, celle-ci. Gestes, féminin pluriel de cest : eu, csllbs, celles-ci. Gesti, une des formes du eu régime (masculin ou féminin) de cest : es, err, cblci, cblu1-ci, ou cbttb, cbllb, cblls-c1. Cestui, seconde forme du eu régime de cest : ce, cbt, celui, celui-ci. Ceu, forme dialectale de ço, ce. •Ceû, -ceûa, -oeftsse, etc. Voyes Cevoir. Gens, ceux. Voyei Cels, -Geveir, -cevolr (latin cipere en composition, français ceveir, ceooir, ou fofore), verbe théorique qui n'existe que « tau les composés (décevoir, recevoir, apercevoir). Part. pres. : devant; part, passé : -ceà; iodic, prés, '.je -ceifçoif, tu -ceit, çois, il -ceit, çoit, etc. ; prêter. : je-çui. tU'Ceûs, il -put, nous ceûmes, etc., voyez là conjugaison du prétérit do devoir dans l'introduction grammaticale ; im- pér. : -ceif, çoif; subj. : que je -ceive, foioe ; imparf. : que je ·ceûsse. Cez, pluriel (masculin eu régime, ou férotuiu)decMf.' eu, ceux, cbllbb, cbux- Ct, CELLES-ci. Cha, forme dialectale de ça. Coaalnne, variante orthographique du chaet !te = chaîne. Chaoter (latin *captiere, fr. chacier, c hace* cteiifrj » verbe ; cusa.
4 — CHAMBRE Ghadelr, voy. Chaoir. Chadelt, part, passé ou imparf. de l'indicatif (3· pers.) de chadekr. Vojee Chaoir. Chadlére ou plutôt chadiédre, ea » suite cha'ére. Voyes chaiére. Chadral, voy. Chaoir. Chaelgnable (formé sur chaeignierp qu'on retrouve dans le composé en· chaîner), adj. : bncbainî . Aujourd'hui « chalnable » ou « enchalnable » signi¬ fierait « ce qui peut ou doit être en* chaîné ». Dans l'ancienne langue, le suffixe able équivalait souvent, comme sens, au suffixe du participe passé ou quelquefois à celui du participe présent (voyez Justisable). Chaeir, chaeit, voy. Chaoir. Chaens, forme dialectale de çaens. Chai, voy. Chaoir. Chalens, forme dialectale de çaiens » Voy. çaens. Chaiére (latin cathedra, fr. chaiére et par contraction chaire, qui a lui-même donné naissance à chaise)* s. f. : sibob. Chaille, subj. de chaloir. Challleau, le même que chaillou ou caillou, avec un autre suffixe. Chaillou, forme non picarde de cail* lou. Chair, forme de chaoir, se rattachant à une autre conjugaison. Ghalsse, de chaoir. Ghaitif (latin captivtun, dont la forme savante est captif ; français popu¬ laire : chaitif, chétif), adj. : captif, msé- uilt, malbbubbux. Chaloier (puis ckaucier. chancer, chausser. Voyes Enchalcier), verbe : chacssba, oajttbb. — On disait « chaus¬ ser un gant en sa main, chausser see éperons en ses pieds, chausser ses ge¬ nouillères. » Chaleir, voy. Chaloir. Chalengler (latin 'calumniare, re¬ présenté aussi dans la langue par le mot savant calomnier), verbe : bbclameb km justicb (c'est le sens propre du mot latin), coiCTBSrsa, disputbr, attaquer (quel¬ qu'un). — Chalenger sa mort et sa vie, cest : disputer sa vie à l'ennemi. Chaloir (latin calere% fr. chaleir, cha* loir), partie, pusé : chalu; indic. prés. : il chxelt, chalt, chaut; prétérit : iJ chaist·, subj. prés. : qu'il chaille : im¬ parf. : qu'il chalsist. Verbe impersonnel : ibpobteb. — Ne vous en chaille : que cela ne vous inquiète pu. Chalt, voy. Chaut 1, ou Liïaloir. Chambre (latin camera), s. f. : eai »
547 CHARLON — 5 an· MVâtii· pAftTictJLm. — Tenir m pays sa chambre, c'est : I· considérer comme son domaine. Champ (latin compum), s. m. : am, champ 01 bataillb. — Se mettre amx champ* : se mettre « o route, se ré¬ pandre dans la campagne. Champaigne (latin 'campaniam, fr. champaigne, champagne ; picard eampaigne, campagne. Nogs avons con¬ serve la forme picarde), s. m. : camfaqbb. Ghampé, pour champeL Champel (dérivé de champ), adj. : m champ ; soa cna« r m bataillb. Ghana, cas en t de chant an de champ. Ghanut, féminin : chanude. Voyes Chenu. Chanvene (prononcer chanvne en deux syllabes. Latin cannabem, franç. thanvne, chancre)* β. m. : cHAirvai. (latin cJtdere, franç. chadeir, chaeirt chaoir, cheoir, choir). Part, prés. : chadant, cheant ; part, passé : cha&j cheû, on chai, chei, on chadeit, chaeit indic. prés. : je chiét, tu cities, il chiét, nous chadons, chaons, cheons, votu chadet, chaes, r.heex, il(s) chiédent, chiéent, chient, chient; impart. : je cha- deie, cnaeie, chaoie, cheoie ; prêt. :je chai, cheî, on je chaui, cheui ; fut. : je cha- drai, charroi, cherrai·, imper. : chiét ; sobj. prés. : que je chufe; imparl". : que je chaïsse, cheïsse, ou ehaSUse, cheûsse. — Verbe : cooia, tombib. Cbapleïe (puis dtaplis. — Formé sur le verbio chapter comme abatis, ancien· nement abatets, sur abattre), s. m. : COMSAT. Ghapler (latin capularé), verbe : vairria. Chaploier (est à chapter ce que flamboyer est λ flamber), verbe : pbappkb. Char (latin carnem, fr. ckam, char, ehnir), s. f. : CMita. Charalfc, s. f. : « obtilIcs. Char bonier (formé sur eAorton), a. m. : sa as ! sa. Charchler, autre forme de chargier s= charger. Ou tronve de même venchier à c6té de vengier, et la première de ces formes s'est conservée dans le substantif reoanche. Chareier, voy ox Charier. Chargier. voyez Charter. Charier (latin carricare, fr. chareier, charier, charoier, on chargier), verbe : ctAaaut, οααββοτββ, chabobb. cfcarlon, une des formes du cas ré- finrt de Chartes. employée quelquefois
L5 — CHBAKCS comme eu sujet. L'antre forât « al Chnrle, le cas sujet étant Charles. Charn, voy. Char. Charoier, voy. Charier. Charole, s. f. : dahsb. Gharpir (latin ·carpire. Nous avens conservé comme substantif le participe passé féminin de ce verbe), verbe : w tbb bm Petits mobcbacx. Gharral, voy. Chaotr. Charrier, voy. Charier. 1. Chartre(latin chartulam, fr. char- tre, charte), ». t. : csabtb. t. Chartre (latin carcerem), s. f. t raison. La Fontaine emploie encore ce vieux mot, que nous ne connaissons plus que par la locution tenir en chartre pri· wée. Chaser (doublet de caser), vérité : rotmvoia d'or fiif. Chasteier, voy. Chattier. Ghaatlals, forme dialectale de eAttt* teals, cas en s de chastel. Ghastier (latin castigare, fr. chas- tier, on chasteier, chastoier), verbe : liraniirm, cbatibb. Chastoier, voy. Chattier. Ghaetoy (subst. verbal de chastoier ss châtier), s. m. : bîpbimandk, EHsneir®- aairr. Châtaigne (latin *capitaneum, formé sur caput, d'où vient chef. — Capitaine dérive du même mot par l'intermédiaire d'une autre langue romane), s. m. : ca¬ pitaine. — Dans « conto châtaigne », châtaigne est adjectif et parait avoir 1 » sens de vaillant. Chatftl (latin capitale, fr. chateï, chetel, cheptel. La forme savante do même mot est capital), s. m. : bibh, pbo- pbiîtb. Chatif, forme dialectale de chaitif, Chatis, cas en s de chatif. Ghaus, comme chiaus. GhaÛ, chaui, chatisae, voy. Chaoie. Ghauasemente (latin calceamenta), s. f. : cnAOSSUBB. 1. Chant (latin calidum, fir. choit, chautjChaud), adj. : cbaod. 2. Chant, voy. Chaloir. Ghaver (latin cavare), verbe : cbbp- sim. Chavez (d'un mot formé sur caput, qui a produit chef. Chaoes est devenu chevet, puis chevet par substitution de sufflxe),s. m. : cdkvbt. Che, forme dialectale de ce. Gheanoe (latin ·cadentia, dont la forme d'origine savante ou italienne sat cadence. Môme famille que choir), s. f. t
548 CÎ11ÉRE
— 516 —
CLAMER
0AKCB. — Etre de bonne chance : Avoir de la chance. Cheant, chèent, voy. Chaoir. Cheïr, comme chair. Chel, chèle, chels, formes dialectales de ce/, cèle, cels. Chenallle ou chienaille (formé sur thien. La forme actuelle « canaille » est d'origine italienne), s. f. : canaillb. Chenu (iatin 'canutum, formé ear canum « blanc, fr. chanut, chenui, ehenu), adj. : chbxu, dbvbimj blanc. Cheoir, voy. Chaoir. Chère, forme ultéricuro de chiére- Cherrai, voy. Chaoir· Ches, forme dialectale de ces. Chès, forme ultérieure de chiés, 1 ou2. Chest, cheste, chesti, chestui, formes dialectales do ccst, cesle, cesti, cestui. Chét (d'aberd chiét), de cheoir. Voy. Chaoir. Chetls, cas en s de chétif. Vov. chaitif. Cheû, puis cheu, voy. Chaoir. Cheus, forme dialectale de ceus. Cheusse. voy ( haair. Chevaucheûre (puis chevauchure; est à theooHcher co que monture est Λ monter), s. f. : moxtubb. Chevaucie (chevauciée), forme dia¬ lectale de chevauchée. Chevestre (latin capistrum. — C'est car ce mol qu'a été formé lo verbe en¬ chevêtrer), s. m. : licou, cordb pour so pendre. ChevrJaz (= chevrians), cas en s de chevreuil, ou do chevrel (doveuu che¬ vreau). Les deux mots se confondent •ouvent dans l'ancienne langue, bien qu'ils n'aient pris le mime suffiic. Chez, forme diaVclalc de ces. Chiaus, forme dialectale de ceux. Chlèdent, chièent, voy. Chaoir. Chief (latin *capum, fr. chief, chef), s. m. : cbbf, τέτκ, bout. — Mettre une chose àchef : l'achever, l'accomplir. Re¬ marques que achever équivaut etymolo- giquement à mettre à chef. Comparez la locution actuelle : venir à bout de. — A chef de pièce : do nouveau; au bout d'un certain temps. Chiel, forme dialectale de ciel. Chielt, voy. Chaloir. Chient, voy. Chaoir. Chier (laliu carum, fr. chier, cher), edj· : cdeb, 01 obakdb valbob. — λροιγ quelqu'un cher : le chérir. i. Chière, féminin de chier. s. Chiére (puis chère. Latin "cara, met d'origine grecque), s. f. : t4tb, ii.ib,
accubil. — Ce mot s'est conservé daoa « faire chère lie » (voyez lies) et - faire bonne chère ». Du sens primitif de 6o/me ou joyeuse figure, la locution a passé au sens de « bon accueil ». puis « bon repas *. Chierf, forme dialrctnle de cerf. Chierir ou chérir (formé sur chier m cher), verbe : cnsain. Chierté (est à chier « cher ce que bonté est à bon), s. f. : chbbtb. — Etre de grand cherté : G Ire île grande valeur. 1. Chiês (latin casis, Ir. chiés, chést chcs), adv. : en is. 2. Chiés, pour chics, voy. Chaoir. 3. Chiês, cas suj. sing, on rég. plur. de chief. Chiét. voy. Chaoir. t. Chiez, variante orthographique de chiés I ou de chiés 3. 2. Chiez, voy. Chaoir. Chil, chilz, chis, chist, forme· dialectales de cil, alz, cis, cist. Choisir (o igine germanique). verbe : ββμαλοοιλ ; CUOiSin. Chou, forme dialectale de ço. Chrestien (iatin christianum, fran¬ çais christian, chrestien (prononces chresti-ien), chrétien), adj. : chbîtibii. Christian, voyez Chrestien. Ci (latin cccc-hic, fr. ici, ci), adv. : ci. ici. — De ci(— d'ici)ou de là : de main* tenant, on d'alors. — En're ci qne A ou très ci que a : jusqu'à. — De ci que a, même sens. Cief, cier, clertè, formes dialectales de chief, chier, chierté. Cil. cas sujet (sing, ou plur.) « le eel » CBt CET, CBLL'I, CILW-LA, OU CBS. CBUX, cecx-LA. — Cil...., cil.... : celui-ci...., celui-là.... Cilz. vers la Πη du moyen âge, cas sujet singulier de ce/ » cb, cbt, cblui, CEt.CI-LA. Cince, subst. fém. : cbippon, vikdx LITtGB. Cine (latin eyennm, fr. cine, cyne, ou cygne)t s. m. : cycsb. Cis, cist, cas sujet (sing, ou plur.) de cest : en, cbt, celui, csloi-ci. mi cas, ckux, cbus-ci. — Dans les Serm^nU de Strasbourg, la forme du cas régime sin¬ gulier est aussi cist, plus tard cest (voyez ce mot). Citovaut (origine arabe), s. m. : si- DOAiBB, sorte de graine aromatique. Claim, clalme, claiment, clains, claint, voyez Clamer. Clamer (latin Clamare), verbe : un lbb. Se conjugue comme amer.
549 CLOUENT — Ν Glamor (latin elamorem), a. t : asàr ■ΙΟΙ, FLilXTI HT JMT1CI. Glarèt (latin 'c'oratim, formé ear elarum qai a produit clair ; franç. cla¬ ret, clairet), β. m. : claibbt. Clair, forme dialectale de cler ™ clair. Cler (latin clarum), adj. : clau, beil- lamt ; — adv. : clai »« *bwt, d'okb tou claibb, n'en aoir claib, oa o u » yisagb clair t maht. Glerçon (formé suretarc), s. m. : pi- tit clrrc, clbr6b0*. Glergle (formé sur clerc, comme con¬ frérie sur confrère), i. f. : ekirmbla du clxbcs, clbbqb. Cligner, ne diffère de clincr que par ta mouillure de Γ η. diner (latin clinare), verbe : ixcu- jvm, pinch ai ; s'ihclinbb* — Cliner à quelqu'un, c'est : se pencher vers lui, ou s'incliner devant lui. Clo ou clou (latin clavum), s. m. : clou. Cloant, de cloer on de clore. Clodre, voy. Clore. Cloe, cloent, de cloer ou de clore. Cloer, puis clouer, verbe : cloubb. Cloez, de cloer ou de clore. Clofis (composé du subst. clo = clou et de l'adjectif fis dont le doublet savant est fixe), adj. : attach· fab des clous. dol, voy. Clore. CloloUier, forme dialectale de clo¬ thier = clocher. Cloie (puis claie. Origine celtique), β. f. : claib. Cioïsse, etc., voy. Clore, Clooie, oloons, de cloer ou de clore. Clore (latin claudere, français clodre, elorre, clore). Part. prés. : cloant, Clouant ; φΆΤΪ. pas. : clos; indic. prés. : je dot, clo, tu clos, il clot, nous c'oons, clouons, vous cloez, cloues, il(s) cloent, tlouent; imparf. : je clooie, clouoie ou je cloyoie ; prêt. je clos, tu closis, il elost, nous closimes, ooiu etosistes, il (s) clos t rent, closent, clorent ; fut. : Je clo- drai, cintrai ; subj. pres. : que je cloe, cloue, cloye, que tu cloes, cloues, cloyts, qu'il ctoe, cloue, cloye, etc. ; imparf. : que je elosisse, etc. On trouve aussi pour le prétérit de l'indic. : ie c/of, clout, etc. ; et pour l'imparf. du subj. : que je cioïsse, cloulsse, etc. — A l'origine ce· différentes formes ont. eu un d entre Γο et la voyelle qui suivait. — Ycrlte : clobb. Clorent, olorral, clorre, don, do¬ sent, vor. Clore. — Clot prat être le participe passé ou le prétérit
Τ — COILUR Cloeler (formé sur clos comme jmt » tier sur porte), s. m. pobtibb. Closis, oloalsse, olost, clostrent, dot, voy. Clore. Clouant, cloue, clouent, oloues* de clouer ou de clore. Clouï, olouisse, voy. Clore. Clouoie, clouons, de clouer ou de clore. Cloye, ôloyole, oloz, voy. Clore. Ço (latin ecce hoc, fr. tceo, ceo, iço, ice, ço, ce), prou, démonstr. neutre : cb. — Ce... que équivaut souvent k que. Ce vous mande que... : il vous mande que. Ce vous loue que : il vous conseille que* — Ce se joint comme régime aux verbe· dire, croire, etc., employés en incise : ce dit, ce croi. Aujourd'hui nous expri¬ mons toujours le pronom sujet, mais nous ne mettons pas de régime : diUil, je crois. — On emploie quelquefois ce là où nous mettrions le pronom neutre le. Ce vous sais-je bien dite : jesaurais bien vous le dire; — Ce est, suivi du nom de la personne qui parle, = je suis.., c'est moi. Coardie (d'abord codardie, plus tard couardie, ou. avec un autre suffixe, couardise. — Dérivé de couard), s. f. : cocABDiSB. — Faire couardise, c'est : « se montrer couard. »Le mot/dcAelepeutd· mémo désigner le sentiineut ou 1 acte. Coart (d'abord codart, plus tard couard. Formé sur cauda, (l'ou vient queue), adj. : couaid. Codardie, codart, voy. Coardie et coart· Coë (latin * codam pour caiicfom, fr· code, coe, queue), s. f. : queub. Cogn—, chercher par con... les moto commençant par cogn. Coi (latin quietum), adj. : cot, silbh- ciiux. Coiement (formé sur coi), adv. : ι »- cbbtbmbiit, sait· faibb db bboit. —Çoif, τον. Cevoir. Coignie, (orme dialectale de coi g niée, Coigniée (formé sur coin), s. f. s cooffbb. Coil, voy. coillir. Coillir (latin *colligire, fr. coillir ou cuilUr, et, par analogie avec le singulier de l'ind.prés. : cueillir). Partie, passé : colleit (voy. ma Gramm. du vieux fran¬ çais, g 256) ou coilli, cueilli; partie· prés. : coillani, cueillant; indic. prés. : je cueil, cuel, coil, tu cuels, keuls, il cuelt, keut, nous coillons, vous coilles, il{s) cueillent. On a allongé d'un e muet la 1M pees. de ce temps, et refait les deux suivantes sur la tM. Imparf. : je ceU »
550 COMANDBR — 5 laie, etc. ; prêt. : /0 cotfff, etc. ; subj. prés. : que je cueille, ou que je coi lie, etc. ; imparf. : que je coxitis te, etc. Poor tou¬ te· [es formes de ce verbe où se trouve coif, on peat rencontrer dans les anciens textes cuti, et nous disons aujourd'hui cueil. Verbe : cubilub. Cointe (latin cognitum. Même famille Îie connaître » accointance, etc. Voy. cointe), adj. : instruit, babils, aimable. Co In tir (formé snr cointe, comme blanchir sur ôfanc), verbe : rendre oba- « eus, urmi aimablb. Cointoier (Formé sur cointe), verbe : •s parie, s'bnorgcbillir. Col· (subst. correspondant à l'adjectif coi), s. m. : ne·, dans la locution « à mon cois, à ton cois, etc. » Colseln, forme dialectale de couutn. Coltier (latin * coctare), verbe : vmbsskr. —Çoivre, voy. Cevoir. Col (latin collum, fr. col puis cou. Le mot est resté coi dans le sens de col de vêtement), s. m. : cou. Colchier (latin collocare, fr. colchier, coucher). Le sens propre de ce mot est placf.11, par extension coucher. — Se colchier à la terre : se coucher à terre. Colèe (formé sur col = cou), s. f. : coup frappé su· lb cou, coup en général. Coler (latin colare, qui signifie filtrer, fr. colert couler), verbe : coulbb, « usa··. Colleit, voy. Coillir. Colp (latin colaphum, qui signifie eoup de poing, fr. colp, cop, coup), s. m. : coup. — Grand eoup peut être pris adver¬ bialement dans le sens de beaucoup, qui est formé de même avec un autre adjec¬ tif. — A coup .* tout à coup. — Faire ou rendre det coups, c'est simplement : en donner. Golpe (latin culpa, fr. colpe, coulpe), s. f. : faut·, pbcus. — iVy avoir colpe, c'est : ne pas être coupable. — Clamer ou réclamer on rendre ta coulpe, c'est : faire son mea culpa, — M oie colpe de... : mea cnlpa pour. Cols, cas sujet sing, et rég. pluriel de colp i= coup) ou de col (s cou). Colvert (origine incertaine), s. m· : pbrpidb, muékablb. Ce mot n'a rien de commun avec le participe passé du verbe couvrir, qui est cooerf dans l'ancienne langue. Com, voy. Come. Comander (latin commendare), verbe : commandes, bonnes on skrvics a ; macouuitDBa, courra. On trouve com¬ mander à nu lie· de : commander de.
18 — COMPARER !. Qornant, de comander \l·· per· » de l'indic* ou du sabj. prés., ou 3e pen* du subi.) S. Cornant (puis comment; subit, verbal de comander), 9. m. commanpe* ■but. — Λ vostre cornant : k vos orcûe·. 3. Cornant où commant, variants or¬ thographique de cornent. Combatiôt, de combatre. Combatre (compose de batre. Voy. Batre pour la conjugaison), verbe : com¬ battre. — Se combattre à ou od, ou combattre à : combattre contre, ou com¬ battre avec (avec l'aide de). — 5e com¬ battre, absolument : combattre. Combien que, location conjonctive qui a le sens de quoique. Comble (latin cumufcm), s. m. : gob¬ ble, partis 8upbbibusb d'on objet. Come, ou com (latio quomodo), adv. et conj. comhb, commbnt, lorsque. A prêt les adverbes marquant une égalité (tant, si, ainsi, etc.), lancicnne laDgue em¬ ployait come, nous mettons aujourd'hui que. — Si come, si com : comme. Cornent que, locution conjonctive 1 quoique. Comin (mot d'origine hébraïque), s. m. : cumin. Commander, voy. Comander. Commant, voy. Cornant. Comme, variante orthographique de come. Comment, voy. Cornent. Communément, voy. Comunement. Comovement (forme sur comovotr), s. m. : ébranlement, commotion, Comovolr (composé de tnovotr), verbo : ébranles, rbmubr. Compagne, compaigne. Ce mot n'est pas à l'origine le féminin de com· paignon, mais an substantif qui fait double emploi avec compaignie : compa¬ gnie ; tboupbs ; réunion. Compaignie (de la même famille que cowpaignon), s. f. : compagnie, camara- dbr1b, amitié, société, association, oroupb db compagnons, compagnon, co·· ραθνβ. — Prendre compagnie à quel¬ qu'un : s'associer à lui, se joindre h Compalgnler(formé sur compaignie), verbe : tbnir compacnis. Compaipnon (parait formé sur p*- nem = pain. Littéralement : celui qui mange le pain avec), s. m. : compagnon, ami. Compaing, oompaina, eu sqjet sing, de compaignon. Comparer » voy. Comperer.
551 CONOISTRK — M Comparator (est à emparer ou com¬ parer ce que flamboyer est à flamber), verbe, mime sens que comperer. Comparral, futur de comparer. Voy. Comperer, CompaMSr ((orné sur compas), verbe : cohstboibb. Compassellre (puis compassure. formé sur compasser), s. f. : coifSTauc- τ10β, BHCtlRT·. 1. Comperer ou comparer (latin comparare ou * camper are, au tens de acheter) t verbe : acbbtbb, »ηι, hii ait a lasbitob, êtbb roui. — Le oeutre) comperer : le payer, être battu. 2. Comperer ou comparer (latin eomparare, au sens de comparer), verbe : eoinik ». Comunel (latin * communalem), *dj. COHKDIf, NI· SR EBLATIOXS LUH AVS6 L'AÛ- TU, UNI. Gomunement, adv. τον· bw*m »li. Con. variante orthographique de com, voy. Come. Gonardie oo eornardie (dérivé de corne), s. f. : bottisb, bètisb. Conoile (latin concilium), ·. m. : msiul1i. Goncrier (d'abord conereer. Composé de crtf« r), verbe : inqiromr, moduli. Goneu, ooneûs, coneûsse, etc., voy. Conoistrè. Confès (latin confeuum, sur lequel a été fait le verbe confesser), adj. coktbssb. — Se faire confès : se confesser. Confondre (latin confundere), verbe : fclTRUIBB, bvikbb, cavibb Là NET· ·■. Confort (subst. verbal de conforter, dont nous avons le composé réconforter), ·. m. : κκοουΒΑβηΐΒκτ. Corneille emploie encore « confort » dans ce sens : « Vain et triste confort, soulagement léger ! » Le mot nous est revenu d Angleterre avec un •ens spécial que nous avons adopté. Gongeder, eongeer (formé sur con- gét. congé)* verbe : conobdibb. Congn—, chercher par con—. Coniseant. conissez, oonlssoie, oonissons, voy. Conoistrè. Coujolr (composé de joîr as jouir), verbe : accubuaib avbc ioik, vÉtbb. Connln (latin * cunmion), s. m. : IA¬ MB. Conoie, conolsse, conolssant, eonolssoie, voy. Conoittrè. Conoistre (latin cognoscere) Part, prés. : conoissant ou conissant, part, passé : coneû ; indic. prés. : je eonots, III eonoit, il conoist, nous conoissons, ou mnittoni, voue conoistiet, conoiue », ou
9 — CONTENS eonissiex, conissex, il($) conoissent; 1m- parf. : je conatssoie ou conissoie ; prêter. ; je conuit tu coneûs, il conut, royet U conjugaison do prétérit de devoir dans l'introduction grammaticale ; fut. : je conoistrai; subj. prés. : que je conoisse, imparf. : que je coneùtte, etc. — Verbe : coiftcAÎTBB. — λ la fin du moyen âge on trouve ce verbe écrit avec un g devant Γη pour rappeler l'étymologie. Gonqnerre (voy. Querre pour la con¬ jugaison), verbe : cokoobbib, vaibcbb. Conquis, voy. Conquerre. Conraer, conreder, voy. Conreer. Gonreer ou conraer (d'abord conreder, racine germanique. Voy. Areer), verbe : soieifiB, et aussi abuib, αρρκ£τββ. Conroi (d'abord conrei. Même racine germanique que dans conreer), s. m. : soin ; abmdbb : sbrvicb. — Faire conroi à quelqu'un, c est : lui donner des soins, s'occuper de lui. — Prendre conroi dune chose : y aviser. Consans, oonsaut, subj. du verbe conseiller. — Consans ou consauz peut être aussi une forme des cas en s de con· « et/. Conseil (latin consilium), s. m. : cor· sbil; avis; décision ; bbssbut ; bntbnts; corvbrtion. — Dire à conseil : adresser un conseil. — Prendre ou mettre conseil que..., c'est : se décider à. — Prendre un conseil à, voy. Prendre. — Aller à con* seil : aller délibérer. — Tenir conseil de délibérer sur. — Avoir conseil : tenir conseil. Consentir (latin consentire. Se con· jugue comme sentir), verbe : accobdbb. — Dieu tout mal te consente i Dieu to maudisse ! Conservât (plus tard conserve^ puis conserve), indic. prés, de conserver. Gonseût, coneeut, de consivre. Consevir, comme eonsioir. Yoy. Cou· sivre. Constat, de consivre. Consivre ou conetvtr (composé de sivre. Voy. Store pour la conjugaison) » verbe : attbihdbb. I. Conte (latin comitem), s. m. : comte. t. Conte (latin comptiJum), s. m. s c09yb, bbcit; comptb. Contendre (composé de tendre) » serbe : combattbb, cobtbstbb. Contenir (composé de tenir), verbe : cortbnib. — Se contenir : se tenir (c'est le sens qui s'est conservé dan· le dérivé contenance). Contons, pour contenu, cas en · 4e content. Voyei ce mot.
552 COQUART — δ Content (sabst. verbal de coutendre), b. m. : dispdtb, contestation. 1. Contoler, comme coinloîer. t. Contoler (est k conter ce que flam¬ boyer est à flamber), verbe : racoktbr, mluli dbtaillbr. Contraire (latin contrarium), adj. : coktraibb. Pris substantivement, con traire a le sens de ■ cbtse contraire » désagrément, malheur, difficulté ». Contrait (est à contracté ce que re¬ trait est à rétracté), adj. rsssbrrb, pbr- cmjs, contrbpait. Contralie (subst. verb.il de contra- toier), s. f. : contradiction. Contralient, de contraloier. Contraltos (se rattache & contraloier), adj. : m coLtai, dispos· a si disbu¬ rse. Contraloier (latin " contrarizare, fr. eontrareier, contrarier, ou comraleicr, Contraloier, contralier), verbe : rrsis- tib a. — Se contraloier, on contraloier tntrnnsitir : se disputer. Contre (latin contra), prép. qui a en particulier les sens de κ* facb ds, a coté ot, ex. : « il tend ses maios contre le ciel » ; au nom but db, ex. : « il partit contre le mois de mai. » Contredeignler (composé de dci çnier = daigner), verbe : pairs cas db. Contremont, adv. : bit daut ; propos. : Dr haut YBBS. Contrère, varianteorthographiquede contraire. Voy. ce mot. Contrester (formé sur ester comme contredire sur aire. — Contraster est de même origine que confre*ter, mais nous est venu par l'intermédiaire de l'ita¬ lien), verbe ; résister a, tenir tétr a. Contreval, adv. : bn bas , ou prép. : sb bas vbbs, bit descendant (udc rivière). Contrevaloir (composé de valoir), verba : valoir, égaler. Conul, voy. Conoistre. Connistre, forme dialectale de co- noiitre. Convenance, s. f. : convention, traits. Confondrai, de convenir. Convenir, convient, voy. Covenir. Convent, comme covent. Convine ou copine, coiioine, s. f. : ■ AKltBB d'ÉTBB. Convoler (formé snr vote), verbe : ACCOMPAGNER. Cop, voy. Colp. Coquart (dérivé de coq, avec le suf¬ fire péjoratif art, d'origine germanique), », m. : »00, »nh.
!0 — CORROCOS 1. Cor (latin cornu, fr. eon », cor)ι s. m. : cor; coin. 2. Cor, voy. Corre. Coragefformé sur le latin cor (=cœur), avec le suffixe atieum), s. m. : cqbqr, avb, intbntion, disposition o'bsprit. — Tourner le (= son) courage de quelqu'un, c'est : changer de disposition vis-à-vis de^lui. Coraige, variante dialectale de co- rage. Corant, partie, prés, de corre. — Che¬ val corant : « cheval rapide, léger. » C'est one êpitlièto de nature. — Eve corant ; eau couraote. Corcier, variante orthographique de corsier = coursier. Cordoan, adj. : db cordovb. Le cuir de Conloue était célèbre. Employé subs¬ tantivement, cordounn signifie cuir; de là le dérivé cordouanier, aujourd'hui cordonnier. Core, voy. Corre. Corée (puis courte. Dérivé de cœur, comme corage)% s. f. : ροιτβινβ, bn- tra1lles. Corir, voy. Corre. Corn, voy. Cor 1. CorneIs(puis cornis. Formé sur corner comme levis sur lever), s. m. : bruit db cobs. Corone (latin corona), s. f. : coubonhi ; toxsurb. Coroné, part, passé : couronné, H aUSSI TONSURÉ. Coroz (subst. verbal de corocter =s courroucerjt s. m. : courroux; désola¬ tion. Corp (latin corvum), s. m. : corbbao. Corral, voy. Corre. Corre (latin currere, fr. corre, courre, ou corir, courir). Partie, prés. : corant; partie, passé : coru ; indic. prés. : je cor ou queur, tu cort on queurs, il cort ou queurt, nous corons, vous cores, il(*) corent ou queurent; prêt. : je corui, lu corut, etc. ; fut. '.je corrai ; subj. prés. : Que je core ou queure, etc. — courir. — Laisser courre .* lâcher la bride à, ou* absolument, se précipiter. Correcier, comme corroder. Corroder (parait se rattacher, comme courroux, ou part, passé du verbe latin qui a produit le verbe français corrom· pre), verbe : bbjiplir db doulbub, d'irri¬ tation, db bbssbntibbnt ; c0urr0ucbb. — Etre courroucé à : être courroucé contre. Corroços (puis courrouceux. Formé sur corros = courroux, comme hainetut sur koine), adj. Indéclinable aa imecaliât
553 COUVENRAI — 51 nam m couiaovx, οι timmum, »■ •0vlsce. 1. Cors (latin corpus. On écrit aujour¬ d'hui ce mot avec un ρ poor rappeler plus complètement l'origine latine), s. m. indéclinable : corps, pbrsonni, corps m nocru. — Mon corps pent avoir le tens de : ma personne, moi. De même toncorpst « on corps, etc., « toi, lui, etc. — Les corps taints : les reliques. S. Cors (latin cursum, fr. cors, cours), s. m. : count*, cocas. — Le cours, locu¬ tion adverbiale qui signifie : à la course, en courant — Plein cours, même sens. 3. Cors, cas en s de corn, de cor on de corp. Corsa (formé sur tort — corps), ad]. : corpolrkt. i. Gort (latin cortem, fr. cort, court, eour), s. f. : cota. S. Gort (latin curium, fr. cort, court), adj. : court. 3. Cort, voy. Corre. Coru, oorui, corus, oorosse, etc., ▼oy. Corre. Gorunè, forme dialectale de coroni. Corz, cas sujet sing, ou rég. pluriel de cor. Goaa, forme dn substantif chose (latin cau*a) dans les Serments de Stras¬ bourg. Co86, variante dialectale de Mow. Costa (latin Costa, fr. cos le, côte), s. f. : côtb, côtb. — En coste : à côte. Costier, costlier (est à costofer ce que charrier est & charroyer), voy. Cos· toier. Costoier (formé sur coste = côte), verbe : cototbr. Cote, s. f. cotts. — Cote hardie, nom d'uue espèce de jupe longue. Cotèle (diminutif de cote)t s. f, : pbtitb COtTB. Cotte, voy. Cote. Çou, forme dîalectnlo de ço on ce, Toy. Ço. Coubrer, verbe : saisir. Goulpe, voy. Colpe. Coulte (latin culcita), ·. f. : matela·, •ebillbb. Counistral, forme dialectale du futur de eonoistre. GounoUtre, forme dialectal· de co- noisfre. Coup, voy. Coîp. Courre, voy. Corre. Court » voy. Cort. Couvenant, oouvenlr, voy. Com¬ mué· covenir. Couvenral, de eou*enirtjQj.Covemr.
1 — CHKANTER Couvent, voy. Covent. Couverrai, vov. Covrir. Couverture (formé sur le participe passé de couvrir), s. f. : coovcrtqee, rose,. cau tloiflf bxbht. Gouvient, comme conotoif, voy. Co¬ oenir. Gouvine, voy. Contrite. Covant, variante orthographique de covent. Covenant, part. prés, de covenir, forme populaire de convenir. Pris subs· tantivemeot, ce mot a le sens de connu- tioh, aeeangsbe1it, βτοαββ·β1ττ, vcktl. — Avoir en covenant à quelqu'un que..., c'est : lui promettre que. Covenarai, de covenir. Covenlr (puis couvenir, latin comm· nire, dont Γη est tombée comme dans conventum = couoent. La forme actuelle serait convenir, si le préfixe n'avait été refait par assimilation. Voyei Venir pour la conjugaison), verbe : convenir. Im¬ personnel : falloir. — Il le convient s'arrêter : il lui faut s'arrêter. Covent (latin conventum, fr. covent, couvent), s. m. : réunion, d'où les deux sens dérivés de convBxnox et de couvent. — n ' ;* tel couvent : à la condition que. — Tenir couvent : tenir ses engagements. —"Avoir une chose en couvent ά quel- qu'un : le lui promettre. Coverrai, voy. Courir. Covine, voy. Convine. Covlr (latin *cupire. Mémo famille que convoitise, et que les mots savant· cupide ι cupidité), verbe : dîsiebr, cok- voitbr. Covise (latin *cupitia. Même famille qne convoiter et cupide), s. f. : désir, convoitise. Govoito » (latin * cupiditosum), adj. t coifvoitbux. Covrlr (latin coperire ). Iodic, prés. : je cuevret tu cuevres, il cuevre, nous covrons, couvrons, vous coores, couvres, il{s) cuevrent ; fut. : je co- verrai, couverrai ; subj. prés. : que je cuevre, etc. — Verbe : couvain. Coze, forme dialectale de chose. Craindre voy. Creindre. Cranohe (parait se rattacher à le même racine germanique que crampe). adj. : bûoourdi. Graventer (latin crêpant are, se ratta¬ chant à crepare, qui a produit crew), ▼erbe : abatte·, Ecrasée ; s'irroHDiaE » Créance, voy. Credance. Créant, vov. Croire. Greanter (formé su le part présent
554 CRISTAL — 5 Ae croire), verbe : Assura, « άκλιτη*, ifrin. Credanoe (puis créance, froyance. Formé avec le radical du verbe creidre, plus tard creire, croire, et le suffixe antiam), s. f. : caoTAwea, coivmahc·. — Se mettre en la créance de quelçtfun : se confier à lut. Créés, orei, oreï, creldre, το y. croire. Creindre (latin tremere, fr. : cricm- ère, erembre, ereindre, craindre). Particip. prés. : cremant; part. pas. : crcmu ; indie. pris. : je criem, tu criens, il crient, nous cremons, ιtout cremes, ills) crûment', impnrf. : je cremoie ; lubj. prés. : que je criéme, criegne. — Verbe : olawm·, étkb ιννηΑτί. Creire, voy. Croire. Crête, de croire (indie. prés., f* pers. sing.) » on de croiftre (fndic. prés. 1ηοα2'ρβή. sing.,ouimpér.sing.). Croissent, orelseoie, creiat, crels- tre, voy. Croistre. Grem... — Les formes verbales com¬ mençant par crem appartiennent au verbe ereindre. Cremar (latin tremorem. Même fa¬ mille que craindre et qne fremôkr), s. f. : cvauttx. Creole, créons, voy. Croire. Crepon, s. m. : teams. Crerral, voy. Croire. Grespe (latin critpum. Même famille Sie le- mot savant crisper), adj. : irv. Gel adjectif a été employé suos- tantivement avec le genre masculin et aree-le genre féminin ; de là nos deux eubstantifs crêpe. Creetien, variante orthographique de chrestien. Greû, voy. Croire on croistre. Greasier, forme dialectale de croi- 9ier s croiser. Creûsse, de croire on eroistre. Creox, forme dialectale de croix. Cri (substantif verbal de crier), a. m. : cai, airoTATKNi. Criegne, oriem, crleme, oxiem- bre, oriément, ariens, voy. Creindre. i. Crient, du verbe crier. t. Créent. voy. Creindre. t. Crier (latin mqUirUare), verbe : causa, irratim. — jstre crié de : être accusé de... 1. Crier (latin ereare, fr· ï ereer, crier), verbe : tneemaa, caéaa. Criunor, forme dialectale de cremor. Cristal (latin ayitallum), a. m. : B0TAL, eaAca.
ïî — CUID1KR Croire (latin credere, fir. : ereiâre, creire, croire). Part prés. : créant ; part pas. : creû; indie. prés. : je cret, croi, nous créons, vous créés; imparf. : fe creoie; prétérit : je cruit tu creûs. il crut, voyez la conjugaison de ce prétérit dans l'introduction grammaticale ; futur r je crerrai, querrai; imparf. du subj. : que je créasse, etc. — caoïaa. Croie, de croire (indie. prés. *· para, sing.) ou de eroistre (indie. prés. tn oe 3" pers. sing., ou Impér. singO· Croisseïe (puis croissis. Formé ear croissir comme leois sur lever), s. m. : raACAS. Croleslr (origine germanique), verbe : eaiacaa. Croist, voy. Croistre ou croissir. Croiatre (latin crescere, fr. : creis- tre, croistre). Partie, prés. : creissant, croissant; partie, passé : creû; iodic, prés. : je creis, crois, tu creis, crois, il creist, croist ; imparf. : je creissoie, croissoie; prêt, '.je crut, tu creùs, il crut, voyei la conjugaison du prétérit ue croire dans l'introduction grammaticale ; im¬ parf. du subj. : que je ereûsse, etc. Croliêre (fait sur croler » crouler), s. f roiroaiaa·. Croller (latin *corotularey fr. : erol- ler, crouler. Le c est tout çe qui reste du préfixe latin com, ordinairement représenté en français par com, con), verbe : amAiroia, αογτιβ. La Fontaine emploie encore le verbe crouler daos le sens transitif : « Jupin croulant la terre ». Croate (latin crypta, qui a donné régulièrement crote, puis croate. « urypte » est un mot savant, et « grotte », de même origine, nous vient dentalien), s. f. : eaoTT*, carrra. Croi, de croire on de croistre. Croler (même racine que dans cruel)* adj. : cause. Grolsslr, forme dialectale de crois· sir. Croit, forme dialectale de crut. Cuell, ooels, oaelt, voy. eoillir. Gaens, cas sujet singulier de conte. Guerre, ooevrint, ooevres, voy. eoorir. Coi, eu régime 4e qui .· a qui, di qui, qui. — Coi, voy. Cevoir. Caidier (latin cogitars). Indie. orée. : je cuit, tu emdes, Û cwde. — Verbe" : ratvsra, asraaaa, vouloir, Ara· soa La roiirr na. — La Fontaine emploie encore ce verbe : « Tel, comme dit Mer » lie » ciride engelgner autrui... » (La gre-
555 DANGIKR — 5 feMilli et le rat). On trait aussi te com¬ posé oulrecuider, que Saint-Simon em¬ ploie encore, et dont il nous reste le part, présent outrecuidant. — Le verbe cuider gouvernait le subjonctif. — Pris subs¬ tantivement, cuider signifie : pensée. Cuigniè, forme dialectale de coigniê qai est pour coigniée. Voy. ce mot. GalL.. — Chercher par coil les mots commençant par cuti. Cuit, de cuidier. Culvert, autre forme de colvert. Com, camant, enrne, cument formes dialectales ou archaïques de com, cornant, come, cornent. Conta, forme dialectat* de conte. Contre, forme dialectale de contre. Cuple, forme dialectale de copie = tovple. Core (latin cura, qui signifie soin, sotf;t), s. f. : so va, sont. La Fontaine : « Le meunier n'en a cure. * C'est pat un développement de sens facile à imaginer que cure est arrivé au sens de traitement
Dahèt, variante orthographique de dahait, qui équivaut à dehait. Dales, commedefes. Compares rfovonr et d*vant. Dam, roy. Dame 1 et dame S. Daxbaoe, forme dialectale de damage. Damaoier, forme dialectale de aa- magier. Damage (puis damage. Dérivé de dam), s. m. : dokvaos. Damagier (formé sur damage), verbe : pout » toat a, ·ιπ>ο·μιομ. 1. Dame (latin dominion ou domi¬ nant ; fr. : domne, damne, dame, puis dam ou dont au masculin et dame au fé¬ minin), subst. : siiGKBCft ou iusb. t. Dame (latin damnum, fr. : damno, damne, dame, dam), s. m. : nome·. — Être en dame à quelqu'un : lui être pré¬ judiciable. Damedé, eomme damedieu. Voyet dama 1 et dé. Damedieu. mot composé de dame et de Dieu, voy. Dame t· Damerdleu, forme diaketale de Damedieu. voy. Dama 1 m1 Damno, voy. Dame 1. Dan, comme dam. Danglw (latin *dominiarium, fr. :
Ï3 — DEBATRK d'une maladie. La Bruyère : « On dit curieuœ, dérivé de curt qui est hors d'usage. » Cnreder, forme dialectale de corre¬ ctor. Curios (puis curieux. — De la même famille que cure. Voyes ce mot), adj. : soucmz ; ikqviit. C'est par l'intermé¬ diaire do sens de « qui prend souci de » qu'on est arrivé au sens actuel. Bossuet : « Ceux qui connaissent tant soit peu les antiquités savent combien les premiers temps étaient curieux d'ériger et de conserver de tels monuments. » Curioaement (formé sur curios) » adv. : a vie soin ; cuauussmrr. Bossuet emploie encore cet adverbo avec le pre¬ mier sens : « Les Égyptien » conservaient curieusement les corps morts. » On a aussi des exemples du xvni* siècle. Curnnê, forme dialectale de coroné. Cuvlr, ouvise, formes dialectales de covir et de cotise. Cuydler, voy. Cuidier.
dongier, dangier, danger), s· m. s pou¬ VOIR, RESISTANCE. Dana, voy. Danz. Danael, contraction de damoisel a damoiseau. Dans, variante orthographique de· dent ou cas sujet de dam. Dat, variante dialectale de det, mot dont nous avons conservé la forme fémi¬ nine dette, qui a le même sens. Battre, forme dialectale de dettre. Daural, futur de douloir, voy. th" loir. Davancier (formé sur davant), verbe : allsu dbvakt ; dbtaucbb. Davant, voy. Devant. De (latin as), préposition. Emploie divers : qdakt a, ex. « De fierté, il res¬ semblait λ un lion ; du roi payen, croyea qu'il rous suivra ; nul ne le valait de combattre · ; — qoi (après un compa¬ ratif), ex. : « fl n'y avait pas plus félon de lui. » - prêtent : 4 présent — De certain .· d'une manière certaine. — De courage : courageusement. Dé, forme dialectale de Dieu. Dea (puis da. Origine douteuse), adv. et interj. : notre; m. Debatre (composé de ès4v), verbe t GOirrssm, airelle.
