Le véritable adversaire de la censure était la liberté d’expression (donc la presse politique) et nullement la littérature. Celle-ci, qui devenait par défaut le moyen indirect d’intervenir dans le champ idéologique, a donc gagné en dignité autant qu’elle perdait en liberté. De surcroît, cette censure latente a favorisé une poétique généralisée de l’implicitation et de l’ironie qui, depuis, caractérise l’esthétique de la « modernité ».
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