556 DEHAIT — 5ί DeLuér (composé de tuer, qui a le même pens. Notre substantif buée appar¬ tient à la même famille), verbe : lessi- tia, lavbr. Decepclon (mot savant formé sur le latin dereptionem), s. f. : tbompbrii. Deceft, part· passé de deceroir. Décos te, préposition, composée de de et de cotte (— côte) : côte a côte de., acôte ob. Dedans, dedans, variantes ortho¬ graphiques de dedens. Dedenz, adverbe et prépos., compos, de de et de dens : dbdaks, dans. Dedesoz, même sens que de so ζ. Dedesos, ou de est répété devant sos (sous), n'est pas plus extraordinaire que dedans, qui se compose aussi de. ans (voy,'ent) précédé de du répété : de.dans. Eedevant, même sens que devant. Vov. SseUsos. Deduire (composé de duire. Voyez ce mot;, verbe : mener, promener, con- duire, distraire. Dételant, part. prés, de defalir ou défaillir, qui a le même sens que failli·'. Defaute (est λ défaillir ce que faute esté faillir. La forme masculine défaut a prévalu), s. f. : makqob; dépaût. Defendeor (puis défendeur, terme exclusivement employé aujourd'hui dans la langue du droit, et qui a été remplacé dan· la langue ordinaire par défenseur, formé sar le latin defensorem. « Defen¬ der » a été créé sur le verbe français défendre, avec le suffixe cor = latin ato- rem), s. m. : oirensBua. Defendeûr, forme dialectale de de¬ fendeor. Deflaut, indic. prés., S* pers., de défaillir ou défaillir, qui a le môme sens que faillir. Deffremer (composé de fremer, forme dialectale de fermer), verbe ; ou- ▼aia. Deftretler (formé sur fret), verbe : •sfbatbb. Defols (latin defensum), s. m. : ni· truss, et, par extension, tbbbb dort l'bk- tbbv était ifttbrditb, περ. Dôîoler (composé de foler = fouler), terho : pooler, mbttbb br mauvais btat. Delors (composé de fors), adv. et pré ι. : dboobs, a l'bxtébibor, aons »b. Defri re (composé de frire), verbe : pbibe, eaillbb, β· consumer (au propre et au figuré). Degltter, forme dialectale de dejeter, Dehalt (origine germanique, même rariae que danssouAaft), ». m. : salbbo·.
i — DEMENER — Dehait ait.,1 : maudit soit.. I malbeov à.. ! Dei, deie, voy. Devoir. Deïmes, deïs, deïsse, deïstee, etc. voy. Dire. Deit, voy. Doit I ou 2. Dei vent, voy. Devoir. Dejeter (composé de jeter), verbe : REJKTBR. DeJoete.Dejoaete, Dejuste. Même sens que joste, dont une forme dialectale est juste. Voy. Joste. Del, contraction de « de le », le étant l'article on le pronom personnel, do, db lb. — Del est ensuite devenu dtv, dou, do, du, suivant les dialectes. Deleit, forme dialectale de délit. Deles, même sens que lez. — » Par dtlez, même seos. Delgié (puis dougié ; latiri delicatum dont la forme savante est délicat), adj. s DÉLICAT, riH. Délit (subst. verbal dodelitier), s. m. : AGRÉVB9T,CtURNB. Delitable (latin deUctabilem), adj. : délicieux. Deliteus (formé sur le vieux subst. délit, comme chaleureux sur chaleur), adj. : ciiinuiivT, délicieux. Delitier (latiu dehetare), verbe t CiunHitn. Délivré (latin * delibernm, Même fa¬ mille que libre, qui est une forme savante, et livrer, délivrer), adj. : libre, dispos, délivré. Delivrement (formé sur l'adjectif délivré), adv. : librement, frohptbmbut, a poison. Délivrer (Intin deliberate), verbe : DÉLIVRER, LIVRER, lUTTIIB HOBS DB CAMS, PATfcfl. Dels, contraction de « de les », les étant l'ui ticle ou le pronom personnel. DES, DB LBS. Domaine, variante orthographique de dememe (au verbe demmer), ou autre forme do domavte. Demander (latin demandare), verbe : dbmander, AppBLRB, cRiBB. — Demander de quelqu'un, c'est : demander c·* ses sonvelles. Demarchiir (composé de marchier% ■s marcher), verbe : foule· aux pisd·. Demeinent, demeint, de dem+ ner. Demener (composé de mener. Voy. ce mot pour la conjug.), verbe : démenea. — Démener son corps équivaut à : « te démener », mais avec une signibca.ioa plus relevée. — Déwtener troncs ; être
557 DEPARTIR — 5ί totaux. — Démener douleur : se lamen¬ ter, exhaler sa douleur. — Démener liesse : être joyeux, témoigner de la joie. — On a dit aussi démener un propos dans le sens de : tenir un discours, irai- Jjjr un sujet. Dementer (latin dementare Même famille que mental démence, etc.), verbe. Se ddmenier, c'est : se désoler » Dementiêres ou dementiers, adv. : vbmdart cm thin, alors. Cet adverbe est proche parent de dementres, qui a le môme sens. Dementres (latin dum, inter · »;, •dr. : pendant es temps, alors. — De¬ mentres que : pendant que. Demeurer, voy. Demorer, Demoine, deDemener. Demore (puis demeure. Subst. ver¬ bal de demorer), s. f. : retard, arrêt. — Ne pas faine demeure à : ne pas tar¬ der de. Demorée (part, passé fcm. de demo- rer), s. Γ. : séjour. Demorer (latin 'demorare, fr. : de¬ morer, demourert demeurer)t indic. prés. : je demor, demettr, demeure, tu demotes, demeures, nous demorons, demeurons, demeurons, il{s) demorent, demeurent ; subj. prés. : que je demor, demeurtdemeure,que tu demors,demeurs, demeures, qu'il demort, demeurt, de¬ meure ; futur : je demorrai, demour- rai. — Verbe : drmeurbr, tarder ; ri- tardrr. — S* demeurer : rester en vie, ou être en retard. — Demeurer de venir : renoncer λ venir. — Gatres niert demoré (avec if neutre sous-entendu) : il ne sera guère tardé, dans peu de temps. Demorrai, voy. Demorer. Demostrer (composé de mostrer), verbe : montrer; révéler; démontrer. Demour (forme masculine du subst. verbal de demourer), s. m. : arrêt, séjour. Demourer, demonrrai, voy. De¬ morer. Demure, forme dialectale de demore. Dens, adv. et prépos., comp. de de et de ens, daks, dedans. Deo, voy. Dieu. Deoe, cas suj. de Deo. Département (formé sur départir), ■ m. : partage, départ. Départie (est à départir ce que par¬ tie est à partir), s. r. : séparation. — Faire départie de : 6e séparer de. Départir (composé ae partir, dont le sens propre est, comme on sait, parta- fert séparer), verbe : séparer, trancher.
5 — DESERTE partager, mum (en pariant d'une bataille). Deputfndre (composé de plaindre), verbe : plaindre. Deplainz, cas sujet de deplaint, qui est le substantif verbal de deplainare, et qui signifie désolation, plainte. Déporter (latin deportare), verbe : distraire, décharger, s amuser. Depreindre, verbe dont la forme savante est déprimer, abaisser. Deproier (composé de prefer), verbe : supplier. Deramer, verbe : déchire*. Derere, forme dial, de deriére, voy. Derrière. Derier, deriére, voy. Derrière » Deromppe (composé du préfixe de et de rompre), verbe : rompre, vmtra% mettre eh déroute ; se romprr. Deront, de derompre. Derot » part, passe archaïque de de¬ rompre. dont nous avons conservé le fé¬ minin déroute, employé comme substan- lif. Derrain (latin de-retro-anum. En ajoutant le suffixe ier s arium, on ob¬ tient derrainier, d'où dernier), adj. : dernier. Derrien, forme dialectale de derrain. Derrière (latin de-retro, fr. : de¬ riére. deirière, derrier), adv. : derrière. — En derrière : plus tard. Derrière, ou aerrier. Voy. derrière. Derver ou desver (origine incertaine. Le composé endéver existe encore). Verbe : devenu foc. 1. Dee, voy. Dels. 2. Des (latin de-ex), prépos. : dés, depi is. Desaoointier (formé sur acointier), verbe : désunir, brouiller. Deac, comme des que. Deechane (adj. verbal de deschsut- cier), adj. : sans chausses. Deeoolorèt (composé de eolorét =s coloré. — Si ce mot n'avait pas subi d'influence savante, il serait vraisembla¬ blement aujourd'hui dieomlouré ou dé· couleuré). adj. : décoloré. — On disait être décoloré en son visage. DesoonseHUer (composé de conseil· lier), verbe : mal conseiller; priver m conseil, db protection, Descorder (diffère d'accorder par le préfixe), verbe : désunir. Desouevre, de descoorir = décou¬ vrir. Voyez covrir pour la conjugaison. Desduire, comme déduire. Deserte (est à deservir comme péris
558 DESPARER — 5 kperétre. Les substantifs actuels dessert m desserte se rattachent à un outre verbe desservir. Voyez Deservir), s. f. : « biutb. Deservir (latin deserwre, composé de seroire = servir), verbe : aéiiTEK. Ge sens, qui s'est conservé jusqu'au xvi* siè¬ cle, dérive directement du latin deservire, qui signifie servir avec zèle. Quant aux sens actuels de desservir, ils se ratta¬ chent en réalité à un autre verbe, com¬ posé des mêmes éléments que l'ancien, mais de formation française. D'ailleurs, dans le verbe ancieo, on a le préfixe de, et dans le nouveau le préfixe des — Deservir un service, c'est : s'y associer. Deseur, adv. et prép. : »iuu« , sua. Voy. Sor /. Desevralile (est λ desevrer ce que eemaille est à semér), s. f. : sbfabation; SISTAlfCB, DIPrtftINCB. Desevrer (composé de sevrer), verbe : sépabsb. Desfalre, verbe : upami, ραιββ bb- pabation, dîfaibb. Deslendre, variante orthographique de défendre. Desfider (composé de fider = fier), verbe : oinn. Desiert, forme dialectale de desert, Desimes, deals, deslsse, désis¬ tés, voy. Dire. Desirier (formé sur le verbe désirer), e. m. : οκβίλ. — Selon mon desirier : à mon gré. Desjeûner (composé de jeûner = jeûner). — Se déjeuner de : se nourrir de. Desloér (composé de loir = louer), verbe : siconsiiLua. Desloiaument(formé sur desloial = déloyal. Ce mot est devenu deeloyale- ment ou and l'adjectif desloyal a cessé d'être des deux genres), adv. : bAloyalb- flHT. Dosmnfllier (formé sur maille), ter be : bbisbb lbs mailles bb. Desnoier (composé de noter au sens de nier), verbe : hub, αττιβμμ qu'ukb csosb bst paussb. Desor, deeore, desour, adv. et grépos. : dbssds, au-dbssos, sua. Voy. Desouz, voy. Detoz. Desovre, forme archaïque ou dialec¬ tale de desore. Deeoz (puis desouz, dessous). Prép. et adv. compos, de de et de soz. soos, mssoos. Desparer (composé de parer. Pour
16 — DESROUTER la coojug., voy. Parer), verbe : m vbb lbs OaHBUBNTS OB. Despars (latin *dispareum » — • Sparsum », sans préfixe, a produit épars. — Le verbe disperser, de forma¬ tion savante, se rattache au Latin classi¬ que dispersum), adj. : bfars. Deepareement (formé sur despars)% adv. : BN DBSOBDBB. Despeoier (formé sur pièce), verbe à radical variable : despieç... tonique, despeç... atone. C'est aujourd'hui dépe¬ cer. MiTTBB Bit PIKCBS, TBIOKPHRK BB. Despendre (latin dispendere. Le participe passé dépens du vieux verbe despendre a servi a former le verbe ac¬ tuel dépenser), verbe : dîpbnsbb. Desperer (latin desperare), verbe à radical variable, atone desper..., tonique despeir..., puis despoir.., — dbsbs- ΡΒΒΒΒ. Desperet, de desparer ou de despe¬ rer. Despiéce, de despecier. Despire (latin despiepre). Part, prés. : despîsant; part. pas. : despit ; indic. prés. : je despiz, tu despis, il despit % nous despisons ; prêt. : je despis, tu despisiSy il aespist; fut. : je despirai; imparl, du subj. : que je despisisse.. — Verbe : μβρβιββ*. Despis, deeplsant, desplsls, Despisisse, despit, despis, voy. Despire. Desprieier, voy. Desproisier. Desproisier (d'abord despreisier. plus tard desprisier, dépriser. — Form* sur proisier, avec le préfixe dee. — Dépriser, mépriser et priser sont dans le même rapport que défaire, méfaire et faire. — La forme savante du même verbe est déprécier), verbe : dJpbbcibb, babaiisbb. Desque, prép. : jusqob. Desraisnement (formé sur desrais- nier), s. m. : explication, convbbiatioiv. Desraisnier (compoié de ratsnier), verbe : înou bassos, bxpliqcbb, cos- vbbssb. Desreer (racine germanique. Voy. Areer), verbe : kbttbb b* dksobdu.. Desroi (subst. verbal de desreer), s. m. : dbsobdrb, dîsabboi, douaob, abdiur. — Notre mot actuel désarroi est formé sur arroi, substantif verbal du vieux verbe areer, qui est de la même famille que desreer. Voy. Areer. Desrouter (formé sur route, au sent de « troupe », comme débander sur frond*), verbe : sa bhahdb*·
559 DEO — 5 : Dees... — Chercher par des les mots commençant par deu, a l'exception du « Dirent. Desslrier (racine germanique), tertio : dbchirbh. La forme actuelle de ce verbe est dialectale; la vraie forme française serait destirer ou descirer. Destor (subst. verbal de destorner s détourner), ». m. : détour, lieu db- TovBiri. — Àn détour : dans un lieu écarté, ou biea : en te détournant, en se cachant. Destordre (composé de tordre), verbe : dbtobdbb, dkchargbr. Destourber (latin disturbare), verbe : troublbb. Destraindre, voy. Deetreindre. Deetre (latin dextrum), adj. des déni genres : droit, droit·. Deetreindre (latin distringere), verbe : sbbrib, contraindri. Ce verbe m conjugue comme feindre, à l'excep¬ tion de l'ancien participe passé « des¬ ire it, destroit » devenu ensuite adjectif, puis substantif. Deetreit (latin districtum, fr. : des- treit, destroit), d'abord participe passé de destreindre, puis adjectif avec les sens de btbojt, aieooaaux, an dbtrbssb, Suif substantif masculin avec les sens e uni btboit, bbtbbssb. « Détresse » dérive d'ailleurs de l'adjectif « détroit ». Destroit, voy. Destreit. Destros, part, passé de de s tordre. Desur, deans, adv. et prép. : vas- •us, sua. Voy. Sor 1. Desus, forme dialectale de desot% ou variante orthographique de desus. Desver, voy. Deroer. Deavoier (puis dévoyer, formé sur vot>), verbe : sa tbohtbb m bout·, tu cbanebr. Détenir (composé de verbe : bbtbh1b· Deterral, futur de détenir. Detraire (composé de traire. Vojea ee mot pour la conjugaison), verbe : TiaSR, arracbbr. Detraist, de detraire. Detrenchler (composé de trenchier s trancher), verbe : tiillrb ik m*cbi, codfbb, tbarcbbr. Detrèt, variante orthographique de détroit. Voy. Detrave. Detriier, verbe ; rbta&bbr. Dettor (forme populaire dedébiteur), ·. m. : vbmtbob. Dettre, cas sujet de dettor. 1. Deu, voy. Deu. 1 Deu, voy. Del.
17 — DIFT Deues, voy. Does. 1. Deus, nom de nombre : dbux. Voye Dous. S. Dette* cas en s de Deu = Dieu. Deiis, deîiase, etc., voy. Devoir. Devant (d'abord davant), prép. adv. compos, de de et avant : bbvakt, AVANT, AUPARAVANT. Deveir, voy. Devoir. Devenre, le même que venredi (= vendredi), avec interversion de· deux mots composants. Devers (composé de de et de vers), prép. : vbrs, do côtb m (avec idee d'éloignement ou idée de-rapprochement. Dans le premier cas il vaudrait miens écrire de vers en deux mots). Deveurent, de devortr. Devise (subst verb, do deviser), s. f. : sbfabatioh ; « nt1it1bh ; MANlfcBB. — A devise : à souhait. Deviser (latin dioisare, dont la forme savante est diviser), verbe : ai »*· rbr ; dbvisbb* discutes, décida, bbdiqwa, isagihsb, farlbr, d1bb, indiquer. Devoir (latin deberet fr. : deveir, devoir), part. pas. : deù; indic. prés. : je dei, dot, tu deis, dois, il deit, doitf nous devons, t !(j) deivent, doives/; prêt. : je dut. tu de&s, il dut, nous deûmes, etc., voyez ce prétérit dans l'in¬ troduction grammaticale; subj. prés. : que je deie, doie, doive; imparf. : que je deûsse, etc. Devorer (latin devorare), verbe s Divoaaa. Des = deus, cas sujet sing, et cas régime pluriel de Deu. Voy. Dieu. Di (latin diem), s. m. : joun. Le vieux mot di s'est conservé dans midi (= mi- jour) et dans les uoms des jours de la semaine : dimanche^ lundi, etc. Die, voy. Dire. Diemeaohe (prononce* di-e-menche en quatre syllabes. Latin diem domiuf* cam, fr. : aidemenche, diemenche, di » manche), », m. : bixaxcbb. Dlent, voy. Dire, Dieu (latin : d*um; français : deο (dans les plus anciens textes), puis dee ou dieu. La forme en ieu la emporté, tandis que pour le mot hébreu, que l'os trouve aussi sous les deux formes hé· brieu et hébreu, c'est la forme en eu qui s'est maintenue. — On trouve aussi Dé au lieu defeat), s. m. ; Duo. Diez = dieus, cas sujet sing, et cee régime ploiiel de Dieu. Dlft (latin debet, écrit dibet dana le· Charte· mérovingiennes. Dibet e pu
560 DOLCEMENT. — 5 : doooer di/ï, puis deit, doiï), indic. prés., t* pers., du verbe qui est devenu deooir. — Cette forme ne se trouve qu'une fois, lao« les Serments de Strasbourg, et n'est pas d'une lecture sûre. Dire (latin dicere), indic. prés. : je di, tu dis, il dit, nous disons, vom dites, il(i) dient ; prétér. : je di, tu disii, desis, deis, il dist, nous disimes, desimes, detmes, vous di sis tes, désistés, deïstes, it{ ») distrent, disent, dirent; subj. prés. : que je die, etc. ; ircparf. : que je dàisse, assisse, dcïsse, etc. 1. Die, du verbe dire. S. Dis (latin decern), nom dénombré : mx. 3. Dis, pour dix. Cas en s de dit. Disent, voy. Dire (prétérit). Disimes, dis is, disisse, disistes, etc., voy. Dire. Disme (latin deemum), dixikm·. Disne, forme dialectale « le digne. Distrent, voy. Dire. DJt (part, passé de dire), β. m. : parole, fttciT, rxpontioh. Voy. aussi page 218. Diu, forme dialectale de Dieu. Dix = dius, cas sujet singulier et cas régime pluriel de diu. Do, voy. Del. Dcel, comme âvel. Voy. ce mot. Does, puis deues, féminin de dous : •aux. Doi, voy. Diti t. Doie, voy. Devoir. Doient, forme dialectale do I'indic. prés., ou forme régulière du subj. prés, de devoir. Doigne, voy. Doner. Doilens, forme dialectale de I'· pers. plur. de t'indic. prés, de devoir Doii, doille, voy. Doloir. Doin, doing, doins, doinse, doint, voy. Doner. 1. Dois (latin ditcum, dont la forme savante est disque), s. m. : tablr rordb. S. Dois, pour dois » eu « α « de doit = doigt. 1. Doit (latin digitum, fr. : deit, doit), ». m. : doigt. t. Doit, du verbe devoir. 3. Doit (parait se rattacher au latin ductum), s. m. : sconce, courant. Le même mot se trouve sous ia forme doiz invariable comme substantif féminin. Doiz, voy. Doit I on 3 Dol, forme dialectale de duel. Voy. ce mot. Dolcexnent, adv. : poi-cemint, tbn- mduit.
8 DOUS. Doleir, voy. Doloir. Dolent (forme archaïque du pert, prés. detfototr), adj. : malukurbux. Doloir (latin dolere, fr. : doleir, do¬ loir, dou'oir), part. pas. : dolu, doulu ; indic. prés. : je dotl, d »eil, duel, tu duels, il duelt, nous dotons, douions, il (s) duelent ; prétér. : je dolui, donlui. tu dolus, doulus, etc. ; fut. : je dolrai, dcvdrai, on daurai; subj.. que je doille. — Verbe : Atrb dîsolb, fourrai*. Doloser (pais doulouser. De la même famille que dolent, douleur), verbe : plrorer lbkalibor m.·. — stdoloset ! se lamenter. Dolrai, voy. Doloir. Dolu, dolui, dolus, voy. Doloir. Domagier (formé sur domagé), verbe : causer du dohmagb a. Don, variante orthographique de donc, ou de dont. Dono ou donquest adv. et conj. alors ; donc. Doner (latin donare, fr. : doner, don¬ ner). Iodic, prés. : je doin, doins, doing, tu done s, etc; fut. : je douerai, donrai, dorrai. Subj. prés. : que je dogne, oo doinse on donge, que tu aoignes, doin- ses, donges, qu'il doint, doinst, dçnge, ou qu'il dont, etc. — Verbe : eoitxat. Donge, voy. Doner. Donques, voy. Donc. Donrai, voy. Doner. Dons, forme dialectale de donc. 1. Dont (latin de unde), adv. « I pron. relatif : d'où, « ont, gomsskt. 2. Dont, voy. Doner. 3. Dont, variante orthographique de donc. Doppe, forme dialectale et extraor¬ dinaire du subj. prés, de devoir. Dorrai, voy. Doner. Dotanoo (formé sur doter), s. f. ι craints. Doter (latin dubitare\ verbe : caAm- »rb. Ce sens ne s'est conservé que dans le composé redouter. —■ Se douter que craindre que. Dou, voy. Del. Doû, doû-, pour deû, deβ-. Doub tance, doubter, orthographe savante de doutance, douter. Yoy. Do· tance, doter. Doudral, voy. Doloir. Douloir, voy. Doloir. Doulouser,*voy. Doloser. Doulu, doulul, doulus, voy. Doloir. Doue (latin duos, fr. : doκι, deux), nom de nombre : dboi.
561 EAGB — δ Dottase, Doftst, comme JdU« *, etc. Voy. Devoir. Dont, de douter. Voy. Doter. Douter, roy. Doter. Dovoir, forme dialectale de devoir. Doy, comme rfoi. Voy. Drecier (latin "direcharé), verbe : dresser, lever, rblbybr. Dreit. voy. Droit. Droit (latin di> eclum, fr. : dreit, droit), adject. : droit (sens propre et figure), justs, qui cokvibht; subst. masc. : droit. N'est droit que ou nen est droiz que signifie : le droit n'est fias 3ne, il n'est pas juste que. — Faire roit à quelqu'un d'une injure, c'est ; réparer cette injure, faire reparation. — Avoir droit, c'est : avoir le droit pour eoi, avoir raison, ou recevoir réparation. On disait aussi avoir droit vers... dans le sens de : avoir raison contre. — Avoir droit dans un pays, c'est : en être le légitime seigneur. — Juger le droit de.., c'est : juger la caose de. — Ni à droit, ni à tort, locution qui équivaut à : wpf raison, sans provocation. — Par droit : comme il est juste. — Ren¬ dre ton droit à quelquun : lui faire droit, agir comme il convient vis-à-vis de lui. Droitement (formé sur l'adj. droit), adv. : /ostshbmt, bxactbbbht. Droiture (formô sur droitï, s. f. : droiture, bbdbessbmbrt. — λί^ιιίγγί droiture : demander raison. Droiturier (formé sur droiture), adj. : légitime, jusTian. Do, voy. Del. Duo (latin ducem), s. m. : duc, door : Dueil, subst. masc. (voy. Duel 2), ou flndic. prés, de doloir. 1. Duel, voy. Doloir. 2. Duel (plus tard dueil. Subst. ver¬ bal de doloir), s. m. : sourramca, dou- x.8ur, sujet dr douleur, pbrtr. — A VOir deuil de quelqu'un, c'est : être affligé de ta mort ou de son malheur. — Faire
19 — EÉ onmener deuil, c'est : être dus la 4M· leur. Duelent, Duelt, voy. Doloir. Duels, cas en s ae duel 2. Duerrai (pour durerai), fut. de durer. 1. Dul ou doi, cas sujet masc. de doue. 2. Dul, roj. Duire. 3. Dul, voy. Devoir. Dule, Duient, Duies, voy. Duire. Duire (latin dueere). Part. prés. : duuanti part· pu. : duit; iodic, prés. : je dui, tu duit, il duit, nous duisons, vous duitet, il (<) duient, duisent ; imparf. : je duisoie; prêt. : je t,uis,tu duisis, il duist, nous dulsimét, il(t) dui siren t, duisent, duirent; subj. prés. : que je duie, duite. — Verbe' : co.sdûirk, aim·, pla1rr. Duisent. Indic. prés., ou, dialecte- lement, prétérit de duire. Dolet, voy. Duire. Duit, forme dialectale de l'indicatif prés., 1'· pers. de doter. Dunat (latin donat, fr. : dtfnat ou donat, puis donet, donc, donne), forme archaïque de la 3' pers. sing, iodic, prés, de donner. Duno. forme dialectale de donc. Dunge, forme dialectale de donge. Voy. Doner. Dunt, forme dialectale de dont. Durement, adv. : rudbhrnt, fort. Durendal, nom de l'épée de Roland. D'après la Chanson de Roland, elle a été donnée à Roland par Charlemagne sur l'ordre d'un ange. Durer (latin durare), verbe : dorer, s'bTBJVDRB, sb prolonger. Durral, futur de durer, ou forme dial, du fut. de doner. Dus, cas en s de dt/c. Dusque (Satin deusque, qui a pro¬ duit dusque et jusque), prép. : jusqub. Dutance, forme dialectale de dotance. Dux, cas en s de duc. Voy. ce mot » Dye, variante orthographique de die, du verbe dire.
E
1. E, interjection : an ! ni ! in ? t. E, voyez e » 1. 3. ε, variante orthographique de la conjonction < t, particulièrement devant les consonues. Eage (latin * xtaticum, fr. : edage, eage, aage, âge), s. m. : agi, vu.
Eave (en deux syllabes, m étanl une diphtoogne. Forme antérieure ève. Formes ultérieures eaue, eau. Latin aqua), s. f. : eau. Edèt, voy. Ai. Cdrer, vov. Errer 2. Eé, voy. Aé·
562 BMBRAC1BR — 5; Cffant, variante dialectale de en- fOilt. 1. Eidre, voy. Errer 2 (indie. et •nbj. prés.). 2. Eidre, voy. Oirre 2. Einchles, Einohois, Einciee, for ttes dialectales de einçois. Voy. Ançois. Einçois, voy. Ançois. Eins, variaute orthographique de ains. Voy. Ainz. Einsi, Einsinc, voy. Ensi. Elnsoie, variaute orthographique de tiMCoû. Voy. Allots. Einz, voy. Ains. Eique, variante dialectale de es 1. Voy . cc mot. 1. Eirre, voy. Errer 2 (indic. et subj. prés.). 2. Eirre, voy. Oirre 2. 1. Eis, voy. Es 1. 2. Eis, voy. Issir. Elssi, voy. Ensi ou issir. Eiseino, voy. Ensi. Eiseir. Eist, Eistrai, voy. Itsir. 1. El (latin aliud ou *alim), pronom tndéf. neutre : adtbb cbosb. 2. El, coutraction de « en le », devenue ensuite ou et u. 3. El, pour ele on eles, pronom per¬ sonnel : BLLB, ILLSS. 1. Ele (d'abord éle avec un é inter¬ médiaire entre é et it puis èle, elle), pronom personnel, bllb. 2. Ele (latin ala, fr. ; éle, aile), s. f. : AU. ». Elle, variante orthographique de ite ft ou 2. Elme, comme helme. 1. Ele, contraction de « en les », de¬ venue ensuite ès. 2. Ele, pronom personnel : aux. Em. On trouve quelquefois en écrit ainsi devant un mot commençant par b ou p. Embasmer (formé sur basme = fcaume), verbe : bmbaumbb. Embatre (composé de batre), verbe. tfembattre — si pbîcifitbb, tombib, m JBTBB. Embler (latin involare. Le sens pri¬ mitif est enlever en votant) » verbe : yolib, hvvolbr, débobeb. — Saint-Simon em¬ ploie encore ce verbe : « M. le prince embla à mon père 1a capitainerie des chasses de Senlis. » — La locution « d'emblée » est formée avec le participe passé féminin à'embter. Emb racier (formé sur bras), verbe : mlbbasssb, qui signifie proprement pbbn- iu em· tu mus ou m ton mai. —
0 — EMPH1S Embrasser son écu : serrer son éw contre sa poitrine. Embronehier (origine incertaine), verbe : ikclikbb, baissbb, s'iitcliiibb. — Le heaume lui embronche : son heaume s'incline. Empaindre, variante orthographi¬ que de empeindre. Em pain te (partie, pas. fém. de em¬ paindre), S. f. ; ATTAQUB. Empeindre, ou empaindre (latin imp inhere ou *impanqere). Prétérit : il empainst. — Verbe : poossbb, bktoiycbb, TBAHSPBBCBN* BMBOOCBBB, LAHCB*. — Le verbe actuel oui répoodrait le mieux, comme sens, à l'ancien verbe empeindre. est enfoncer : « enfoncer une lance dans le corps d'un ennemi ; enfoncer un ennemi en appuyant sur la lance qui le transperce, comme on dit enfoncer une porte; enfoncer un clairon dans sa bou¬ che. l'emboucher, » Toutefois le sens primitif d1 empeindre est plutôt pousser qu'enfoncer. — Empeindre dee troupes en mer : les embarquer. Empeirier (puis empiriert empirer. — Latin *in-pejor-aré), verbe : bmpibbb, ■BTTBB A HAL, ÔTilB VIS A MAL, OATB1, BAVAQBB. Emperedor, forme antérieure à empereor. Voy. ce mot. Emperèdre, forme antérieure à em· perére. Voy. ce mot. Emperëor (latin imperatorem, fr. : emperêor, empereur), s. m. : bmpbbbdb. Emperêre, cas sujet de emperior. Empesohier (latin Hmpedicare, fr. : empeechic·, empeschier, empêcher), verbe : bhbabbassbr, ehp£cbbb. bnoaobb. Empirier, voy. Empeirier. Empor (composé de en et de por), prép., même sens que por. Emport (subst. verbal de emporter, au sens de importer), s. m. : mplubucb. Empreindre (latiu imprimere, dont le doublet savant est imprimer), verbe t bspbbikdbe. Emprendre (composé de prendre), verbe : pbritobb, bktupbuidbb. Emprès, adv. et prép., com p. de en et de près, comme envers de en et de uere, etc.... bnscitb, Arais, AOPais s·. Empresser (composé de presser), verbe : rases », sbbbbb d· rats. Nous avons conservé le transitif presser à côté de se presser ; mais pour empresser, noue n'avons plus que la forme pronominale s'empreiser. Emprls, part. pas. de emprendre, on de ttitpremdre.
563 ENGLINKR — & Emprise (partie, pa* féminin de emprendre), s. f. : mrramnuss. 1. En (latin in, fr. : m (Serment· de Strasbourg), m), prép. Outre les valeurs qu'elle a conservées, cette préposition mit dans l'ancienne langue, comme en latin, le sens de wr, qui ne s'est màln- tenu que dans nn petit nombre de locu- fions. On disait : monter en ch&oal. 1. En (latin Me, fr. : fef, *nt, en), adr. et pronom relatif, qui s'emploie souvent arec le sens vàgue de ■ en cela, pour cela, avec cela », comme lorsque nous disons encore « en croire quel¬ qu'un ». — En peut équivaloir à de notu, ae voue .* « Us nous enterreront, et les loups n'en mangeront pas ». Compares Malherbe : « Qu est-ce que j'en puis at¬ tendre, sinon que tontes ces passions me démembrent pour en avoir chacune sa pièce. » — En. presque explétif, se joi¬ gnait dans l'ancienne langue à beaucoup ae verbes. Il s'est fondu depuis avec un certain nombre de ces verbes : « em¬ mener, em-porter, e'en-fair, etc. » Il est encore séparé du verbe dans « s'en aller. » On trouve dans la Chanson de Roland : « Bn entrer, en passer, en pasmer, en re¬ lever, en venir, s'en écrier, en conduire, en répondre, en recroire, en voir, etc. » Entre chacune de ces formes 6t Vi même verbe sans en, il y a à peu près la même nuance de signification qu'entre emme¬ ner et mener. 3. pour on, pron. tndéf. Enbouohler (composé de bouehier= koucher), verbe : Boucan. Enceis, voy. Ançei*. Enœrohler (composé de eerchier), verlie : tAscouaia. Enohalcier (puis enchamrier, en- chautter. Formé sur le mot latin cal· eeunt, d'où dérive le français eAatuse), verbe : ηιοιηιικ, rooaeuita*. — Remap· r : enchalcier n'est pas un composé de le ter (voyei ce mot), mais ces deur verbes ont été formés séparément sur le Même substantif. Enohalz (subit, wbal de enchaMer), a. m. : rouasoiTi, imistawc·. Enoharger (composé de charger), ▼erbe : cHAaesa (sur se » épaules, ou sur •es bras). Enchels. Enoholn, Eaeles, (ormes dialectales de ençois, voy. Aneoit. (latin inclinem), adj. : r ur¬ eas. Ce mot ne s'emploie pins qu'au figuré. Eacliner (latin tnclinare. Ge verbe « été refnt sur le latin), veebo : a*n*cu-
i — EFfDRKIT mm wvâht, mvn. — Snctiner de se· chef, même sens. Enotolntre, composé de Soufre, même sens. Enool, voy. SneuL Ençois, Toy. Ançois. Enoombrler (formé sur le verbe en¬ combrer), s· m. : nsaavsxtca·, uamibou » cnmoi. Encontre, adv. el prép., comp. de en et de eonire, comme envers de en et de oert (Ce mot a servi à former le vieux verbe eneontrer, sur leouel s'est formé à son tour rencontrer^ Il est em¬ ployé substantivement dans « à rencon¬ tre de ») — coktb*, or cenriiAiioif as, mr faci ou an vie· m. — Mettre une chose encontre à une autre, c'est : les opposer l'une 4 l'autre. — Répondre encontre : répondre (avec l'idée acces¬ soire de contredire). — Choir encontre terre, c'est : tomber à ten-e (avec une Idée accessoire d'adhérence, d'écrase¬ ment). Encontrer (formé sw encontre)^ verbe : amcoimm. Encore, ou encor (latin hinc ad koram), adverbe : jusqualobs, nrcou. Enooete, prép. et adv., comp. de en et du substantif coste (côte). Aurais^ a côtb bb. Voy. Decoste. En coudre (composé de coudre), verbe : cotobb, attacbbb, bhvokcbb. Encroer (parait formé sur croc, plus- anciennemeat que accrocAer), veroe : acgbochbft. Encroler (composé de croler =- crouler), verbe : Bmro*<ta. Encni (latin Aine hodie, fr. : eneui on encoi), adv. : avjovm'hvi. Cet adverbe est * hui (voyea ce mot) en <fue encore est à ore. Encontre, Encnntrer, formes dia¬ lectales de encontre, encontrer. Encuvir (composé de eiarir), verbe : coitvoitsb. Endemcdn (= demain précédé dn préfixe en), s. m. : lbhbmaih. L'article s'est agglutiné an vieux mot eiulemaxnt et fait aujourd'hui corps avec lui. Endcpnentlers, ou endementiéreet même sens que dement iert. Endemeatre*, même sens que- dementree. (composé de ditier, diter, dont la forme savante est dicter}, verbe : iwuiqubb, ισαβίκη. Endootrlnonr (mot savant d'origiie latine), s. m. : piîciptiui. Endroit, voy.
564 ENGLOUTIR — »32 —
ENSEMENT
Endroit (d'abord endreit), prép. et adv., comp. ae en et de droit (endroit est devenu substantif comme envers, mais la valeur prépositionnelle s'est perdue pour endroit, tandis qu'elle s'est maintenue pour envers), a l'ebdboit m, iff TAC* M, tim, pb*cjsb »bîf7\ — on trouve aussi, avec le même sens,· endroit de. » — Or endroit : maintenant même, tout de suite. — Ici endroit : ici môme. — Chacun endroit toi : chacun en ce qui le c incerne. Enfant (latin infantem), s. m. : in¬ fant. Enfermetè (doublet populaire de infirmité- Même famille que enfeimer; mais dans enfermer, le préfixe en a la râleur de la préposition « en », tandis que dans enfermetè il u une valeur pri¬ vative comme-dans enfant), s. f. : Mala¬ wi, irifinmitî. Enfes, cas suj. sing, de enfant. Enforcler (formé sur force), verbe : bbnforcbr, si rkiffoncbr. Entonner ou cnfoujmer (forme populaire de informel'), verbe : laron- mbb. Enfouir, peut être le verbe enfouir actuel, ou une variante dialectale de enfuir. Enfuster (formé sur fust = fût), verbe :hbttrl« < fut. Enganer, verbe : troxpbb, frustrkr. Engeignier (formé sur ihgmium, qûi α donné engin, et auquel se rattache le mot savant ingénieux). Indic. et subj. prés. : il(s) engignent. — troh- fbr,tocbmiuibb.— La Fontaine emploie encore ce verbe : « Tel, comme dit Merlin, cuide engeiqner autrui, qui sou¬ vent s'engeigne soi-même » {La Gre¬ nouille et le Rat). Dans l'édition de La Fontaine qui fut faite en 1692 (mais qui porte la date de 1678), l'imprimeur, ne comprenant pas ce mot, l'avait remplacé par « enseigner. » Engeindre (latin in-gignere. Même famille que genre et engendrer), verbe : bltoindrer. Engenui. prétérit de engeindre, Engerrer, forme dialectale de en* genirfr. Engien. voy. Engin. Engignent, de engeignier. Engin (latin ingemum, fr. : engin, tngien), s. m. : bspbit, busb, habilité » tbompbrib. Englotant, de englotir. Voy. En¬ gloutir. Engloutir (latin inglutire). Ce verbe
n'était pas fochoatif dans l'ancienne langue. Part. prés. : engloutant. Engoler (formé sur gole — gueule), verbe : bkgoulbr, saisir a plbiwb gobule. Engrelgner (latin *tngrandiaret même racine que dans grand), verbe : s'aobaroib, iucmbhtbb. Enherber (formé sur herbe), verbe : εμρ01ι0νλββ avbc dbs hllbbs bmpoisok* wbb. Enheudeûre (puis enheudure. Formé sur heut. Voy. helt, et comparez manche et emmanchure), s. f. ; oardb d'uue épée. Enjesque, forme dialectale de enjut- que. Enjusque, composé de jusque, même sens. Enluminer (latin *in-luminare)t verbe : illuminer, orner. Enmi, prépos. ou adv., comp. de mi précédé de en, comme parmi <Ju même mot précédé de par. au milibu ob, au mii.ibd. Ennult, variante orthographique de anuit. Ennuyvle (mot à flexion dialectale yvle = françaie ible. Formé sur »me), adj. : βϋαοβοχ, iiftoobb comme d'dm npaos. Enorter (le même que exhorter avee un autre préfixe), verbe : bxuortbr. Enosser (formé sur os), verbe ι étrangler, tobr. Enprèe, voy. Emprès. Enquennit (compares encui), adv s cittk nuit, pnr extension aujourd'hui· Enquerre (composé de qwrre on quérir), verbe : enquérir, bechrrciisb. 1. Énqul, variante orthographique de encui. 2. Enqui, adv. : ici. — D'enqui en ava <t : à partir de ce moment. Ens, voy. Enz. Eneeeler (composé de seeler), verbe : •cellbr dedans. Enseigne (latin insignia), s. f. t e5sbi0nb, et aussi cri dboubrri. Les lan¬ ces avaient une « eoseigne », un gonfa- non λ leur extrémité. — Enseigne avoir de crier : avoir pour cri de ralliement... Enseler (formé sur sele = sellt), verbe : sbllrr. Ensemble (latin f »uimul)« *dv. et prép. : brsbmblb, avec. Ce mot forme avec ο une locution prépositive. Voyez ο S. Eneement (formé sur ensi avec le suffixe adverbial ment. Compares quasi et quasmmU), adr. s Ainsi, ésAunit*
565 ENTRASSAIER — 533 ~
ENZ
Enserre, voy. Bnsivr*. Ensi (latin atque sic ?), adr, qn'on trouve aussi sous les foi mes anti, einsi, « ilm, eissi, issi, e*sinc, einseine, ai »smc, « Usine, issinc. — airsi. — afrut que peut siguifier : pendant que, oa de telle sorte que. Ensïent, fatiuto dialectale de escient. Ensinc, voy. Ensi Ensivr·, ou enseore (composé de siore. Voyez ce mot), verbe : bcivbe, o »· tikib. Ensoignter (formé sur coin), rerbe : •'occopbr, avoir sum. Ensois. variante orthographique de ençois. Voy. Ançois. Ensonnier, variante de ensoignier. Ensuivre, voy. E »*iore. Ent, forme archaïque ou dialectale de en adverbe. Entencion (forme populnire de in· tention), s. f. : disposition, dksib. Entendre (latin intendere), verbe : ■jtbndhb, coupbbndbs. — Entendre à : s'appliquer à, s'occuper de. Entente (latin intentam), s. f. : ATTENTION, INTENTION, SIGNIFICATION. Ententif, : » dj. qui a à peu près le même seus que attentifs dont il ne dif¬ fère que par le préfixe. Ententivement (formé sur ententif), adr. avec soin. Entercier (puis entercer), verbe, dont le sens propre est mettre en main tierce, séquestrer, saisir, mais qui signiQe aussi reconnaître. Enterignetè (est & eutérin ce que malignité est à malin), s. f. : intéobité, totalité. Enterln (latin nteprinum. Même famille que entier et intègre), adj. : 8τγιεβ. sincère. Enterrai (pour entrerai, par méta- tbèse de l'r), futur de entrer. Entoiscie, forme dialectale de entoit* chie. Entolsohie, pour entoischiée, part, passé féminin de entoischier. Entoiscliier (latin intox/rare, dont le radical toxicum a protiuit le mot savant toxique), verbe : empoisonner. Entonr, adv. et prép. com p. de en et du substantif tour, comme encostc de m et du subst. coste. autour, environ. UTOOk db, vbbs. — Entour est employe comme substantif dans la locutiou adver¬ biale ■ à l'entour ■ qui est elle-m âme devenue substantif : ■ les alentours. » Entmssaier, oa esUressaier, verbe.
S'entressater t Réprouver le· ou autres. Entre (latin inter), frénoeition : m- tbi. Cette préposition avait un emploi qui s'est perdu, dans les locutions telles Î[ue « lorsque tu partis entre toi et ton rère », ce qui signiQe : lorsque .tous partîtes ensemble ton frère et toi. Entredoter (composé de doter, verbe. S'entredoter : se craindre les uls les autres. Entreferir (composé de férir), verl>e. S'entreférir : se frapper les uns les au très. Entrelacier (composé de lacier = lacer), verhe : bntrblaceb, bvbabbasseb. Entrelaier(composé de later), verbe : OOITTBR. lal'srr. Entremes (composé du préfixe entre, et de mes, participe passé primitif de mettre), s. m. : kntbuusb, mélange, entremets. Entrepreneur, s. m. : cbloi qui BirrBBPRBND, MBNBOR. Entreprie (partie, passé de entre' prendre), adj. : gInb, dans l'bmbabbas. Entresque à, même sens que très- que à. Entroblier (composé avec oblier comme entretenir avec tenir), verbe : oublier. Entrues, adv. et prép. : pbndant ci temps, ou pbndant. Enuieux, a généralement le sens de notre ailjectir « ennuyeux », maie peut aussi se rattacher au subst. « nuée », et signifier nuageux. Comp. ennuyvle. Envaïe (part, passé fém. de envaïr), s. f. : action d'b*VABIB,ATTAQUB, !NVASI01V. Enveillir (formé sur vieil), verbe : vieillir. Envers, prép. : vus, bn comparaisoh db, envers. En ait, variante orthographique os dialectale de anuit. Environ, adv. et prép. : avtoub de, autour, knvibon. Envi s (latin invitum, fr. : envi ou envis, rouservé dans la locution « à l'envi »), adv* ; a cohtrb cqsob, diïpici- lbsbnt. Envolsier, ou s'enuoister, verbe ; se divertir. dbvbnlb gai. Envoiserie (formé sur envoisier), s. f. : qaieté, réiouissancb. Envoleper (puis envelopper. Com¬ posé de vole/ier, mot d'origine incer » tainc), verbe : bnveloppbb. Enz (latin inlus, fr. : ent, ens, ant dans le composé dedans), adr. et prép.
566 ESGAPER — 5 : mun. dahs. — Eux est λ pen près ex- Slétif dans la locution ens en, qui slgoi- t ■*, OAKS. Bo, voy. Jo. Br, futur d'estre. Ere, imparf. d'estre. Brent » imparf. ou fut. d'estre. Erragier, variante de esragier. Erraxunent (formé sur errant (voy. ee mot), avec le sutfixe advervial ment), adv. : toot di βσιτ*, agsutot. Errant, gérondif de errer 2, employe adverbialement, toot dk soit·, aussi- tot. Erraument, comme srranment. Erre, 9. m., voy. oirre· Errement (formé sur errer S), ·. m raoCÉDB BABITVIt. 4. Brier (latin errer#), verbe : τκοιηι, 11111. 5. Errer (latin iterare dérivé de iter, fr. : edi-vr, errer. Le substantif errement, employé dans 1* langue juridique, dé¬ rive de ce verbe, et non de errer i ; il en eet de même du participe présent errant, dans « Juif errant ». voyez aussi le substantif oirre). Iodic, prés. : feidre, eirre, oirre, nous edront, errons; subj. C. : que feutre, eirre, eirre, été. — je : 4« t*. Ert, imparf. ou fatur d'ettre. 1. Es, préposition qu'on trouve aussi •one les formes as, et*, e, etc. Voici. Bile est souvent suivie du pronom νot ou « eus, qui est explétif : Es vos un cheva¬ lier, c'est-à-dire : « voici un chevalier. » Le pconom explétif peut être aussi li m lui. S. Ee, contraction de en les. Çebaer (composé de baer), verbe : eevaia a dedx battants, ou simplement ecvaii. Bntrebaer, antre composé du même verbe, signifiait : « ouvrir un peu ». Ce mot a été remplacé par entrebâiller. « Baer », aujourd'hui bayer, et « bâiller » ont d'ailleurs la même racine. Ewhaldir (puis esbaudir, ébaudir. Forme sur bait, voyez ce mot), verbe : MK0&8 BAEot π toTivx ; et at/ocia, BAMITCSTia SA JOIS. Esbanier, est à esbanoyer ce que tharrier est à charroyer. Voyez esoa- noier. Eebanoier (forme du préfixe et, du Bttffixe oier, et d'un radical germanique qu'on retrouve dans bannière), verbe : mviana, se divutir. Esbaudir, voy.Esbaldir. Escaper, forme dialectale 4e etefte*
4 — 1SCLAIRIBR Esoarimairt, adjectif qui s'applique* une étoffe de soie, et dont le sens et l'origine sont également iucertaJns. 0· le trouve emplové substantivement Eeohacier (formé ter eschaee m échasse), adj. : soitiux. Esohamper (parait être formé sur champ, comme décamper sur la forme picarde dn même mot. α Escbaper », qui a les mêmes sens, semble avoir une autre origine), verbe : teams », et sm- via, sacvbs. Esohange (subst. verbal d'eschan· ger), s. m. : tcsiiiea. — Avoir échange ie quelqu'un, c est : pouvoir le rempla¬ cer. — Donner échange de quelquun, c'est : le remplacer par un autre, et donner échange efforcé de : remplacer avec avantage par no antre. — Prendre échange de quelque chose, c'est prendre cette chose en échange. Esehanteler (formé sur chantel = » coin, quartier d'écu), verbe : Écoutas, ■ateia. Eschar (substantif verbal de eschar- nir), s. m. : moqokbib. Escharnir, verbe : tAitxss, et so- quzb. Esoharpe (origine germanique), s. f. : sac ou vocbs, que les pèlerins por¬ taient « en écharpe » dans le sens actuel du mot. Eschergaite (puis echaupuitte, mot qui a pris le sens de guérite. Origine germanique), s. f. : gobt. 1. Eschieo (origine germanique), s. m. : butin. 2. Esohleo (vient du persan schah, Soi veut dire roi;nons disons « le schab e Perse »), s. m. : xcbbc, jeu. Esohiver (origine germanique), verbe : bsquitbb, évitbb. Escïent (ou escientre. — Lati » sciendo et wienie »·), s. m. : commaissancb. — Mien escient ou mien escientre, on par le mien escient : k mon escient, à ma connaissance, je le sais, ou je le crois. — A escient : volontairement, en connaissance de cause· Esolache (subst. verbal de esclachierf qui a le sens de briser. Origine germa¬ nique, même racine que dans claquer), s. T. : tCLAT, bbjatlussbmxbt. Esolairier (formé sur le mot latin d'où vient clair. Comparez esclarctr et esclargier. Nous avons conservé deux de ces verbes et perdu le troisième), verbe : icLAiats, kolaibcib (soulager, ea parlant de la colère), s'icLiists, s'iiau- KXHtt, tous, »0hikes (en parlant d'ea
567 KSCOT — 5 ! ■a), una ne fauv oa nun cum (impersonnel). Ecolardr (latin exclarctcert, où l'An retroure clantm qui a produit elair), rerbe : icuiaoa, s'acuiaca, inn. — S'éclaircir vert quelqu'un, c'est ; lui sourira. — Ο τηοβ s applique à I· foil « η jour qui mire et à là irait qui ('en Ta. Eaolargiar (formé comme eeclarier •or le mot litin d'où riant clair, mail avec on anfBie didêrent), TerberictAra- aa, tauini Mtouen fie caur, la eolire, le talent dans l'ancien lent de ce mot). EaclAriemmt (poor etclariéement. Fonné wr le part, pané de eselarier oa etcleirier), adr. : ιπβ n nuu anjrr. FT**f (même racine qnedana esclave et 5mm), « ty. et subit mane. : fSun ; par extension, »aibh. Eaolicler (origine germanique), Terbe : aania a· tau·,· uiu·. 1. Eacoer. Les formes Terbalea qui paraissent se rapporter à on Ter be eteoer ayant le sens de « secouer », appartien¬ nent an Terbe et carre I. t. Eaooer (latin extatdart), Terbe : cooraa u aosoa a. Eaoolte (subet. Terbal de eecolter s écouter), s. m. : ssrion. Le mot s'emploie aujourd'hui au pluriel dans un sens dif¬ ferent, quoique rolsin : · être aux écou¬ tée. » Eaoombatre (composé de combattre), verbe : conouéiia. Eaoomengler (latin excomimmicare, qni a prodauausn ncomunier, excom¬ munier), rerbo : ncomnmiaa. Eaoondire (latin 'excondieere), Terbe ι axeusaa. Esooimr, Tari ante d'sicwwr. 1. Eaoorre (composé du prélUe et et de eorre « courir), Terbe : cosaia, S'éLAKCBR. l.E »oorra( latin « center·, fr. -.tteorre, eteourre). Part. pr*e. : etcoaxt, eteouant ; part, passé : eteot, escout ; lndic. prés. » tu étant, ttquttu, tteeme, U tteuet, eeqveut, etcom, nom eecoone, eteouont, tone aeon, eteomt, 0(e) matent, et- queuent, etament; lapait : fttcooie, eteouoie : prétérit ·. fente, ttemu, tu et- etait, u asoot<, oa UmJTttetuL tu at¬ tente, etc. ; sabj. pré*, s <u ftttwet, etqtteve, ou tteattf impart : fa* fet- teetitee, ou que fetemitee : aauovaa. Esoos, wocwls, Mooat, nf. Me- ttrre t. Esoot s. ι·. : fa· !·
S — KSLAISSIKR Emwné, T« y. Eteoer t. Escouer. Les formes verbales, qui pa¬ raissent se rapporter à un Terbe etcauer ayant le seni de teeouer, appartiennent1 au Terbe eteorre t. Esooul, T« y. Btcorm t. Eeoourcier (formé sur court), Terbe : atccooaaa, asuraa, avraouseaa. Esconrre, Toy. Bteorrt. Bacon ». —oont, rej. Eteorre 1 Eeoretnlr (origine genmtniqua, raém*- racine que dans etertmer), Terbe : aa LiTua a t'urim. Eaorerer (composé de erever), Terbe : sa Baissa. — Setermer à plomr équiraut λ la location actuelle : fondre- en larme·. Eaoïier (eompoeé décrier), Terbe. — • Ecrier » intransitif, βα « s'écrier », si¬ gnifie caïaa, s'scaïaa. — « Ecrier · tran-, sttif = imun, nrmnuaa, ou caïaa. Eeoripsier ({armé sur le part, passé- du rerbe eterirt), Terbe : icaïax, idst- tu Fia KCaiT. Xfccrlre (latin teriiere, fr. •eecrmre, eterire). Prêt. : Γeterit, eteritit, etcrC vit, tu eteritit, eterwit, ileteritl, etari' lit.eierivlt, etc. Verbe : Eaorieia, de eterire. Eaorltore (latin eertpturu), s. f. Dassin, sccLFTsaa, tcaiTvaa. Eeouee, Eaooet, Kaouea, j »j. A- corre 2. Esonmenelar, forme dialectale pour tteomengiel·. Estoroier (composé de /order lui- même formé sur le mot latin d'où Tient force), Terbe : arroacaa, nunmaa sat> roacxi. _ Échange efforcé, Toyei et- change. Eatraar (origine germanique, fr. -. etfreder, etfreer, etfraer, effrayer), Terbe : raounaa, ιπμτιβ, couaeoucaa. Esgarder, toj. Etoaarder. Esgart (subst. Terbal de etgarder), s. m. : annas, atu. Esuraignier (origine inconnue), Terbe : s'àsasoaa. Voy. Eegruignier. Esgruignier (origine inconnue), Terbe : iaaiensa. Voy. Btgrmgmer. Etguaider (composé de auarder et. du preflxe et; il nous reste αο ce Terbe le substantif yerbal égarée), rerbe : aaesaïaa, caaacaaa sas Taux, cuonta. ^1"1· (sùhst. Terbal de etlaittier). s. m. : aitOFM nun, lui.—Valait : « Ton élan. W« lwl* (part, passe de.etlaitHer) adj. : ο·)· ta au uior. (compoaé de laittitr
568 ESPERER — 3 twbe : Limn cookii, — S*cslaissier es s'élancer. Esll, part, passé de eslire = élire. Ealiçon (forme populaire de élection), t. f. : choix. Eslire (latin s®-/iffere), verbe : cboisib* E&longer, voj. Éslongier. Eslongier (formé sur long, comme éloigner sur Join), verbe : distancer. Esmalier (composé du préfixe es et d'un verbe germanique dont la forme actuelle est môgen s pouvoir), verbe : sbcoubaobr (littéralement mettre hors de puissance hors de force), mttki β* émoi. Esmarir (origine germanique), verbe : tiooilik, obcokc« tbk, cha8ki5er. Esme (subst. vcrlul de esmer), s. m. : bstimatio*, bvalqatioh, pbojbt, avis. Earner, voy. Atmer. Esimrt (est à mier (voyez ce mot), ce que épuré est & pur), aaj. : spubb, nnu Esmervelller, môme sens que mer- veiller. 1. Esmes, indic. prés. I'* pers. plor. de estre. 2. Esmee, du verbe esmer. Esmeû. part, passé de esmoooir. Eemovoir (composé de tnoooir), ▼erbe : prodcibb, kvooyoir, stixclir. — Émouvoir une querelle, c'est : la faire naître, la faire renaître. Espace (latin spatium), s. f. : bsfacb, tbmps. Espargnier (la racine de ce mot se trouve dans le verbe latin parcere), verbe : Ériaoif*a. Ε spart, s. m. : icLitft. Espartir (formô sur *spart), verbe Impersonnel. Και·* bss icLAïas. Espasee, voy. Jitpaee. Eepaventer, forme dialectale de espoentrr. Especial (latin *p*cialem), adj. : svbcul. — Bn especial : particulière· ment. Especlaument (formé sur especial. Le mot est devenu espccialement quand l'adjectif especial a pris tin e an fémi¬ nin], adv. : sricuLEviKT. Espelr, forme aucienne de espoir λ se t. Espeire, espeirent, de esperer. Espelrs, forme aucienne de espoirs. Espeirt, voy. Ksperer. Esperer (latin sperare). Inri. prés. : fespetr, espoir, tu espeiret, espoir**, il espeire, espoire, note* espérons, votes es· pères, U(s) espeirent, espeirent. Snbj. yséa. : ptef espeir, espoir, que lu espeirt,
Ο — ESPRINS espoirs, qu'il esoeirt, espoirt. — Verbe | mltstft. b »pfhkb. Esperiment (latin exjterimentum. Nous avoue eucore tes dérivés expert' men 1er, expérimentation), s. m. : uré- ftlBKCB. Esperne (subst. verbal de esperner), ·. f. : irABOKB. Esperner. ou esparner, espargner. Vov. Espargnier. Èspl6 (origine germanique. Ne pas confondre avec épieu), s. m. : trti, sorte de Innco. Esplnglette (diminutif d'espinyle =z épingle), s. f. : pbtitb bmbslb, bphiols. Eepleit (pub exploit, exploit. Latin erplicitum, dont la forme savante est l'adjectif explicite), s. m. : bîvssitb. — A esplnit : à volonté, avec ardeur. Esploitier (lutin *explicitare, fr. : espleitier, exploiter. Voy. Espleit), verbe : bbussib, accompli· cb qu'ow tiot. Corneille dit encore, à peu prés dans le même sens : · Vous en ciploitez bien. · — L'exploiter [le neutre), c'est : réussir. — Mal esploitier : mal agir. Espoanter, comme espoenter. Espoenter (latin 'expaventare), verbe : acouvAftTSB. 1. Espoir, 1" pers. indic. ou sub] prés, de esperer. 2. Espoir (indic. prés, de esperer), adverbe ; fbot-Itbb, iimion. Espoire, espolrent, de esperer. Espoirs, subj. pres., 2e pers., de esperer, ou cas en s du subst. espoir. Espoirt, de esperer. Es ρ oit (môme racine que dans espié), s. m. : serte do lakcx. Ce mot est encore français au pluriel, comme terme de vé¬ nerie : il désigne les Cors qui sont ae sommet de la této .de cerf. Espondre (latin exponere, fr. : esponre, espondre), verbe; même sens que expose », qui est de la môme fa¬ mille. Esponre. voy. Espondre. Esposerie (formé sur esposer=épou¬ ser), s. f. : babiagb. Espreindre, verbe dont la form· savante est exprimer. Même sens. Esprendre (puis éprendre. — Com¬ posé de prendre), verbe : mfummkh, s'bnvlashbb. 11 ne reste de ce verbe que te participe passé épris> qui s'emploie an figuré. Esprlngler· verbe : Taériona, sau- tlltlb, gasbadib. Esprlns, de esprendre. Voy. pm* dre peur le conjugaison.
569 ESTAGE — & Εβρταβτβ, de etprover s éprouver. Vot. Prooer pour la conjugaison. Eapurger (devenu expurger sons une iuflueuce savante. Latin expurgare), verbe ; r croisa, ravaiiia wjb. Eequacier, verbe : iausu. Eequels (composé de et s en let, et de Quels), bh lbsqosls. Eflqaené, esqaeas, esqaeat, voy. Escorre t. Esqnler, variante orthographique de escuier « icuyer. Eeragier, mot ibrmé comme enrayer, mais avec un autre préfixe ; même sens. Eesaier (formé sur estai), verbe : ■•satbb, ir bout sa. Eeaauoler (composé de haueier, qui est devenu » sous une influence savante, exhauster ou exaucer. Les deux formes actuelles sont deux graphies équivalen¬ tes d'un seul et même verbe ; l'une des graphies a été attribuée ao sens propre du verbe, et l'autre an sens figuré. Un {tbénomène semblable s'est produit pour e verbe coûter, dédoublé aujourd'hui en compter et conter — Sxcuter est une forme savante qui contient les mêmes éléments que essaucier), verbe : blktsb. Eeaient, variante orthographique de escient. Essil (latin exilinm), s. m. : « aliibûb. Es&ilier (dérivé de essil), verbe : tfKOBB MALliSGBBOX, KBTTB1 A *OBT, Mkvastbb. Esta, indic. prés. 3* pers., ou impé- Itt., de ester. Eatable (doublet populaire de stable), adj. : établi, placé, STASt-B, fiim (en parlant d'uu acte juridique). 1. Estace, subj. prés., tM ou 3* pers.. de ester. t. Eetace, forme dialectale de esta- « le 1. 3. Estace, forme dialectale de esta- che 2. Estacent, Estaces, subj. prés, de ester, ou formes dialectales dp l'indic. prés, oa do subj. prés, de estachîer. 1. Estaohe, indic. prés, ou subj. pré·, de estachîer. S. Estaohe, s. f. : attachb, potbao. Estachler. verbe : attach bb, ricnaa. Estaolei », forme dialectale de ester thier. Estag· (est aa verbe ester te que éclairage est aa verbe éclairer, etc.), s. m. : firotnu Le sens de ce mot s'est considérablement restreint — Prendre « <M Jtage, c'est : s'arrêter, faire halte. • Être m son étage s fetter immobile.
7 — ESTER Estagler (formé, sur estage), adj. INSTALLS, ETABLI, fctsiDAHT. Estai, s. m. : placb. — Se tenir d estai : se tenir en place. Estance (est à ester ce que délivrance est à délivrer), s. 11 « ira**, position, ÉTAT. Estant, part. prés, m gérondif de ester ou de estre. Comme gérondif, pr^ cédé de en, ce mot a le sent de dbboqt. Ex. : « il s'est levé en estant. » On dit anssi, dans le même sens, en son estant. Compares les locutions actuelles : « en son vivaut, sur son séant. * Estant est même devenu tout & lait un snbst&ntif qui a le sens de placb oo oh sb tibkt : « il lâcha pied et abandonna son estant. · Estas, indic. prés., 2a pers., de ester· Estast, subi. pros, de ester. 1. Estât, inaic. prés., 3* pers., de ester. 2. Estat( !atin statum, franç. : estât, itaf; la forme tout à fait popul&ire de ce mot aurait été identique^ aa participe passé de ester et de estre), s. m. : état. Estavlir,forme dialectale de establir. Este, préposition qui a le même se us que es 1, et qui s'emploie toujours avec le pronom tut ou ôous explétif. Vu/. Es i. 1. Esté, partie, pas. de ester ou de estre. i. Esté (latin tstaiem, français eslet, esté, été), s. m. : été. Estefne (latin St/tphanum, fr. : Es· tefne, Estiéne, Etienne), nom propre ι Etibxnb. Estèle, voy. Astèlc. Ester (latiu stare). Part. pas. : esté; partie, prés. : estant ; indic. prés. : festoie, tu estas, il estât, esta, nous tons, vous estes, il{s) estant f imparf. s festoie, etc.; prêt. : j'estui, tu esteûs, il estut, npus estcUmes, vous esteûstes, ii(s) estur, nt ; imper. : esta;· fut. : f es¬ terai, etc.; subj. prés. : que f estace on gue festoise, que tuestaces on que tues- toises, qu'il estace, estast ou quHl estoise, estoist, que nous estions, que vous estiez, qu%il(s) estacent, ou qu'ils estoisent ; im¬ parf. que festeïsse, etc. — Verbe : sa tbmb 0EMOT, Atsb tbanqoiixb, £τββ, bss- tbb, s'abistib, babiti*. Ce verbe est en* core usité dans In locution juridique : · es¬ ter en justice. » Plusieurs de ses temps se confondaient avec ceux de r*rb* estre. — Laisser quelqu'un ester. c'est : le laisser en repos, et quelquefois l'abandonner- — Laisser ester, sans régime (avec un ré¬ gime neutre sous-entendu), c'est : i* »s :cr tranquille, β » lair·, —fester s i'ar »
570 ESTOT — 5; ee tenir debout. — Remanoir en « ttant, on être en estant, c'est : rester debout. — Se dresser en estant : te relever quand on a été assis on couché. Enteral, toy. Ester on eatre. Estes, peut ètr » la 2* pers. plur. indic. pré·, du verbe estre, on une va· riante ae la préposition es. Estât, forme ancienne on dialectale 4e esté i on S. Estèt, variante orthographique de estait. Esteûmes, esteûs, esteûsse, esteuet, esteûstes, de ester, on (à la V pers.) de estovoir. Estoce, voy. Estovoir. Estoie, etc., iaparf. de et ter eu de estre. Estoire, forme populaire de his· t »ire. Indic. prés., 1" pers. » de ester, ou, du k* »- an xvin* siècle, imparf. « le l'indic., 1'· ou S* pers., de ester ou de estre. Estoise, estoisent, estoises, es- toist, prés, de ester. Estolt (latin stultum, fr. : estolt, estout), adj. : fin (en mauvaise part), rnriDs. Estoltoler (formé snr estolt), verbe : ■ iLTBilT ». Estoner (composé de toner » <οπ- nttr), verbe : ιπιιτιι, btobrdih, îtoit- Ria. Tîstont, indic. prés., 3' pers. plur., de ester. Estor {ettom, estor, estour. Origine germanique), t. m. : cosbit. — Rendre tin estor à quelqu'un,'c'est : lui livrer bataille. On disait de même rendre ba¬ taille. — Vaincre Γ et tour, c'est : gagner la bataille. — Faire ou fournir un te tour Λ quelqu'un, c'est : livrercombat poor lui. — Faire estour : livrercombat. Estordre (composé de tordre. Latin extorquere, qui a aussi produit la forme savante extorquer). Prêt : tils) estore- trent. — S" estordre de, eu mordre de : se tirer de. Estorer (latin instaurare. Le français actuel restaurer ne diffère Restorer que par le préfixe), verbe : 4taslib. Estormlr (origine germanique), verbe : mittbb m ivnm. Estorse (féminin de l'une des formes du participe passé primitif de estordre), s. f. : ceoc η un·, κκτοβββ (qui tek le même mot avee ua entre préfixe). £stos, cas en * de estolt, Estot, vojr. Estovoir·
8 — KSTRK Estournay (même racine que dans tourner), s. m. : goutbrhail. Eetoûst, voy. Estovoir. Estout, voy. Estolt. Estouvoir, estoyeir, voy. Esto* voir. Estovoir (d'abord estoveir, plus tard estouvoir. D'après l'iDgénieuse hypothèse de 11. Tobler, le latin est opus {= il est besoin) serait devenu est ues (voy. Ues), dont on aurait fait un seul mot : estues. Puis, ce moi ayant le sens d'un verbe h la 3* personne, on l'a terminé par le f caractéristique des 3'* personnes :estuet. Enfin snr cette 3* personne on a créé une conjugaison tout entière, par ana¬ logie avec les verbes qui ont la diphton¬ gue ue an singulier de l'indicatif pr^ sent), verbe impersonnel à radical varia¬ ble, estuev... tonique, estov... atone. Indic. prés. : ilestuet; imparf. : il esto- voit; prêt. : il estot ou il estut ; fut : il estovra; subj. prés. : qu'il estoce on qu'il estueee ou quil estuice ; imparf. : qu'il estoûst, esteùst. — Falloir, Aras nécessites s·. — Par estovoir : par né¬ cessité. — Estuet à faire : il fant faire. Estovra, voy. Estovoir. Estragnier, forme dialectale de es- trangier » étranger. Estral, voy. Entre 1. Estraim (latin stramen), s. m. vaille, litiftni, orossb paillb. 1. Ε strain (latin extraneum, qui » aussi produit étrange), adj. : βτβανοββ. 2. Estrain, comme estraim. Estraindre, voy. Estreindre. Estrange (latin extranicum), adj. : βτβανοββ. Corneille et La Fontaine em¬ ploient ençore étrange dans ce sens. La Fontaine : · Bt se font écouter des na¬ tions étranges » (fable du Renard an¬ glais). — Somme étrange .'étranger. 1. Estre (latin *essere, français estre, être). Part. pas. : esté, été; part. prés. ·. estant, étant; ind. pré·. : je sot, suit suis, tu ee ou tes, il est, nous s ornes, sommes, on esmes, voue estes » il{s) sont; imparf. : fere ou iere, ou festoie, tu eres ou ieres,ou tuestoies,il ere{t), ie>e{t)o\b bien ert ou iert, on il est oit, noué estions, vous estiez, il{s) erent ou ierent on il(s) estoient; prêt. : je fui, fus, tu fut, il fut, fu, etc. ; futur : je serai, ou festrax ou esterai, etc., ou fier ou er, tu ters. tl iert on ert, nous ermes, voue ert et, {<(*) ierent; subj. prés. : que je seie, sou, sois, que tu seies, soies, soit, qu'il seit, soit, que nous seiens, teions, soient, so ions, que vos* seies, soies,
571 FAILLANCR — « gfiffif, « oient; imparf. : {« te je futee oa /btoe, etc. — Verbe : Atab. %. Estre, ·. m. : vaçoh d'Atbs (dispo¬ sition) d'une personne, d'ua lien, d'une habitation : « l'ancien estre de la ville » ; M dit encore ; · les êtres d'une maison » ; par extension ρβμονκ· (ou animal), ubuj b>jitatiqb 1« premier de ce· trois sens est seul reste en usage (les êtres Tirant·), mais les deux autres étaient encore usités an sri* siècle; M&rot dit : € Vous qui Tires donques en ee bas ettrt. » — Pabti· bîtiuinb· e'tnri tous, b'obb βαβιτατκμ s « il Monta aux estret de la tour. » 3. Estre (latin taira, franç. titre- qui serait devenu étro ai le mot s'était con¬ servé; forme savante extra, que l'on trouve comme préfixe dans eztraordi- mare, etc. Mots savants actuels de même racine : extérieur, externe), prépos. : m eaaons s·. Ex. : « Ils étaient cent, estre lea enfants » (c'est-à-dire « ans compter les enfant*); e il le fit titre son gré » (c'est-4-diresn dthort de ton gré, contre êùn gré). Eatreindre (latin etrinpere), verbe : Ατββικβββ. Ce verbe se conjugue comme feindrt, à l'exception de fancien parti¬ cipe passé « estreit, estroit), » devenu ensuite adjectif. Eetreinsis, voy. Estreindre. Estrelt, voy. Éetroit. EstriTèe (part. pas. féminin de estri- vtr), s. f. : duputs, contbstatiob. — A fettrivéé : àl'envl. Eetrirer (origine germanique), verbe : dispvtib. Eetroér (composé de troérwm trouer), verbe : tbocbb. Eetroit [latin strictum, fr. : ettrtit, estroit), d'abord participe passé du verbe ettreindre, puis adjectif : ttaoïr. Estrument (latin instrumentum, dont la forme savant· est fcuJnfmesf), a » m, ι οΜτηηιητ·
Ffto,i wy. Feb*· Fao^(amourd'hul éerit/siN^de/Un. Faobe, taioe, friche, formes dialee- taies de /bat. Fell, voy. IU/Iék. Faillano· (formé mtfkiUkr eomme touffranct sur toufrir. Nous avons en¬ voi· k « omposé défaillance), s. t. ssautci
» — FAILLIR Estoeo·, Estuet, voy. Eitovoir. Eatul, voy. Ester. Estùioe, voy. Estovoir. Eatuier (formé sor estui m étufy, verbe : siaaaa, comme dans un étui l bbsbmvbb. Esturent, voy. Ester. Estut, vov. Ester ou ettovoir. Esvertuder (puis esvevtuer. éver¬ tuer. Formé sur vertu), verbe : évbb· tcbb. Esveudier, forme dialectale de esvuidier. Esvuidier (composé de vuiditr s vider), verbe : vidsb, bbrdbb vain, abab- Domma. Eii, voyez Avoir (particic. pas.). Eulsse, forme dialectale de « fisse. Voy. Avoir. Eûmes, eûmes, voy. Aooir. EÛT (latin augurium, irànç. oflr, eûr, tur, heur. La forme savante est augure), s. m. employé dans les locutions « bon eûr » et « mal eûr », devenues bonheur et malheur. — Mauvais eûr a le môme sens que « mal eiir ». Eûré (formé sur eûr, eomme eflreus, heureux, mais avec un autre su/fixe), adj. : robtubi, kxobbox. — Bien eûrt, même sens. Eus, voy. RU S. Eîis, eus, voy. Avoir (partie, passé pluriel, et prétérit). Eilsse, eusse, eûetes, voy. Avoir. Eve (latin aqua, voy. Bave. — Nous avons conservé le dérivé éviert dont la forme savante est aquarium), s, t : saû. Ε we, comme he. Ex, forme du pluriel de util a ail. Exquisite (forme savante de tequit, exquist comme explicite est la forme savante de txploit. Même famille que quérir), adj. : ascaisobé, bxquis.
MiBQOs. — San » foiUemm : sûrement Faille (subst. verbal de faillir), s. f. : faotb, MASQtfa. Faillir (latin fallere, d'où dérivant faUlir et falloir : œe deux verbes se con· juguaient de même à l'origine. A c6lé de faillir on trouve les formes fallir et faltr). Partie, prfa. ; fêlant, faiUani ;
572 FAULT — 5 Indie, prés. : je fail, ou, par analogie avec les persouues suivantes, faux, ta fais, faus, faux, il fait, faut, nous falon », faillons, vous fdlex, faillez, il{a) faient, faillent. Le singulier de ce temps, dans le composé défaillir, a subi une transformation analogue à celle de coillir (n>y. cc mot) au même temps. Futur : je falrai, faldrai, faudrai ou faurai (aussi fourrai), ou faillerai, fail¬ lirai. — Verbo : faillir, manqdbb, faibb etpaot ; falloir. — Se faillir, môme sens. — Faillir à quelque chose : y echouer. Fain, variante orthographique de fein « foin, ou de faim. i. Faine, cas en s de fain. S. Faine, pour feins. Voy. Feindre. Faire (laliu facere), Indic. prés. : je faz ou fac, ou je fax, fais, tu fais, il fait, etc. ; prêt. : je fis, tu fesis, fets, fis, il fist, fit, nous fi simes, feïmes, felsmes, vous fesistes, feistes, il(s) firent ou fisent ; imper. : fax ou faz, fais ; imparf. du subj. : que je fesisse, feîsse, que tu fesisse$,feUses, etc. — Verbe : faibb. — Faire à, suivi d'un infinitif, équivaut h être à : « lis ne font pas à blâmer ·>, c'est-à-dire : « ils ne « on/pas à b'ânier ». — Faire que, suivi d'un adjectif ou d'un substantif, équivaut à agir en .· • 11 fait que sage », c'est-à-dire : « il agit en sage ·. — Faire peut avoir le ■e&s de dire ; nous l'employons encore quelquefois dans ce sens : « fait-il ». 1. Fais, du verbe faire. 2. Fais (latin fascem), s. m. : faix, FAIPCBAD, FATIQDI. — A Un fûlSd'UU6 •eule pesée, d'un seul coup, tout & coup. 3. Fais, pour faix, cas en « de fait. Faltement (formé sur le part. pas. de faire), adv. : db façon. — Com faite- nent : de quelle façon. — Si fattement .* le telle façon. Faiz, cas en s de fait, ou variante •rthographique do fais 1 ou 2. Faldrai, falent, falez, falir, fallir, falons, voy. Faillir. Fais, voy. h'aus 1, 2 et 3. Fait, voy. Faillir. Fas, comme faz. Du verbe faire. Faucon (latin falconem), s. m. : faucon, nom d'un oiseau de proie, et aussi d'un petit canon ■ qui avait, dit Littré, trois pouces de; diamètre, et dont le boulet pesait une livre. » Faudrai. voy. Faillir. Fauldrai. pour faudrai (orthogra¬ phe du xv siècle). Fault, orthographe savante de faut.
0 — FEREIS Faulx, orthographe savante de fans, Voy. Faus i, 2 et 3. Faurai, faurrai, voy. Faillir. 1. Faus (latin falcem, frauçais fais* faus, faux), s. (. : faux, instrument pour couper les plantes. 2. Faus ilatiu falsum. franç. fais, faus, faux), adj. : faux, le contraire de vrai, 3. Faus, voy. Faillir. 4. Faus, forme dialectale de fous » cas en s de fol. Fauset, s. m. : faussbt, voix db têts. Faut. voy. Faillir. Fauteor (pu s fauteur. Se rattache à faute, et n'a aucun rapport avec notre mot fauteur actuel, qui est de la même famille que faontr), s. m. : coupadlb. Faux, voy. Faillir, ou faus 1 ou 2. Faz, voy. Fa re. Fazet (latin faciat, franç. faset, facet, face, fasse), suly. prés., 3e per s., du verbe faire. FeaJble (le même que feoil, avec un autre suffixe), adj. : fidèlb, loyal. Feeil (puis feoil. Lntin fidelem, dont la forme savante est fidèle), adj. : fioèls, féal. — Un Dieu feeil : un serviteur de Dieu. Fei, voy. Foi. Feiée, voy. Foiée. Feïmes, vov. Faire. Feindre (latin fingere). Partie, prés. : feignant; partie, pas. : feint prêter. : je feins, tu feinsis, il feinst, nous feinsimes , vous feinsistes, il(s) feinslrent, feinsenl, feinrent ; imparf. du sub j. : que je feinsisse, puis feignisse. — Verbe : fsindbb. — Se feindre de : faire semblant de, mettre de la mollesse à. Feinsis, voy. Feindre. Feinteê (est à feint ce que sainteé est à saini), s. f. : dissimulation. Feïs, felsmes, feîsse, feisses, feïstes, voy. Faire. Feit, voy. Foi. Feiz (latin vicem, fr. : feiz, feis, fois), 8. f. : fois. — A ceste fsiz : cette fois, on pour cette fois. Fel, cas sujet singulier de félon. Feltre (origine germanique), s. db. s fxotbb. Feoil, voy. Feeil. Ferarmè (composé de fer et du par* ticipe passé du verbe armer), aaj. : babd& db fbb. Fère, variante orthographique de faire. Fereîs (puis fer is. Forme sur ferir, comme levis sur lever), s. m. : action sa frapfxb, coup,
573 FIANCE — 5 Ferefc (parait é !re an diminutif de faire), s. m. : affairs· Ferez, de ferir oa de faire. Ferir (latm ferire). Partie, prés. : feront; part. pas. : fera; indic. prés. : je fier, tu fiers, il fiert, nous ferons, •01« ferez, il(s) fièrent; imparf. : je fe- roie; prétérit : je feri; fut. : je ferrai; impér. ; fier ; subj. prés. : que je fiére ou fierge. — Verbe : frappbh, enfokgib. — Se férir en : se précipiter dans. Ferit, de ferir, ou forme dialectale de fera, du verbe faire. Ferm (latin firmum), ancien mascu¬ lin de ferme. Fermall (est à fermer ce que nail est à gouverner), s. m. : agbafb, cb qui bbtibmt, vsbfiou. Fermer (latin firmaré), verbe : *w- •bb fbbhi, assujettie, flantsb. — Fer¬ mer son heaume, c'est : le lacer sur sa téte. — Un gonfanon fermé, c'est : un fonfanon fixé à la lance. Fermeté (latin firmitatem, franç. : fermeté, ferté, cette dernière forme con¬ servée dans certains noms de lieux, comme La Ferté-sous-Jouarre), 9· f. : fobt, f lack fobtb. Ferole, imparf. de férir ou condi¬ tionnel de faire. Ferons, de ferir ou de faire. Ferrai, voy. Ferir. Fera, de férir. Ce partie, passé s'em¬ ploie encore au figuré : féru a amour. Fesixnes, fesis, fesisse, fesisses, feeistes, voy. Faire. Feetiler (est à festoyer ee que char¬ rier est à charroyer), verbe : fbtbb. Festu (latin * festucum, It. festu, fétu), s. m. : fétu. Fet, variante orthographique de fait. Fèvre (latin fabrum. Mot de même famille que forge, fabrique, etc., ne s'est conservé que comme nom propre : Fèvre, Faivre, Le fèvre, etc.), s. m. : ouvrier, fobgbbgn. Fez, pour faiz, ou pour fais. 1. FI (latin fidum, mot de même fa¬ mille que fier, confiance, etc.), adi. ; ab8dbî. — De A, locution adverbiale ; certainement, sûremeLt. 2. FI, indic. pré·, ou subj. prés., i*· pers., de fier. fiance (latin 'fidanciam, fr. fidance, fiance), s. f. : a&subakcb, coitfukcb. — — Donner fiance de quelque chose ά quelqu'un, c'est : lui promettre cette chose. — Prendre ou avoir fiance de quelqu'un, c'est : recevoir son engage· •ent ou sa soumission.
1 — FLORI Fiancler (formé sur fiancé), verbe 1 assub1b. donner on β assurance a. Fiohler (formé sur un dérivé d· latin fiffere, verbe dont le participe passé se retrouve comme racine dans fixer), verbe : skfokcbb. — Ficher son égara : fixer son attention, ses yeux. Fidanœ, voy. Fiance. Fie, ou foie (forme à terminais » féminine, correspondant & fois), s. f. : fois. — Aucune fit : un jour, quelque jour, quelquefois. Fleblet, diminutif de fieble, forme dialectale de foible = faible. Fiée (forme allongée de fie, comme pâtée à coté de pâte), s. f. : fois. 1. Fier (latin ferum), adj. : Fin. 2. Fier, voy. Fertr. Fiére, voy. Ferir. Fierement, forme dialectale de fer¬ rement (instrument en fer). Fierge, fiers, fiert, voy. Ferir. Fiés, cas en s de fief. Fieus, forme dialectale de fils, cas en s de fil, qui peut siguificr kl ou file. Cette forme est employée parla Fontaine, dans la fable intitulée Le Loup, la Miré et l'Enfant. Fiever (doublet de fie/fer), verbe : foobvoib os fisf. Flex, voy. Fieus. Figier, verbe : fiosb, sb figsb, oaillbb. Fil, cas régime singulier, ou sujet pluriel, de fis. Finer (formé sur le substantif fin, tandis que fenir, que l'on trouve aussi dans les anciens textes, dérive directe¬ ment du verbe latin finire), verbe : tbbminbb, b'abbêtxb, finib. — Être fini de mort : être tué. Firet, verbe faire, 3* pers. du sing· d'un temps archaïque, dérivé du plus- que-parfait latin ifecerat) et qui avait le sens d'un prétérit : m. Fisent, voy. Faire. Fisiole (forme populaire du mot phy¬ sique), s. f. : médecins. Fiat, voy. Faire. Fias, fuc, forme dialectale de fils. Flairier (latin jlagrare). Le sens primitif et étymologique de ce verbe est : sxbalbr uns oosub. Flambe (latin fiamma, qui a produit aussi flamme. La forme flambe se re¬ trouve dans les dérivés flamber, flam¬ boyer, etc.), s. f. : flamme. Florl, partie, passé du verbe fiortr (s /feurtr), adi. : flbohi, ornî de flbubs, blanc (en parlant de la téte et de la barbe).
574 FOROSTAGIKR — δ Floter (formi mr flot), ratbe : ποτ- τη, £tbs ikondA. Flun (Intra ftumen), a. m. : rutuvs, odubs. Fooé, Tariante orthographique de fossé. Foi (latin /idem, fr. text, fui, /foi). ·, f. : roi. — Foi que aoi, suivi d'un nom de saint, est une formule de ter· ment, lUtérnlcraent : « par la toi que je Jois à... ». Foie, του. Fie. Foièe (d abord feiée ; forme allongée de foie, comme pâtée de pâte), s. f. : rois. Folt, forme dialectale de foi. 1. Fois, cas en 9 de foi, 2. Foiz, roy. Feis. Fol (latin follem), adj. : fob ; adv. : miimit. Folage (formé sur fol, comme ser- page sur serf), ». m. : roui, gbosb hoh- tbutb. Foler (latin *fullare, fr. foier, fou¬ ler), verbe : fodlib, sabàbbeb. Folor (puis foleur. Formé sur fol comme douceur sur doux), s. f. : fol ». Fondre (latin fundére), Terbe : s'icnouLTB. Forain (d'un dérivé de forts qui a produit hors), adj. : étbangbb. Forcele (puis foureelle. D'un dimi¬ nutif de furca qui a donné fourche), a. f. : cLATicoLi, et, par extension, roi- tbikt. Forceur, tot. Forçor. Forche (latin furcn), β. f. : foubchb. Forcheur, forme dialectale de for* ceur. Forçor (latin fortiorem, fr. forçor, forceur), comparatif de fort : flub fort. Forcoureux (formé sur forcourir), ·. m. : iNTMOiNT, comaibb, fobbah. Forcoarlr (est & courir ce que for· faire est à faire), Terbe : coubib ad dbla, liriUKB lbs bobjibs » coubib SOS A. Forfaire, comme forsfaire. Forga, de forger. Forjugier (formé sur jugier tree le préfixe que l'on retrouTe dans forfaire), Terbe : bakmb, comdamnbb. Formener (est à mener ce que for¬ faire est à faire), Terbe : égabbb, lamkb. Forment, ancienne forme de forte¬ ment. Foroetagler (est à ostagier ce que fOrfaxre est h faire), Terbe qui signifie proprement : laibsbb un otaob a la dib- artnoir db l'bhhbmi en n'exécutant pas le » conditions convenues, le priver de
2 — FOURRER la qualité prottetria d'otage ; étn LlTftî a discbtrion. Foroster (est k forostaoier ce que ouvrer est & ouwaqer), Terbe : μτλββ a Di&CBfnoM (en parlant d'un prisonnier 3ui a perdu la qualité d'otage par suite θ l'inexécution des promesses dont il répondait). Forpaéeer (est k passer ce que for- faire est λ faire), verbe : ootbvpasbvb. Foirer (même racine que dans fuerre 1 ), verbe : roenasa. 1. Fors {latiu for is, fr. fors, hors\ adv. et pren. : hobs, bobs db, dbhobs, BxcBPTi. — Ne... fors, ou ne... fors que : ne..· que. — Fors tant que : excepté seulement que... 2. Fore, cas en « de fort. Foreené (composé de fors et de sené 'qui est lui-même formé sur sen « ■ een*), adj. : hobs db soi. Forsenerie (formé sur forsené), a. f » : foub, é6abbmbrt· Forsfaire (composé de fort et de faire. Voy. Faire pour la conjugaison), Terbe : fobfaibb. — Se forsfaire, c'est : commettre une trahison, forfaire à l'honneur. —^Se forsfaire ou forsfaire à quelqu'un (au passé il s*est forsfait ou il est forsfait à), c'est : lui faire do tort — Fors/aire un mal à quelqu'un, c'est : lui faire du mal. Forsonnê, comme forsené. Fort (latin fortem), adj. : fobt. — il· fort,locution adverbiale : enfin,en résumé. Foe, cas en 5 de fol — fou. 1. Fou, (latin focum, fr. fou, feu\ s. m. : rsû. On trouTe la locution « fa » et flamme », qui s'est conservée dans « jeter feu et flamme », et le verbe dont cette locution est sujet se met an singu¬ lier. — Toucher le feu : mettre le feu. 2. Fou (latin fagum), s. m. : hétbi, 3. Fou (latin follem, fr. : fol, /bu), adj. : fou, imbus*. Fouir, forme dialectale de fuir. Fourel (puis foureau, fourreau, ori¬ gine germanique. Voy. Fuerre !), s. m. : foobbbau. Fourmener, νοτ· Formener. Fourmesaisié (formé sur mesaisié avec le préfixe four ou for que l'on trouve dans forfaire, fourvoyer), adj.; même sens que mesaisié. Fourpasser, voy. Forpasser. 1. Fourrer (même raciue que dans fourreau), Terbe : θαβιπβ d'umb bkvblopfb ; foubbbb, faibb pfriétbxb. 2. Fourrer (même racine qae dans fo\trrage)% verbe : fourbagbb
575 ra — & Foureenê, τον. Forseni. Fox (pour fout), cas en s de fou. Foyavle, forme dialectale de feable. Fradra, antre forme de fradre dans les Serment· de Strasbourg. L'a final est la notation d'an son voisin de notre e muet. Fradre, tôt. Frere. Fralle (latin fragilem, fr. fraile, fresle, frêle, et, en formation savante, fragile), adj. : raAOtts, d*bilb. Fralleté(foraie populaire de fragilité), a. f. : r*im.ssss, fbaqilitâ. Fraindre (latin frangere), verbe : mussa, aoyras, u mm. Ce verbe se conjugue comme plaindre, sauf an par¬ ticipe passé primitif qui est frai t. Nous avons encore le composé « enfreindre t. Fralnsls, Frait, voy. Fraindre. Franoe, forme dialectal· de franche. Franoor (latin francorum), adj. Invar. : an Fbamos. Draper (origine germanique), verbe : FiAPPzi. — Se frapper (de même que se férir) peut signifier : se jeter, se préci¬ piter. Frapler (formé sur fraper, comme encombrier sur encombrer), s. m. s raicx- ητΑτιοιι, ran. Fraaohler, verbe : Mser. Frédre, voy. Frère. Freire, forme dialectale de frere. Fremaue ou fermait ». — Cas en s de fr email ou fermait. Voy. Fermait. Frémir (latin *fremire), verbe : s'abi- fia* raiMta. Frère (latin fratrem, fr. χ fradre, fre- êre,tfrère, frère), s. m. : rates. Fresœ, forme dialectale de fresche = fraîche. Fret (origine iacçrtaine), s. m. ; vaut. Friche, forme dialectale de fraische. Frire (latin frigere), verbe : nuaa, VBBS8A1U.IB, BODILLJB* Frivole ( latin frivotim), adj. qui peut être employe substantivement avec le sens de « parole en l'air, frivolité ». Froér, verbe : saisia. Frolasler (latin ·frustiare, formé sur frustum), verbs : saisia, sa raissa. Fruiaater, forme dialectale de fron¬ tier. 1. Fa, voy. Estre. %. Fa, variante orthographique ou
ï — FOSTER dialectale de fou ou feu. Voy. Fou ·* Fuer (latin forum, ir. : fuer, fear, frr dans « au fur et & mesure »), s. m. : ouo, raix. — Au feur de s k la façon de· — » Venir à tel fuer que... : en venir à ee point que... Fuere, voy. Fuerre 1 ou %. 1. Fuerre (puis feurre. origine ger » manique. il y a, au point ae vue phoné¬ tique, le même rapport entre feurre et fourreau qu'entre encore et ouvrage), S. m. : rotmasAD. t. Fuerre (origine germanique. — Fuerre, plus tara fèurre, est à fourrage ce que œuvre est à ouvrage), s. m. : rooa- liOL Foi, voy. Bstre t. Foie (latin *fugia. Le mot % été ensuite refait en fuite, d après les formes de la conjugaison du verbe fidf qui ont un t final), s. f. : toit*. — Tourner quelqtfun en fuie, c'est : le mettre eh fuile. Fuir (latin fugert). Partie, pas. : fuit, ftd% fui; partie, prés. : fmant, fuyant ; indie, pres. : il fuit, noue fttions, fuyons, U{$) fuient; prêter. : il fuit, fuit t impéret. : fui, fuis ; futur : je fuirai, /Ίαταί : subj. prés. : qrfilfuiet. — Verbe : vum. On trouve ce vérité, comme verbe mtransiti^ conjugué avec l'auxiliaire être. Fuletira, forme dialectale de fuitectu = fuseau. Fuieon, forme dialectale de foison. Fuisse, Corme archaïque ou dialectale de fûsse. Fumiére (est à fumer ee que barri&o est à barrer), s. f. : rouis. Funt, forme dialectale de font. i. Fust (puis fût, latin fustem^, s. m* : BOIS, DOIS DB LAMC8, ίΑΚΤΙΙ KM BOSS W BOO- cuia, batoh, tbohc, âaimi. Ce mot a pria différents sois dont le plus usuel est celui de tonneau. — L'arbre de mal fust, lit¬ téralement « l'arbre de mauvais bois », c'est la potence. S. Fast, de estre· Fus ter (formé sur fust, même famille que fuftiger)i verbe : dattbb a cours os baton, ΒΛττΒΒ. Le participe passé fusté (aujourd'hui futé) a signifié successive¬ ment battu, puis ayant de l'expérience, puis habile. Compares les sens successifs de roué.
576 GENGLEH
— 544 —
GIRONNE
G
Oaalgner (origine germanique), verbe : cultives, bîcoltbb, uagreb, gagneb SA V ». Gaaing (subst. verbal de gaaigner), ·. π1. : gain, bdtui, bîcoltb, rbbbb. Gab (origine germanique), s. m. : tau* tbbis plai6antb. Gabement, β. α. : actio* ok <jab« u Gaber (du gab), verbe : >b livbsb a »xs VAMTBBtBS, « 8 MOQCEB. Gabols (dérivé de gab)t ·. m. : vante- b1e, plaibantebib. Gaecmler, comme gaaignier. Gagier (origine germanique), verbe : rOVBRlft UH βΑβΒ, saisis ES gage, gagbb. Galant, forme dialectale dejaiant = géant. Galgnon, s. m. : cbixn de bassb-coob. Gain, variante orthographique de gaaing. Gaires, voj. Guère*. Galle (origine douteuse. Le mot parait être de la même famille que galère), s. t. : •iltbb. Galfc, voy. Gaut. Gandlr (origine germanique), verbe : •β satjvbb. Garant, voy. Guarant. Garde (subst. verbal de garder), s. f. : •ABDB, PBtCAUTIOW, MOTIF DS CBA1NTB. Garder, Garir, Garnement, voy. Gvarder, guarir, guarnement. Garral, futur de garir. Voy. Guarir. Gars, cas sujet sing, de garçon. Gast, comme guast. Gaut (allemand ιoald), t. m. : bois, vobAt. Ge, variante orthographique de je, pronom personnel. Gehir (origine germanique), verbe : ▲vonta. Geindre (latin gemerey fr. : giembre, gembre, geindre), verbe, se conjugue comme ereindre. Gel, pour ge le. Gelde (origine germanique), ·. f. ; vboopb. Geline (latin gallinam), s. f. : seline. foulard b. Gemant, Gembre, voy. Geindre. Gème (latin gftnmà), s. f. : gbmmb, nbbbb pbîcibosb, cobpb fbîcibvx. Gemè,Gemmé (formé aurgème), par- He. passé : gemm^obnîde ριχβιββιβ·, obmA. Gengler, vey· Jongler,
Geneor, comparatif de gent % : nos GRACIEUX. 1. Gent (latin gentem), s. f. : peoplb, αβμ4·, gens. Ce mot est encore employe familièrement avec le sens de race, espèce Dans La Poutaine : « La gent trotte-me¬ nu. » — Gent étant un nom collectif, le verbe dont il est sujet peut te mettre au pluriel. t. Gent (latin genitum qui veut dire né, d'où le sens de bien rtl), adj. : nodlb, bbad, ouacibox. C'est un des mots que regrette La Bruyère : « On a dit gent, le corps gent : ce mot si facile, non sen· lement est tombé, l'on voit même qu'il a entraîné gentil dans sa chute ». Gentement (formé sur gent 2), adv. : noblement, bellement, gentiment. Gentil (latin gentilem)y adj. : koblb » sens que le mot a conservé dans gentil homme. Gentill6ce (forme sur gentil), s. f, s noblesse. Genz, cas en s de gent. Gernon (latin*granonem, fr. : gernon ου grenon), s. m. : moustache. Gerrai, voy. Gésir. Gerre, variante orthographique de guerre, s. f. Gésir (latin jaeere). Partie, pas. : ge 8; partie, pres. : gisant; indie, pres. :je gis, lu gis, il gist, nous gisons, il(s) gisent; imparf. : je gisoie; prétér. : je jot, tu geùs, il jot, jut, nous geùmes, vous geûs- tes, il(s} jorent, jurent; fut. : je gerrai ou0irai;subj.pres. : Çuejegise; imparf. : $ ue je geùsse.—Verbe : étbe cooghî, étbb ancbî (en parlant d'un bateau). — Se g& sir, même sens. Geû, Geûmes, Geûsse, voy. Gesin. Geûnt, subi, prés., 3* père, sing., de geùner. Voy. Jeûner, Giô, voy. Jo. Giem, Giembre, Glent, voy. Geindre. Giétent, indic. prés., 3· pert, plur., du verbe geter ou jeter. Gleu (lati njocum, fr. : gieujeu), s. m. : jbp. G irai, voy. Gésir. Giron (origine germanique), s. m. s pan b'itorrB (coupé obliquement), et, par extension, espace qui s'étend de la cela· ture aux genoux aune personne assise· Glronnè (formé sur giron), adj. 14 11 »,
577 GRÉ
— 545 —
GUAITIKR
Oia, Oia—, Toy. Oeiir. Sitar, »f. Jeter. Oloae (grec γΧβϊ »« , qui aignifi· Ian- s. f. : nrucATioo. Gloton, s. m. : glooîob, term· d'injure. Gloue, voy. Gloz. Glouton, τον. Gloton. Glozou glous, cas sujet sing, de gloton. Glas, forme dialectale de gloe. Goie, forme dialectale de joie. Golr, variante orthographique ou dia¬ lectale de joïr = jouir. Gole (latin gula, fr. : gole, gueule), β. f. : guiulb. GolpU (latin vulpeculum, fr. ; golpil, gorpil). s. m. : bbnabd. Voy. page 165. Golple, cas en s de gofpil. Gonèle, subst. fém. : bobb, tokiqub. Ce mot s'est conservé dans le surnom Grise- gonclle, donné à Geoffroy Lcomte d'Anjou. Gorjoier (formé sur gorge) » verbe : si aXXOOBGSR. Gorpil, voy. Golpil. Gorrai, futur de golr. Gote (latin gutta, fr. : gote, goûte), t. f. ; gouttb. Ce mot était au nombre de ceux qui servaient & renforcer la néga¬ tion : ni.... goutte équivalait à « ne... pas, ne... point, ne... mie. » On disait ne voir goutte, n'entendre goutte, etc. Nous avons conservé la première de ces locution·. Graciler (formé sur grace), verbe : URoas eBAcn a. Graer (puis greer. D'un verbe formé sur gratum, qui a lui-même produit gré), Vtfbe : iuiu. Graignor (latia grandiorem), compa¬ ratif de grant : fuis grand. Graim, ad]. : ofeoLt. Graindre, cas suj. sing, de graignor, employé quelquefois pour le cas régime. Grains, cas en s de graim. Graiale (latin gradient, fr. : graisle, gresle, grêle), adj. : gbéli, mihcb, 4lanc4. Pris substantircmeot, et masculin, cet Adjectif a le sens de claibon. Kemarquez 3ne le mot clairon contient la m6me idée e « instrument à son grêle, clair ». Graisloier Îformésur0 ?*a<s/e), verbe : aoiuiiB comme une trompette. Gramoier ( formé sur l'adjectif grain »), verbe : si d*solxb. Grandlame (formé sur grand avec le •nffixe itme qui dérive, comme le sufflxe iuime actuel, du latin istimum), adj. : afts obakd, obakditftult. 1. Gré (d'abord grét. Latin gratum, •aqoel se rattachent les mots savants ingrat, gratitude), adj. pris substantive- Milt et employé dans la locution « de ,
gré » = VOLOMTAIBBMSMT, a bims », Bxrat* — Venir Λ gré à quelqu'un .* loi plaire ; — Avoir ton gré : être satisfait. t. Gré, vojr. Grieu. Grei, forme dialectale de gré t. Greignenr, variante orthographique de graigneur. Voy. Graignor. Greignor, variante orthographique de graignor. Grenon, comme gernon. Greelllon (latin ·gryllieellum, avec le suffixe on. Compares oitillon, formé- de môme sur aoieellum. « Grillon » vient de grylhim avec le mêmesufflxe), s. m. : gbillon. Grét, voy. Gré. Grea, voy. Grieu. Grevain (formé sur un dérivé de graoem qui aproduit grief), adj. : loubb, oouloubxdx. Grevanœ (formé sur greoer), s. f. r douliub, fatigd1, malhbuft. Grève, voy. Griéoe. Grever (latin gravare, formé ear graoem qui a produit grief), verbe à ra¬ dical variable, griéo... tonique, grev... atone : faibk du mal ou du tobta, orrautu. 1. Grief (en une syllabe. Latin gra¬ ven, dont la forme savante est grave), adj. : rituel*, dub, txbbiblb. — Cet adjec¬ tif tombe en désuétude; mais il nous reste le substantif grief et l'adverbe frièvement. 11 faut remarquer que dans ancienne langue, et jusqu'à Malherbe » grief n'avait qu'une seule syllabe. Mal· herbe : κ Non qu'il me soit ^rt>/que la terre possède Ce qui me fut si cher. ■ t. Grief, voy. Greoer. Grlément (formé sur l'adj. grief, est devenu grièvement quand cet adjectif a pris un e au féminin), adv. : eaAvauaiiT. Griée, cas suj. sing, et rég. plur. de grief i. Grieu (latin grmeum, oui a donné en français arieu, greu ou gré, de même que Deum a aonné Dieu, Deu ou Dé. La forme « grec » est sav&nte), adj. et s. m. : Gaee » 1. Ggléve ou grèoe (origine celtique. Même famille que graoter), s. f. : oafcvs; nom de la flags dc Pabss où se faisaient les exécutions capitales. S. Griéve, voy. Grever, Griex. cas en s de prieu* Grondre (verbe qui a passé depuis à la i" conjugaison. Latin 'gruniiere), verbe : obogkbb, gbokdsb, sa flauidbi » Gnalres, voy. Guiret. Gualtier (puis guetter. Origine ger¬ manique), verbe : vkillkb (une personne endormie ou on mort), faos u suit.
578 HAIR — δ entrant (origine germanique), s. m. : •àramt, DtrKNSEUB, TiUOM. — ΛΟΟΙΓ ffUO.' rant, c'est : avoir un défenseur, être pro¬ tégé, sauvé. — Être gar mit à quelquun, e'est : le protéger. — Être garant de quelque chose, c'est : la garantir. Cette locution est encore française. — Mener quelqu'un à garantd...,ccst : le conduire ionsla protection de... Guarder (origine germanique; alle¬ mand actuel : wa'ten). Conformément aux règles de l'ancienne conjugaison, ce verbe ne prend pas d'e muet au singulier du subjonctif présent, et il a conservé cette particularité jusqu'au xvu* siècle dans la formule : Dieu vous gard ! La Fontaine : · Dieu nous gard de plus grand fortune ! » — Guarder, et aussi re- « arder. — On trouver qarder dans le sons de « se préserver », suivi do la conjonction que. — Guarder que, ou guarder, avec ellipse de que : prendre garde que, {aire en sorte que. Guaresls, de guflrir. Guarir (origine germanique, fr. : gua* rir, guérir). Prétér. : tu guaresis, il guar rit; futur :je guarrai. Ce verbo n'a pas dans l'ancienne langue le sens restreint qu'il a aujourd'hui. 11 signifie : préser¬ ver, « αϋτεβ, 88 βΑΟΓΒΒ. Guarnement (substantif formé sur le verbe guarnir), a.m. : équipement, armure, protection (de là plus tard le sens de protecteur, défenseur, et celui demeurai* défenseur, mauvais sujet). Gn&st (latin vostum. Même famille que gâter et dévaster), adj. : inculte, vide, wivi.
>6 — HALTAING Qo6. Ce mot peut avoir le sens de n· tuïage, et semble alors se rattacher kgain et à regain. Le substantif actuel « gué » vient du latin vadutn. Guenohir (origine germanique; fr. guenehir ou guencir% ganchir, puis gau¬ chir), verbe : gauchiii, si détourner, si détourner db, prendre on détour. — Guenehir d... : dévier de. Guenoir> voy. Guenehir. GueneZon ou Ganeion, nom pro¬ pre. Guère, variante orthographique de guerre, s. f. Guères (orig. germanique ; forme pri¬ mitive : gaires ou ^uaires}, adv. : obao- coop. — Ne...guères : ne... beaucoup. Guermenter (origine germanique), verbo : se lamenter. Guerpir (origine germanique. Nous avons conservé le composé déguerpir), verbe : abandonner, lâcher. Guerrai, futur de guérir. Guerredon (origine germanique), β. f. : récompense. Guerredoner (formé sur guerredon), verbe : récompenser. Guile, Guille, s. f. : supercherie, tromperie. GulUer (formé sur guille), verbe : tromper. Guisarme (origine germanique), β. f. espèce d'ARMB. Guise (origine germanique), s. f. — En guise de : ù la manière de, comme (au¬ jourd'hui le sens est pour tenir lieu de) » — Par mie guise : d'aucune façon.
H Haant, vov. Flair. I Habitacle'(latin*Aa&ifaculum),s.ni. : t « bmeure, retraite. ^ 1. Hace, forme dialectale de hache. ] 2. Hace, τογ. Hair. < Had—. Les mots commençant par had s vuivi d'une voyelle doivent être cherchés •n supprimant le d. ι 1. Haï, interjection : ab ! ai ! 2. Hal, voy. Haïr. < Halant, Etaient, voy. Haïr. Haïr (germanique hatjan, franç. ι hadir, hair). Partie, pres. : haant, ι kaiant; indic. prés. : je hé, hai, hais, tu kést hais, il hét, hait, nous haons ι AÎuUt >/(« ) héent, liaient : imparf. : je
haoie; futur : je harrai; subi. prés, t fue je hace. Ce verbe est devenu inenoatif, l'exception du singulier de l'indicatif présent, λ l'origine, ces différentes formes ont eu un d entre l'a et U voyelle qui suivait. — haïb. Haitier ou haidier (origine germani¬ que) , verbe : rendre joyeux, bien disposer. — Être haitié de quelque chose : y être disposé. Halbero (origine germanique), s. m. : baudert, cotte de mailles. — L'A de hal- berc n'empêchait pas I'elision de l'article. Hait (lutin altum, fr. : alt, hait, haut), a '|. : kaot. Haltalno (plu· tard kaltain, hautenn,
579 HAUTISME — 5' dérivé de halt), adj. : élit*. Ce mot ne s'emploie plus qu'au figuré. On le trouve encore avec son sens propre au χνιβ siècle, dans Louise Laké : « Les Dieus hauteins tous puissans. » Le féminin est haltaigne. Haltesce (est à hait = haut, ce que largesse est a large), s. f. : élévation, pbospébitî, gbandbûb. Bossuet emploie encore ce mot : « Ce mystère dépasse par sa hautesse la mesure de notre sens. » — Hautesse, ou, sous l'influence de la prononciation italienne, altesse, est de¬ venu un titre d'honneur comme « gran¬ deur », mais grandeur· a conservé en outre sa valeur propre. Halzor (latin haltiorem), comparatif de hall : plus haut, rais haut. Hanste (origine douteuse], s. f. : dois os lanqb ου ox javelot. — Pleine sa hanste est une locutiou qu'on peut tradfaire par « à pleine lance », c'est-à-dire : toute la lance étant entrée. TTor>t<r> (formé sur hanter), s. m. : •iiocB. — Hantin de... : lieu fréquenté par. Haoie, imparfait non ineboatif de Aefr. Happe (subst. verbal de happer), s. f. : CnOCHBT, CRAUPON. Hardement (de la famille de hardi. Origine germanique), s. m. : babdibssb, bbavoubb. Harier, verbe : babcblsb, tourmentes. Hamas (forme dialectale de harnois, à laquelle se rattache harnacher), s. m. : « ABNAis. — Les mieux à harnas .* les mieux équipes. Haro (origine germanique), s. m. : « Terme de pratique, dit Littré, dont on fe servait pour faire arrêt sur quelqu'un ou sur quelque chose, et pour procéder sur-le-champ devant le juge. » Harrai, voy. Hair. Hars, cas en s de hart. Hart (origine inconnue), s. f. : lien d'osibb ; cobdb. Has pel, s. m : gobvx, voleur. Hastier (dérivé de haste, qui vient du latin has ta et qui signifie broc ko), s. m. : pobtb-dbochbs. Hauberçier (formé sur hauberc), verbe : bbvbtib du hauduit. Haucier (latin 'altiare, fr. halcier, kaucier, haueer, hausser), verbe : £lbvbb, ■acssbb. Haultain, voy. Haltaing. Hautisme (superlatif de haut, formé avec le suffixe ùetmum, dont nous avons fait depuis le suffixe issime de rie his- time, etc.) : tal· haut.
7 — HORE Hé, Héent, yoy. ffaXr· Helme (origine germanique), s. m. ι heaume, coiffure de guerre. — UanscAeoa· lier à heaume, « à heaume » est une épi- thète de nature. — L'A de hclme n'empê¬ chait pas l'élision de l'article. Helt (origine germanique), s. n. t garde 1>b lépéb. Herbelète, diminutif de herbe. Herbe rge (origine germanique), s. f. : campement, installation, logement, as1lb. — Prendre on pourprendre herberges : choisir son campement ou son logement, camper, se loger. Herbergier (formé sur hei'berge), verbe : hftbebgsb, donnbb l'hospitalité a. « Herberger » ou « se herberger » s cahpbr, sb logbb. Herberjat, de herbergier. Herbier (formé sur htrbe), s. m. t marchand d'hbbbbs. Hernois (origine celtique), s. a. : habnais, bagagb. Hés, voy. Haïr. Heste,forme dialectale de haste—hâte. Hèt, voy. Hair. Hie, substantif d'origine incertaine, employé surtout dans les locutions « à hie, à une hie », qui siguifient : avbo fobcb, d'un commun effort. Hier (latin heri), adverbe. Hoem, Hoen, comme huem, voy. Hom. Hoi, voy. Hui. Hoir (latin *herem, fr. heir, hoir), s. m. : βοιβ, héritier. Hom (quelquefois huem), cas sujet siDg. de homme, d'où dérive notre pronom indéfini on, et qui s'est employé dès l'ori- gine avec cette valeur. Home, Homme (latin hominem, fr. : homne, home, homme), s. m. : houmb. Hon, comme hom. Honor (latin honorem1 fr. ο nor ou honor, puis Aonntiur), s. f. : honneur, bon- ntdrî, possessions pêodalbb. Remarques qu'Aonueur est féminin dans l'ancienne langue, comme tous les mots abstrait· ea eur. Hons, le même que Aom, avec une » analogique (par analogie avec la décli¬ naison ordinaire des noms masculius). Hontage (formé snr honte), s. m. : deshonneur. Hore (latin horam), s. f. : hbobb. — D'heures en ou Λ autres est une locution qui équivaut à nos locutions actuelle· « de temps eu temps, de temps à autre », et qui a le môme sens, car il ne faut pa· croire que l'intervalle ainsi marqué soM
580 1KB — 5 fane heure. — Λ tel heure : lee moment. Ho·, variante orthographique de os, cas ea « de ost. Host, voy. Ost. Hotte (latin hospitem), s, m. : ·6τι, yibmisl, goujat d'abués. Hostel, voy. Ostel. Hosteler (formé ear hottel = hôtel), verbe : instailbb. Hotmlr, forme dialectale de honnir. Houeeaus, cas en s de housel. Housel (puis houseau. Voy. ffueee), s. m. : dotts. Ha (dérivé de huer, à moins que ce se soit l'inverse, auquel cas on considère ce mot comme une onomatopée), β. m. : « t. TOUCLTB. Huant (partie, prés, de huer), s. m. : « ■AT-iiUijrr. Huohier (origine incertaine), verbe : SBIER, ÀPFEltl· Hufim, tot. Horn. Huer (origine incertaine), verbes rew- SBR du cb1s. Haès, eu sujet de Bum
E8 — IQUI Hue·· (origine germanique), s. f. t dotts, vies as botti. Ce mot « 'eat conservé dans le ne· de Robert Covrte-heuse. Le dérivé houseau est eneore employé par La Fontaine : « Hais le pauvret, ce coup » y laissa ses houteaux. » (Fable du Benara anqlais). Hui (latin Ao<fte,fr. hoiomhui), edv. » AOjpono boi. Huier. comme huer. Huis (latin ostium)* s. m. : sois, ports· Voy. uis. Huiset (diminutif de Asia), s. m. : va » TITÏ PORTS. Hum, forme dialectale de hom. Hume, forme dialectale de home Humelier (latin 'humiliare), verbe : humilies, s'humilie*. Hurter ou A« urter(origine incertaine), verbe : fbappbb, siubtsb. Huttelète (diminutif de hulte)t a. t1 PETITS UUTTB. Huz, cas en « de Au. Hyaume ou hiaumet forme dialectal* de heatam.
X (latin ibi, fr. ht, i, y\ adv. : τ. Xalz, forme dialectale ues cas en s dettes/. Iauix, comme taux ou taut. Forme dialectale de eus s eux. laus, forme dialectale de eut, eux. lave, forme dialectale de eave. loe, Icel, Ioèle, Xoelle, Xoels, Ioest, Xoeete, Ices tel, Icestes » Xoestul, Xoes, voy. Ço, Cet, Cèle, Celle, Cels, Cest, Cette, Cestei, Cettes, Cestuj, Ces. Iohl, forme dialectale de ici. Xcil, cas sujet (singulier ou pluriel) de icel : es, ost, cxLOi, cblui-la, ou csa, gbux, nu-u. Iolst, cas sujet (singulier ou pluriel) de icest .-os, qst, osluhci, ou cw.ciux.ciux-ci. Idono, même sens que donc. Ce mot est formé tm donc par l'adjonction d'an 4dû 4 l'analogie avec icel, ι cest, etc· Iduno, forme dialectale de iaone. i. 1er, voy. le fut. de Estre. S. 1er, variante orthographique de kter. lere, voy. l'imparf. de Estre. Xerent voy. l'imparf. ou le futur de Enlïe. Iers, voy. le fut. de Estre. Xert, voy. l'imparf. ou le fut. de Estre. Joe, indic. pré·., t· per·., de Estre.
ι
Ieetre, forme dialectale pour estre. Iex, pour ieus. Voy. Uelt. Iglise (latin ecclesia, fr. : iglise ot église), s. f. : tous. Il (latin ille et illi), pronom personnel siog. ou plur. : il, ils ; lui, iux. XI —, chercher avec deux l les mot Commençant par ti. XXle, forme dialectale de elle. Xlleo, deques, Uleuo, Uleuçues nioo, IUoques, vov. Illutc. Xllueo (lat. iUo toco 7), adverbe lieu qui se trouve aussi tous le· fori. illoc, illuoc, illee, illeuc, ou encore Uiu g ues, illoques, illeqws, illeuques. — u Uluequee, Uluoo, Hoo, Xluec Xlueques, comme illwe. Imagene (prononcez imaine en tro syllabes. Latin imaginent, fr. imajn imane), s. f. : uuea, status. Impression, ·. /. : pbbssjon, oo tbaimtb. Xn, voy. En 1. Inde, adj. : bliu indigo. Cette coule est ainsi appelée parce qa'elle vient l'Inde, voy. En S. Xnt, voy. En 2. Xo, voy. Jo. Xqui, variante dialectale de Ml
581 JETER
— 549 —
JONGLEOR
Xratatre (Utln irateert. Bo conjugue comme η autre), Terbe : sftaairaa. Irascu, Irasqu, partie, puai de traùtrt. Ir*. tot. Irii. Iroté (latin ktreiitatem, ((al a aussi produit I· mot M Tant hérédité), s. f. : ran ail ίο » aiateiuia*. Irié ou iri (forme sur tr*), adj. : ooom- erot, rvaiaux. Iror (formé inr ire), a. t ι oouaaosz. la, <nj. Ittir. Isnel (origine germanique), adj. : u- roa, L*aaa. Ce mot eat tombe eu désué¬ tude an commencement du itii* siècle. Malherbe le blâme chez Dfesportes. Totalement (formé <ur l'adjectif is- nel), adr. : atriaauniT. Iaeent, tot. Istir. tel, Toy. Ensi on fuir. laalno, tot. Stui. laalr ou Elaalr (latin exiri). Partie, pria. : iuant, etMonf; partie, paa. : issu, tissu; indic. pria. : fil, eis, tu is, eis, >1 ist, eist, nous issons, tissons, vous is- tes. tisses, il(s) Usent, lissent; imparf. : 'imtie, « iMoie.prétér. : j'issi, eitsi ; itn-
pér. ; au, u; fut. : filtrai, entrai, mi isttrai, eistc-ai ; subi. prés. : que fisse, tisse·, imparf. : que fiùitst, eusisst. — Verbe : aoana. — S en issir, même aena. 1. lat (latin istum. Si ca mot s'était maintenu dans la langue. Il serait d'abord derenu est au cas régime singulier, puis tt, qui se déclinerait auiourdTiui comma at ; féminin itie, pluriel « a. Voy. Cest), adj. demonst. masc. : es. z. 1st, tôt. [ssir. lateral. Iatral, tojt. Issir. Itant (formé sur tant, comme iltl sur tel, tof. Itel). Hémos sens que tant 1 — A itant : alors, tout à l'heure, main¬ tenant. Xtel (formé sur ttl par Imitation de ieel à côte de eel, et de ieest à cité de eest. Jcel et ieest sont lea formes primi¬ tives, ce ! et eut doa formes abrégées, λ l'inrorso, tel eat la forme primitive, et itel uneformeallongéefaclice. Voy. /doiic et liant), adj. ; mime sens que TaL. lté us, forme postérieure à itels, caa en s de itel. Ια. τον. f. Ivlère, forma dialectale d'woir*.
fa (UHn .jam], adr. : a tu, ataoaiuis. —/a... ne .-jamais·· ne. — Dans beaucoup de caa ja est purement explétif. — Ja toit ee que : quoique. Jagonœ (latin 'hyanjnthiam), s. f. : aom d'une pierre précieuse. Jai, forme dialectale de ja. Janglaor (puis jongleur. Formé sur jangler), a. m. : aiTiio, tunnia* un- aua. Jangler, Terbe : βλταιοιβ. Janglarla (formé aur jangler), a. f. : lATAKDAOa, HiaiSAMGa. J« l, contraction da ■ je la >. Jao, voy. /o. Jea, contraction do « ja les >. Jaaoaldona (forme dialectale pour jutqu'adone), ad ». : ias« oVuai. J*a<taa, Tariante dialectal* dt jusque. Jeter on aitir (latin jactare), verbe à radical variable ι çiet... tonique, jet... atone, ana, Tiasa, uaeaa aaa raataom.·. — Jeter quelqu'un de mort ou de tha- Inft, c'est : le aaurar da U mort, ou du procès qui loi est intenté. — Jeter eon éfée du fourreau, c'est : la tirer. — Jeter M cJuttl mort sous ton cavalier, c'est s
ι le tuer sous loi. — Si jettr Λ quelqu'un se jeter sur lui. Jeulau, forme dialectale de joyau. Jeûner (latla jejunare, fr. : jttuur, juner, jeûner), verba ι jauaaa. Jl&ta, de jeter. Jo (latin ego, fr. ao (dans les Ser¬ ments), t'ao, ίο, jo, jt, on fié), pronom personnel : n. Jol, voy. Gésir. Jolant, partie, pria, non InchoaHf d* jolr ss jouir (être joyeux, heureux). Jolncte, orthographe aavante d* jointe. Joindra (latin/uaj *re). Partie, pria. : joignant ; partie, paa. : joint; prêter. : je joint, tu jointit, iljomst; Imparf. da aubj. s fut jt jobatsii, pin* tard joi¬ gnisse. — joimu. Jolnala, tôt. Jobtdrt. Joint (partie, paa. d« joindre), adj. : auaT*. Jointe (partie, pas. féminin da jotm* dre), a. f. : jonmna, axaai. J01. Décoapoaez en jo U. Joue. Toy. Jueme. Jongloor (latin joculaiortm), a. m, t
582 KARLO
— 55« —
KEUS
Mnettua, qui chantait et souvent compo- ttji lui-même ou remaniait les cliausous de geste. Jor (latin diurnum, fr. j'orn, jory {'our. 1a forme savaute du même mot est 'adjectif diurne. Le latin diurnum est formé sur die », qui veut dire jour, et 4'ou dérire le cfi français que l'on trouve dans midi et dans les noms des jours de la semaine. L't final de midi et le j de jour sont donc de même origine), s. m., quelquefois féminin : *oua. — Le jor : ce jour-là. — Dans la locution encore usitée le jour que, « que » peut ôtre séparé de Jour par un membre de phrase. — Ce jour .'aujourd'hui. —Huice jour, qui est one locution pléouastique (comme au¬ jourd'hui, d'ailleurs), a le mémo sens. Jorent, voy. Gésir. Jorn, voy. Jor. Jorrai, futur dejoïr ^ jouir. Jors, Jorz, cas en s de jorn. Joste (latin juxta, fr. joste, jousle), prép. : pais as. Les verbes jouter et ajou¬ ter sont formés sur cette préposition ; ils signifient d'abord : ■ mettre ou se mettre près de ». Joster (pris jouster, jouter, vov, Joste)l verte : approcher, s'approcher. PLACBB Aurais, DISPOSER, METTBB AOX PBI- sbs, jouteb, oo y battre. — Se joster à ou joster à : se réunir à quelqu'un pour combattre, se mesurer avec quelqu'uu, ou simplement se joindreà lui. — Se jouter, •n parlant de deux ou plusieurs personnes, c'est : se joiudre, combattre 1 un contre l'autre, ou simplement se réunir. — Joster à la terre, c'est : tomber à terre (avec l'Idée accessoire de s'étendre). — Joster une bataille, c'est : disposer, et, par ex¬ tension, engager, livrer une bataille. !. Jot, pour jo te. t. Jot, voy. Gésir. Jou, forme dialectale àtjo,jt.
Jouste, Jouster, roy.JosteetJoster. Jovene (pronoucex jovne), voy· Ji ?vne. Jovente (latin juvenlam), s. f. : Jse- kessb, par extensiou jeune hoiiub. — Per¬ dre sa jovente, c'est : mourir à la flew de l'âge. Ju, forme dialectale de jo. Judeus, plus tard jueus. Voy. ce mot Juesdi (latin Jovis diem), s. m. s jeudi. Jueu (latin Judmttm, fr. : jue* <m juieu, juif), s. m. : Juif. Juevne (latin jnocnem, fr. : juevne, juene, jeune, ou jovne, jone), adj. : jeune. Jugedor, voy. Jugeor. Jugeor (d'aburd jugedor, puis jugeor, jugeur; est au verbe juger ce que par¬ leur est à parler), s. m. : mes, sbiuneob justicier. Jugière, cas sujet de jugeor. Julse (latin judicium), s. m. : jmb- mbnti — Le vrai juise, c'est : la vraie religion. Juner, voy. Jeûner. Jurat, peut ôtre, dans les Serments de Strasbourg, ie présent (ensuite juret, puis iure), ou le prétérit (eusuite jura) de l'indicatif. Jurent, voy. Gésir. Jurer (latin jurare), verbe. — Jurer à... .-jurer de. Jus (latin *deusum pour t !eorsum)t adv. : su das, a tbbbe. — Jus à la terre, même sens. Jusque (latin de usque), prép. et conj. : jusque, jusqu'à ce qui. Juste, forme dialectale de joste. Justisable (formé sur justise — jus¬ tice. Sur la valeur ancicuue du suffixe -able, voy. Chaeignable), adj. : juîte. Jut, du verbe Gésir. Juvenaus, cas suj. da Juoénal
Κ Κ. Chercher par e, qu cm eh tous les mots commençaut par k qu'on ne trou¬ vera pas. Kanque, pour quant que. Voyes Quant 1. > Ka&vene (prononces kanvne en deux syllabes), forme dialectale de chanvene, Karlo (origine germanique, franç. : < Karlo, Jïmrle, CharU), nojn propre : ι flgiBlMi
Karlos, cas sujet de Karlo. Ke, variante orthographique de que· Kell, forme dialectale de Kel — quel. KenaiUe, forme dialectale de c/i#> naille. Keurent, voy. Corre. i. Keus (latin compila. Même racine que dans le verbe euvre) s. m. : ouioi » cuisinier, celui qui b'occopb m rm. S. Keus, voy. Coillir·
583 LAIT — '51 — LB Keuso {toj. dans Llttrf le dérivé | Kent, voy. Coillir. οuteau);*\ f. : ηοκητ, faux· m vbo- 1 Kil, pour ki (— gut) le.
Li pour le ou te, et quelquefois poor li {« le ou lui). Labourer (latin laborare), verbe : f*àvailleb. Lacier (latin Haqueare, fr. : lacier, lacer), verbe : lac », skcbaInbe. Ladron, voy. Larron. T adv. composé de la et de ens, plus tard laiens, bene, léane (comparez fotnz). larfildahs. 1. Lai, impér. de later. î. Lai. s » m. : uu, petit poème du moyen âge, voy.jp. 218. 3. Lai (latin laicum), adj. : lai, au less de laïque. 4. Lai, forme dialectale de là. Laldengler (formé sur laid, par analo- S'e avec les verbes tels que vendanger,cha¬ nger y etc.),'verbe : nuuaita, maltsaitie. Laldlr (formé sur laid), verbe : mal- « uaitsb. Laiens, voy. Laenx. Laier, 'iodic, prés. : il lait ; futur : je tairai, lerrai, larrai; imper. : lai; subj. prés. : qu'il lait. Ces temps se con¬ fondent avec ceux de laissier, qui a le mémo sens; voy. Laissier. Laingne, variante orthographique de ieingne ou leigne. Lairai, voy. Laier. Lairon, forme dialectale de larron. î. Laie, prés, de l'indic. ou du subj., 1" pers., de laissier, ou V pers. du subj. prés, du même verbe. * Lais, ces sujet sing, ou rég. plur. 4e lai t ou de lai 3. 3. Lais, catsoj. sing, ou eas rég. plur. de lait 3. Laissier (1st laxare, fr. : laissier, laisser). Indic. prés. : je lais, laisse, tu laisses, etc. ; futur : je laisserai, lerrai ; •obj. prés. : qu'il lotit. — Verbe : lais· •■h. — Ne pas laisser que ne.., : ne pas laisser de, ne pas s'abstonir df Laist, voy. Laissier. 1. Lait, prés, de l'indte· m du subj. ·* pers., do laier. t. Lait (latin lretem\ s. m. : lait. 3. Lait (orig. gennan.) adj. : la ». Pris substantivement, cet adjeetil signifie ■MSM, ΟΟΤΒΑβΒ·
L
Lamelle (diminutif de 1mm), a. f. « petit » laui, laiis. Lamont (pour là~amont), ad v. : la- « aut. Lanoler (formé sur le mot latin d'où vient lance), verbe : lakckb. — « Lancer » pouvait s'employer comme verbe iatran- sitif, sans régime direct, avec le sens de jeter des projectiles. Lange (latin lanicum,nui signifie de laine), s. m. : Ατονη ai laiits, dont οκ. faisait des vêtements grossiers; catmes ds law*. Le mot lange s'oppose u linge lui signifie proprement étoffe de lin, de fil. — Se frotter au l<mge, c'est : n'avoir pas de chemise entre la peau et le vête¬ ment de laine. Larai, Larrai, voy. Laier. Larron (latin Intronem, fr. : ladron, larron), s. m. : labbon. 1. Las (latin lassum), adj. : las, mal- asemaux. —Las ! ou* au féminin, lasse ! équivaut à notre interjection : « hélas I · qui en dérive. ?. Las (latin laqueum), s. m. : Laos C0BDB, Lasne (latin lacinia. C'est sur lasne Îi'a été formé lanière), s. f. : LAMifcaa. — voir quelqu'un dan » sa lasne, c'est : 1e tenir en son pouvoir. Lasnier (voy. Lanier dans Littré), ·. m. : oisKAO ot raoït de l'espèce dis faucon, mais considéré comme un mau¬ vais oiseau de chasse. Lasté (est à las ce que bonté est à bon), s. f. : LASStruai, pATieua. La7* voy. Lai. 1. Le, article ou pron. per·, mate· 2. Le, forme dialectale de l'arU^ie oa du prou. pert, féminin : la. Lé (latin latum, fr. lét, lé), adj. : LABsa. Ce mot se retrouve comme ridi· cal, sous forme savante, dans « latitude ». Le vieil adjectif lé s est conservé Jus¬ qu'au tvii* siècle dans la locution « vi¬ vante, employée par M·· de Sévigné : « M. de Bussy perdit hier son procèi tout dn long et tout du lé », Lo même adjectif est encore employé substantive¬ ment pour désigner la largeur é'eaa. étoffé entre deux litière·
584 LETERI
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LIER
Lealment (puis loyaument, transfor- Mi en loyalement qaand le· adjectifs qui n'avalent qu'une seule forme pour les deux genre· ont été assimilés aux autres), « αν. : lot aliment, Le ana, leanz, voy. Laenz. Leaument, *oy. Lealment. Lecheor (puis lecheur, técheur, de- nau licheur Η·μ la langue populaire. — Est & lécher ce queporteur est à per* ter); s. m. : ooubuand, glouton· Leoherie (est & lecher ce que trom¬ perie est & trompée) ·. f. : nouukmii, OLOIITOMJISBIB. Leohlére, cas tu jet de lecheor. Lediœ, voy. Leèce. Ledir, comme laidir. Lédre, voy. Lerre. Leèoe (latin Istitia, fr. ledice, tedece, leece, liece, lieue), a, f. : iota, UBSSB. Leeohe, forme picarde de leèce. Leena, voy. Laenz. Leesse, rariante orthographique de kice. Legierement (formé sur legier = léger), atlv. : lftofcaxicbnt, fagilsmbht. Lei, pronom personnel féminin : ills après une préposition. Leier, voy. Lier. Leigne (latin lianum, sur lequel a été formé, à l'aide d un suffixe, l'adjectif savant ligneux), s. m. : bois. Leire, forme dialectale do lire. Lels, lois —, de leire. Leislr, voy. Loisir. i. Leiat, forme dialectal· do prétérit 4e lire. t. Lelat, voy. Loitir. Leit, forma dialectale de lit, aneien participe pané de lire. Lemlèle, forme dialectal· pour I » mette. Lére, τον. Lerre. Lerme {latin Ueryma, fr. leirme, larme, terme)~ s. f. : labnb* Lerral, tôt. Laier, on laieeier. Lerre ou 1ère (d'Abord lédre), eae ujet siog. d· larron. Lea, variante orthographique 4·
lez. Leaaier, variant· orthographique d· ieitsier. Leat, pour sufaj. de laissier. Lèt, variant· orthographiqu· d· Uit. Leterl (latin 'lectrimtm, mot d'ori- £'oe grecque, même famlll· qe· Ut. Lee rmes françaises soot leteri, leterU, Utérin, lut'**), a. ■· : uraia«
Litre (latin littera), s. f. : BiOlT, LBTTBB, COIfNAISSAMGB UTlfeUIBa. i. Lea, roy. Lieu. t. Leo, voy. Lou t. Leû, lea, voy. Lire. Lear, voy. Car. Lever (latin levare), vorb· à radkal variabl· : Uev... tonique, lev... atone. Indic. pré·, i je lie/, liéve, live, /a liéoee. lève », il liéve, lève, nous lèvent, il{e\ liéoent, lèvent; subj. prés· : eue je lief liéve, îioe, que lu liés, line », lèvee, qu'il liét, liéoe, lève. — Verb· : urvaa, sa lbvbb. — Comra· teos le· v« rbtt pro¬ nominaux à l'origio·, « m lever », dans les temps composés, peut être purement passif (sans pronom réfléchi) : Turpin » est levez — Turpin s'est levé.—Sen lever de veut dire proprement « se lever en s'éloignant de », et exprime lia fois l'idée de eelever et celle de quitter, cette der¬ nière contenue duns en. i. Lez (latiu latus; même famille que le mot savant latéral), s. m. : οοτλ; prépos. : a cot* as. — bel lez (s du côte, qu'on porte au Côté), épithète de nature, appliquée à une épée. t. Lez, cas sujet sing, ou rég. plor. de l'adj. lé. i. Li, article déflal masculin, cas su· jet siog. ou plur. : ls ou lbs. t. Li, form· dialectale d· l'articl· défini féminin, cas sujet du singulier : la. 1. Lie, autre forme do let. î. Lie, pour liée, féminin d· lié. C· féminin s'est conservé dans la locution « chère lie » dœt le tens propre est ; joyouse mine. Voy. 1· suivant. Lié (en un· syllabe. Latin tœtum, fr. : lié), lié), adj. : jotbox. Le féminin a été tiède, puis liée, enfin lie, qui s'« st con¬ servé dan· la location « fain chère lie· L· soif propre de cette locutioe est : faire joyeux vitage, car « chère ■ a d'abord signifié visage ; voy. Chiére. — Notre aobetantif lieseen· dérive pu dé tié, mai· « t d· la même famlll·. Liède, ancien féminin d· Hé. Hèdement, voy. Liéement. Liéement (d'abord tièdement, pela liement. Forai sur ta4J« IM), adv. t
Ltef, voy. Lever. Liement, voy· LUement.
Lier (latin ligare, fr. ieier, Iter » loier). Indic. pre·, ι je lei. loi. U, Ue, lu Une », loiee, Itee, U leie, UÀe, Ue, nom tekms, liene, loume eons Ifttf, See, Idez; il(t) leient, Ment, lient. — Verbe : uaa·
585 LOGE — 5 1· Liée, poor Liez, cas en « de l'ad- Jeetif lié. t. Liée, voy. Lever. 1. Ijlet, voy. Lié. t. Llet, voy. Lever. Lieu (latin locum, fr. lieu, on leu), s. m. : uiv, plaob. — Etre e* lieu de on es lieux de, c'est : rempU ter. Lléve, 1 lèvent, voy. Lever, Liewe, forme dialectale de /feue. Liez, cas en * de lié. Ugn (forme masculine de lignât s. m. : uoNMi, aies. Linçaell (latin Unteolum), s. m. : Mur. Le mot a encore ce sens général an in' siècle, Uarot : « Baves des vins délicieux, Puis après, entre deux lin- deult, Ailes reposer rostre teste. » Llçpiels, cas sujet sing, de lequel. Lin (latin tegere). Partie, pas. : Ut toft; prétérit : il list. — Verbe : uax. List, voy. Lire. Llstë (origine germanique), adj. SOBSt, FORTIFIÉ. |. Lit (latin tectum), s. m. : ut. t. Lit, voy. lire. Lia, variante dialectale de lieu. Line, forme dialectale de lieue. Llvroieon ou livraison, s. f. : rw- tat101i su kattjbb. Lis, cas en s de lit. 1. Lo, cas régime de l'article masc. sing, et du pronom personnel masc. stng. de la 3· père. : lb. S.L0, tôt. Loer i. Lobe (suost. verbal de lober), s. t. : « soicpsbib. Lober, verbe : tbompbb. Lochler (origine douteuse), verbe : Meat·, pmu, tnx rafts at τοηη. Loder, voy. Loer 1. Lodhuwig, fora· toute germanique du nom de Louis. Loès (an point de vue de la forma¬ tion. ce mot est à Ici ( » lieue), ce que pâtée est à pdtèi* s. f. : uxoa. Loel, forme dialectale de loi. I. Loer (latin laud* , fr. loder, loer, huer), indk. je le; subj. yréa. : mill lof. — Verba ; omssalsb. et iw toesa, Arraoovn. - Loer à quelqu'un de... : loi conseiller à pro· Ms de... — Louer conseil (comme on dit « dormir on somme ») : donnei conull t. Loar (latte huart,b. : lotr, louer) Terbe : Loun (prendre à g »g·)· Loge (origine feraamqne), t. f. : IM·, urauiT.
3 - LUBBER Logier (engine germanique), Terbe t log sa, CAkipn. Loheren, nom de peuple s Tobbatwi 1. Loler (latin *locartum), s. m. ; FAistiBKT, Lovta, a<con ?8NBs. — Rendre mauvais loyer A quelqu'un .* lui jouer un mauvais tour, t. Loler, lolier, roy. Lier. Loing (latin longe, fr. loing on long, loin), adv. : lo ». Loisir (latin licere, fr. leisir. loisir). Iodic, prés. : il leist, lotst ; prétér. : I/ lut. — Verbe impersonnel : tm piaios· Lolet, voy. Loisir. Lono (lalin longum, fr. lonc, long), adj. : loxo. Pour le changement de lonc eu long, voyez l'article Sanc. Cet adjec¬ tif. employé commo préposition, a les sens do es lobô os, pbU db, sslon. Lonch, forme dialectale de UÙM· Lojig, voy. Lonc ou loing. Lons, cas en s de lonc. Looïs (origine germanique. Latin Ludovicum), nom propre : Louis. lior, pronom personnel : lbdb, quel¬ quefois box ; adjectif possessif des deux nombres : uua, lbdbs. Lores (doa/iac hora, plue Γ s adverb.), adv. : ALORS. Los (latin iauf), s. m. : oloibs. La Bruyère se plaint que l'usage ait préféré louanges k lo », Losenge (mot formé sur tos, et qui a produit ù son tour le verbe losengier, k nHns qu'il ne faille admettre l'ordre in¬ verse), s. f. : PLATTsaiB. î. Losengier (dérivé de losenge, qui lui-môme a été formé sur los), adj. : ΠαΤΤΒΟΒ, ΤΒΑΙΤΒΒ. 1. Losengler (dérivé de losenge, commo le précédent Le suffixe ter pro¬ vient ici de la terminaison infinitive are, tandis que, dans le mot précédent, 11 provient de la terminaison adjective ertum), verbe : tlattbb· Lot, voy. Loer 1. 1· Lou, forme dialectale de lê I. t. Lou (latin lupum, fr. lou fou), s. m. : loop. 3. ZjOU, voy. Lieu. Lour, forme dialectale de 1er Los, comme Lot. La, form. dialectale di f » I M d« (ou S. Luoan, nom propre : Luura, poète épique latin, du tempi de Néron. Luther, forme toute germanique du nom do Lothaire. — Lothaire « t une forme mante dérivée de 1· transcrip¬ tion latine Lotharbun.
586 MAINS
— 554 —·
MAISTË
Ltter, forme dialectale de loer S. Lues, adv. : aussitôt. Lui, pronom personnel : lui, ls, quel·· qticfrvs elle. Luier, formo dialectale 4e loter 1. Luitier (latin luctare, fr. luitier,
lutter), verbe : lcttbb. — Lutter é te mort : lutter à mort. Lur, formo dialectale de lot. Lut, de lire ou de loisir· Ly, variante orthographique de ft »
M
Maçae (formé sur mace s moue), ·. f. : MAÇSVB. Maginols (origine incertaine), adj. : FORT, BICSB, ΙίΕΑϋ. Magne (latin magnum, fr. mai g ne, magne), adj. : gbakd. Cet adjectif ne s'est conserve que dans le nom de Char¬ lemagne, et dans celui do la tour Magne, à Nîmes. On lo retrouve aussi d; »tis plu¬ sieurs mots d'origine savante : magna¬ nime, magnifique, etc. Mahaing, variante dialectale de mehatng. Mahom (on Makon), forme abrégée de Mahomet. Maieur, voy. Maior. 1. Maigne, voy. Magne. 2. Maigne, voy » Manoir. Maignie, variante de maisnie. Maille (doublet populaire de mé¬ daille), s. f. : tiAiLLv, petite monnaie de cuivre. — Avoir maille d partir, c'est : avoir uno maille à partager, avoir un •ujet de querelle. 1. Main on main » (latin mane. Cet adverbe n'existe pins que dans le com¬ posé demain), adv. et substantif raasc. : AO MATIN, OS DORHB BBOBB, MATIN. — — Par main : le matin, ou le lendemain. t. Main, voy. Manoir. Mainburnlr (origine germanique), tcl bo : administre*. Maindrai, voy. Manoir. 1. Maindre, forme dialectal· de moindre. 1. Malndre, voy. Manoir. Maine, forme dialectale de meine. Voy. Mener. 1. Malnent, forme dialectale de wmnent. Voy. Mener. t. Malnent, voy. Manoir, Mainger, maingier, forme dialect, de Mangier. Ma'njooe » sobj. de maingier. i. Maine, voy. Main 1. i. Maine, voy. Manoir. t. Main », variante orthographique de eteûu = moi—.
t. Maint, adj. : kairt. 2. Maint, voy. Manoir. Maintenant (gérond. de maintenir), adv. : a l'instant,alors, maintenant. Maintenir (latin *manutenere), verbe : maintenib, soutinib, pbolongbb. — Se maintenir peut signifier : se com¬ porter. Maintenrai, futur de maintenir. Voy. Tenir pour la conjugaison. Maintien (substantif verbal de maintenir), s. m. : man liai d'êtbb, ma- nifcbb en gênerai. Maior (latin majorem, fr. maior, maieur, majeur)f comparatif de magnes plcb grand ; s. m. '. μαιββ. Maire, cas suj. sing, de maior. Mais (latin magis), d'abord adr., puis conj. : plus, plus tôt, mais. Le sens primitif, qui est plus (davantage), ne s'est conservé que dans : « n'en pouvoir mais ». — Ne mais 'que ou ne mais : sinon, excepté, pourvu que. — Mais que ·* pourvu que, ou excepte que. Maisèle (latin maxilla), s. f. : ma- cboirb, et par extension visagb. Maiseré (dérivé du vieux mot mof* sicre, qui veut dira mur de cloison, et qui vient du laliu mocerta), port, passé : maçonn*. Maishul (composé de maie et de A.ii), adv. : bésobmais. Maisnie, malaniéde, voy. Maisniie. Maianiée (d'abord maisniéde, puis maisnie. mot forme sur le mot latin d'où vient naieon, avec le suffixe atom » éde, 4e. Lo même suffixe, appliqué plus tard an mot français maison, a produit maisonnée ; compares bornage et baronnage)t s. f. : pamillb propre ment dite, ou pamillb féodalb, les vas¬ saux par rapport au seigneur. — La matsntée de Satan équivaut à notre lo » cution « les suppôts au Diable. » Malsté (latin majestatem), s. f. : majbsté. — De majesté, épithète de na » tore, qu'on trouve souveot jointe m boa do Dieu.
587 MANGIER — « Matstre (l&tia magittrum), s. m. ·( adj. : maitri, principal. Malstrle (formé sur maistre), s. f. : ρ omission , aabosri h'on mrru oo· vim. 1. Mai (latin malum). ·. m. : mal, mal¬ um. — Faire mal ά quelqu'un, c'est : lai faire da mal, dans le sens général de cette expression, et non pas seule¬ ment lui causer une douleur physi¬ que. 2. Val (latin ma/um), adj. : mauvais. Cet adjectif s'est conservé sous la forme féminine dan » quelque » expressions telles que :%nale chance. Malage (est à mil ce que courage « et à cœur1), s. m. : icaladii. s. m. — A malaise : difû- cilemeut. Malaisie, forme dialectale de malai- tiie « malaisfc. Maldeçon (forme populaire de ma¬ lédiction), s. f. · : malédiction. Maleïr (formé sur maledicere, comme benetr sur benedicere), verbe : maod1rs. Malement (formé sur le vieil adjec¬ tif mal), adv. : méchammint, dubkuknt, mal a propos, t8rr1dlsmbnt, dfiaucûtjp. — Il (neutre) nous va malement, avec ou sans ellipse du pronom neutre : cola va mal pour nous. Maleûr (puis maleur, et malheur çar uue orthographe reposant sur une fausse étymologie. Composé du vieil adjectif mal et de eûr), s. m. : ualueur. Maleurtê (formé sur maleûr par l'adjonct ion du suffixe té qu'on retrouve dans bonté, santé, etc.), s. m. : kal- 1s0r, malscbancb. Malmètre, verbe : m*ttr* su mauvais ga8, maltraiter, corrompr*. Maltalent (plus tard montaient. Composé de l'adjectif mal et du subst. talent. Voy. ces mots), s. m. mauvais· disposition, irritation, ool&bk, an1m0- nri· Maoale (d'abord manaîe, puis mn- naie, manaiae. Parait être λ aie **aide, ce qae manœuvre eat à œuvre, mainte- nir à tenir, etc.), s. f. : sscoob », COM¬ PASSION, puissarcb. Manalsoier, forme dialecUle de menacier. Manant, voy. Manoir Manasoent, variante orthographi¬ que de manacent « ■ menacent. Mandrai, maneir, voy. Manoir. Mangier (lutin matwiucare). Part, paaté ι mangiét féminin nuingiée,
ro — MARGUERITE tnanqie; indic. prés. : je manju, la manjuet, il manjue, nous mangont, manjons, vous mangez, ma »je*, il(s) manjuent ; impèrat. : manjue ; sut>j. prés. : que je manju, que tu manjuis, qu'il manjmst, que nous mangions. — Verbe : manoir. Mangonel (latin *manganellum, mot d'origine grecque), 8. m. : manooh- mbao, machine de guerre destinée u Un· cer des pierres et des dards. Mangoniaua, forme dialectale de mangoneaus, cas en s de mangonel. Mangue, variante orthographique de manjue. Manju, manjue, manjuis, man- Juiet, voy. Mangier. Manoier (puis manier. Formé « or main), verbe : manier. Manoir (latin manere, fr. ; maneir, manoir, ou maindre). Partie, prés. : manant; partie, passsé : mis, masu; indic. prés. : je mainr mains ; il maint, nous manonsHvous money, il (s) marnent; imparf. : je manoie ; prétérit. : je més, il(s) mestrent ; futur : je manrai, man¬ drai, maindrai ; impér. : main; subj. : que je maigne. — Verbe : okmsuur. Manrai, vov. Manoir. Mar, voy. Mare. Marberin, comme marbrin. Marbrin (dérivé de marbre), adj. : DS MARBRB. Maroe, forme dialectale de mor- che. Marobe (origine germanique), s. f. : marchb. Le sens propre de ce mot est « pays frontière », par extension « pays ». Maroheant (Latin ·meveatantem, formé sur mereatum, fr. merchedant. mercheant, marchant), s. m. : marchand. Marchlr (formé sur marche, au sens de « pays frontière »), verbe : confins·, — Le » mnrehissants : les voisius. Marciê, forme dialectalo de marchU = marché. Maroir, forme dialectalo de mmr- chir. Mare (on mar, origine incertaine), adv. : a tort, pour mon (ton, son, notre, votre, leur) malbsbr. — Mare estre, c'est : être malheureux, infortuné. — Il (neutre) te fut mare : tu as été mal¬ heureux. — Il (neutre) en va mar : les choses vont mal. — Mar, avec un verbe au futar, peut équivaloir à : U ne faut pas que... Marguerite (mot savant. Latin, margantam. La forme populaire aexalA margerie), s. L : rsau.
588 MEINT
— 55e —
MERCHEANDISB
Mari, ou marri (origine germanique), adj. : tbistb. Voy. le suivent. Marrement (se rattache à l*adjectif marri, oujourd'nul vieilli, que Ton trouve souvent auxvii* siècle. Molière : • Oui son mari, vous die-je, et mari tris marri), s. m. t Arrucrion, b*sola- flo !î. Kart, cas en « de mare. Martire, tot. Martirie. Martirie (prononces martin en mouillant l'r), s. m. : maitvbi, suppucs, •oufbabc*. Maettn (puis m A tin. Origine incer¬ taine), s. m. : cairn os sards, uatiii. Matre, mattre, variantes dialectales de metre. Mauoosu (maf-eoiutt), adj. : mal oodso, dtcocsu. t. Maugré, i" pers. de l'indic. ou dn suM. prés, de maugréer. ï. Mangrê (composé de l'adjectif mol et du substantif gré ; d'abord mal¬ gré, forme archaïque que nous avons reprise, puis maugré qu'on retrouve dans maugréer), prép. : malobé. Mautalent, voy. Maltalent. Mautalentil (formé sur mautalent), ail . : animé OS MAUVAISES οι8ρ08γϊ10μ. Mauvlfl (origine incertaine), s. m. : Mavais, variante dialectale de mau- •β*. Max (= maus), cas en s de mal. Me, forme dialectale de ma. Medisme, meesme, toy. Meisme. Mehaignier (origine germanique), ver e : blkssbb , mbttbb km mauvais ét*t. Mehaing (substantif verbal de JU' .'iaignier)t s. m. : souvraANca » malaise. 1. Mei, pronom personnel : Moi, a mo·. mb. r. Mei, forme dialectale de mi 1. Meie, ancien féminin de mien. MeUlor (latin meliorem, fr. meillor, m' itleur), adj. : mhusob. Melme, comme meïsme. 1. Mein, variante orthographique de muin. subst. féminin. S. Mein,indic. ou subj.prés., ir*pers., de mener. 3. Mein, variante orthographique de ma ». du verbe manoir. Msindre, voy. Moindre. Meine, melnent, voy. Mener. I. Kolas (latin ninu, fr· meùu, moitié), adv ; moiks. t. Moins " »r. JUerter. i. Mêlai vff. Mener.
t. Maint, variante orthographique de maint i ral Mela, voy. Metre. Meïsme (latin 'metipsimum, fr. m#- disme, medetme, meUma oo meetme^ mesme, même,, adj. ind. et adv. : mtus. Meismement (formé sur metm« ) » adv. : Mta, οι mImb; naim. Mei (autre forme de mat=lat. malum* L'a tonique latin suivi d'une l tantôt se conserve (loyal), tantôt devient e (hfttel). Les deux formes par α et par e se ren- I contrent souvent pour le même mot) » a. m. : mal. I Membré. Ce mot peut dériver de membre, et il a alors les sens de bibn mbmbbt, disk pait, bbao, b0bustb. 11 peut encore être le participe passé de mem¬ bre''. employé adjectivement, et il signi¬ fie alors ctLftoBB, ou ssnei, babils. Membrer (latin memorare), verbe impersonnel : vwib a la mîmoibb ; verbe transitif : bappelsb. Memorie (prononcez memore en mouillant 1>. Latin memoria), ». f. : mîmoibb. 1. Men, forme dialectale de mon. 2. Men ou mon (origine incertaine), adv. ; cbbtbs, oomc. Mençoigne, forme dialectale de mensonge. Mendre, variante dialectale de mei*· dre. Mener (latin *mmar« ). Indic. prés. : je mein, meine, moine, tu meines, mot· ne$j « meine, moine, noue menons, il (s) meinent, moinent; subj. prés : que tu meins, met/tes, moines, qu'il meint, meine, moine ; futur : je menrai, merraL — Verbe : menbb. — On disait mener dou¬ leur, mener joie, etc. — Λ/eniravait d'une façon générale dans l'ancienne langue le sens qu'il a conservé seulement dans la locution « mal mener ». Mener quelqu'un bien ou mal, c'était : se con¬ duire bien ou mal vis-à-vis de lui. Mengie, variante orthographique de mangie, voy. Mangier. Menor (latin mmorem, fr. menort forme savante mineur), adj. : plus pbtit. Menonr, forme dialectale de menor. Menrai, voy. Mener. Menu, menut (latin minutum, fr. menut, menu), adj. : pbtit, meko. Pria adverbialement, ce mot a le sens de l'adverbe souvent, auquel il le joint d'ordinaire : « menu et souvent ·. Meon, voy. Mon. Meos, cas sujet de meon. Maroheandise (formé tor saer·
589 MESAMER — 5 ! βλιβιι/, comme gowrmandim me gour¬ mand), t. f. : UABCBABDISI. Meroheant, voy. Marcheant. MiroMê (latin mercatum, te, mer· ckié< marehié), ·. m. : maicu*. Merci (latin tnercedem, fir. mercit, merci), ■. f. : kbboi, pitiî. — Avoir merci de : avoir pitié de. — La merci Dieu : Dies merci, grâce à Dieu. — En la merci dê... : à la merci de. — Par ta merci : par ta gr&ce. — Votre merci peat si¬ gnifier : merci à vous. Mercier (formé sur merci. Remer¬ cier est un composé de mercier), verbe ; aloouFimsa, BMiiaaiB. Mercit. voy. Merci. Merir (latin *mefire. Môme famille que mérite), verbe : atcoupxnen, soimn *s atconfirei »i ; Xtbi dim· οι aioouruiiB. Verrai, voy- Mener. Mervaus, mervaut, subj. dn veroc merveiller ; compares consaus, cou tout. Merveille (latin mirabilia), sabst fém. : miiviills. — Venir à merveiUt Λ quelqu'un : l'étonner, l'émerveiller. — Avoir merveille de quelque chose : t'en étonner. — U e »t de merveille : il est Étonnant. MerveilUer (formé sur merveille), verbe. — Se merveiller .· manifester de Tétonnement, se demander avec étonno- ment, s'émerveiller. Menreilloe (formé snr merveille), adj. : imsaviillt, mibvbkllbox. Mes, cas su], sing, ou rég. pluriel de mon .* mom. usa Més, voy. Manoir. « Més » peut être encore la forme archaïque de mis 2. 1. Més, variante orthographique de mats. t. Mèe (latin mtVum, partie, passé de mittere qui signiÛe envoyer et qui a produit le français mettre. Le participe paasé de mettre devrait donc être mis; U a été modifié par l'analogie, et mit est veité comme substantif. Sur mes ou sur sibrâm a été formé le dérivé message, eomme visage sur vis. — Pr. ; més, met), β. m. : skvoyé, kiiimib. Mesalae (est à aise ce que mésaven¬ ture est à aventure), s. f. : imtoi, ut- osmftb, otoonvraus, maluub. Mesaisié (puis mesaieé. Formé sur mesaiee comme aisé sur aise), adj. fODBUBKTl, AUX PAISBS AVBG OUI DIFF1GCLTÉ, BALBIOBIUX. Mesamer (est à amer =* aimer ce fue mépriser est à prieer), verbe : « Un.
7 — MESTIBR Meeoheanoe (formé ear « Ieanee avec le préfixe péjoratif mes qne l'on retrouve dans mépriser, etc.), s. f. mavvaisi (βαμοβ, ibvoiycmi. Mesohlef (composé de chief m chef. et de 1a particule péjorative met, qui vient du latin minus), s. m. : « îciption. MALHIUB, WFOITOIIt, D01UUOB. — Être C meschief : être malheureux, être dans de mauvaises conditions. Mesnhin (origine orientale), a. mu : JI0MI gaboon, 8IBVITICB. Mesomne (féminin de metekin), a f. S JIUM VILLI, SUIViHTB, SERVANT·. MesoreÛ (partie, pas. de mescroére), adj. : wcatDOLB. C'est le sens qui est* resté tu participe présent mécréant » Mesoroire (est à croire ce que met- nrendre est à prendre), verbe : « s rat » pROIBI. Mesean, voy. Afesel. Meeel (latin misellum, fr. meseU me- seau. Même famille que mitêret mûéra- ble, etc.), s. m. : Limiez. Mesentendant (composé de enten¬ dant et de la particule péjorative mes, qui vient de mmus), adj. : ualimtintior » NÉ. Meaèee, variante orthographique de mesaise. Mesestanœ (formé sur estante avec le préfixe péjoratif mes), s. f. : 1 ! \LREOB. Meelaire (est & faire ce que mépri¬ ser est à prtser\, verbe : uékaibb. — AJéfaire quelque chose à quelqu'un » c'est : lui faire tort, mal a »ir envers lut. Meehttl, voy. Α/αίιλιη Mesires, pour met lire·. Mesme, voy. Melsme. Mesmement, voy Meismement. Mesnie, variante orthographique Je mai.vur. Mesprendre (puis méprendre. Voj, Pren Ire pour la conjugaison), verbe s comubttbi uni rauTi. — Méprendre vers quelqu'un : lui poi-ter tort. Mesquerrai, futur de mescroire. Message (composé de me* (voy mie S),et du suffixe age), s. m. : mxua« mi (comme mis), ou mbss ob. La seconde valeur s'est seule maintenue · — Message A : messager vers. Messlre (composé de mes, cas sujet sing, de mon, et de tire), cas sujet staff » de monseigneur. Meet, voy. Manoir. Meatier (puis métier. Laiin ministt* rtiim), s. m. : rima, bisoin, siooûb*
590 MILLS
— 558 —
MONT
Avoir meêtier de : avoii besoin de. — Avoir meêtier à quelqu'un : loi être utile. — Le mot métier est souvent appliqué dans les anciens textes aux fonctions ecclé¬ siastique* ; depuis on les a qualifiées plus respectueusement de ministère. Ce mot n'est d'ailleurs que le doublet sa¬ vant de métier. Meatoit, variante orthographique fsr* siècle) de met oit du verbe mettre. Mestrent, voy. Manoir. Metered, futur allongé de metre. Metre (latm mit ter e, fr. : métré, mitre, mettre). Partie, pas. : mis ; pré- tér. : je mis, tu mels, il mist, t'l(s) mis· trent, misent, mirent ; imparf. du subj. : que je melsse. — Mettbe, dépenser, laissée alleb. — Mettre en oubli, au· jonrd'hni inusité, c'est : oublier, comme mettre en doute, c'est : douter de. Meû meu, meiimes, meamee, de moooir. MeArer (latin maturare. A côté de meûrer on a aussi meArir (aujourd'hui mûrir), qui a été formé sur l'adjectif meûr, dérivé de mafurum), verbe : mubir ; au figuré, s'amender. Meûs, meûsse, voy. Movoir. Mes, indic. prés., S* pers. sing., de mètre. 1. Mi, pronom personnel archaïque •u dialectal : moi, a moi, me. 2. Ml, eas sujet pluriel de mon.* MIS. 3. Mi (latin medium), adj. : a moitié. — Par mi : par le milieu. Mialdre, miaudre, formes dialec¬ tales de mieldre, mieudre. Mie (latin mica), subst. fém. qui sert dans l'ancienne langue à renforcer la négation. Ne mie r ne pas. Daus cet em¬ ploi, on peut trouver te mot écrit avec une s floale. Mieldre, puis mieudre, cas sujet sing, de meillor. Mien, voy. Mon. Mier (latin merum), adj. : fob. Mies, comme mie. De môme nous écrivons guères avec ou sans s. Mieudre, voy. Mieldre. Mlex, pour mieut, aujourd'hui écrit mieux. MM (latin mille, voy. Mille), nom de Sombre : mills. Miliaire (formé sur mil), s. m. : millésime. — En l'an que le milliaire eourait par... : dans le courant de l'an¬ née... Mille (latin millia), pluriel de mil : mille.
Millor, forme dialectale de meit· lor. Mlraole (latin miraeulum), subst. qui est souvent féminin an moyen âge. Mire (latin medicum, qui a subi un changement phonétique analogue à celui qu'on trouve dans grammaire ventât de grammaticam), s. m. : médecin. Mireor (puis mireur. Formé sur mi¬ rer. Notre mot miroir est formé avec no autre sufflxe), s. m. : miboib. Mis, cas sujet sing, d· mon. Miserèle (mot formé sur le latin m »- serere, qui veut dire ; « aie pitié ! a), s. f. : m18éréré. Misericord (latin misericordem. Quant & miséricordieux, il a été formé sur le substantif latin mieerieordia par l'adjonction du suffixe eux), adj, : mis^ bicobdieux. Miame, forme dialectale de mesme (voy. Melsme). Miaaaige, forme dialectale de mes- sage. Mod (puis moue. Origine germani¬ que), s. r. : modi ; vanité. Moi, pronom personnel : moi, a moi, ml 1. Moie, ancien féminin de mien. S. Moie (iatin meta), s. f. : meule ds blé . Moien (latin medianum, fr. meiien, moiien, moyen; forme savante : médian), adj. : moyen, au milieu; s. m. : milieu, moyen. Voy. Parmi. Moiennetë (formé surl'adj. moyen), s. f. : intermédiaire, Moigne (latin monitcum), s. m. ι moine. Moillier (latin mulierem), s. f. i feutfb. Moindre (d'abord meindre), cas sujet sing, de menor. Moine, moinent, voy. Mener. Moineau (diminutifde moine), s« m.s moineau, bastion. Mollier. comme moillier. Molt, voy. Moult i ou 2. 1. Mon (latin meum, qui a donné d'abord meon puis mon, comme forme proclitique, et mien comme forme toni· que), adj. possessif : mon. 2. Mon, voy. Men 2. Mond, voy. Mont 2. Monjole. cri de guerre des Français, ou s. f. signifiant sommet, perfection, source de jôie. Monoie (iatin mouefa, fr. monete. monoie, monnaie), s. f. : monnaie, aroent, 1. Mont (latin montem), s. m. : moss, montagne.
591 MOU — 8 t. Vont (latin mundum, représenté enssi par le mot savant monde), s. m. : morde. Montant (gérondif de monter), s. m. : montant, valkor. Pour Les locutions dans lesquelles entre ce mot, voy. monte, qui s'emploie de même. Monte (subst. verbal de monter), t. γ. : montant, valior. — Dire que la monte d'une personne on d'une chose ne vaut rien, c'est dire que cette per· sonne ou cette chose est sans valeur ou inutile. — Dire qu'une personne ou une those ne vaut pea la monte (fun petit objet comme un ôou/on, un glandy etc.. « et une autre façon d'exprimer la même idée. Monteplier, forme dialectale de « iouteplier. Mordre (latin morderé). Prétérit : je mors, tu morsis, il morst, noue morsi- mes, etc. ; imparf. du subj. : que je mor· eisse, etc. —Verbe : mobdri. Morè (formé sur mor « maure), •dj. : Maorb. 1. Morée (formé sar more · mûre), · » f. : MORS. S. Morée, féminin de moré. Morir (latin ·morire, fr. : morir, mourir). Indic. pré·. : je muerc ou wiKir, tu muers, il muert, nous morons, mourons; prétér. : je morui, tu morue, etc., on je mon", tu mori« , etc. ; futur : je « orrai ; subj. prés. : que je muerge om muire; imparf. '.que je morusse,etc., ou oueje morisse, elc. — Verbe : uouhir. Moris, morisse, morrai, tot. A/oWr. Mor·, prétér. de mordre. Mort, partie, passé de mourir. — Avoir mort quelqu'un, c'est : l'avoir tué. Morteus, comme mortel·, eaa en « de mortel. Moral, morne, etc. Voy. Morir. Moi terrai, pour mostrerai, futur 4e mostrer. Mostier (puis mouslier, moutier. Latin monasterium), s. m. : MonASTka·, isust. Mostrer (latin monstrare, qui a produit mostrer, moustrer, et monstrer, montrer, de même que pensare a pro¬ duit peter et penser), verbe : montrih. MOt (origine incertaine), s. m. : mot, tAaou. — Dire mais mot de quelqu'un, c'est ; l'insulter. — A Paître moi sigm- Ae proprement : ■ au second nr >t », « "est-à-dire : ensuite. Mo A, voy. Movoir·
Î9 — MUTATION 1. Monlt (latin mullvm, fr. molt, moult, moût), adj. : beaucoup di. 2. Moult (latin multum, fr. molt, moult, mouf), adv. : beaucoup. Moûmea, moils, motisse, cte. Voy. Movoir. Moure, mourre, forme dialectale de moudre. Moustrer, voy. Mostrer. Mout, voj. Moult i ou S. Moutepller (latin multiplkarê), verbe : multipuxr, si molyipuxr. Moyelr, voy. Movoir. Movoir (latin mot>ere, fr. wotjeir, mouoir, mouûotr). Particip. pas. : mofl, meû ; indic. prés. : je mue ou mui, tu mues, il muet ; prétér. : je mui, tu moûs, metis, il mut. noms ntoHmes, meùmes, etc. ; imparf. .du subj. : que je moûsse, meûsse. — Verbe : mouvoir, soui.tvsR, partir, se produirc. — Se movoir de : partir de. — Mouvoir guerre & quel¬ qu'un .* lui faire la guerre. Moyen, voy. Moien. Moyneau, voy. Moineau. Moysant, variante orthographique de Moysen. Moysen, cas régime de Moyse. Moz, cas en β de mot. Mucier (comparez le latin massar# eft voy. înusser), verbe : qacbkr. iCuder, voy. Muer. Mue, voy. Movoir oa muer. Muer (latin mutare, fr. : muder, muer), verbe : chakokr, prbndbi sdccbs· sivxmrnt, s'smptcbba. — Muer la couleur, c'est : changer de couleur. — Ne pou· uoir muer que ne (avec ou sans ellipse de que), c'est : ne pouvoir s'empdener de. Muero, muerge, muers, etc., voy. Morir. Mues, muet, mui, etc., voy. Mo¬ voir. Muiller, forme dialectale de moiJ- lier. Mulr, moire, voy. Morir. Mui, masculin de mule : Mût· ?. Mult, forme dialectale de mpult i on t. Munde, forme dialectale de monde. Musart (formé sur mutet*), adj. et S. m. : MUS ARB, QUI s'aMUIB, Q9I PtBB SOU TSMPS. Musser (latin muisore), verbe : cachkr. Mustier, forme dialectale de mostier. Mut, voy. Movoir. Mutation (mot savant. Latinmutetfft· nem. Même famille que muer), s. L ; révoujtiqr.
592 ΝΚΝ — 560 — MO
Nacaîre (origine orientale), s. aa. : ΠΜΒΑΚ.Β. Nafrer (origine germanique. Navrer, qui & persisté, est une antre forme dn môme mot), verbe : blbssbr, pbacba. Nagier (latin navigare, dont la forme savante est naoiguer), verbe : lunecfcit, cOMDr :ai en bateau, juobb. Nate (Ce mot est formé de la néga¬ tion non ou ne suivie du pronom per¬ sonnel de la 1* personne. Il est à nenil devenu nenni ce que oie 1 est à ott. Voy. ces mots), adv. : κοκ. Naist, η al s te rai, voy. Naistre. Naietre (latin *nascere). Partie, l'as. : niou nascu ; iodic, ptés. : il naist ; firétér. : je naaqui, iu nasguesis, etc. ; utur : je uaisterai ou je naistrai. — Verbe : turrai. Narille (latin naricula), s. f. : lUfttKS. Nasel (latin nasale), s. m. : msal, pm tie du casque qui garantit U nez. Navrer (origine getmauique), verbe : blbssbb. J.-J. Rousseau emploie encore le mot dnns ce sens. Navrure (formé sur navrer), s. f. : W.KSSUBB. Nazareue, adj. : NiiiBim. 1. Ne (latiu non, fr. non, nen, ne), ndv. : Noir. κ« rA ». S. Ne, voy. Ni 1. Néant, voy. Nient. Neoe, forme dialectale du subj. de noter. Neotelet, pour nettelet (diminutif de ne/), adj. : PBOPRBT. Ned, nour ne, dans devant une voyelle. Neent comme néant, voy. Nient. Nei, forme dialectale de né. Noient, voy. Nient, ou noter. Neier, voy. Noter 1 on 1 Neir ('afin nigrum), fr. neir, noir. Le mot negre nous vieQt de l'espagnol et non de l'italien ; adj. : hoir. Nets, neie, eu nès% nie (latin ne ip- nm), adr. : pas mêmi, même. Ne :·, forme dialectale de nés. Nel, en.traction de ne le Nelul, forme dialectale de »uiui. Nem, pour ne me. Nen, voy. Ne i. Peut avoir aussi le sens de ne 2
Nenil, nennil (pute nenni. Compoet avec nen = non comme off avec o. voy. Nen et Oïl), adv. : how. Neporquant (composé de ne, pour et quant, signifie proprement non pour au~ tant), adv. : viiintotire. Nés, contraction de ne Ut ou de ne te* 1. Née, cas en $ de nef. 2. Née (latin non**), s. a. : iras. Nés, voy. Nett. Nét, forme archaïque eu dialectale de né. Net. Décomposes en ne te. Neû, voy. Nuire. NeÛl (latin ne-ulium), adj. fadéf. κtx (qui vient de nullum). Nevoid, autre forme de nevo't. Nevot (latin nepotem, fr. : nevot, ne » te »), s. m. : kivbu. Nez, cas en » s de né, partie, pas. de naietre. 1. Ni (latin née, fr. ne eu ni), con¬ jonction : m. L'ancienne langue employait ni dans les phrases simplement dubita¬ tives : « Dites-moi où n'en quel pays... t 2. NI, voy. Noier 1 ou S. Niant, mans, comme Nient. Nioe (latin neicium)t adj. : lejoaurr, SOT, MALliiBILB. Nïent (aussi neient, noiênt, noiant, aujourd'hui néant. Formé de nec (= ni), et de entem (= être), substantif verbal de esse), adv. et subst. : bibn, bk rib*, vdiabbbnt. — N'en faire nient, c'est : n'en rien faire. — Pour nient peut si* fnîfier : « peu s'en faut que... ne... » Noue faons de même : ■ pour un nen ». Nient, voy. Noier 1 ou t. Nier, voy. Noier 1 ou L Niés » cas sujet sing, de Mvot. 1. Nia, voy. Neis. S. Nia, voy. Noier 1 ou t. Niai (latin nisi qui signifie à moine gué, sinon), s. m. : obligation contractée sous une pénalité, contenant une clause commençant par nisL Nlaon (latin a# ipsum u*um), adj. Indéf. : aocok. t. Nit (latin nidum, (r. : nit, nid), e. m. : rid. S. Nit, voy. Noier 1 ou S No, adj. possessif, forme« dialectale da féminin singulier, et du masculin cas régime singulier oo cas sqjet pluilali botes, ao*.
593 NON
- 561
NUL
HobO· (forme savante de *obîe, none mobile est 1 » forme savAt ) do meuble), a<Jj. mom.·. Nodrir, voy. Norrir· Noeaue, cas en » de noèt Noèl (latin natalem, fr. : nadel, neel, imI, Même faniiUe que les mois savante note/, natalité, et que lot mot· populaires nattre, naissance. C'est le jour natal du Christ), 0. m. : Non- Nom (diminutif de not ou no = fiend), f, m. : IKBCD, BOQGLB. Noêr (latin nodare, fr. noer, nouer), verbe : koobr. I. Notant, voy. Nient. 8. Nolant, partie, pré·, de noter loot, i. Nolaue, cas en s de noial=noya*, ft. Nolaus, forme dialectale de noeatu. Notoler (latin * nigeUare, fr. neieler. Moieler, nieller), verbe mm agi 1. Noient, voy. Aient S. Noient » indic. on rabj. prés, de noier f ou t. 1. Noler(lat !n*14001*, fr. neier, noier, nier). Partie, prés. : neiant. notant, niant ; partie, passé : neié, noié, nié; indic. prés. : i« ni, nie, neie, noie, tu tries, neies, noies, w nie, neie, noie, nota neions, noions% nitos, voue neiéf, noies, nies, il(s) nient, neient, noient ;ϊπιό&τ{. ije neioie, noioie, ηMe; prétér. : je reiait noiai, niai; futur : je neierat, noierai, nierai ; subj. pré·, i çue jç, ni, nie, neie, noie ; que tu ni », nies, neies, notes, qu'il nit, me, neie, noie, que nous neion », noions, etc. ; Impart : que je neiasse, notasse, etc. — bibb. S. Noier (latin neeare, fr, neier, noier), verbe : rusa, nova·· Ce verbe se eo&iuffue comme noier 1. Noix (latin nivem, dont un dérivé a produit notre mot neige), a. f. t bbicb. Noiron (latin Neronem), nom propre. Nàaow. — Le pré Noiron, c'est : le pré de Néron, emplacement do Vatican. Noise (origine incertaine. Serait » d'après Dies, un dooblet populaire de nausée), subst· fém. : noir. Nota (latin nucem), ». f. : noix. Nom (latin η omen, fr. s nom, non), subst. m. : non. — Avoir à nom... .· être appelé... — Per nom de : à titre de. Nomêement (formé mt le participe passé de nommer), adv. t norannrr, axiCTsnsvr. Nomine, mot toot latin qui signifie so κοκ. — Nomine Dame .· an nom do Seigneur. Non, adverbe négatif* ou substantif (= tomfr
Nonaln, poor none « nonne. Sur ee* formes en ain, voy. l'introduction grams maticale, page XlV. Noncier (latin nuntiare), même sens qoe te composé anoneier « annoncer. Nonnain, comme nonain. 1. Nonne (latin nona), s. f. : tbois aao- tu »■ b'APais-ntDt (la 0* heure du jour depuis 6 heures rlu matin). t. Nonne (latin*ηοηηα), s· f. : iroimi. Nonqve (fatin nmnquam, fr. nmqua dans les Serments de Strasbourg, puis manque ou nonques), adv. : nniis. voy Onques qui est le même mot moins la négation. Nona, cas en s de nom. Nortr, comme norrir. Norreçon (latin nutritionem, frw norreçon, devenu nourrisson sons Tin· fluence de l'i de nourrir), s. f. : κοίτη- bitceb, îducatiom. Norrir (d'abord nodrir, puis norrir, nourrir. Latin nutrtre), verbe : nodbbib; buvbb; βντββτβνιβ a sa coca. 1. Nos, pronom personnel : tiotrs. t. Nos, adjectif possessif de la 1" géra, do pluriel, forme ordinaire du féminin pluriel et du masculin pluriel (cas régime), on forme dlalectaledu masculin singulier (cas sujet) : vos, hotbb. Nostre (latin noster. nostrum, nostra nostri), masculin ou féminin singulier, oa masculin pluriel (cas suiet) de t'adj. posa, de la l" personne du pluriel t moto, hôtbb. nos. Noetrea, « minin pluriel, ou masculin pluriel (cas régime) αβ nostre χ « os, n6-
Noetro, forme dt nostre, masculia régime singulier, dans les Serments de Strasbourg (latin nostrum). Nourrir, voy. Norrir. Nourriture (latin nutritura), s. f. ι boobbitobb, invcATiov. Le sens tion s'est conservé jusqu'au xm* siècle La Fontaine : « liais la diverse nourri* ture, fortifiant en l'une cette heureuse nature, en l'autre l'altérant·. » Noveleté, forme allongée de novelté « s nouveauté. Nuefme (latin *novimum\ hboviWB, Nnlrçon, forme dialectale de norre¬ çon. Nuire (latin noeere, fr. nuire oa nvisir). Partie, pas. : neû; indic. prés, t U nuist. — Verbe : bpibb. Nulalr, notât, voy. Nuire. Nul (latin nullum), adj. indéf. : trou Dans les phrases dubitatives, ce mot pent avoir le sens de qcslqus, qoblqb'vii·
594 OB — 5 Holla (pals nullt, nuie, nulle), timi- afai de nui. Nulul, one des formes do eu régime de nui (analogue à autrui de autre). Voy. tt· Grammaire du vieux françaii,§ 156. Nun. forme archaïque on -dialectale de la negation non, qui signifie non ou in. Le même mol peut être encore le substantif nom.
f. Ο (latin Aoc),pron.démonst.ne« tre : cb; adv. : ouï (Voy. Oie). Ο est à ço (ensuite ce) ce que istest à cist (voy. 1st). — Dans les Serments de Strasbourg, in • auid signifie « en ce que », c'est-à-dire : 4 La condition que. î. Ο (latin apud, fr. od ou ot, puis o; cette préposition latine a donné aussi la forme ab, qui s'est ensuite confondue avec α venant de ad), prépos. : atbc. — Ensemblt o, même sens, S. O (latin aut, franç. o. ou),conj. :oo. Oân (latin hoc anno, ir. oan, ouan), edv : au sens propre, c>ra amiu, mais nussi csttb vois, ituouio'ioi. Obedient (mot savant dérivé du par¬ ticipe présent de obedire qui à produit le Terne français obéir), adj. : oiîjmiht, soumis. Obvier (mot savant. Latin *oôoiare), verbe : s'orros·*, tais· dis laraocHKs. Occire, ooeïe, ooesla, etc., voy. Ocire. Oohis, forme dialectale pour oeis. Ooholson (latin occasionem, dont la forme savante est occasion), s. f. : occa¬ sion. — Par nulle ochoiso » .· d'aucune façon. Oolant, ooldre, oolons, voy. Ocire. Oolre (latin occidere, fr. : ocidre, octrre, occire). Partie, prés. : octant; partie, pas. : oeis; indic. pré·. : foci, tu ocix, oeis, il oc it, nôus ocions ; pretér. : foeie, ta ocisis, ocetis, ocels, il ocist, pré·, du eubj. : que focie ; imparf. dur subi. : que fociiisse ocesisse, oceUse Verbe : occibb, Tusa, cavsm la uo*t oa. Oeiels, voy. Ocire. Ooqueeon, forme dialectale de ocAoi- ton. Od, voy. O 2. Od— ; les mots commençant par od •oivi d'une voyelle doivent être cherchés •a supprimant le d, à l'exception des suivant··
2 — OIL Nanquft. voy. Nonque. Nurlr, forme dialectale de nonir » Voy. ce mot. Nuriece, forme dialectale de norrièe = nourrice. 1. Nus, cas sujet « Ing. ou rég. plor » de nul. 1 Mu·, forme dialectale de nos·
Odlde (puis <Ae, ouïe. Partie, pa·. fé¬ minin de oair), s. f. : ooîa (le sens), sovt bktsrtissbvbrt. Odlr, plus-tard otr. Voy. ce mot. Odor (latin odorem, fr. : odorP odeur), s. i. : ooaua. Odour, forme dialectale de odor. Odral, voy. Olr. Odur, forme dialectale de odor. Od (latin aucam, fr. oé, oue, om) » s. f. : on. Oeil, oelz, comme ueil et ueLs. Oënt, voy. Olr. Oes· voy. Ues. Oés, voy. Olr. 1. 01, voy. Otr (indic. prés.). t. Ol, voy. Avoir (prétérit). 3. 01, variante orthographique de M » Voy. Hui. 01, voy. Olr (partie, pas. ou prêter.) Olanoe (est aofr ce que souffrance est à souffrir. La forme savante du mot est audience), s. f. — En oiance ? en public. Cette locution s'oppose à « à conseil a, qui signifie ■ en particulier »· Oiant, voy. Otr. 01dmet voy. Uidme. 1. Ole (as oje. Ce mot est foftoé comme oil, mais avec le pronom de la première personne, λ l'origine, l'affirma" tion était exprimée car o dérivé de hoc, comme en provençal, mais on y joignait un pronom personnel, représentant le sujet de la phrase dont toute réponse par oui ou par non suppose l'ellipse : · Es- tu làT— Oje (oie). — Suis-je arrivé ? — 0 tu. — Est-il prévenut — 0 il. » Pub oil l'a emporté sur les deus autres formes, et s'est employé pour toutes les réponses), adv. : oui. 8. Oie, du verbe Olr. Oient, olea, oies, voy. Olr » Oignement (formé sur oindre), s. a· Ο,ΊβϋβΛΤ, OU, voy. Ueil.
595 OMBRAGE — 51 On (composé de ο 1 et de pronom il, ▼oy. Oie), adv. : ooi. Ο lie, tot. Uile. Oindre (latin ungere), Terbe : ouïras. 8· conjugue comme joindre, Oinsie, voy. Oindre. Oint (subst. verbal de oindre), s. m. : aaAisss, ciraob* Ce mot existe encore dao* la langue, mais il s'écrit oing. Olole, olols, oioit, oions, voy. Oîr. Oir, comme hoir. Oïr (latin audire, fr. odir, oîr, ouir). Partie, prés. : oient; partie, pas. : of, oui; indic. prés. :j'oi, ois, tuoz, os, ois, il οt, oit, nous oons, oions, vous oex, oitx, tf(*) oient, oent ; imparf. : j'ooie, oioie ; prétér. : foi, oui, ouis \ impér. : os ; fu¬ tur : fodrai, orrai ; subj. prés. : que Î"ote ; imparf. : que j'olsse, ouisse. — A 'origine, ces différentes formes ont eu un d entre l'o et la voyelle qui suivait — Verbe : otrïa. Oire, comme oirre. i. Oirre, .voy. Errer S (indic. et subj. prés.). t. Oirre (latin iter, fr. eidre, eirre, eirre, erre), s. m. : votaob, vabcbb. — A grand eirre, oirre, erre, locution ad¬ verbiale qui signifie « à grande vitesse », et qui se trouve encore dans La Fontaine. Voy. dans ce glossaire le terbe errer t, errant, et erranment, et, dans Littré, les •ens actoels de erre. — Adresser ton eirre « ers..., c'est : se diriger Ters. Oirrent » indic. ou subj. prés, de errer t. Oie, voy. Oîr. Oiseuse (féminin de otous), a. f. : •INTBTé, BBLA89BSBNT. Oleiax (= oistattr), forme dialectale 4e oiseaus, cas en s de oisel. Oissor (latin uxorcm), s. f. : trouas. Oit, Toy. Oir (indic. prés.). Oit. voy. Oir (prétérit). Olifant (latin elephantum, dont la larme savante est éléphant), s. m. : ivoiai, con n'ivoiai. — Un siège d'un olifant, c'est : un siège d'ivoire. Olivète, mot savant formé sur le la¬ tin olivetum, qui signifie : « lieu planté d'oliviers ·. Oltrage (formé sur olire = oufre), s. m. ; raopoa ootbb, abus db podtoib. — Parler dfoutrage : parler outrageuse¬ ment. Oltrebrisier (formé avec brisier — briser, comme outrepasser avec passer), verbe : cbdbii m se brisant. Om. voy. Bom. Ombrage (formé sur ombre), a. m. :
3 — ORGUENER omvbs, odbaab ; adj. : obbcvb, ombraobu » Ombroier (formé enr ombre), verb· ■BTTBB A L'O>B*B. Orne » toy. Borne. Ono, voy. Onquet. Onnir, variante orthegiepàlqe· 4 » honnir. Onnor, onor, variantes orthographe ques de honor. Onqee, onquee (on one ι latin un· quam), adv. : jamais. Ce mot est encore très employé au ivi· siècle. — Onque » mais a le même sens. — One ou onquee peut avoir simplement la valeur de p*$ on point ; il a quelquefois aussi le sens de nulle part, ce qui n'est pas extraordi¬ naire, les adverbes de lieu se transfor¬ mant facilement en adverbes de temps, et vice versa. Ooie, oole, oott, oone, voy. Oir. Or (latin ad horam on hac hora, fr· ore, or, ores, ors), adv. et conj. : blaK- TBttAHT, A ntBIRTt TOOT A L'bBOBB, OB. Oral, de orer (prêtait) ou de oir (futur). Orde (latin knrridvm), adj. : sals. Ordenê (latin ^ordination, fr. or- dené, ordonné), partie, pas. et subst. : 001 A BtCD LB SACBBMBRT DB L'ORBRB, *rétrb. — Ordené en le nom de, en par¬ lant d'un autel, c'est : dédié à. — Voy. Ordener. Ordener (latin ordinare, fr. ordener, refait plus tard en ordonner d'après 1« snbst. latin ordo), verbe : obdorhbb, co·* jiiRnBB, rarobb, cohsacrer. — Ordonner une chose â son droit : la bien ranger. Ordonner, voy. Ordener. 1. Ore, voy. Or. 2. Ore (latin horam, fr. ore ou hore, puis heure), s. f. : bBubb. 1. Oré (formé sur le latin aura. C'est le même mot qu'orale, avec un autre suf¬ fixe), s. m. : oaAeB. ï. Oré (formé sur or) » adj. : Mai, O'OB. 3. Oré, partie, pas. de orer. Orée (latin * or a ta, formé sur ora), s. f. : bobd. Ce mot est encore employe par Chateaubriand : « Nous débarquâmes à l'orbe d'une plaine circulaire ». Orendreit, Toy. Endroit. Orent, voy. Aooir ou Orer. Orer (latin orare, auquel se rattacha le subst. oraison), verbe : mjbr. Ores, voy. Or. Orguener (d'un verbe dérivé de or* ganv.m, qui a produit orgue en formation populaireetor^aneenformationsavante), verbe : jocbr d· l'orgcs, cbantbb aa
596 PAIS — 5 eheawrieSAirr m t'ouoi, oiautba avm rai TOI* »'OMDI, CBAMTBB. Orie (en deux svlSabes : prononces ore ea mouillant fr. Latin aureum), adj. : »'oa ou dobb. Orrai, voy. Olr. Ors, voy. Or. Oe, du verbe Ob', oo ea· ea » de ost. Le même mot peut encore être l'indie. prés., per·., ou le subj. pres., 1" ou 1· Mr »., de oser. Osai, variante orthographique de aussi. Ost (latinhost ?m, qui signifie ennemi), ·. f. : abbbb. Ce vieux mot est encore employé par La Fontaine, qui lui donne 1· genre masculin : « On vit presque dé¬ troit l'osf des Grecs. » 1a Bruyère se plaint que l'usage ait préféré armee à ost. Ostagler (formé sur ottage), verbe : VOVBjna CA0TI0H, livbbb bk οτιβι. Ostê, τον. Ottel. Ce mot peut encore être le participe passé du verbe otter· Ostel (latin nospitalem, fr. hostel, ottel, otté, hôtel), s. m. : i6m, avec le sens général d'habitation. — Prêter hô¬ tel : donner l'hospitalité. Oeteler (formé sur ostel), verb· : abbitbb, logbb, dbuicrib. Oeteus, cas en t de ottel. i. Ot, roy. Olr (iodic, prés.)· S. Ot, voy. Avoir (prétérit). S. Ot, voy. Ο S. Ο tant, variante orthographique de mitant. Otrier, voy. Otroier.
4 — PALME Otroyer (latin *auctorizare. fr· t otreiier% puis otroyer qu'on a écrit oc* troyer, on otrier), verbe : appboovsr, sb bahobb a (un avis), accobdbb, accbptbb (nne proposition), aaconulvM (avouer une faute). Ou, voy. SI I· Oû, voy. Avoir· Ouan, voy. Omb· Ouïr, voy. Otr. Oùmea, voy. Avoir· Ouquel (composé de mb as *f t, et de quel), pronom relatif : m lbqubl. Ourent, ο A·, ο An·, oûstes, oui » voy. Aooir. Outrage, voy. Oltrage. Outrageas (formé sur outrage), adj. : qui sobt ou bobxbs, β ebbs là. Outre (latin vitra), prép. et adv. t ao dbla db, ao dbla, outbb. Ouverrai, voy. Oorir ou Ovrerm Ouvrer, voy. Oorer. Orerrai, fut. d'Oorir ou d'Ovrtr. Orrer (latin operate, fr. ocrer, om· vrer), verbe à radical variable : utur... ou oeur... tonique, ovr... atone. — tba- VA1LLKB, FAIBR, AOlt, OBHSB. Ovrir. Indic. prés, '.fuevre, tu uevret, il uevre, nous' ovrons, ouvrons, vous ovr ex, ouoret, il{s) uevrenti subj. prés. : que j'uevre, etc. ; futur : fooerrai, on· verrat. — verbe : ouvbib, s'ouvbib. Oyir, forme dialectale de olr 1. Os, cas en s de oeU 1 Os, voy. Olr »
Paienor (latin pagenorum), adj. in¬ variable : dbs faibhs. Paler (latin pacare, qui sigoifie paci- βer), verbe : faibb la paii avbc; pavbb. — Se payer : faire la paix, obtenir la faix. Paile, comme paille, voy. ce mol. Pailîart (formé sur paille)> s. m. t aons bbbisx, proprement ■ qui couche •er la paille. » Paille (latin pallium, fr. : palis, paille, ρailt), ·. m. : îtovfb m sois, TApii. Ce mot n'a rien dè commun avec notre substantif actuel paille, qui vient àopalea, et qui est du féminin. Pain·, variante orthographique 4e peine. Pair, paire, voy. Paroir. Paie, forme dialectale de pat.
Palssel (latfa *paxitlum), s. m. ι P1QCBT, tCQALAS. Paisson (même racine que daae paissel), s. m. : piqcbt sb tbrtb. Paistre (latin pascere), verbe : faI- tbb, nocbbib. Palasln (oo paU&t, méase racine que dans palais), adj. : rAum. Pâlie, pronoDcei paille et voy. ce mot Palis, palis (latin 'pottfissi, dérivé de palum qui a produit pal et pieu. llémo famille que paliuaae), s. m. Ce mot est encore français et désigne une suite de pieux formant clôture. Voltaire s « Vous trouveras plus loin l'enceinte el le palis Où do element César est le bar· bare fils. » Palme (latin paltny\ ^ f. : aus, FAuma.
597 PARFONT - & PaHonJer, voy. Pautonier. Pannir, forme dialectale de tenir. Panral, variante orthographique de wenrai. Yoy. Prendre. Panais » variante orthographique de pensis, cas en s de pensif. Paor (latin pavorem, fr. poor, poor, peor, peur), s. f. : ne·. Papier (antre forme de pépier ?), verbo : ftaermea. I. Par fletin per, fir. : per, par ; la forme perret maintenue dialectale ment), préposition. Emplois divers : rmoAitv, et. : « l'assaut dura par cinq jours » ; Amis. ex. :« Je tous récompenserai l'un par 1 autre. » — Par hd, par eux : lui seul, eus seuls. — Par nom de : au risque de. — Par t<m : à l'extrémité de, au som¬ met de. — Par voir ; vraiment. — Par iecoste a le môme seas que decoste (com· pares devers et par devers). — Par quoi poprquoi. S. Par (latinperdvupermagnust etc.) particule superlative : biaocovt, rasi νουτ a vait. Cette particule est ordinaire ment séparée par at>ot'r ou être de l'adjectii auquel elle se rapporte. Devant un autre verbe, par peut avoir le sens de jusqu'au •out. Pardolna, de pardoner. Toy. Doner pour la conjugaison. Pardon (subst. verbal de pardoner). s. m. : ρλ· »οκ. — Bn pardon : ea pure perte, vainement Pardnrable (est à durable ce que parfait est à /Siuf), adj. traani » Paredia, voy. PareU. Pareir, toy. Paroir. Pareïa (latin paradUum, fr. paredis, pareU, parvis. « Paradis « est un mot sa· vant), s. m. : pabams. Pareistre, voy. Paroistre. Parenté (dénvé de parent), subst. masc. : vakilu, ραικκτ*; subst. fém. : rAanrrs. Ce mot est devenu féminin, même dans le seas de famille, par con¬ fusion avec parenté féminin qui se rat- tâche au suffixe latin t totem, tandis que. parenté masculin se rattache au suffise^ ahtm. Cest par une confusion semblable qua duché et comté sont souvent féminins aumevealge (Ce genre est resté λ comté dans Franche-Comté). Parer (latin pararo), verbe à radical variable : par... atoae, pér.M toaiqoe. — Min, rwiia. Ptrtft, para·, voy. Paroir. Partent Pitia profundum, voy. Par Jeter. Ce ai » a été refait sur le latin f rioroo; adv. s noionfaniT.
5 — PAROL Pavfr ^atln *parire. Mima familla que parent), verbe : nrrAwrn. Parjeter ( pour la conjugaison, voy· Jeter. Le préuxe par qui entra dans la composition de ce mot, n'est pas celai de parvenir {peryto\re), pardonner {per· donare). etc. H vient de pro .· parjeter = nrojectare. Le préfixe latin pro a produit trois formes françaises : Γ· par ou pra que Ton trouve dans promettra, parfont f compares, pour un changement semblable de ro latin, darne, damoiseau) ; 2*powt anciennement por, que l'on trouva dans pourvoir, pourfendre, etc. ; S* pro, forme savante, qui a été souvent substi¬ tuée aux deux premières, profond, pro¬ mettre, promener. De même le préfixé latin tram* se trouve sous les formes ira (traverser), tré, anciennement tree (tr#- passer), et trans (transmettre). Parjeter a été transformé en projeter, comme par* fond en profond), verbe : ηοητιι. Parlement (est à parler ce que or » n*ment est à orner), s. m. : uorioi, COffSKIL. Parler (latin *parabolare). Iadie. prés. : je paroi, parois, tu parolee, il parole, nous parlons, vous parlez, oarolent ; impérat : parole ; subi. prés. pie je paroi, que tu parois, qu'il paroU, que nous joarlions — Verbe : pAXLaa, viaa. ParleQre (puis pariure. Forme sa parler). s. f. : langagi, fablib. Parmaln » voy. Alain 1. Parmenablement (formé sur la ra- c .ie du verbe manoir), adv. : îtuiil· ikubht. Parmener (composé de mener), •erbe : conotnai. Parmi, propos, et adv. : pai li aiun M, AO BILISO, 40 MtUSV M, VAI U MOTM •a. — Ou comprend que par mi ait pa arriver à signifier · par le moyen de ■, rr une transformation de sens analogaa celle que l'on constate dans l'histoire du mot moyen lui-même, qui est de la même fammeque mi, et qui a k peu prés le même sens : « placé au milieu de », pins tard, parmétaphore, · intermédiaire entre la volonté et le bat ». — Très parmi : & travers. Paroir (latin parera, fr. t paroir, paroir ). Indie. prés. : je pair, tu pen, U pert, nous parons, ityfperea* ; pretér. : U parut; ealty· prés, i que je paire ou péro· 1 Verbe : nulm. Paroistre (latin parescere). Partie, pas. : pareû. — Verbe : paiaItis. Paroi, voy. Parler■.
598 PECHABLK — 51 1. Parole (latin parabola), ·. f. : il· ■OLI. 2. Parole, tot. Parler. Parole, parolt. voy. Parler. Parons, parral, de paroir. Part (latin partem), s. f. : part, côté. C*ll*part peut signifier « de ce cftté. » Le not a encore le sens de côté dans cer¬ taines locations telle· que nulle part, d'une part. Parteûre (formé sur partir » dont le •ens primitif est séparer), s. f. : alterna- *itb. Parti (partie, pas. de partir), a. m. : situation, occasion, parti. Partir (latinpor/iri), Terbe : lipinn, rtitaeii, avoir part a, loirai lss banos m, es liraut, η πι·μ. Le sens Erimitif de ce Terbe s'est conservé dans ι location « avoir maille à partir », qui Signifie proprement avoir de Varient à partager. — Se partir de' signifiait : s'éloigner de, « I partir intranaitif a hérité de ce sens. Partais, variante dialectal· de per- fut*. Parât, Toy. Paroir. Passer (latin * pass art), Terbe : ri·· sir. Se passer, en passer, s'en passer, même sens. Compares aller et s en ai¬ le »·. Pastor (latin pastorem, fr. pastor, Îtesteur, aTec le maintien de l's sous une nfluence savante), s. m. : patri, pas- TSOR. Paetoure (féminin da pastour as pasteur), s. f. : birgèri. Paatre, cas suj. sing, d9 pastor. Patenostre, τογ. Patrenostre. Paterne (latin paternam. C'est on adjectif pris substantivement), s. f. : rVIMAKCI créat1icb bt patirkil1.i ds Disc, Dikq. Patrenostre (latin Pater noster), ·. f. : PATBNOTBB, LA PBIBBS du PATBB ■pbtbb; au pluriel, souvent cbapblet. Paumeier (formé sur palme =paume de la uiain), Terbe : toubnbr dans sa ■uni. Pantonler fee rattache au latin ·ρα- titari qui signifie errer. Forme ancienne paltonier), adj. : taoasond, « iîïrail », terme de mépris. Pavtment (latin pavimentwn), s. m. : DATÉ, SOL. Peoeole, imparf. de peçoier. Pechable (radical de pécher, aTec le saffixe able dérÎTé do latin abilem), adj. : licani, malhbdbbux. Le sens de mal- heureux s'est cauerré, en provençal, poor
6 — PER le mot σαι correspond à l'ancien Ml sujet da français pécheur : « pécairet » Feehedor, peoheor (latin peccato- rem, fr. pechedor, ptcheôr, pécheur)* s. m. : pkcbsub. Peohlè (latin peceoftai), s. m. pice·, et aassi malbbcb. Pechlére, cas sujet sing, de pecheôr. Peçoier (formé sur le substantif latin qui a produit « pièce », *Tec le suffixe oier == latin ieare. Avec le suffise er = latin are, et le préfixe dé, on a formé le Terbe dépecer. Enfin rapiécer s'est constitué ptas tard aTec le mot français pièce et te préfixe ra = latin re-ad), Terbe : « st- trb bu pièces. — Se peçoyer, ou peçoyer intransitif : être mis en morceaux. Pedron » Toy. Perron. Peindre (latin pincer·), Terbe. 0e conjugue comme feindre. Peine, indic. prés, de pener. Peinais, voy. Peindre. Pelor (lalin peiorem, (r.peior^eieur^ pieur. Le cas sujet est pire, qui s'est con· serve), adj. : naa. —- Avoir le pieur .~ avoir le dessous. Peire, forme dialectale de pire. Peia, Toy. Poie 1, 2, 3 oa 4. Peiz, Toy. Pois 4. 1. Pel (latin palum, fr. pel, pieu, oa pal), s. m. : usu. 2, Pel (latin pellem, fr. pel, pww), s. f. : peau. Peleloier (formé sur pelels), Terbe : pblbp, ÎCORCnXR. Peleïa (formé sur peler comme aba- teis, aujourd'hui abatis, sur abattre), s. m. : action db pslrr. Peliçon (dérivé de pelice « pelisse) » s. m. : pbussb, bobs povBiis, mantbau. Pêne (latin penna), s. f. : plumb. Pener (formé sur le latin pcena, d'où rient peine), Terbe à radical Tariable i pein... tonique, pen... atone, — suppli¬ cier, applien. — Se pener d'une chose s s'en piquer » trarailler pour l'ebtenir. — Notre verbe peiner actuel a été fait sot le subst. franç. peine. Penre, tot. Prendre. Pense (subst· Terbal de penter), ·. f. t PxnsBB. Pensé, forme masculine de pensée. 1. Penser (latin peneare, qui a donné aussi peser), Terbe : pxksbr. Penser de : penser à, s'occuper de. 2. Penser (infinitif pris substantive¬ ment), s. m. : pensées. Penst, snbj. prés, dépenser, 3· per·· sing. i. Per (latin parent, fr. per écrii fkm
599 PESANCB — 5 lard pair), adj. et subst. s paib, mal, cobpag« ont compaq* !. î. Per, voy. Par. Peroevoir (latin percipere. Voy. Cepoir pour la conjug.), verbe : apbbcb- foii, s'apbbckvoib. Perchevoir, fora· dialectale de percevoir. Perdre flatln perdere). Iodic, prés. : lepert, perd, perx, pers, tu per st pert. il φίτ^ perd; prêter : il perdièt, perdit, il(s) perdiérent, perdirent. — Verbe : midi·, η piaca· (mourir), cacssb la ■o« t ou ui lAiiioa de. Perèœ (latio pigritia, tr. per icef parèce), s. f. : pahbssb. Pérent, voy. Paroir. Périr (latio péri »* ?), verbe : piaia, et « ossi FAïas rfisia, pbbdhb. Permanoir (forme dialectale corres¬ pondant à une forme française parma- noir. Composé de manoir ; même famille <jue le mot savant permanent). Futur : je permanrai. — Verbe : paasisTaa. — En permanant : constamment. — Permanoir en permanant : demeurer éternellement. Permel, forme dialectale de parmi. Permenablement> forme dialectale deparmenablement. Permenant, variante de perma »anf, du verbe permanoir. Permoner, forme dialectale de par- mener. Pern—. Les formes verbales com¬ mençant par pern appartiennent au verbe prendre. Perron (latin *petronemy fr. pedron, perron), s. m. : proprement oaossa Pisaai; bocobb, ueiî· ni nuai, n- ukb, COLOTfRB. 1. Pers (latin "persum, que l'on rat¬ tache à persica cfou vient pêche, fruit originaire de la Perse), adj. : raas, »lbo, uvioa. t. Pers, de perdre (pèrs) ou de paroir (pérs). 3. Pers, cas en s de per. Persi (dérivé de pers. Voy. Pere 1), fcdl. : blsu, UV1DB. Pert, de perdre (pèrt) ou de paroir (pert). Portas (latin pertusum, de pertun- dere, fr. : pert us et pertuis), a. m. : taou. Pèa, variante orthographique de peut aspaix. Peeance (formé sur peser, comme •ou(fronce sur souffrir), s. f. : accaolb- ■bkt, rsirn. On disait : ■ avoir pesance de quelque chose. »
η — m Peser (latin pensare). Indle. pris. : je peis, poit, tu peite », poisest *1 peise, poùe, noue pesons, il(s) peisent, poisent ; subj. prés. : eue je pets, pois, eue tu peis, poil# φηΐ peist, potit. — Verbe : pbsbb. Peame (latin pessimum), adj. : tais sauvais, tkbki1li. Pesoier, variante orthographique do peçoier. Pessé, forme dialectale de patsé. Peetel (forme populaire ae pistil), a. m. : pilou. Pestre, comme paistre. Petit (radical celtique, etsaffixe ittum qui a donné ordinairement et)r adj. et adv. : prrrr ; peu. Ce mot est encore em¬ ployé avec la valeur de peu par M·" de Sévigné : « 11 s'amuse à Mtir un petit, ■ On a aussi des exemples de La Fontaine et de Molière. — A bien petit que : il s'en faut bien peu que... (Le verbe sui¬ vant se met à l'indicatif.) — Sur un petit : un peu. Petitet (diminutif de petit), adj. et adv. : pbtit, piu. PeÛ, voy. Pooir ou Paistre. Peu, voy. Pou. Peulsse, forme dialectale de peïsse. Voy. Pooir. Peume3, peurent, peusse, peas- tee, voy. Pooir. Peat, forme qui peut être la 3· pers. du paatiaiT du verbe pouvoir. Voy. Pooir. PI (latin ptum)., adj. : pirux. Nous avons conservé le féminin pie dans la locution « œuvres pies. » Pieça, voy. Pièce. Pièce. Ce substantif a souvent le sens de bspacb dr tbbpb, particulièrement dans la locution pièce α = il γ a un cer¬ tain temps, naguère, il y a longtemps. — A chef de pièce, voy. Chief. Pleoha, pleohe, formes dialectales de pieça et de pièce* Piédre (latin petra, fr. : piédre, pierre), s. f. : pibuui. Pigne, forme dialectale àe peigne. Piler (latin ilarem, dérive depilum. Fr. piler, pait pilier par assimilation aux nombreux substantifs en ier), a. m. t p1lirb. Pire, cas suj. sing, de peter. Pis. comme pis. Pité, pour pitié. Piteus (latin pietosum), adj. . rum ob PITIB. Pi« (latin pectus), s. m. : poitbibi, as m. Ce mot est arrivé à signifier e*e α·
600 PLANTOR — 5 if rem est « mamelle d'auimal ». Au jtii* siècle, Scarron l'emploie encore dans le sens primitif : « De la main se luttent le pis Place, places, voy. Plaire. Plagnier, variante de plenier. Plaid, toy. Plait. Plaler (formé sur plaie), verbe : »t.KSSIR, COUVRIR DR ΓΕΙΙΕ9, 1. Plaigne (latin *planea), s. t. : FLAINR. 2. Plaigne, de plaindre. Plain, forme masculine de plaine. lir>me sens. Plaindre (latin plangere). Partie, prés. : plaignant ; partie, pas. : plaint ; prêt. : je plains, tu plàinsis, il plainst ; iinparf. du subj. : que je plainsisse, plus tard plaignisse. — Verbe : plaindrb Plaingnier, variante de plenier Piains, pour plains. Cas en s d » plaint. Plàinsis, voy. Plaindre. Plaint (partie, pas. de plaindre. La (orme féminine du môme participe a produit aussi un substantif, s. m PLAINTS, RBGRBT. Plaintif, formé sur plainte), adj. et ·. m. : PLAINTIF, PLAIGNANT. Plaire (latin placere). Partie, pas : ploii, Jpleû; indic. prés. : il plais f, prê¬ ter. :je ploi, pleus, tuploûs, pleûs,pleus, il p/out, plot, pleut, nous ploùmes, pleUmes, pleumes, vous ploùstes, pleùs- tes, il(s) plourent, plorent, pleurent; subj. pres. : que je place, plaise, que lu places, plaises, qu'il place, plaise,qu'il(s) placent, plaisent ; imparf. : que je pi- Qsse, pleùsse, etc. — Verbe : plajrb. Plais, cas en s de plait. Plaissié, s. m. : liiu ihtmhî di tALISSADBS. Plaît (latin placitum, snpin do verbe qui a donné plaire ;tr. plaid, plait. De là plaider, plaidoyer), s. m. : plaid, tri¬ bunal du roi sous les deux premières races, jdgbvrnt, trait· db pàh, contis- tation. — Prendre ptait, c'est : faire la pai*. — Tenir plait sur une chose, c'est : la discuter. — Semondre au plait : citer en justice. Planchier (dérivé deplanehe)t a. m. : PLANCHER, SKI/IL, SALLB. Planté, voy. Plenté, Plante α roe (plus tard plantureux. Forme sur planteur, voy. Planlor). adj. : ABONDANT, PLAHTDRKOI. Plantor ou plentor (puis planteur, Même racine que dans plente), a. f. : ARORDAHCR.
8 — PLUSORS Plate (féminin de plat), s. t : αμμχλλ composée de plaaues d'acier· Plaû, plaus, plauase » etc., forme· primitives ou dialectales de pleû,pleQst pleùsse, etc. Plaut, planrent, formes primitive* ou dialectales de plot et de plorent (verbe Plaire). Pleler, voy. Plier. Pieige (voy. Plevir), s. ». : caotîoi, RB1I PLAÇANT. Plenier (formé sur un dérivé de ple¬ num qui a donné plein), adj. : cohplrt, grand. — A cous pleniers : & grand » coups. Plenté (latin plenitatem, fr. plentét, plenié, planté. Ce mot est à 1 adjectif plein ce qae bonté est à bon), s. f. : abos- dance. — A plenté : en abondance, è satiété. Pleû, pleûmes, pleurent, voy. Plaire. Pleurer, voy. Plorer. Pleus, pleùsse, etc., voy. Plaire. Plevir (d'origine incertaiue, mais de même racine que piège, sur lequel t été fait le verbe pleiger, encore employé f ar Chateaubriand) » verbe : mgaqir (sa oi), garantir. Plier (latin plicare, fr. pleier, plier, ploier). Indic. prés. : je plei, ploi, pli) plie, tu pleies, ploies, plies, il pleie, ytoie, plie, nouspleions, plions^ ploions, vous pleies, plies, ploiez; il(s) pleient, pluient, plient. — Verbe : purr, π,οιβι. Ploi· voy. Plaire ou plier. Ploier,'vov. Plier. Plorent. de plorer on de plaire. Plorer (latiu plorare, fr. plorer, pluut er, pleurer), ludic. prés. : Je ylor, pleur, pleure » tu plores, pleures, nous plorons, plourons, pleurons, il(s) plorent » pleurent; subj, prés, χ que jrplo··, pleur% pleure, que tu plorsK pleurs, pleure.τ » qu'il plort, pleur t, pleure ; futur : j* plôrerai', plourerai, ploueirai. — Verb· : SB LÂiciNTiR, plburbr. A l'origine, pleu¬ rer des yeux ne constitue pas un pléo· nasme, le sens primitif de r/leurer étant très large, comme celui du latinploror·. Plot, ploû, voy. Plaire. Plouerai, voy. Plorer. Ploûmes, plourent, voy. PUfrê. Plourer, voy. Plorer. Plotie, ploiiese, plout, voy. Plain, Plusieurs, voy. Plusor : Plusore (formé sur plus. Fnoç. : plusor s, pluseurs plusieurs), adj. plnr. t PLosiBORs. — Les plusors : k- plupart. Cette locution peut être accompagnée de
601 POING — 51 l'adjectif tout : « tot lot plosors ». Poant, voy. Pooir. Poblo, forme du mot peuple dans les Serments de Strasbourg. On a dû hésiter à l'origine entre la forme poblo, qui ne t'est maintenue <rue dialcctalement, et la (orme poplot qui a produit le français peuple (το ?. Puep/β). Le provençal et l'espagnol ont aussi change le ρ latin 4e co mot en b. Pocin (latin pullicenum, diminutif de pulla qui a donné poule), s. m : rocsstiv. Pod —. Les formes en pod... qu'on no trouve pas doivent être cherchées en Supprimant le d. Podeir, voy. Pooir. Podir, forme archaïque de podeir. Podral, poele, poeir, poeiz, voy. Pooir, Poena, forme dialectale de peine. Poèete (latin *potestam pour potes- tatem), s. f. : puissance. Poesté (latin potestatem, fr. pod es¬ té !, poesté. Le même mot nous a « tonné podestat par l'intermédiaire de l'italien. Pouvoir, puissance, sont de la môme famille), s. f. : poissancb, voie·. — Par poesté : par force, de force. Poesteïl (formé sur poetté, comme ûttrndf sur attente), adi. : puissant. Poet, variante orthographique de pwt. Poez, voy. Pooir, 1. Poi, voy. Pooir. 2. Poi, voy. Pou. Peignant, de Poindre. Poigne, voy. Pondre ou poindre. Poiflaigne, un des pay· que Roland m vunté d'avoir conquis. Est-ce la l'ologne î Poin, voy. Poing. 1. Poindre (latin pungeré), verbe : ffQUKR (un cheval de l'éperon), absolu¬ ment ép« ao^5ba, et, par extension, al¬ lia me (raèraé & pied) > poikddib. La Bruyère se plaint que l'usage ait proféré piq-er à poindre. Ce verbe n'est plus guère usité qu'à l'infinitif avec le *eus de « apparaître comme un point. » Notre adjectif poignant dérire du participe prê¬ tent de poindre, pais a 'pris un sens figuré. Notre mot pâint, substantif ou né- gtition, dérive du participe passé du Blâme verbe. Le substantif poinçon, les Mots savants ponctuer, ponction, etc., •ont « te la même f&millQ. S. Poindre, comme peindre. Folne, forme dialectale de peine Poing (latin pugnum, St. poing ou
9 — POOItt poin), s. m. : iûr, poignîb, ρ01*0, ro·· jirac. Point, de poindre. 1. Pois (iHtin pemutn), a. m. : roits. — Sur le pois du : contre le gré de. 2. Pois, indie, pres., 1" pers., on subj. prés., i'· ou î· pers., deptut »·. 3. Pois (latin ptsum), ·. m. ; pots. 4. Pois (latin picem, fr. pels ou peis, pois, poix), s. f. : poix. 5. Pois, voy. Pooir. 6. Pois, voy. Puis. Poise, de peser. Poison (Hitin pothnem, dont la forme savante estpo/ron),s. f. :boimon, brkuvaob. Flui tard ce mot a pris le sens de / »vu- varjf* mortelt et il est devenu masculin. Poieque, voy. Puis. Poissant (ensuite pJiijsanf. Ancienne for.ne du participe présent de pooir), adj. des deux genres : poissant, puis¬ sante; port, vaillant. Poisse, poïsse, voy. Pooir. Pozneaus, cas en s de pomel. Pomel (diminutifdepome — pomme), s. m. : pjHuiAu. Ponant, voy. Pondre Pondre (l'itin poneret fr. ponre, pondre). Partie. prés. : ponant ; partie, pas. : ponu ou post; indic. prés. : jepon, tu pons, il pont, nous posons, vous po¬ neζ, il{n) ponent; imparf. s je pnnoie, prêter. : je ponui, tu ponus, elc. ; subj. prÔ3. : que je pone, poiu »e : impirf. : oue je ponus se, etc. — Vei b : ; pour (verbe tie la même famille), roxnns. Pone, ponent, ponez, de pondre. Pong, variante orthographique on dialectale de poing. Ponre, voy. Pondre. 1. Pont, voy. Vondre, 2. Pont (origine incert ine), s. m. : pommeau. Ponu, ponui, ponus, ponusse, etc. vov. Pondre. Pooie, voy. Pooir* Pcoillier (formé sur pool', deven· plus tard pou), verbe : rouiiLBn. Pooir (latiu * potere, franç. podir (Serments de Strasbourg), podeir, poeir pooir, pouoir, pouvoir). Partie, pas. : poû, peû, pu; partie » pré·, t poani, pouant, pouvant ί Indic. pr'·. : je poi » ou puis, tu pws, poei, peux, il puet, poet, peut, nous poons, pouons, pou¬ vons, vouêpocie, poes,pouez, pouvez, il(e) pueent> poeenl, peuvent ; imparf. : je poeie, pooie, pouvoie, pouvais, etc. ; pr^ ter. xje poi, peus, pus, tupoûs, peùs. pus, il poutt pot, peut, put, noue poûme »
602 PORAI — » prtmrt, pûmes, vous poûstes, peûstes, Imstes, t/( ») pourent, parent, peurent, purent ; futur : je podrai, porrai* pour¬ rai* etc. ; subi. pres. : que je poifve ou puisse, etc.; imparf. : que je poisse, prisse ou poisse, etc. — Dans les plut anciens textes, ces différentes formes ont un d entre 1*0 et la voyelle qui soit : podeis on lien de poeim, etc. — Verbe : totrroim. — A notre pouvoir s selon notre pouvoir. Poons, rojr. Pooir. Poor, Toy. Paor. Pople, forme dialectale de pueple. Por (latin pro), prép. : roua. L un des sens principaux de la préposition pro en latin était · à la place de », comme dans le mot composé proconsul (celui qui est 4 la place au consul). Du sens de « à la place de », étaient dérivés ceux de « en échangé de, en punition ou en récom¬ pense de », que notre préposition pour a conservés, comme le sens primitif. Enfin les sens dérivés que nous venons d'indi¬ quer ont donné naissance à un nouveau •ens, plus général, qui s'est surtout déve¬ loppé en français, celui de « & cause de » ; et comme la cause peut être soit ûne cause proprement dite, soit une « nuse finale, c'est-à-dire un but, nous arrivons à la double valeur de pour dans « Il le fait pour (à cause de) l'amour de Dieu » et « il le fait pour (en vue de) sa santé ». La première de ces signi- fleations (cause*proprement dite) ne s'est maintenue que dans un certain nombre de locutions consacrées ; on no dirait S lus, comme M"· de Sévigné : « Ne pèr¬ es point courage pour toutes ces ma¬ nières désagréables · ; ni, comme l'au¬ teur de la Cn. de Roland : « Ne lui fau- dront pour mort ·, mot à mot * its ne lui manqueront pas pour (à cause de) la mort », c'est-à-dire : « la crainte de la mort ne les fera pas s'éloigner de lui. » Dans l'ancienne langue, on pouvait pla¬ cer poury avec cette signification, devant un infinitif qui équivalait alors à un substantif exprimant l'action du verbe : • Ja por morir ne vos en faldrat uns », c'est-à-dire : « Pas un ne vous manquera h cause de mourir, par crainte de la mort. » — Il ne s ?enfuit pour autre : il ne s'enfuit pas à cause d'un autre, c'est-à- dire « il ne s'enfuit devant personne. » — Por à : an risque de. — Por ce que : pour cela que, parce que, ou pour que. — Por que, suivi du subjonctif peut avoir le sens de « pourvu que. » Forai ou porrai, de pooir.
0 — P0l> Poro (latinporcum), s. m. : βΛΚβχιη, roue. Porcaoler, forme dialectale de por· chacier. Porohaoler (composé de chacier as chasser), verbe : poubsuivrb, caiacan, CHiaco » k es FEOconia. Porohaiscier, forme dialectale de porchacier. Porohae (subst. verbal do porcha- cier = pourchasser), s. m. : bspbditmm pour conquérir. Porent, voy. Pooir. Porfichier (est à fichier ce quepour* fendre est Λ fendre), verbe : mroHcia. PorUt (latin profectum, fr. por/U, pour fit, puis profit sous une in flueae savante), s. m. : mont. Porit, forme dialectale du futur· (3* pers. sing.), de pooir. Porofrir (composé de ofrir), verbe s OFFRIR, PRBSBNTBR. Porpenser (composé de penser^, verbe : pbnsm. — Se porpenser : réfléchir. — Se porpenser de : prendre la résolution de, s appliquer à, réfléchir. Aux tempe composes, sf porpenser peut être em¬ ployé sans pronom réfléchi. Voy. Leoeri — Ce verbe est encore dans Satnt-Simoa. « Je ne cessais de pourpenser λ part moi. » Porprendre (composé de prendre), verbe : bntourbr, occcpbr. — Le parti* cipe passé de ce verbe, pourpris, em¬ ployé substantivement dans le sens d'enceinte, s'est conservé longtemps ; Voltaire l'emploie encore : « C'est dans le pourpris du brillant palais de la lune. » Porrai, voy. Pooir. Pore, cas on « de porc. Porsavés, deporifore = poursuiere. Portendre (composé de tendre), verbe : tbrdbi, oirkib. Porter (latin portare), verbe : forts ». — Porter une chose de : l'arracher de. Portralre (composé de train et du préfixe por = pour), verbe : osssiivsa, PBINDBB, 0BAVBB. Porveanoe (formé sur porveoir), s. f. : ArpaovisiorniBUBiiT, provision, rat » VOTAWCI. Porveoir (puis pourvoir. Composé de veoir), verbe : fourvoie. Poet, voy. Pondre. Postiz (latin -poslitium), s. ■. t PBTITB FOBTB, BATTANT DB PORTB. Pot, voy. Pooir. Poa (latin paucum, fr. pou, peu, ou p©·), adv. : fbo. — Pour peu » ou pour
603 PREMIER — 5 peu que, on pour un peu que, ou a peu feu a peu : peu s'en fa.uk que. Pott, tot. Pooir. Foaapt, poues, pouoie, podmee, ρ χ oir, etc., voy. Pooir » Poar, voy. Por. Fottr, forme dialectale de poor. Fourchacier, voy. Porchacier. Foorent, voy. Pooir. Fourpos (mot qui α été refait ea pro- pot, sous uao influence savante. Latin propositum et frauçais proposer), s. m. : propos. Pourstevir, forme dialectal· de powsivir. Poursivir ou poursiore (composé de sioir ou sivre), verbe : soivu, rooa- •virea. Poortraltore (formé sur povrtrait es portrait), s. f. : imaqb. Pourreanoe (est à pourveoir = pourvoir ce que échéance est à escheoir = échoir), s. f. : provisions, paévoYANCR. Pourvoi, de pourveoir = pourvoir. Vov. Veoir pour la conjugaison. PoOs, poûsse, poûetes, pout, το/. Pooir. POTerte (latio "paupertam. A la forme classique paupertatem'se rattache la forme actuelle pauvreté), s. f. : nu* taiTi. Preder (plus tard preer, preier, proier, qu'il ne faut pas confondre avec proier devenu prier. Latin predare; ce mot est donc de la mémo famille qup proie, qui vient du subst. latin prœaa), verbe : rua » du iotijv, imeit. Preeoheor (latin prmdicatorem, fr. predechedor, preecheor, prêcheur), a. m. : raftciiBûR. Preeohior (latin prmdicare, fr. pree- chier, preseher), verbe : raftcua. Pregnlez, de prendre. Prefer, voy. Proier, Preiére, vey. Proiire. Preigne, preïmes, prels, irmTtst voy. Prendre. Preindre (latin premere, fr. prlem- bre,prembre, preindre)t verbe : prussr. Ce verbe se conjugue comme ereindre. Preing, voy. Prendre. Preisler, voy. Proisier, Freinant, prembre, voy. Preindre. Premeraln (formé sur premier, avec le sufllieela dérivé du latin anum), adj. : rmaima; adv. : r'aror ». Premier. Got adjectif peut être em¬ ployé adverbialement dans le sens de •'itou ». Dans ce sens on le trouve sou¬ vent écrit pnTHtert·
i — PRINCIPAL Prendrai » prendes. du verbe pre »· dre. Prendre (latin prendere, fr : prindre dans les Serments, puis prendre oa pewe). Partie, prés, -.prendant, prenant, pernant ; partie, passe : pris, jrins; in- die. prés. ; je pren ou prengf preing, lu prenx, pren*, il prent, nous prenaons, prenons, pernont, il(s) prendent, prè- nent, pernent; imparf. : je prenaoie, prenoie, pemoie; prétérit; je prie ou prins, tu presis, preIs, U prist, prinst, print, noue presimes, prelmes, pout pre tilt es, preUte », il(s) prist rent, pri¬ sent, prirent, prindrent ; futur : je pren¬ drai, prindrai, penrai ; subj. pres. : que je prenge, preigne, prend* ; imparr. : que je pretitse, prétsse· — Verbe : ran* oa·, nvLtvm, RBCsvoiR. — Mal prendre : tourner mal. — Prendre un conseil à quelqu'un : demander conseiL — Prendre conseil que..., voy. Conseil. — Se prendre à oa prendre à, avec un sujet non neutre : se mettre Λ, commencer à. Nous disons encore : « il se prit à pleu¬ rer », etc. — Il (neutre) lui prend à, avec ou sans ellipse du pronom neutre : il ou elle commence à. — Prendre dee coup*, c'est : recevoir des coups. — Prendre fin se disait en parlant des per¬ sonnes. — Se prendre tris près de ; s'empresser de, désirer de. Prènent, preng, prenge, pre¬ simes, presis, presisse, etc., voy. Prendre. Presse (latin pressa**), s. f. : νοοι.*; RINGS SBRRBS D'UNR ARSRB, D*ONR UIIM- bléi : mâlbs. — En la grand presse : au plus Fort de la mélée, ou au plus épais de· rangs. Prest, indic. pré·, fi" pers.) oa tubi. prés. (I·* ou 3' pen.) ae prester = prê¬ ter. Pren, voy. Prou. Preudefemme, féminin de preud· homme. Preudhomme, comme prodhome. Preuve, prouvent, voy. Prover. Prl, voy. Proier (indic. prés.). Priem, prlembre, voy. Preindre« Prient, voy. Preindre ou Proter. Prier, voy. Proier. Priés, forme dialectale de près. Prlier, voy. Proier. Prime (latin primai »), adj. fém. : raiatiai. Primes, adv. : »*abor·, pour la ru· sltri vois. Prinoipaue, cas en « de principal. Principal (latin principalem. L·
604 PROIS — 5' •sfflxe latin alem a produit tantôt ai, tantôt el, et on trouve souvent les deux formes pour le même mot), adj. : rain¬ ait, PBIHCirAL. Prindre. prtndrent, prtne- prlnst, print, voy. Prendre. t. Pris (latin pretium), s. m. : ran, wtius. î. Pris, voy. Proier (subj. prés.). 3. Pris, voy. Proitier (.iodic, et subj. P 4. jPrls, voy. Prendre, Prisent, de proitier ou de prendre. Prisler, voy. Proitier » Prison (latin prensionem. Même Γ;ι- nille que prendre), s. masc. ou férn. : ACTION 08 PBBITDBB, PftlSOR, PftlSONMKR. 1. Prist, voy. Proier (subj. prés.). 1. Prist, voy. Proitier (subj. prea ). 3. Prist, voy. Prendre. Privé (partie, passé do verbe Priver), adj. : PAHiLiia. Privôement (formé lurpriol), adv. : IÂBTICOLIBBBSBNT, IK PARTICULIER, sk- aaimjetnT, pAmuiassaRT. Pro, voy. Prou. Prodefaxne (féminin de prod hume. Voy. ce mot), ·. f. : »« ■*■ sa » bt •srskb. Prodhome (composé de prot et de home. Voy. Prof), ». m. : uosst sag κ it dl b0k consul, bom·· prbux, bom ■omvb. Proèoe (latin *proditia, dont le radi¬ cal prod se retrouve dans le latin pro¬ dette), s. m. : prourssb. Profitable (formé sur profit), adj. : •τι LB Proi, forme analogique pour pri (voy Proier). Proier (latin preeare, fr. prêter, proier, prtier, prier). Partie, prés, et gé¬ rondif : preiant, proiant, priant; partie, pas. : preii, proie, prié; indic. prés. : jj pri, prie, tu priet, il prie, nous prêtons, pro ions, prions, oout preiex, proiez, priez, il(t) prient ; impart. : je preipie, proioie, prioie ; prétér. : je preiai, proiai, priai; futur : je prêterai, ^roierax, prie¬ rai ; subj. pré·. : que je pris, prie, que tu pris, pries, <pïil prut, prie, que nout prêtons, protons, de.; imparf. : oue je preiasse, proiatse, priasse, etc. — Verbe ; nuia. — Prier à quelqu'un : le prier. — Prier à quelqtfun pitié, c'est : implo¬ rer sa pitié. Prolére (puis prière. Pormé sur proier), s. f. : mini. Proie » forme analogique pout- prit 2 ou S·
'2 — fUCELLB Prolsier (latin jretiare, fr. pretslfr, proitier, prisier, priser). Indic. prés. je prit, prite, tu pritet, il prite, nous preitont,proisons, prisons* vous preitiez, proisiex, prit tes, priteg, il{t) prisent; imparf. : je preisoie, proitoie, prituie; Îiretérit : je preisai, proitai, prisai; utur : je preiserai, protterai, pri erai ; « uhj. prés. : que je prit, prite, que tu pris, prises, qu'il prut, prite, qve nom preistons, proisions, etc.; imparl. : que Î'e preisatse, proisatto, pritatte. etc. — *risbb. Prot, voy. Prou. Prou (formé sur le radical prod qu'os trouve dans le verbe Utin prodnte-, fr. prot, pro, preu, prou) : 1* adj. ; rim* iaob, Bon (en parlant des choses) ; — 2e subst. : profit, abordarcb. De ton preu : pour son profit, comme ion inté¬ rêt l'ordonne. Y avoir preu équivaut à : en retirer profit, en être récompensé· N'avoir preu, euphémisme : être perdu. — 3* adv. : assbs, bbaucocp. C'est l'adverbe protique nous employons encore daos la locution : · ni peu ni prou ■· Molière dit : « j'ai prou de ma frayeur Prouohlneté (formé surprouebains prochain), s. f. : libh »* parbntb. Prout, forme dialectale de prou Prouver, voy. Prover. Provende (latin prxbenda, qui si¬ gnifie « la chose qui doit ô'.rc fournie ». Le môme mot, en formation savante, a donné prébende), s. f· : provision db vi· vais, prbbbrbb. Provendier (de provende. voy. ce mot), s. m. : cil m qo » pourvoit on cslvi Qi'i bit pourvu, pourvoyrur ou paovrr assists. Prover (latin probare, fr. prover, prouver). Indic. prés. : je pruef', prueve, preuve, prouve, tu pruevet » preuvet. prouvet, nout provont, prouoont, t/(s) pruevent, preuve »t, prouvent. — Subj. prés. : que je pruef » prueve, preuve, prouve, que tu pruet, pruevet, preuves^ prouvet, qyfil pruet, prueve, preuoe prouve. — Verbe : proovrr. Provoire (latin preshyterum. Même famille que les mots savants presbytère et presbyte), % m., dont le cas sujet est prettre, qui s'est conservé. — pbItb·. Pros, cas en t de prot. Pru, forme dialectale de prou. Pruet, subj. ou indic. pré·., t" per·., de γονβτ. Prues, pruet, prueve, pruevent rov. Prover. jPucelle (vient d'us diminutif
605 Ql'ARRIAUft — 5 puella), s. f. : vnaes, nom nui, ran SB mriCB, Puedent, pueent, tojt. Pooir. Pueple (latin populum, fr. pop/o, puis poeple ott pueple, pois peuple), s. m. : PBtrtLtf. Pua·, puet, ρα« , το ?. Pooir. Puêa, forme dialectale de poéM. Vny. Pul (latin podium), s. m. : ιοηβκι. Le mut a'eet conserve dans beaucoup de nom· de lieux : le Puy, le Puy de Dôme, le Puy Saint-Front (4 Pcriçueux), etc. Paient, forme dialectale ae la I· per¬ sonne do pluriel do prés, de l'iudtc· ou do subj. de pooir. Puinat, forme dialectale de pains t, voy. Poindre. Pair (latin *putire, fr. puir, devenu puer ta changeant de coojugaieou), verbe : ran. Malherbe emploie encore pair; « Phlégre qui lea reçut put en-
3 — QDEÎSSB core ta foudre Dont ils furent touché· » Pais (latin poet, fr. poil ou puit) propos, et ad ?· : uib, bbpdis, mi, - Putt que : depuis que. Puisque, voy. Pult. Puissedl (composé de puie et du suhst. d/), adv. : osrots. Pumel, forme dialectale île pomel. Pumiaus, cas en s de pumel. Pur forme de por dans les Serments de Strasliourg et claus les textes angio- normands. Purflchiar, forme dialectale de por* fichier. Purpanaar, forme dialectale de por fe »xer. Purpuré (mot savant. Latin purpu **um), adj. : urovarai, bod6b. Purral. forme dialectale de porroi. Pustes, roy. Pooir. I. Put (lutin puiidum), adj. : m » t. Put, de puir
Q... Cherche » par qu les mots com· meoçaot par q non suivi de u, comme qi, qel, etc. Quanque, ver. Quant t. t. Quant (latin quantum), adj. indôf. dont le féminin est quante .* coasicit οι, loiiiu eaiira, tawt ou tant qvb. — Au sen trOffiMul signifie · tout ce » ou « too t ce que · ; quant fu* (écrit souvent quanque) s tout ce que. — En quant ; en tant que. — Tant ne quant ou ne tant ne quant .* d'aucune façon, ou rien. S » Quant (latin yuando, fr, quant, quand), conj. : qoard. — Quant et avait le sens de« avec »,oui s'est conservé dans quelques patois. Malherbe : ■ Gomme ils • en revenaient, menant (ear butin quant et eux. » Quar, tôt. Car. Quarrel (d'abord quaérel, pais quar¬ rel, carrel, carreau. — Diminutif da not latin quadrumt d'où nous vient cadre par l'intermédiaire de l'italien. Carré et quatre sent de la même Camille), s. m., : nur i'uuUîb. — « Carreau » s'est dit longtemps des traits de la foudre. Boileàu : « On tonnerre dans l'air bra¬ vant les rains carreaux ». Encore dans Bé ranger. Qoarrlaue, forme dialectale de faarrmas, cases s de quarreL
Quart (latin quartum\ tim. quarte Qi'ATaièvr. Quartain (formé sur Vàd\. quart avec le suffixe 01« s latin swum), adj. : qua- TRiRue.—Fiiore quar faine : fièvre quarte. Quarte, voy. Quart. Quarz, ctfs en $ de quart. Quas (adj. verbal éequateer = caster), « uj. : cassé 1, Que, ancienne forme, qui s'est coa· servéedans certains dialectes, du féminin du pronom relatif sujet qu(. liais le plus souvent, lorsque que tient lieu da pro¬ nom relatif · qui >, il faat y voir sim· (dement la conjonction. 2. Que (latin quod on quid, fr· quid, quedr que), conjonction : qcb, wn sobtb qvb, cab. — La conj. que est souvent employée à la place du pronom relatif qui. — Après ■ d'ici ». que pent équi¬ valoir ft jusque : · d'ici jiftn Oiient « . — Que...que : tant., que. — Il arrive souvent que la conjonction que aTest pas exprimée. Qued, rej. Que S. Dans Subit Alexis, qued (defeat une voyelle* peat être en¬ core le pronom relatif que. Quel (latin quid, fr. fori, quoC). pron. relatif neutre : quoi. Quelmaa, qutfa, qoaiaae, lia., ni Qaerre
606 RAISON — 5 : 1. Qoett 0*t'n wo* fr· î« if » 9**it toi), adj. : coi, tranqotllb. t. Queit. Décomposez en quei (s quoi) « t * (= tey pronom personnel). Quen —. Cherches par com les mots commençant par qutn> et voye* Que- noislre. Quène (oriçine germanique), s. t : dent. Le diminutif familier quenotte est employé par Molière : « Petites que¬ notte » jolies : * Quenoistre, forme dialectale de eonotêtre. Quene, variante orthographique de tuent. t. Quer, variante orthographique de euer, au sens de cœur ou au sens de chœur. 2. Quer, tôt. Car. Querèle (latin querella), s. f. : plaints, contestation » sujbt si contes¬ tation. — Gagner ta querelle% c'est : gagner son procès. Quérir » voy. Querre. Querre (latin quœrere, fr. querre ou quérir). Partie, pas. : quit·, indte. prés. : je quiert tu quiei't, il quiertt noue que¬ rent, il(t) qutérent ; pretér. : je quis, tu (Mm, queit, ii quut, i'J(« ) quutrent,
i — RAMEMBRANCB quitent, qulrent ; futur : je querrail subj. prés, s que je quiére ; imoarf. ; que je qu&.isse, queîsse, etc. — Verbe ; cbercher, demander, tnvoqubr. Quesimes. qusia, quesiaee, etc., voy. Querre. Queur, queure, queurent, queurt, yoy. Corre. Queue, cas en s de quel. Queuvre, pour eueere, de coorir Quex, voy. Qveus. Qui, pronom relatif, qui, dans l'an¬ cienne langue, équivaut tantôt à qqi, tantôt à A qui, de QUI, QUB. Quid, voy. Que 2. Quid —. Chercher par cuid les mots commençant par quid. Quier, quière, etc., voy. Querre. Quil, pour qui le. Quint (latin quintum), fém. quinte : c1kqvikiib. Qui rent, voy. Querre. 1. Quia, contraction de « qui les » oo de « qui se ». 2. Quis, voy. Querre. Quisent, quiet, quistrent, voy. Querre. Quoiaier ou coisier (formé sur coi), verbe : ·■ taies.
Recenser (composé de acenser qui signifie « donner à cens »), verbe : bn- richib. Raoonsiewir, forme dialectale de raeonsivir. Raconsivlr Matin re-adrcum-sequi· re. Voy. Sioir, uo/i#ieir et Aconsioir)t verbe : attrindeb. Raionavle, forme dialectale de reisnaole. Raiier (latin radiare, fr. raiter, rayer), verbe : cooler bn filbts, raybr, rayonner. Rain (latin ramum. Est à rameau ce que plume est à piumeau), s. m. ; ea- ■ bad, uiunciib. Raisnable (formé sur roiim'er), adj. : aisonmablb. Raienier (latin *rationare, fr. rais- nier ou > aisoner), verbe : baibonnbe, meler. Raison (latin rationem), s. f. : rao- fos, discours, cb qu'on dit ou cb qu'on tcaiT. — Appeler quelqu'un de fière raison, ou lui parler par fi ire raison,
c'est : lui adresaer de fières paroles. « Parler d'une raison, c'est : tenir on propos. — Dire et montrer une raison à ou apprendre raison à ont & peu près le même sens, et n'ont guère plus de valeur que « dire à » ou « couverser avec a, mais avec l'idée accessoire de montrer quelque chose, d'enseigner. — Droite raison rendre, c'est : bien répondre (nous disons encore « rendre raison à quelqu'un »). — Par raison : raisonnablement. Raisoner, voy. Kaisnier. Râler (composé du préfixe re et de aler), verbe : allbr db nouveau on allie db son côté; s'bn aller. Raiier (formé sur lié comme rallon¬ ger sur long)t verbe : iearsa de nov veau. Ramé (latin *ravuUum. La racine de ce mot est représentée par le vieux mot rain), adj. : oaeni de eeanche·, ou « abri d'abbbes. Rameint » subj. prés., 3« pers. sing., de ramener. Voy. Mener pour le conjug. Ramembrance (formé sur rminem
607 RECLAMER — 51 lr« r « α remembra), a. f. : eommia. Hamper (origine germanique), verbe : aanraa, sinran. Le premier sens l'est eonserré dan· la langue du blason : un mimai rampant est un animal qui grimpe. Le substantif verbal rompt re¬ présente aussi, dans le· acceptions qu'il a conservées, l'ancienne râleur do verbe ramper. Rama (même mot que ramé, arec un lufBie emprunté à une autre conjugai¬ son), a4J. : uni M auncne, Tosr- »®. Rano (allemand r« f; lee forme, françaises sont rme, roue, rmgi toj. Sane), s. m. : um. Ranoune (d'un dérivé du latin rou¬ an*. Mémo famille que rancour), s. f. : uea, rtraaoa. Rapalar (« nmé de apaier, qui est de même famille que mpaûer. Voj. Paier), verbe : apaise*. BaMgWtr, forme dialectale de rm- teirer = rOMurer. Baaoaoler, raaaooagiar (compost de etoaff&r), Terbe : uaooaa, mma isuin. Raviner (composé de « viser), vsrbe : UaïaDsa, voia. RaviaaaMa, adj. : uvisasna. Le sullBie aile n'avait pas dans l'ancienne langue la signiflcanon étroite qu'il a aujourd'hui. Voy. Chaeignable. Ravoiler (compost de a*ott« r), Terbe : ustmi une la ion » Ton. Rebouter (compost de touter), vsrbe : mhttbi, aaroossaa. Bateaaaer (formé sur trais, verbe : aaraaueaa. Los « colleta rabrasaéa » étaient des collet· plissé·, à la mode au milieu du if siècle. Haostm, voy. Rtfolm. Baoèt (latin reeeptw », partie, pas. du vsrbe qui a produit recevoir), a. m. : UU, HAMTITIOV. Reoett, de reçoivre. Reoheû, forme dialectale de reeef. Reohtng (snbst. verbal de reeUgner), e. m. : anomal, amoa. Rooholte, forme dialectale de recolle. Reclef, forme dialectale de reehief — (rabat verbal de rec/a- 9W)%*. m. : -aicLAUiTion, mxahob. 1 Reolaim, indic. on subj. pré·., i » pers., de reclamer. Reolalmet, de réclamer. Réclamer (composé de clamer·, te conjugue comme amer), verbe : aphlib, ■éc.iBii l'ioi n, iktoqubb, run. —
ί — REDOTER Réclamer ea eeipe : (Un m mm cafp*. Recto, impératif de reelore, nm qui signifie refermer, Recloet, prétérit de reelore, qui si¬ gnifie refermer, Voy. Clore. Reçoit, de reçoivre, Rocotilir (composé de cotftfr), verb· bbcusilmb, a win*, acccium*. Récolte (variant* de recette, produite par lintluence de la conjugaison de Terbe recevoir. « Recette » dérive direc¬ tement du partie, pané latin reception), S. f. : 1ICITTC. Reçoivre (latin reciperet fr. receiere, reçoiore, ou recevoir. Voy. Ceooir pour la coojug.}, verbe : bkbvoib, aacovvaBB » Recorde (subsL verbil de recorder au sent de réconcilier), a. f. : técoio· LJATIOW. Reoorder (formé comme accorder, mais avec un antre préfixe), verbe : uf hlik, as umui, ihdiqûib, up· ροιτη; aicoïKiLisa. I. Recort (substantif verbal de r*· corder), », m. : soorana, pabois. S. Reoert, de recorder (iodic, pré·., 1T* pers. sing., ou subj. prés., f* eu $· pers. sing.), ou de recorre = recourir. Reoovrer (latin recupetare, fr. rceovrer, recouvrer)t verj>e : macoorara, aiwrati nr roi——iob ne, eiem ην riKBiii. Reoreant, de recroire. Ce partie, prés, peut avoir le mm de la cas. Reoreû, partie, passé de recroire. Reoreûe (partie, passé féminin de recroire), s. f. : avbu bb bbvaitb. Notre substantif actuel recrue se rattache & re- eroftre et non à recroire. Recroire (composé de croire),rerbe : bubttb·; — Se recroire, ou recroire intransitif {U eet recru, au passé) : se soumettre^ discrétion, ee rendre, et aussi se fatiguer. — Recroire à quelqu'un peut encore signifier : lui donner caution. — Faire recréant équivaut & « faire re¬ croire », comme faire entendant à « faire entendre. » — Les sens de recroire se rattachait à l'un dee sens du verbe latin credere, <rui signifiait, non seulement croire, mais aussi remettre, confier. De ee vieui verbe, Il noua reste le participe passé recru (excédé de fatigue), et le dérivé récréance. Reonell —. Chert hex pu recoil—. Redire, verbe : niai citi Atrraa rois Dial ni son côri, a eon too*. Redoter (composé de doter. Voy. ee mot), verbe : cbaikbbs — Se redoter de, même sens
608 REMOUSTRER — 5 Reflamber (composé de flamber dont le sens primitif est flamboyer), verbo : plamboyir. Refralndre (composé do fraindre), ▼erbe : urisbb* diiinokr, βοβιβββ. Refroldier (formé sûr froid comme refroidir), verbe : siriotoi·, BiraAicuin. Relu, prétérit de retire, formé sur tstre'avec le préfixe re, qol avait souvent dansl'ancienno laogue les sens do « d'un autre cêté, aussi, semblablemcnt, à son tour Vojr. Rett et retui. Reful'r (composé de fuir), verbe : roia 01 nouvbao. Regard (subst. verbal de regarder), s. m. : bmtl », conipîution, cbaintb, pbb0ccupat10r. Règne (latin regnum), s. m. : royaumb. Régné (dérivé de régne), », m. : koyaumb. Rel (latin regem, fir, reL roi), s. m » : »01. Co titre est donné à Charlemagne et aui empereurs en général, aussi bien que celui d'empereur. Reille (latin régula, qui a aussi pro¬ duit la forme riule. — Règle est une forme savante andenoe), s. Γ. : babbb. Remalgnet, remaindrai.de rema¬ noir. Remaindre, autre forme de l'inûni- tifderemanoir. Remaint, remanant, remandrai, de remanoir. Remanoir (latin remontre, fr. : re- maneir, remanoir, ou remaindre). Pour la conjugaison, voy. Manoir. — Verbe : bistbb, scam*·, s*A*aâTia,CBMsa d'Itii. — Remanoir en estant s rester immo¬ bile. — il (neutre) fait à remanoir : il convient d en rester là. Sur faire à, dans lo sens de être d, voy. Faire. — te rnmanant : 1e reste, les autres. Remanral, remanaist, remasa, de remmioir. Remembrer (latin rememorare, sur lequel on a fait le mot savant remé¬ morer), verbe, — Se remembrer ou re¬ membrer de, c'est : se souvenir de. On disait aussi impersonnellement : il me remembre de... Remerir (composé d· merir), verbe : bbcoupknsb·. Remery·, variante orthographique 4e remerie. voy. Remerir. Remès, remeat, de remanoir. Remirer (composé de mirer), verbe : à »·) Ail. Remouatrer (composé de mouttrer), ret-be : aaau.vrBBB, aoxraaa.
G — REQUIS Remuer (composé de muer), verbe t CHAVOBB, PARTIR. Reno, voy. Rane. Rencliner (composé de encliner\ verbe : s'inclinir bi nouvbav. Rendu (partie, passé de rendre\ s. m. : nom·. La Fontaine emploie en· core co termo :« Comment, d'un rendu ? D'un ermite. » René, comme régné. Range (origine germanique), s. 1.t es oui st »t a attacubi l'ou a la cbihtobb, 00 ta qokparolt a la laxcb. Renoèr (composé de noer s nouer), verbe : rbrocsb, battacnb. Renoié (doublet populaire de renï gat. C'est le participe passé de renoier = renier), aai. : bihboat (le sens pro* pre est : qui rett renié). Renteroier, composé de entercUr, même #ens. Renvoleper (composé de mmolep*r% verbe : bnyiloppbb dskowiao. Reonde, fém. de reont. Reont (latin rotundim, tr. roott^ reont, ront, rond), adj. : aom* Repaidrier, plus tard repairier. Voy. ce mot. Repairier (latin repa/riore), se eon· jugue avec l'auiiliaire être. Le sens propre de ce mot est 8· bapatbtib, am· rasa dams sa paybib, d'où s'm bbtodb· usa, si bbtisbb. — S'en repairier, om repairier arriére, a le même sens. — i/roflaitif peut être employé substantia veronut avec le sons de retour. Repener, composé de pener, même sens. Repentison (est à repentir ce que guérison est à guérir), s. f. : uriiTia. Replegler (voy. Pleoir), verbe ι vooaiiia db nouybac cautiok, η LiBiaaa. Répondre, voy. Retpondre. Repondre (latin reponere, fr. reponre, repondre ; voy. Pondre pour la conjugaison), verbe : cacubr. Reponoit, reponre, repost, de répondra. Reprouvier, voy. Reprovier. Reprover (latin reprobare), verbe t aspaoena (littéralement nepae appro ver). Reprovier (formé fur reprover), * m. : bbpbocbb, biiobyatio*, coiibl Requeieee, de requerrt. Requerre (composé de guerre), verbe : amena, bbciibbcbib, ββμαχοββ » imroQVBa. — Reguerre quelqu'un ifim chose, c'est : la lui demander. Requis, de requerre.
609 RESTER — 5 Heqaoi(mème famille que l'adj. quoi ou eoi, *oj. Co0 » ·. m. : rbfos. — £n re- quoi : en cachette, ou hors do ν tie. Rére (latin radere. — Notre verbe rater & été formé sur le supin latin re¬ turn), verbe : um. Res, ptrftte. pas. de rrfre. Voy. aussi re*. Resbaodlr (composé de esbaudir. Voy. Bait), verbe : es rsjooir m mirruv. Resoof, prétérit de resrorre. Rosoorre (puis rescourre, recourre. Composé deescorreî. et non de escarre I. Au m· siècle, recourre fut cousidéré comme se rattachant & courre ou courir (c'est-à-dire 4 escorre I) et confoudu avec recourir qui a une tout autre ori¬ gine et on took autre se us. 0e là cette phrase d'Àmyot : « Vous se nous estes pas venus recourir.,, et retirer des ■wins de ceulx qui nous deteaoieut ini¬ quement » Nous avons conservé le vieux participe passé de rescourre dans la locution · a la rescousse », et Voltaire em¬ ploie encore I'ludicatif présent : » S » la valeur d'un chevalier loyal Ne te recout de ce brasier fatal... ·), verbe : rbcoovrbr, asRTBBi m rossissiox m, iriui. savvs*· 1. Resooe, paît. pas. de rescorre. 2. Rescos (part, i>a*sé de rescorre\ s. m. : sbcoors. La (ortne féminine res¬ cousse s'est conservée. Rescosee (partie, passé féminin de de rescorre), s. f. : sicocrs, drscoossb. Rescossisse, i m purr, du subj. de rescorre. Reaoourre, voy. Rescorre. Résous, forme diulectale de rescos. Resortir (composé de sortir}, verbe : bbbdkdir. Respaeeer, verbo : gubrir. RespondJé ou respondiét. Prétérit, Ie pers. siug., de rrspondre. Respondre(latiu retpondere), verbe : asrorrDR·. Reesongnler (composé do sqngnier f soiyner), vt-rbo : craindre, rbdoctbr. Reesourdre (composé de sourdre. le partie, (tassé fémiuin ressource est reste dans la laugue comme substantif), verbe : iitnuu, auoaui, ss tirbr »'afpa !8i. Rest (composé de est, et du préfixe rc), verbe, i* pers. sing, indic. prés. : 1st m sor côtt ou bst db kouvbau. Voy. Refit, — Best peut être auxiliaire, et •lors la valeur du préflxe porte sur le participo passé qui y est joint. Rester (composé de ester, le conju-
7 — REZ guede même), verbe : l'iialn »,rbstvr. Restovoir (voy. Sstovoir pour la « oujugaisoo), verbe : falloir ob rov- VIAD. Restrains ou restreins, prétér., lr* pers. sïng., de restreindre. Restreindre (latin rcstrinçere. Ce β >e se conjugue comme feindre), e je : twmiii, aAseun (une mon· α *). Restât, de resfovoir ou de rester Resul (du verbe restre. Voy. Itefu et #/).* » sets n'oit ictu côté, la sois encobb, ou jb suis db rocvial. Resurrexie, mot tout latin qui si¬ gnifie ressuscitas. Retenir (composé de tenir), verbe -s coksbrvkr, rbtbxir. Reter (latin reputare, qui a aussi donné, en formation savante, réputer), verbe : iccuni. Retoldre, retolir (composé de toldre ou tolir), verbe : bnlbvbb db sou côtb, ou biclbvbk pb kovvba0, rbphexjhis. Retoraer (latin re-tomare, fr. retur- nar ou retornar, puis retorntr, retour¬ ner), verbe : dbtoorhbr. Retraiolent, imparf. do retraire, 3' pers. plur. Retraîire (est à traire co que retirer est & tirer), verbe : irtirbr. Retrait (partie, passé de retraire), s. m. : mtbaitb, dbubobb, retour, récit. Retraiter (composé de traiter), verbe : rapportbr, birr. Returnar, voy. Retorner. Reiiser Matin reçus are, qui a produit aussi le mot savant récuser. Forme po¬ pulaire reûser, puis ruser, qui a pris un sens très éloigué du sens primitif), verbe : rbculbr. Revangier ou revengier ί composé de vengier. On avait aussi les formes van· chier et revanchier, auxquelles se rat¬ tache notre substantif reva/iche), verbo : défbndrb, vxnesa. Revendrai, revenrat, futur de revenir. Voy, Venirpour la conjugaison. Reverser. Ce verbe e.>t formé sur vers, comme renverser sur envers. Les deux mots ont le même sens : aenrBRsso, sb rbhvbrsbr. Revisder (composé de visder, dou¬ blet populaire de visiter), verbe : visitbr. Revoit (latin revictum. — Compares le mot savant convict, qui vient do con- victum, partie, passé du verbe latin d'où dérive convaincre), adj » : cosvaikcu. Rez, ou rés (latiu rasum, dout la forme savante eat ras. C'est le partie·
610 SACHA — 5 passé d » » verbe rire), adv. et prépos. : rnàs. — J|es de ou re* à ret de : tout contre, en rasant. Ce mot n'est plus guère employé que dans la locution res- de-chaiatée. Ribaut (origine germanique), s. m. : bibau1 », quiux. Rice, forme dialectale de riche. Riche (origine germanique), adj. et a. m. : poissant, maoripiqub, aies·. Richeté (dérivé de riche), a. f. : puissancb, bichbssb. Bien ou riens (latin rem), s. f. : cuosû. A l'origine, ■ rien » snbst. fém. ne prend d'à qu'au pluricL Puis il en prend uue aucassuj. siog., comme cela est arrive à tous les substantifs féminins non terminés par un e muet. EnÛn, et cet état est particulier au mot n'en, on le trouve avec Γ* à tous les cas. Rlilio (parait être de même racine que riffler et rafler), s. m. : abattage. Riquèoe, forme dialectale pour richèce = richesse. Ris (latin ruitm), s. m. : aia·. — On disait jeter un rire, comme nons disons encore : jeter un eri. Robe (origine germanique), s. f. : vôtbmbjft. Robeor (pais robeur. Est an vieux verbe ro6er, qui signifio voler, ce que parleur est à parler), s. m. : voixoa. Roilleïs (formé sur roil le. Voy. gloss, de Ou Cange, verbo roilla), s. m. : imaiiu. RoXne (latin reginam, fr. reine, rolne, rome, reine), s. f. : nam·. Role (latin 'retium, fr. reie, row, rets), s. f. : vii-bt, bîts. Roit (féminin roide. Latin riyidum), adj. : aoiDB.
8 — SAELLER Ronoin (origine germanique. C'est le même mot que routrin), s. m. : ena- TAl M CHABGB. Ront, indic. prés., 3* per·, aing., de rompre. Rooignier (puis rogner. Formé sur roont, qui est devenu rond)t verbe : ARBORMB KM COOPART BR LORQUBOB, βοονββ. Ros (latin rutium), adj. : boot. Rote, voy. Houle. Rotruenge (parait se rattacher à rote, nom d'un instrument d * musique, sorte de guitare), s. f. îcharsuha bitoob- rbllb, chaksob bb barsb. Roture (forme populaire de rupture), s. f. : vbactoftb. Route (d'abord rote. Féminin du part, passé archaïque de rompre), s. f. : BOtTTB ; TBOUPB, DBTACHBIIBKT ; DBBOOTB » Les « routiers » du moyen âge tirent leur nom de route dans le sens de troupe. Rover (latin rogare), verbe h. radical variable : ruev.,.. tonique, rov... atone. — DBVARDSB, CBBBCnBB A, PBIBB DB. Rovir (latin *rubire. Même racine que dans rouge, sur lequel a été formé le verbe rougir actuel), verbe : bouoib. Rovoieon (est au vieux verbe rooer ce que pâmoison est à pâmer. C'est la forme populaire de Rogation), β. f. — Les Rovoitons : les Rogations. Ruer (latin *ruare poor rurre), verbe : jbtbb avec phîcipitàtior. c'est encore le sens donné à ce mot par Mal¬ herbe : » Elle sauva le ciel, et rua le tonnerre Dont Briare mourut. » Rueve, ruia, indic. prés. » 3* et 1* pers. du sing., de rover. Ruser, voy. Beùser,
β, pour te pronom réfléchi, pour se conjonction (=s si), plus rarement pour ri adverbe; enQn pour sat l'ancienne langue ne remplaçant pas sa par son de¬ vant les mots féminins qui commencent par one voyelle. Sabionier (dérivé de sablon, qui a le même « eus, et qui est lui-mémo un dérivé de sable), s. m. : tbrbair sablor- bbux, sabl·. 8aoe, forme dialectale de tache (de saehier on de *oooir)· Bach·, d· saehier.
s
Bachês, voy Sachet. Saohet (formé sur sac. On avait aussi le mot sachel, formé avec un autre suffixe), s. m. : pbtit sac, sacbbt. 8aornée (pnis tachée. Est & sac ce que jonchée est k jonc)t s. f. : gontbni d'or sac, sac. Baohier (même racine que dan » saccade), verbe : tibbb. Sade (latin sapidum, qui ne s'est conservé qne dans le composé « au* jade), adj. : agiir*blb. Saeller, comme setter.
611 SALVBR — ο 8aète, τοτ. Saiite. Bâfré (origine orientale. lldma ra¬ cine que dan· safran). partie. puai : wotT »'n vauns »οκι. Bagette, voy. Saiite. 8agrament, vo y. Serement. 8al, salohe, toj. Savoir. 8alohler, forme dialectale de sachier. flalur. variante dialectale de soier. Balëto (latin tagittam, qui se re¬ trouve dans le mot savant sagittaire ; fr. sagette, saite, saiête), s. f. : fiicn. flfttfl. saillerait voy. Saillir. flttlllfr (latin fr. salir ou sail- Ifr), verbe : SAvrsa. Ce verbe, et les composés ressaillir, tressaillir, se conju¬ guaient comme faillir. Voy. ce mot Sain, peat être an· variante ortho¬ graphique de sein. fmfn (latin *sagtnumt fr. sain, pois saint conservé dans saindoux), s. m. : •aines. Balnteè (latin sanctttaiem, fr. sain- tedét, sainteé, refait ensuite « n sainteté), a. f. : sinrtari. Salnteflerroe, doublet populaire de sanctificateur, cas suj. sing. Samtiemee (superlatif de saint). Tais siDrr. — Le mémo suffixe se re¬ trouve sous la forme issima au lieu de isme dans les superlatifs de formation récente tels que richissime. Baintuaire (doublet populaire de sanctuaire. Latin sanctuanum), s. m. : aiUQUK, SAKCTOAtBB. Salrement, voy. Serement. Salaolgne, nom de pays : Sais. 8alve (latin *sapicum, qui a donné saioe et sage), adj. : saob, »■ son coh- scil. Saldrai, salent, salas, voy. Saillir. 8alf, voy. Sauf. Salir, « dons, vov. Saillir. 1. Sale, voy. Saillir. 2. Bals, voy. Sauver. 3. Bals, cas sujet sing, et régime plur. de salf (voy. Sauf lk t. Bait, Toy. Saut I. S. 8alt, voy. Saillir ou sauver. Balteler (fréquentatif de Salter=sau¬ ter), verbe : sauts*, umi (en parlant du cœur dans la poitrine). 8alTamsnt, voy. À'aut>em« n/. Salvar, forme archaïque de salver, sauver. Voy. Sauver. Salvarai (latin salvare-habeo, fir. sal- 9arait saherai, sauvera*), futur de sauver dans les Serments de Strasbourg. Salvemest, salver, voy. Sauve- meni si sauver.
9 — SAUT Salveté (est à salf — sauf ce que sainteté est à « oint), s. f. : salut. Bano (latin *sanguem,tr. sanc, sang), t. m. : saxo. Le g latin, changé réguliè¬ rement en e, £est rétabli et maintenu dans l'orthographe sous l'influence de l'étymologie et des dérivés tels que san¬ glant. Mais, dans les liaisons, on fait en¬ tendre un c et non un g. Baner (latin sonore), verbe : β unis, soionsa. 8angler (latin singularem, fr. een> gler, sangler, sanglier5, s. m. : saIiousr. Sans, cas sujet sing, de sanc, ou va· riante orthographique de sens i ou de sens 2. Sans, vov. Sans ou sens. Saol (latin *satullum), a*U. : « assasiA. Baolée, partie, pas. féminin de saoler, employé substantivement avec le même sens que l'adjectif saoul dans la locution actuelle : « avoir son saoul de... » Saoler (latin * satullare, fr. sadoler, stoler, saouler, soûler. Même famille Sue assez et râssasier), verbe : aAssAsua. ossuet dit encore dans ce sens : « afin que le fils de Dieu fût soulé d'oppro¬ bres. » Saral, sarole, voy. Savoir. Bas, cas en s de sac. Le seiiième sens donné par Littré à sac est eelui de : « habit simple et grossier qui sert de signe et d'instrument de pénitence et d'affliction. · Saû, forme primitive ou dialectale de sell (de taootr). Saudral, vov. Saillir. 1. Sauf (latin salvum, franç. salf, sauf), adj. :sav*. 2. Sauf, voy. Sauver. Sault, orthographe savante de saut 1 et de saut 2. Saurai, voy. Saillir ou savoir. 8aure, forme dialectale do soldre. Saurent, forme primitive ou dialec¬ tale de sorent. Saurral, voy. Saillir. I. 8aUS, voy. Saillir. t. 8aua, voy. Sauver. 3. Baus, cas sujet siog. et rég. plu· riel de sauf. Saûs, saûsse, etc., formes primitivee ou dialectales de teûs, seûsse, etc. (de saootr). Bause (latin salsam, qui signifie salée), s. f. : savcb. 1. Saut (latin saltum, français sait saut), s. m. : saut, rdt. 2. Saut, voy. Saillir. I. Saut, voy. Sauver.
612 SBC — r,i λ. Saut, forme primitive ou dialectale de sot i. Sautter, forme populaire dont psau¬ tier est une modification savante. Baavement (formes successives : salvamemt, sainement, gouvernent), s. m. : action db sauvbb, salut. Le subs· tantif salvement est au verbe ialoer (sauver), ce que manquement est à man¬ quer, etc. Sauver (latin salvare, fr. saloar, salver, sauver). Indic. » pres. : je salf, sauf, sauve, tu ta toes, sauves, etc.; fubj. prés. : que je salf, sauf, « auoe, que ta sais, iau« . sauves, qu'il sait, saut, sanve. — Verbe : sautcb. Savoir, Baverai, saverote, voy. &uotr. S a vie (en deox syllabes ; l'i doit se prononcer comme l'y ae yeux. — Latin 'sapicum,qui a donne sa »te, pais saioe ou sage), adj. : uabilb. mudbht, sag·. Savir, forme archaïque de savoir. Savoir (latin sapere, fr. savir (Ser¬ ments de Strasbourg), saveir, savoir). — Partie, prés. : savant ou sachant ; partie, pas. : soQf seù, su ; indic. prés. : je sai, saist tu sis, sais, il lét, sait, U(s) sévent, savent ; pretér. : je soi, seus, sus, tu solts, seùs, seus. sus, il sout, sot, seul, sut, nous soûtnes, sefimes, sûmes, vous soûs- tes, seûstes, sûtes, il{s) sourent, sorenf, « eurent, iweui; futur; je savrai. sa- Mrai, « aurai, tarai, etc. ; imparl, du •abi. : que je soûsse, seûsse, susse, etc. — Verbe : savoir. — Ne savoir mot : se rîcu savoir, ne pas s'apercevoir. Savorô (forme sur savor, comme savoureux, mais avec on autre suffixe), adj. : Sivooanux. Savrai, eavrole, voy. Savoir. Bavur, forme dialectale de savor = saveur. Saye ou s^ye, seie, forme archaïque eu dialectale de soie. 89—. Les différentes forme· da verbe savoir sont souvent écrites par se. ious l'influence d'une fausse étymologie. Chercher toutes ces formes par s. Sçaral, variante orthographique de « ara ». Voy. Savoir. Sceat, variante orthographique de seut. Voy. Savoir. t. Se, forme dialectale de sa· S. 8e, forme fréquente pour si 4 et rare pour si 3. Etant, voy. Séoir. Sec (latin sieewn), adj. : sac » — L'arbre see, voy. Arbre. 8eo .Les formes verbales d'apparence
0 — SEIN irréçolière qui commencent par see vp » partiennent à l'on ou l'antre des deux verbes secorre. 1. Secorre (latin succurrere, fr. secorre, secorret secourre ou secourir), verbe : sicoomia. Pour la conjugaison, ▼oy. Cotre. s. Secorre (latin suecutcre, fr. secorre, secourre, devenu, par confusion de formes, secouer), verbe : sbcovb*. Ce verbe se coujngue comme escorre S. Secourre, voy. Secorre. 8ed, pour se (= si conditionnel), do¬ rant on mot commençant par une voyelle, dans la Ch. de Saint Alexia. Sedeir, voy. Seoir. Sedme (latin septmum) : ssmfcn » Sedral, eeelr, voy. Seoir. 8eel (latin sig'Ulum, fr. seei, trov), s. m. : scEiu· Seeler (formé sur seei), verbe : SCSLLSa. Seeor (puis seeur, scieur. Est à seer = scier ce que flatteur est à flatter), s. m. : scibub, celui qui coupe les blés. Seez, de seoir. Segrel (latin secretum), adj. : s set sr. Segur, forme dialeciale de seùr » sâr. i. Sel, pronom personnel : soi, a soi, •1. S. Sel, forme dialectale de si t. 1. Seie, voy. Estre t. S. Seie, voy. Soie S. 3. Seie, ancien féminin de sien. Seient, voy. Estre 1. Seler (latin secare, fr. seer, seier, soier, sier, scier), verbe : sciaa. Seiez, voy.^ifre 1. Beigner, comme seignier. 8eigneurler (formé sur seigneur)t verbe :dohirsh, bxbbcb* lasoovsbaiîistb. Seignier (Lutin signare, fr. seignier, signer), verbe qui est employé dans l'ancienne laugue avec le sens de mjtii Îtar le signe de la croix, et de mabquii son front) vu siavi db la cboix. Nous lisons encore avec le second sens : « se signer. » Selgnor (latin sentorem, fr. seignort seigneurt on signor, signeur), s. a. : sbiqmbrl Seignorle (formé sur seignor), s. f. : rtnSSAffCB. Seignonr, form e dialectale de seignor. 8eignourir (formé sur seignour), verbe : béohr*. 1. Sein (latin sinum), a. m. : saur. 2. Sein (latin signum), a. m. : ·>μ·ι ctocaa.
613 SEOIR — 5 Setnar, rarimte orthographique de teignor. 8einti varfaote orthographique de taint, on de tein 2. Selon·, toj. Estre I. 1. Soit, voj. Estre i. S. Seit, forme dialectale de sit. ?οτ. Savoir. Seiz, cas en « de teit on teif (latin eàtm), qui est deTenu Soif. 861, contraction do · ■ ti le · ou de • s » le ·. Etalon, eelono (latin sublongum), prépos. : mon, le long bi, ni· m. Selonoh, forme àh lectale de telone. Semolng, semonant, voy. Semon- ére. Semondre (latin tvbxnonere). Partie, frés. : semonant ; partie, passé : temons OQ temonui indic. prés.; J* semoing, te tenions, il temont, nous semonons, vous semonez, il(s) eemoneut. — Vert>e : λτββτιβ, Βίατκκ. — Semondre au plait, tot. Plait* 8emonent, aemones, semons, semont, toj. Semond-e. 8empres (latin mmper, qui signifie toujours, et dont on a un dérivé dans le root savant sempiternel), adT. : aussitôt, un· iRnaaurrioii, sibhtôt, sua -lx- GlilP. i. 8en. Le mot sens est tantôt traité comme nn nom invariable, ayant une s à tous le· cas, tautôt comme un nom Ordinaire, se déclinant, et perdant l't au cas régime singulier et au cas sujet plu¬ riel. Ceet qu'il se rwttache à la fois ati latin senswn, ou Γι fait parti· de radical •ft à l'allemand stmt. Voir, sens 1. 2.8en, forme dialectale de ton. Bendra (latin senior qui a produit tendra ou tendre, et sir*·, la première forme différant de la deuxième par Γίη- tercalation d'un d euphonique qui a maintenu Γ« ), cm sujet de teignor. Sené (formé sarml; toj. Portent), tdj. : mtk. « ieneetre (latin sirdstrum), adj. : •aucbb. , Sengler, toj. Sangler. I. Sens (latin mvwim·), s. m. s mu — Cuider changer de tent, c'est ι penser devenir fou. S. Sens (latin tine), prépos. : un, a k'ncmioi m« ou, quelquefois, suis kxcbftib... Sente [latin semita), s. f. : snmm. Sëoir (latin sedere, fr. s »deir, seeir, êeoir). Partie, prés. : eëant ; partie, passé : sis ι indic. pré··; tu rie », tl tiét.
W - SEUK nous »èont, vous sUm, </(#) siéent \ imparf. ; je têoie% prêter. : je tu, il tist, U(t) sistrent, sisent, svent ; impér. : siét, tie ; futur : sedrai, terrai ; subj. prés. : que je siée. — Dans le* textes les plus anciens, on trouve un Ί entre β ou m et la voyelle suivante pour chacune de ces formes. — Verbe : Aras assis, irai situa. Sëona, toj. Sëoir. Sequ—. Les formes verbales d'appa¬ rence irrcguliére qui comnipnceut par seçn appartiennent à l'un ou l'autre des deux Terbes teeorre. Ser, de servir. Seroher, variante orthographique d· ccreher. Voj. Cerchier. Serole, variante orthographique de cercle. Serement (latin s-'cramentum, fr. sagrameut,sainement. serement, serment. Forme savante : sacrement), s. m. · siauniT. Serenr, voy. Soror. 1. Serl (latin seroum), s. os. : ssavi· tbub, sinr, bsclavi. S. Serf, de servir. Sergent, variante orthographique de sériant. Seri (latin secretum ?), adj. : doux, sbrbir. Servant (latin servient°m, partie, prés, de servi e qui a donné servir), s. m. : sebokmt. srrvitbub. Seror, voj. Soror. 8erorge (dérivé de seror), s. m. ou s. f. : bbau-frsbb ou bkllr-SGBUa. Serrai, futur de seoir. Serre (latin serti, fr. siére, serre), s, f. : siaaOBB, loois raaas, raison. 1. Sers, cas eu s de serf. t. Bere, defseroir. 8enrlr(latÎiiserv/>e). Terbereaavia.— Servir à : servir, suivi d'un régime direct. — Seroir de ton métier,c'est : faire son métier. Sery, variant· orthographique de seri. I. Ses, cas sujet sing, ou régime plu· riel d· **n * Son, sbs. S. 8es (s« ), voy. S η voir. 3. Se·, contraction de « si les » ou de « si se ·. I. Set (sét), toj. Savoir, S. Set (latin septem), nom de nom¬ bre : sarr. Ltp, qui un w » prononce pas, α été introduit dans l'urthogniphe de ce mot pour rappeler l'étymologic. Seû, sen. voj. Sivre oa savoir Seae, toj. Soi,
614 SIRS — « Beflm—, setunw, το jr. Scveir· Bear, More, voy. Sor I. Searent, voy. Savoir. 1. 8eus, eu en · de seul. î. Sen·, Toy. le suivant. Seûs, seas, toy. Saooir ou rivre. ββΰΐΜ, seasse, sefistes, voy. Savoir > Seût, Mat, Toy. Savoir oa « ivre. Serai· (origine incertaine), adv. : Μ aoim. Sêvent, Toy. Savoir· Sevir, toy. Stère. 1. Sevre, da verbe levrer. 1. Sevre, tot. Swre. Serrer (latin *<eperare), verbe : « iriiii. I. Ses, pour sés, de « « voir. 4. Ses (latin satf« ), adv. : bbaocoof, amis. 1. 81, pronom personnel : soi, a toi, m. 2. 81, ces « ojet pluriel de son * m. 3. SI (latin sic), adv. : Ainsi, tkllk- huit, biaocovp. Dans beaucoup de cas, fadverbe ti est parement explétif et doit être supprimé quand on traduit. A. 81 (latin s*, tr. si, se), conjonction : m. — Si... non .· sinon. 81at (pois sêiet, seit, soit), (orme ar¬ chaïque de la 3* personne du sabj. pré¬ sent de estre. 816, tot. Sêoir. Siècle (latin sœculum), s. m. : sià- cls. Dans la langue de l'Église, te sUcle, c'est : le monde, la vie du monde. Siéent, voy. Sêoir. Sien, tôt. Son i. 1. Siftt, de seoir. 2. Slêt (latlo sedem. Notre mot tiige est formé un dérivé de sedem), s. m. : « lie· dv rovvoia, cantals. Siens, voy. Sivre. 1. 81eat » forme dialectale de l'indic. prés., 3· pers., desolotr. 2. Stent, voy. Store. Slevlr, forme dialectale de etvtr. Slevre, forme dialectale de tevre on iitrz. Voy. Sivre. Siewlr, forme dialectale de « tv« r· Signeur, slgnor, slgnour, fo> ■03 dialectales de seignor. Sll, contraction de « si le ». Sin, contraction de ■ si en ·. Slçrues (composé de si et de que, avec Ts adverbiale), conj. : et msk qob, M TBLLB SOBTB QOB. Sire {tendra dans les Serments de Strasbourg Voy. ce mot), cas sujet liaf. de Mtfnor.
» — « ML I. 81s, contraction de * si let » es 40 « si se ». t. 81s, cas sujet singulier de ton. 3. 81s, voy. Sêoir (participe passé os prétérit). Sisent, sist, voy. Sëoir. Slste (latin nom de nemlre ordinal : sixifcsB. 81t. Décomposes m H te. Sln, voy. Sivre. Slndre, variante dialectale de tfsr* Slut, slvi, slvlr, voy. Store. Slvre (latin Uequere, tr. teore, siere, striere, ou, par une autre formation, « iefr, « uietr). Partie, pas. : « fott. sivi, safe·, ou seat, sett; indic. prés. : je « lu ou « ta. hi sius ou euis, ou tu seus ou sieus, il siut ou « tuf, ou il seut ou eieut, nest rivons ou tenon »·, etc. — Verbe s suives. — En suivant : dans la suite. Sobltain (forme savante do soudain), adj. : subit. Sooorre, voy. Secorre. 8oé (latin « nom, fr. « va, puis « s# es soi, et *eue), ancien féminin de sien » SoéÎ (latin « satvm, dont la forme s*· vante est suave. Porme populaire : soéf, souef\ soué), adj. et adv. : doux, oeocs· IRTT, TBRDUMBirr. Soen, comme suen. Voy. Sen. Soer, cas sujet de coror. 8oierral, soffert, sotttort, vey. Soffrtr. Soffrlr ou sofHr (latin *sufferire). Part, passé : soffert (on soffierf); indic. prés. : je suefre, tu « ue/res, il suefre, il($) suefrent ; futur : je soferrai, tow ferrai : subj. prés. : que je suefre, etc. — Verbe : soomua, ukui, rànntn. Sofralte (partie, pas. féminin de sofraindre. Voy. i^Vsuuire). s. f. : soev· FBAitcE, raivATioir. — Aootr sofraite de, c'est : être privé de. 8ofretos (puis sovffretew. Formé sur sofraite ; ce mot η est donc pas de Ια famille de souffrir), adj. : sourraiar d'ors raivATioir. — Etre souffreteux de. être privé de. 8ofrir, voy. Soffrtr. 1. 8ol. pronom personnel : soi » a soi, sa : adj. pose. : ibs. 1. Soi, vby. Savoir· 3. Sol, de eetrs. 4. Bol, pour soif » 1. Sole, voy. Estre 1. 5. Sole (latin setam, fr. seie, soii) » s. f. : sois. 3. 8ole, ancien féminin de siem* Solens, vov. Estre. Soil, τοχ. Sotoir.
615 SOU 5 StoUl·, subj. de toldre· Boillent, form· analogique poor mê¬ lent, do verbe toloir ; ou verbe soldre. 8olng (origine germanique), s. m. : « om. — N'avoir soinp aime chose, c'est : n'en avoir souci. le mépriser. Sojor (subst. verbal de sojorner), t. m. : aaros. Sojorner (latin *subdiurnart, fr. sojorner, séjourner, séjourner), verbe : euooaima, siurosu. i. Sol (latin tolidum), s. m. : ton. S. 8ol (latin solum, fr. soi, seul), adj. :uqu 3. Bol, voj. Soldre. 8olaoler (formé ear tolas), verbe. — Se solacier : s'amuser, ee distraire. Solaa (latin solatium, fr. solas, sou¬ te »), s. m. : sitistactiov, plais ». Solaris, cas en s de soleil. Soldre (latin solvere, fr. soldre, sou- ère). Partie, pas. : sols on solu; prété¬ rit : il solst i itnpér. : soli subj. prés. : que je soilù. Verbe : rum, atsouDai, iMLii (on compte). Soleillier (formé sur soleil), verbe : niRSU LI soleil. Solelr, voj. Soloir. Soler, voj. So Uer. Solier (latin solarium, qui signifie terrasse), s. m. : quseaa bavtb. Sollec, de soloir. Solier (latin subtelarem, fr. solier, souler, soulier), s. m. : sovuaa, bottb. Soloir (latin solere, fr. soleir, soloir, souloir). Rirtic. prés. : solant, soûlant ; iodic, .prée. : je soil, sueil, suel, tusuels, il suelt, nous solons, soûlonsl vous soles, soûles, »Y(·) suelént ; imparr. : je soloie, souloie. Verbe : Avoxa cootuhb di. 1. Sole, eas en « de toL 2. Sols, voj. Soldre. 8olst, soin, voj. Soldre. Som (latin summum), adj., qui sert λ former des locations prépositives et adverbiales. Bn som et par som .· au sommet de, en haut de, en haut. — Par som faite : à la pointe de l'aube. Some (latin summa), s. f. : soma, aftsuuK. — A peu de somme .* briève¬ ment. 8omler (latin tagmarium), s. m. : CBBTili ou stut db ion·. Somme, voj. Some. i. Son (latin suum qui a donné d'abord « uoti ou soon, puis eon comme forme proclitique, et, comme forme toni¬ que, suen devenu tien par analogie), adj. posses. : soir. S. Son, comme sens »
13 — SOT Soner (latin sonare, fr. son***, son » ner). Subj. prés. : que tu sont, tones, sonnes, qu'il sont, tone, sonne. Verbe : somma. 1. Sont, du verbe estre. S. Sont, subj. prés., I· per·., de soner. i. Sor (latin super ou supru, fr. sore, seurt sure, ou, par abrègement, sor, teur, sur; aussi soure et Jour. Tou¬ tes ces formes se trouvent auasi piécé- déesde la préposition de), adv. etprép. : •va, nasses, sua lis boum »■ /en panant d'une rivière), vu » qui. — an sor qu$ tot : surtout. t. Sor (écrit aussi saur), adj. : uvsi, aovx. 8orcot (puis turcot. Formé sur le radical de cotte, avec le préfixe tor ss sur), s. m. : suacoT, sorte de robe ou d'habit commun aux hommes et aux femmes. Sorooidié (composé avec le partie, passé du verbe euklier et le préfixe tor sa sur. Compares outrecuidant, formé de même avee le préfixe outre et le partie, présent du même verbe. L'ancienne lan¬ gue disait aussi, dans le même sens, outrecuidé, qui est à surcuidé ce que outrepatté est à surpassé), adj. : oa· TasCOIDAHT. Sordre (latin turgere, fr. tordre, sourdre). Partie, pas. : sort, tours ; indic. prés. : il sort, sourt, il(s) tardent, sourdent-f prêter. : il sorst. — Verbe t s'aLBvaa, sotranat, miua. Sore, voj. Sor I. Sorent, voj. Saooir. Sornom (composé de nom), s. m. s •canon. Soror (latin scrorem, fr. sorot, seror, sereur. C'est un des motJ qui te •ont conservé· sous la formo du cas sujet t Sdntr), s. f. : soaua. Ce mot peut être simplement un forme d'affection. Sors, sorst, voj. Sordre. 1. Sort (latin sortem), s. m. ou s. f. : soar. Ce mot était féminin on latin, et l'est souvent encore dans les anciens textes français. 2. Sort (latin surdum, fr. sort, sourt, sourd), adj. : soua ». 3. Sort, de sortir. 4. Sort, de tordre. Sortir (latin Uortire), verbe : avoib an Pàtnei. Sos, cas en t de toi, ou variante or¬ thographique de tot. i. Sot (origine germanique), edty. ι •OT.
616 TALENT — 5 t. Sot, voj. Savoir. Botti* (formé sur sot, comme sot¬ tise, maïs avec on antre suffixe), s. f. : volib;iotik, pièce de théâtre dont les pentonnages étaient des sols, c'est-à-dire des fou·, dot bouffons. Soû, Toy. Saooir. Soudre, Toy. Soldre. Soué, souef, tot. Soif. 8ouferrai, Toy. Soffrir. Souhaldler oa souhaitier (composé de haidier ou haitier. Vay. llaitier), Terbo : soubaitbb. Souldre » orthographe savante de toudre. Soulier, comme tôlier. Soulolr, toj. S"loir. Soûmes, Toy. Savoir. Sooner, forme dialectal· de toncr. Sour, Toy. S or l. Sourdre, Toy. Sordre. Soure, voj. Soi* 1. Sourent, toj. Savoir. Sours, voy. Sordre. Sourt, Toy. Sort 2 oa sort S. Souepechon, forme dialectale de touspeç'>n a soupçon. Soùsse. solistes, sout, voy. Savoir. Soutll (latin subtile m, dont la forme tavnnlo.est subtil), adj. : subtil, uadilb, irobribux. Sous, Toy. Som. Soz (Ialin eubtus, fr. *o*, sous, sous), prépos. : soub. On cas en s do sol. 8pose (latin sponsam, fr. spose, tspose, épouse), s. t.. btoosb. tt, pour est.
4 — TALENT Stature (met saTsnt ; latin statur S. f. : c0htbra1tcb, ftcobb, taillb. S to pace, forme corrompue de topase, nom d une pierre précieuse. Sua, Toy. Soe. Submettre, forme sa Tante de torn· mettre. Sucurre, forme dialecfate de socorre. Suefre, suefrent, suefree, Toy. Soffrir. Sueil, suel, euelent, euelt, Toy. Soloir. Suen (en une seule syllabe; w* ed une diphtongue), Toy. Son. Suer (eu une seule syllabe; ne eil une diphtongue), comme soer, cas sujet de soror. Fuffrlr, forme dialectale de soffrir. 1. Vil, indic. prés., i" pers., de estre ou de 'tvre. 2. Sul, une des formes du ras sujel pluriel de l'edj. posses, son ; ses. Suivir, voy. Siore. Sul, forme dialectale de sol t. 8umes, forme dialectale de « omet, lM pers. plur., indic. prés., de estre. Suner, forme dialectale de soner. Sunt, forme dialectale ou sarante de sont du verbe estre, Suon, voy. Son* Sur, eure, voy. Sor 1. Sue (latin *susum pour « urstim;, adv. et propos. : « h haut, bbssvs, sca, bus. Susurre (Ialin tuitunun), s. m. uueiminb. Suttle, forme dialectale de sottie. Sus forme dialectale de sot.
TalUels (formé tor tailler avec le •nlDie els, dérivé du latin atieium, qj'ou relrouTe dans levist anciennement levels), adj. : iititui. Talllier (latin Ualeare), verbe : tail- ixi, ihpo^ub una taillb a· Taire (latin taceret fr. taire ou fofrir). Purtic. pas. :toû, teù; indic. prés. : i7 taist ; prétérit : Je foi, tu toûs, teûs, il tout, tot, etc. ; impérat. : tais ; imparf. du subj. : que je toAsse, ttAsse, etc. — Verbe : taibb. Talelr (est à taire ce oue plaisir est λ plaire), une des fermes de l'iuûuitif du verb. » tain. Talent (latin ta tent um), s. m. : ois- loiirios d'espbit db cokbb : ι*γβ*τιο.τ·
τ i oésib. Rabelais dit encore t « 81 quel- , quefois riront lorsque n'en auront I talent. ■ — deoir talent eue -f- subj., ou dê + infinitif, ou avoir en talent • que} c'est : avoir l'intention de, être dis » pose &, désirer. — La signification de ι ce mot s'est développée non dans le sens de désir, mais dans celui de disposi· ι tion <Tesprtt{ aptitude. Le sens français primitif dérive loi-même du latin foie*· , tum qni désigne on certain poids, et par extension one certaine Talonr d'argent ι (de là l'expression savante : <m talent ι d'or, un talent ifargent). Le talent, an sens français, c'est le poids qui entralo· l'esprit. C'est |>ar one Ugui-e semblable . ouene/iierfdériTaetdefensor*s *Mr)
617 TEINT — S ! ni arrivé à m signification française. — Tourner oa atoumer ton talent à, c'est s tourner ton cœur vera. t. Tans, variante orthographique de feu# s tempi. t. Tans » poor tour, cas ea * de tant. 1. Tant (latin tontom), adj. indéfini dont le cas sujet singulier et régime pin· rie ! est tans, et dont le féminin est tante, pluriel : tantes. — tant db. — Il a eu mourir tant chevalier (au singulier), •aient chevalier » (« a pluriel) iUira mourir tant de chevaliers. 1. Tant (latin tantum), adv. : τακτ, a, sitoLtaniT. La locution à tant l'appli- qoe généralement au temps, et signifie : « alors, tout à l'heure, maiutenant. » — Tant ne amant, voy. Quant 1· — En tant que : si bien que. Tantœt Î formé de tant et d· (oit sa tôt), adv. : aussitôt. Targe (origine germanique), s. f. : ΤΑλβΒ, espèce de bouclier. 1. Targler (latin 'tardieare, fait sur tentait, tandis que tarder a été formé sur le français tard dérivé de tardum), verbe : tabdib, Était an umi. — Se targier a le même sens. t. Targier (bit sur targe, voyes ce mot), verbe : uvnin d'dk aoocuaa. Tartevèle (vov. glose, de Du Gange au mot tartaoelUi), s. f. : cbscblls dont les lépreux se servaient pour avertir de leur approche. TafL forme primitive oa dialectale de left. Tauraçon (formé sur tor οα torel s taureau, par analogie avec norreçon), s. m. : jiun· tasum. Tarirent, forme primitive oa dialec¬ tale de torent. Tafla, tatiaae, ete., forme primitive ta dialectale de Mit, tenue, etc. Taut, foroM primitive oa dialectale 4a fol s. Te, peat être une ferme dialectale de te. 1. Tel, pronom personnel s toi, a toi, S. M, forme dialectale de fi S » Tète » ancien féminin de tien » Teigne, etc. » voy. Tenir. Tei£ forme diatectale de tel. Teindre (latin tingm e\ verbe : πη· tea ; se conjugue comme feindra. Teinala, dt teindre. Teint, partie, pas. de teindre', pent a"Xir le teas da e fol a changé de cou-
5 — TENSER Tela, forme dialectale de tels, cm es m de tel, Tellagon, nom d'une pierre pré¬ cieuse. Temolte, forme populaire de te- multe. Temprer (latin temperare, fr. tem- prer, tremper. J<a forme savante du même mot est tempérer)* verbe s rasa¬ nt, lOHMt. Tempter on tenter (latin temptare oa ten tare), verbe : τκβτββ. Ten, forma dialectale de ton. Tenciar (puis teneer. tancer. Latia Uentiare, formé sur tentum), verbe : TAKcaa. Ce verbe est intransitif dans l'ancienne langue. Uoutaiguedit encore : • tancer avec son valet · — Tancer 4, c'est s se disputer avec, injurier. — Littré confond & tort ta/teer avec firmer (voy. ce mot dans notre glossaire)· Tençon (latin rentiouem), s. f. : ata- roTB, COXTBSTATIOR. Tendrai, futur do tendre oa de te¬ nir. Tenir (latin *tenire). Indic. prés. : je tienc ou lieng ou je tieign, tu tient, etc.; prêter. : je tine eu ting. Une, tu tenit. tl nous tenitmes, voue tenxstet, il{ ») tindrent, tinrent ι impér. : tien; futur s je tenrai, tendrai, /tendrai ; subj. prés. : que ja Henge oa oue je tiegne, que je tigne oa que je teigne, etc. ; unparf. s que je teniae, etc. — Verbe : Tint*. ββτοπβ, coasaavBa, iiiitn. » Tenir quelqu'un : lai être fidèle. — Tenir mm pays de quelqu'un ou par le don de quelqu'un, c'est : le posséder à titre de vassal. Absolument, tenir un pays, e'eet : en être I· seigneur, le gouver¬ neur. — Tenir le èhrettienté, c'eat : pratiquer la religion chrétienne. — Tenir le pat : aller au paa » — Tenir une keuaiue est aaa eipieesiea analogue à l'eipiessloa actuelle : e soutenir une latte ». — » Se tenir é (4-adl.) : se con¬ duire en ..., oa ta coaiidétet comme " Tente, tentemea, taniaaa, etc·, tenia tea, tenrai, voy. Tenir, Tenre (latin « mtm, Dr. tenre, ten¬ dre), adj. : TBseea· Tena (latia temput, fr. tent et* par modification savante de l'orthographe, temp#), s. m. : varn, via. — Ne puu y avoir de ton tenipt, c'est s être mort oa mourant — Par tent f à tempe, ea tempe aille, bientôt. Tenaer (latia *tentare, fermé sur tentum^ verbe : asrsjreaa, sboiémbb
618 TOLDRE — S Ne pa· confondre ce verbe avec tencitr. Tentir (latia *tinnilire), verbe : PAIBB BBTKRTIB, ηντικτίΒ. Tenve (latin tenuem, gar lequel a été fait le mot savant ténu), adj. : Lvcsa, riN. Termine (latin terminum. Môme famille que terminer, déterminer), a. D, : IBFiC· D1 ΤΠΙΝ DBTBBllINi, tup·. Terrien (formé sur /erre), adj. tbr« kstrb. Ter*, voy. Tier ». Tes, cas sujet sing, ou rég. pluriel de ton : τοκ, tus. Teemoignier (formé sur tesmoin), verbe : Tnioiaivsa. — Témoigner quel· qu'un à sage, c'est : le proclamer sage. TeÛ, voy. Taire. Teue, voy. Toe. Teûe, teQsee, etc., voy. Taire. Teas, tex (antérieurement tel »), cas en s de tel. 1. Tl, pronom personnel : roi, a. toi, tb. 2. Ti, cas sujet pluriel de ton : tes. Tieign, tlegne, etc., voy. Tenir. 1. Tien, voy. Ton. 2. Tien, voy. Tenir. Tleno, tleng, tlenge, etc., voy. Tenir. Tierce, voy. Tiers. Tierohe, (orme dialectale de tierce. Tierrian, forme dialectale pour ter¬ rien. Tiers (latin tertium, fr. tiers on ters), féminin tierce. — noieiini. Tiers, variante orthographique do tiers. Tieste, forme dialectale de texte — tête. Tleux, forme dialectale de tels. Tign, tino, tindrent, ting, voy. Tenir. Tirler, on tirer (origine germani¬ que), verbe : titrb. TU, cas sujet sing de ton. Title (latin titulum, ft. title, titre), ». m. : TtTas. Toaille (pub touaille, origine ger¬ manique), s. f. : SBtniTTB. Toe, puis teue, ancien féminin do tien. t.Toi, pronom personnel : roi, a toi, ri. t. Toi, voy. Taire. 3. Toi, on tui, adjectif posse·., masc. plur. : tb·. Toie, ancien féminin de tien* Toil, toille, voy. Toldre. Toldre (latin tollere, franç. tolre, &ldre, « a toUr), Itotie. paseé : totu oo
W — TOT toleit; indic. prés. : je toil, il /Wf, tout : prétér. : je tols, to s, ou je toti, oo je tolui ; futur : je tolrai, tor rai, tol· drai ; subj. prés. : que je tolge ou que je toille. — Verbe : iRLtvaa. Toleit, tolge, toUr, tolre, tols, tolsis, tolsisae, toit, tola, voy. Tol¬ dre. Ton (latin tuum, oui & donné t<m comme forme proclitique, et, comme forme tonique, tuen, devenu tien per analogie), adj. possessif : τομ. t. Tor (latin taurum. (Test sur tor qu'a été formé le diminutif actuel tau¬ reau. Le féminin taure est encoro dans Littré), s. m : taobbad. 2. Tor (latin turrim, fr. for, tour), s. f. : totm. 3. Tor (subst. verbal de /orner), ·. m. : voua. Torbler (latin *t »rbnlare, fr. torbler# trobler, troubler. Même famille quo tur¬ bulent). Verbe : tbooblbb, si tboûblib. Tordre (latin torquere). Partie, prés. : tordant ou torgant, torjant ; partie, passé : tors ou tros, ou tordu ι indic. prés. : il twrt, tort; subj. prés. : que je torge. — Verbe : tobdrb. Torent, voy. Taire. Torgant, forme archaïque du partie, prés, de tordre. Torge, torjant, voy. Tordre. Torner (latin tornare, fr. torner, tourner), verbe : todbwbb, bbtouikb·, s'bm abtouihaa, abrivbb. — 5e tourner a aussi le sens de « s'en retourner· » Tornoler (est & torner = tourner ce que flamboyer est à flamber}, verbe · Villi d·· to0bho18, fundu PUT A M : tovknois. Torrai, futur de toldre 1. Tors, pour tors, cas en s de tort. t. Tors, voy. Tordre. Tort, do tordre ou de torner. Tortis (résorve faite de la différence des sufQsos, ce mot est avec torche à peu prés dans le même rapport que portail avec porche), ·. m. : tobcbk. 1. Tos, comme tos, cas en · do tot. 2. Tos, voy. Toldre. Tost ou tos, adv. : τ6τ, bibrtAt. i. Tot (latin ètottum, fr. tot, tout), adj. indéfini : toot. Employé comme adverbe, tot pouvait s'accorder avec I· nom, même quand ce nom était mascu¬ lin : « Set ans tos pleins ». On sait d'ailleurs que cet accord facultatif de tout adverbe avec un nom même ma·· culin a persisté jusqu'au svii* siècle. Racine écrit encore : « Tea jeos M
619 TRAIRE
— 5#7 —
TRBMDLt
•ont-ils pas tous pleins de sa grandeur ?· — Del tot : entièrement. Cette locution ne ^eit conservée qu'avec la négation : é pas du tout « . Cependant Bossuet dit Mcore i · Cela est ai tout admirable ». ·· Tout adverbe ne se Joint aujourd'hui qu'à un adjectif. Dans lanetenne langue, en trouve tout avec on verbe : « qui tot ne s'en merreilt », — Tout peut s'appliquer I on petit nombre d'objets •ans qu'on ajoute les troCi » let quatre. t. Tot, voy. Taire. Toteroies (composé de tot s tout et du pluriel de voie. S'est confondu avec toutefois, formé sur un substantif tout différent, fois)t adv. et eonj. : τον· Terots. Toû, voy. Taire. ToaalUe, voy. Toailte. Tondis (composé de l'adj. indéf. tout, et du pluriel de di), adv, : τον- joins. Tondre, voy. Told*ι. Totieil, s. m. : runs, imius. Touelllls (dérivé de toueil), s. m. : coimisioir, ausAcas. Toonel, variante dialectale do tonel β tonneau. Tonrent, voy. Taire. Toorniier, est à tournoyer ce que charrier est & charroyer. Voy. Tournoier. Toornoier (est à tourner ce que flamboyer est à flamber), verbe : pabcov- im m τον » sbhs. Toorser, forme dialectale de trousser. Toû·, toûsaee, etc., voy. Taire, Toute (latin tonsa, partie, pu. fémi¬ nin do verbe tondere d où vient tondre)^ 0. f. : fSVSB VILLI. t. Tout, voy. Taire. S. Toat, voy. Toldre. I. Toat, voy. Tot 1. Toutdis, comme toudis. t. Toe, voy. Toi 1 (cas en s). t. Tos, voy. Tost. Trace, forme dialectale du subj. prés, de traire. Tracer, τον. Trader. Trader, verbe : suivis a ta nues, atcuiacnsa. — L'indic. prés· de ce verbe peut se confondre avec une forme dia¬ lectale do sobj. prés, de traire. Trahitor, trahitre, variantes ortho¬ graphiques de traUor et de traître. Traie, traient, traies, de traire. Traîner (latin *trahinare)t verbe : vmim. Trafole, imparf. de traire. Tralr (latin 'tradire), verbe : rmivt*. Traire (latin trahere). Indk. prés, s
il trait t il(s) traient ; prétérit ζ il trotté il(s) traisent, trairent, traistreatf im¬ parf. du subj. : que je traitisie. —Vetbes Tiaxa, uiTiiim, iimn, nniM. Ut* sacsbi, ahskki. — Mal à'aire : peiner. — Se traire à ou vert : se diriger vers. — Traire avant : amener, produire, s'a¬ vancer. Traisent, traifdsse, trais t, voy. Traire. Trâlt, iodic, prés, on part pats, de traîre. Traite, forme dialectale 4e froUre. Traitor (latin traditorem), s. m. : tbaîtsb. Pour ce mot, c'est le cas aqfet, anciennement fratfre, qui a persiste. Traître ou froMrtt, cas sujet de traitor, Traitor, forme dialectale de Mfef. Tramattre, formé dialectal· dm <re- mètre. Tramble, variante orthographique 4e tremble. Tramètre (latin transmettre, sur lequel on a refait lu forme popdlaire tra* mettre en transmettre), verbe : « « votas. — Tramètre se conjugoe comme mêtre, voy. ce mot. Tramiet, de tramètre. Travailler, de tripaliam : torturer avee le tripalium. Le tripalium (tra¬ vail) était un instrument de torture formé de trois pleut. Verbe aetif : VATieUlA, LASSER, TODRMWTER. I* verbe travailler a encore une signi¬ fication dérivée directement de ceHe- Ht : « cette affaire le travaille » Am sens propre de fatiguer, Malherbe dit encore : α pour laisser remettre les Aetaox qui étaient merveilleusement travaillés » « JCe verbe est arrivé au sens usuel actuel par l'intermédiaire de la forme réfléchie se travailler » se fatiguer, on travailler, an sens actuel du mot. TraTillier, forme dialectale de tra¬ vailler. Voy. ce mot. Trayoie, imparf. de traire. Tré (d'abord tref). Voy. Tref. Trecher, variante dialectale de tri¬ cher. Trecier puis treeer, tresser), verbe : TBVSstr, orker se tresses Tref (latiy iraôem), s. m : poutre, TEMTE. Trel, cas suj. mas. de treis as trois. Treie(latin très, fr. treis, trois), nom de nombre : TROIS* 1. Tremble (sobs. verbal de trem¬ bler), S. m. : ÉTAT »E CELUI OUI T&1MSLB.
620 TRESTOUT — 51 S. Tremble (se rattache à trembler eomme le précédent), ·. m. : tiiul· (erbre). Tremper (latin temperare, dont la forme savaute est tempérer), verbe : no· diisb, apaissb. Voy. Temprer. Tremprer, forme dialectale de trem¬ per. Trencant, forme dialectale de tren¬ chant = tranchant. Treper (origine germanique. Trépi¬ gner est uo aénvédu vieux verbe treper), verbe : tbbpisiibb, sautbb, daitsib. Trère, variante orthographique de traite. Voy. ce mot. 1. Très (latin tram, fr. très, très), adv. : t*U ; prépôs. : a tcuvbm, depuis. S. Très, cas en t de tref. Treeche (lubst. verbal de treschicr), S. f. : da3sb, IJPOT. Treschier, verbe : sauteh, dahsbr. rreepas(subst. verbal de trespasser), ·. ιο. : passagb. Trespasser (composé de pauer), verbe : allbs ad delà db, tbaxsgbbsssh ; s'écoulib. Trespenser (composé de penser), verbe : russe, uplbcbib· sb préoccu¬ per Tresprendre (est i prendre ce que trépasser ost à passer), verbe : iïipaiir et. Tresque (de tran » qvod), prépos. : idsqub, jusqu'a cs qui. Tressaillir (composé de saillir), verlve : si una par-dbmus. Tressaô (composé de sué, partie, pen. de tuer), adj. f courser db soboi. Trestor. (rabat. verbal de treetorner), i, m. : détour, nifiTAtios. Treetoraer (composé de torner. Est ft /orner ce que trépasser est à passer), verbe : τοι-nxaa· sbtovrrbr. kbrvbrsbb, — Trétourner entré Ut pieds, c'est : fouler aux pied·· Trestot, superlatif de toi, sdj. Indéf. ι tout. Comme tot, cet adjectif s'emploie advorbialoment, dans le sens de rutiIrs· ■but. — Lo cas sujet sing, etrég. pluriel est trestos, le ces sujet plur. tresiuit. De même que tot est aevenu tout, trestot est devenu trestout. Trestourner, voy. Trestorner. Trestout, trestos. trestutt » ?ey. Trestot.
8 — TU Ζ Trestut, trestuz, formes dialecteies de bestot, trestos. Voy. Tirets. Treuve, voy. Trover. Très. comme tris, cas en# de tref. Triable (Ltin theriaeulum), s. m. t spécifique coiftrb lbs hobsorbs veni¬ meuses. Le mot est encore dans la langue sous la formo plus savants thériaque, sous laauellell est féminin : « La prin¬ cesse, dit Mm de Sévignè, a donné d'une thériaque céleste au bon abbé »· Trioheor (puis tricheur. Est an verbe tricher ce que trompeur est & tromper), s. m. : trorpscb, nuiras. Trie tor (puis tristeur. Est & Mite ce que pâleur est à pâle), s. f. : tristesse. Trive, variante dialectale de trêve. Trobler, voy. Torblcr. Troi, cas sujet masc. de troii, nom de nombt-e. Trop (origine germanique), adv. 3 rbau :oup, roar, Tats, trop. Troseer (plus tard trousser. Oriplne incertaine), verbe : cdaroer, et aus*.i soulever. De là le sens de détrousser : « enlever ce qu'on porte, décharger ». Le simple trousser a pris des significa¬ tions dérivées assez éloignées du sens primitif. Troubler, voy. Torèler, Trousser, voy. Trosser. Troveor (puis trouoetr, trouvevr· Formé sur trover), s. m. : trouver. Trover. Iodic, prés. : je truis, tmeve, treuve, Is trueves, treuoes, il trueoe, treuve, nous trovons, trouvons, vons troves, trouves, il(*) truevent, treuvent; snbj. prés. : one je truisse. que tu trui+ ses, qu'il truut, truute, etc. — Verbe : tro0vbb. Trovêre, puis trouoère, cas suj. sing, de troveor » Trueve, trois, trois··, truist, voy. Tracer. Tuen (en une seule syllabe; ue est une diphtongue) τον. Ton, Tuert, voy. Tordre. Tut, voy. Toi 3. Tuit, cas suj. plur. de tot. Turn. Décomposes en tu me. Turner (origine germanique), verbe ; sauter, tomber. Tun, tur, tut, formes dialectales de ton, t r, tot. Tus. forme iltalertale de tos ft·
621 VAILLISSANT — 589 —
VAIS
I. Ό,τογ.ΒΙ t. î. U, forme dialectale de ο 3. Uan. forme dialectale de oan. Uell (latin oculum, oculi, fr. oil, ucil, β. m., cas régime ling, ou cas sujet pluriel : cul, tbvx. Le cas sujet slng. et régime pluriel est util. tJels (puis tels, ielt, ieus, yen »), cas sujet sing. on régime pluriel oe util. i. Vm (latlo optu. Le fieni mot ue » est doue de U même famille que attvre, ouvrage), t. m. : bbsoib. sbbvicb. — A uMi suivi d'un substantif au cas régime, équivaut à : pour (littéralement au oetoin ée\. I. TJee, eu en s de uef = œuf. i. Uerre (latin opera, fr. uevre, <sum ere), s. f. : cbcvbb. ï. Uevre » voy. Oortr. 3. Uevre, du verbe oorer. Uevrent, uevre·, voy. Ovrir ou Ovrer. Ul, variante orthographique de Auf. Uldme ou oidme (latin *oe/imnm), ■oiTiàai. Uile (latin olea, fr. ot'le, uile, huile), s. f. : BOIL*. Uls (latin oetium, fr. u( »t huit), s* m. : ■ma, roBTB. Ce mot se trouve plusieurs foi* dans La Fontaine : « Voulut sortir et ne put ouvrir l'Aufr. # D est aujourd'hui vieuli, et ne s'emploie plus que dans la UrutioD « à buis dos »· Le dérivé huiseier
signifie proprement eelut qui te tien* piw de la porte. Ulseuse, forme dialectale de oiseuse. Ululer (formé sur u**), s. m. : hcis- SI »a; VAISSBAO DOST LB Π,ΑΒΟ éTAIT FBBCB b'ohb roiTB. UUer (latin ululate, fr. uller ou ur- ler, avec ou sans h initiale), verbe : noa- LBB. Un (latin imum), adjectif et article i » défini on numéral. Dans l'ancienne lan- guo, cet adjectif s'emploie au pluriel, avec la valeur de notre article partitif pluriel dee. Uno, forme dialectale de one. Voy. Onouee. Unoqtaee, forme dialectale de οnquet. Ung, variante orthographique (fin du moyen Agé) de un. Le g final est amené par l'analogie avec les mots comme poing t ou ng final, ^ni exprimait tout dabord une η mouillée, était arrivé à marquer simplement la nasalisation de U voyelle précédente. Unquee, forme dialectale de onques. Un·, cas sujet sing, ou cas rég. pluriel de un. Voy. ce mot. Unt, forme dialectale de ont du verbe avo^r. User (latin *tuare), verbe : ρββββββ ou ATOim l'hisitudb ra, vsbb ob. Uvrir, forme dialectale de ovrir. Uxor (latin uxorem), s. f. : spodss· Uxur, forme dialectale de uxor »
Val, voy. Âler. Valohe, forme dialectale de vache. Vail, voy. Valoir. ▼alliant, partie, pré·* de valoir, qui s'empldie souvent avec une valeur neutre, par exemple dane : « il n'en a vaillant un denier · » c'est-à-dire « Il n'en a rien qui vaille un denier, il n'es a pas la va· leur d'un denier ». Noue disons encore : • ne pas avoir un eon vailUml ·. — ITar voir pat U vaillant un denitr t n'avoir pas la valeur d'un dealer· VaiUleaant, forme allongée et inchoa¬ tive du participe présent de valoir. Voy.
Vaillole, forme analogique pour va· loie, imparf. de valoir. Vain latin eonum), a4j. : vibt, vaiblb, liOBB, VAUT. Vair (latin oarmei : même famille qne les mots savants eerier, variété), adj. : ▼Am (de couleur changeante eotnibe la moire), vovmI. — Cet adjectif, employé substantivement, a le eens de fourrure à double eouUur (petit gris), et désigne aussi l*on des métaux du blason (composé d'argent et d'asur). Vairon (dérivé de vàlr), adj. : eau roMBLé. Subst. : nom de cheval. Vaia,indie,prés.,i" oa S* per ».,de aler
622 VEINTRE — 9 Vaissel (latin vaseellum, fr. vaissel, vaisseau), s. m. : vaisseau. Vaissellemente (parait être formé sur le modèle de chaïusemente), s. f. : tais3bllb. Vaissiel, forme dialectale de wtxueL Vait, τοf. A 1er. Valdrai, valoir, voy. Valoir. Valisant, variante de ν ai Hissant. Valoir [latin valere, fr. valeir, valoir). Partie, gres. : vaillant, valant ; indic. prés. : je voti, tu vaIs, vaus, il volt, vaut; prétérit : je valut, tu valus, etc., ou je voie, tu valsis, rte. ; futur : je voirai, valdrai, vaurai, vaudrai; imparf. du subj. : que je valusse ou que je valsisse. — valoir — Cela ne me vaut rien équi¬ vaut à : cela ne me sert de rien. Valrai, vais, valais, valsisse, etc. Valt, val ai, voy. Valoir. Vant, variante orthographique de tent. Varller (latin variare), verbe îtabiib, »abcoobi* an divirs iiiii. Varlet. variante de vaslet. Varrai, forme dialectale du futur de val .ir. Vaslet (diminutif de vassal), s. m. : tien aSHTILBOMUB. Vassal (origine celtique], adj., et s. m. : vassal, bon vassal (vaillant homme). Vassax (s vafsaus), cas en s de vassal. Vaurai, vausle, vaasisse, etc., Tftut, voy. Valoir ou Valoir. VeAnt, vedant, vedeie, vedeir, vedez, vedlmes, τον. Veoir. Vedir, puis uetr. Une des formes de l'jnflnitif du verbe veoir = voir. Vedis, vedisse, etc., vedistes, vedons,vedrai,etc.,vedu.vo^. Veoir. Vedude (puis ve&e, vue. Partie, passé féminin de vedeir), s. f. : tob. Vedut, voele, veelr, voy. Veoir. Veer (latin vetare), verbe : asrosaa, irvsbikdbb. Veez, Toy. Veoir (indic. prés, ou im- ou Veer· Vei, veident, vole, etc., velent, voy. Veoir. Velgne, etc., voy. Venir, Veil, comme vueil. Veillantif.nom du destrier de Roland. Veïmes, voy. Veoir. Velntre (latin vincere, fr. veintre, vaincre). Partie, pass. : veneut, vencu. — Verbe : VAixcaa, Aras vaivqusuu. — Etre vencu de guerre : être vaincu dans la guerre. — Veintre une bataille, c'est s le gagntr· De même vaincre m es- tour.
)0 — VKRBOIBR Velr, voy. Voir t ou 2. Veïr, forme dialectale de veoir, m rattachant à une antre conjugaison. Veirement, τον. Voirement. Veireàt, voy. veoir. Veirs, forme primitive de voirs. Vêle ; veïs, vêle, veïsmes, vois¬ ines, veïese, etc. » veïs tes, velstes, voy. Veoir. Veit, voy. Veoir (indic. prés., 3'pers., ou, & la fin du moyen &ge, même personne du prétérit. Velent, vels, velt, vey. Vo/otr. Vencu, de veintre. Vendrai, futur de venir ou de vendre. Venir (latin ventre). Indic. prés. : je vienc ou t>ieng} ou je vieign, tu viens, etc. ; prêter, '.je vine ou ving, vins, tu venist il vint, nous venines, oenismes, vous venistes, il{s) νindrent, vinrent ; imper. vien; futur : je venrai, vendrai, éten¬ drai; subj. prés. : que fe vienge ou que je viegne, que je vei g ne ou que je vigne, etc. ; imparf. : que je venisse, etc. — Verbe : runt. — Venir aoant : avancer, Venis, venismes, venisse, etc.. venistes, voy. Venir. Venqui, de veintre. Vennd, de venir. Veoie, voy. Veoir. Veoir (latin videre, fr. vedeir, veeir, veoir » voir). Partie, prés. : vedant, veAnt, votant; partie, pass. : v€dut} veit, vetf, veu, vu; indic. prés. : je vet, voi, vois, tu vets, vois, il veit, voit, non* vedons, vëons, votons# vous vedeis, veeis, veoir, veez, voies, il(s) veident, veient, votent; imparf. :ie vedeie, veeie, veoie, voiote, etc.; pretér. îjevid, vi, veis, vis, tu vedis, vets, veis, il vit, veit, nous vedimes, vetmes. vetsmes, vous vedistes, velstes, etc. » t/(e) vidrent, virent, veirent; impér. : sing. vei, voi, plur. vedons, veons, vedes, veex : futur : je vedrai, verrai, etc. ; subj. prés. : que je veie, voie, etc.; imparf. ; queje vedisse, vetsse, etc. — Verbe : von. Veons, τον. Veoir (indic. prés, ou impor.). Veoz, pour veois, qui est une forme étymologique et dialectale do veex. Voy. Veoir. f. Verai (puis vrai. Formé sur un dériTé de verum qui s produit voir. Voy. Voir), adj. : τ bai. 2. Verai, variante orthographique de verrai, futur de veoir. Verboier (formé sur le latin veréatm, auquel se rattache l'adjectif verbeux. C'est sur verboyer ou verbier qu'a été formé le substantif verbiage), rerfce t
623 VI — 5 •ni, ιτΝ une idée aeceeeoire d'kboa- (Unce de paroles. Vergié, adj. : nuui Vergonder ( latin · vereeundiare y formé sur verecundia qui a produit ver¬ gogne), verbe. — Fair* vergonder quel- qvun, c'est : le couvrir de honte. Vers (l&tin veraw), prépos. : yiu, smraas, cONTai. Vert (latin otrfeZem), adj. : τητ, nm. La forme « vert ■ est originaire¬ ment des deux genres, bien qu'on trouve de bonne heure le féminin analogique verte. Verté flatin veritatem, dont la forme savante est vérité), s. f. : yériti. Vertu (latin virtutem), s. f. : cocaie·, roaca, vmurvr, actb m foissarcb (mira¬ cle, en parlant de Dieu); siens db vorcb (Je signe de la crois). — N'avoir vertu de fà »re quelque chose, c'est : n'en avoir pas la force. — Les vertus de Dieu peut siguifier : la puissance de Dieu, Dieu lui· même. — Avoir de Dieu vertu, c'est : recevoir de lui la force* — Faire mou- va ses vertust c'est : faire preuve d'im¬ puissance. —Avoir vertu que -f- subjonc¬ tif : avoir la force de. — Le juron vertu- bleu, employé par Molière, équivaut à : vertu Dieu, par la puissance ae Dieu ! Vertuos (latin virtuosnin), adj. : tORT, vieouRivx, viuuKT. Voy. les sens anciens de vertu. Veeou, voy. Vivre. Veepre (latin vejper), s. m. : soir, MpiT. Le mot vêpre a pris un sens litur¬ gique bien connu. — Le vép>'e décline : le jour décline, le soir arrive. — Basses vêpres : heure avancée de la soiréo. Veequi, voy. Vivre. Vent, indic. prés, de vestir. Veeteiire (puis vesture. Est λ vestir ce que parure est k parer), s. f. : vhi- ■skt. Vet, variante orthographique de vuit =r va. Voy. Aler. Veû, vj>y. Veoir. Veue (latin vota, fr. vode, toe, veue), 9. t. qui ne se trouve que dans la locution « maie veue », — Faire maie veue de quelqxCun, c'est : lui faire un mauvais parti. Dans celto locution, ma'e est le fé¬ minin de l'adjectif mal (Voy. ce mot). Veûe (partie, passe fem. de seoir), ·. f. : vos. Veul. voy. Valoir » Ve* (poor vee* du verbe eeotr), pré¬ pos. : νοια. Veslè ilatln *vitiatum), adi. : vovaas. VI, voy. Veoir,
Il — YI8 Viftire (latin vintrômi ?) s. hi. : rate*. Vlals, vialt, voy. Voloir. Viande (latin vivenda, partie, fut passif de vtvere qui a produit le verbe vivre), s. f. : α tort or vit, koobbiturb (et non pas seulemeut mande dans le sens actuel). Le mot a encore sa valeur ancienne au xvu· siècle : « sans manger, dit Scarron, presque autant d'opium que d'autre viande ». Viaus, viaut, voy. Voloir. Viax, comme viaus, voy. Voloir. Vid, voy. Veoir. Vide (latin vitam, fr. vide, ûte), s. f. ; vu. Vidrent, voy. Veoir. Viegne, etc., vieign, voy. Venir. Vieler. verbe : jocib os là vislu. Les jongleurs s'accompagnaient d'une vielle. Vielle, féminin de vieil. Vielz, cas sujet de vieil. Vieno, vieng, vienge, etc., voy. Venir. Viertuons, viertut, formes dialec¬ tales de vertuos et de vertu. Viês, comme vies. Viespre, forme dialectale de vespre. Vieue, vieut, voy. Voloir. Vies, comme vieus. Vov. Voloir. Vies (latin vêtus, dont le dérivé vêtu* lum a produit vieux), adj. des deux gen¬ res : mux, vuiuju — De vie* : depuis longtemps. 1. Vil (latin efoum), adj. : vivant, *if. 2. Vif, voy. Vivre. Vig, forme dialectale de l'indic. prés., i" pers. sing., de venir. Vign, comme ving. Voy. Venir. Vigne, voy. Venir. Vilain (latin villanum), a. m. : misas, souaoRois. Vilenaille (formé comme vilenie, sur vilain, mais avec en antre suffixe), s. f » : canaille. Vilenie (formé sur vtlaiîi), s. f. : sosTs, DÉssosimua. Vino, vindrent, Ting, voy. Vtnir. Virge ou vierge (latin virginem, fr. vtrgene, virge, vierge), s. f. : visa··. Virgene (prononces virjne en deux syllabes), voy. Virge. Virtuit, forme dialectale de verte. 1. Vis (latin viras·; même famille que veoir = voir), s. m. : iisasr, et aussi avis. Le mot vue a actuellement encore un double sent analogue. C'est sur vis qu'a été formé visage. — Ce m'est vis ou ce m'est avis t je crois. *.Vi*,cu« ede*V·
624 VOLOIR — S : Vitupère (mot savant tiré de verbe vituerpare), s. m. : bout·. Vivier (latin moartum), t. m. : voué plbib o'bao, ππη. Vivre (latin vivere). Partie, pats· : nescu; indie. pré·. : je vif; prêter. : je wsjut, etc. — Verbe : vivbb. vis, variante orthographique de tri*. 1. Vo, adjectif possessif de la 2· ρ ers. do pluriel, forme dialectale du féminin singulier, et du mascnlin « as rég. singu¬ lier on cat sujet pluriel : votbb, vos. S. Vo, voy. Vot 2. Voobièt (latin voccatvtn). paitic. pASS : AFPILÉ (au cas régime) ou APfKLtS (au cas sujet). ▼oeil, voel, voellent, voelt, comme vueii, vuel% vuelent, vuelt. Voy. Voloir, Voêr (latin votare, fr. voir, vouer), verbe : va »· oit vmu. Voet, comme vue t. Voy. Voloir, Vol, vole, etc., *oy. Veoir. Voil, voy. Vuel 2 ou Voloir, Vollle, etc., voy. Voloir. Voioie, voy. Veoir. !. Voir (latin verum, fr. veir, voir), adi. : mi. — Devoir : vraiment. S. Voir (on voire, voirs), adv. dérivé de l'adj » précédent : nuiiHT. Voire, féminin de voir 1, on syno¬ nyme de voir S. Voirement (formé sur voir), adv. : VBAimrr, οββτλιηβμκιττ, svbbmbnt. — Voirement est encore dons Malherbe. Voire, cas sujet sing, ou rég. plur. de voir 1, ou synonyme de voir z. 1. Voie, indic.prés., 1M pêfs., de al·r. 2. Vole, à ta fin du moyen âge, indio. prés., 1" pars., de veoir (coir), ta lieu de voi. 3. Vole, voy. Vois. Voiee, voieee, volet, voy. Aler, Vols (latin voeem, fr. voix, vois, voix), a. f. : vois » son.—À voix ·· λ haute voix. Vol, voy. Vuel 2. Ce mot peut encore être l'indic. prés. (IM pers.) da verbe voler, ou lesuostantu verbal ae ce môme verbe. On peut busbî le trouver pour voil, du verbe voloir. Voldral, voldrent, voleir, voy. Voloir. Voloir (latin *oolere, fr. voleir, vo¬ loir). Iodic, prés· : je voil, mteil » vuel, veiu, reuil, veil, tu vuel*, vues, vit, viols, viaus, viens, il vuelt, rue/, vett, vialt, viaut, vient, noue volons, voulçns, vous voles, voulus, tUs) vuelent ou vê¬ lent; imparf. : je volme, vouloie ; prété¬ rit ;/# veft, vos, vont, tu volsis, vousis.
2 — VUEL vosis, vausis, tl voUt, vost, volt, vout, vot, vaut, noue volsimes, vousimesβ vout voUistes, vousistes, il(s) volrent, votentv vourent, vorent, voldrent, voudront ; fu¬ tur : je voirai, vourai, voirai, voldrai, voudrai, vaurai ; eubj. prés. : que je vaille, vueille, veille; imparf. : que jt volsisse, vousisse, vosisse ou vomisse, — Verbe : vovtom. Voirai, volrent, vole, volet, vol ele, voleieee, etc., voy. Voloir. 1. Vola, partie, pass, de voloir. 2. Vola (latin volutum, dont Je féminh volutam, avec déplacement de l'accen tonique, a produit volte puis voûte Entre volte et volue, il y ι le mém rapport qu'entre absoute et absolue Evoluer, évolution, réoolution, circonvo lution, etc., sont de la même famille) adj. : toots. Volade, puis volue, fém. de volu. Vorent, vomi, voy. Voloir, 1. Voe, pronom personnel : tous. 2. Voe, adjectif possessif de la 2e pen du pluriel, feminin pluriel, ou masculi pluriel (cas régime), ou quelquefois mas culin siogulicr (ras su;et) : vos, votbi 3. Voe, voy. Voloir. Vosent, voele, voeleee, etc., voj Voloir. Voeeent, comme vosent. Voy. Ve loir. Voet, voy. Voloir, Voetre (latin voster, vostrum,v<ntre vostri), masculin ou féminin siog. ο masculin pluriel (cas sujet) de lad : possessif de la 2' pers. du pluriel : votbi vôtbb, vos. Vostree, féminin pluriel, ou mas; pluriel (cas régime)de vostrei vos, vôtbbi i. Vot, voy. Voloir. 3. Vot (latin votum, fr. vot, vo, vei vœu), s. m. : vceo. — Fausser un von c'est : le violer. Voudront, voulais, vooral, vor rent, vous, vouet, vont, vouai » vouaisee, etc., voy. Voloir. Voutrer, verbe : vagtbkb. Voue, vov. Voloir. Vos, variante orthographique de vo Vret6 (latin veritatem, dans lequel i" voyelle est tombée comme dans vra forme savante : vérité), s. t : veaita » 1. Vueil, voy. Voloir. 2. Vueil, voy. Vuel 2. Vueille, etc., voy. Voloir. 1. Vael, voy. Voloir, 2. Vael (d'abord vol, puis voil, ou **< puis vueil)f subst. verbal de voloir s vouloir), a. m. s voLoiT·· — i/o* vm
625 YAUE — 593 — YSSI /•cation adverbiale qui signifie : par ma » Vuldier (puis vider ; formé tor wri0 » volonté » ! verbe : vide·, kyacokb. Vuelent, voy. Voloir. Vuit (latin *oocitum, et non viduunt Vaele, cat eo » de vuel 2, ou indie. \ qui a produit veuf. Le féminin de vuit préa. (2· père.) do voloir. ! est vuiae, d'où adj. : tide. — Terre Vuelt. vuee, vu et, oy. Valoir, vide : terre libre. Vulde, Toy. Vuir. | Vus, forme dialectale de vos = vous;
w — Y
W —. Chercher par β ou par g les mot* commençant par w. Yaue, comme iaue, forme diuicitalo é » cauê — « au. Yoj. h'aoê.
Yaue, comme iaus, forme dialec ait de eus = eux. Yssl, variante orthographique é$ ità voy. fuir.
- Thème CLIL : 3438 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moyen Age
- ISBN : 978-2-8124-1926-3
- EAN : 9782812419263
- ISSN : 2417-6400
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1926-3.p.0533
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 08/04/2014
- Langue : Français