Ce Cahier ne pouvait pas s’ouvrir sans rendre hommage à Guy Teissier, disparu ce printemps.
Ce n’est pas seulement parce que beaucoup de giralduciens peuvent se dire ses amis.
Ce n’est pas seulement parce qu’il a œuvré, par ses écrits, et notamment sa biographie de Giraudoux, et par les impulsions qu’il a su donner au Dictionnaire et aux Essais.
Ce n’est pas seulement parce qu’il a soutenu avec énergie la représentation de son théâtre, étant un des ayant-droit de Jean-Pierre, fils de Jean.
C’est aussi et peut-être surtout parce qu’il a été un des moteurs des Cahiers Jean Giraudoux : il y a publié de nombreux articles dès 1973 (le premier numéro datant de 1972) ; il a été membre de son comité de rédaction à partir de 1977 ; il y a assuré plusieurs Chroniques de Giralducie à partir de 1981, la bibliographie à partir de 1990, et tout cela jusqu’en 2015, date du dernier Cahier qu’il a coordonné.
C’est aussi parce qu’il a été présent jusqu’au bout dans ces Cahiers : en 2017 par sa belle idée de version dialoguée de « Nuit à Châteauroux », en 2018 par un article co-signé avec Mauricette Berne.
C’est donc pour toutes ces raisons qu’il est encore présent dans ce Cahier 2019, et que nous le retrouverons dans le prochain, dans lequel nous publierons le texte de sa dernière communication lors d’un colloque, en octobre 2014, en Avignon, sur le théâtre et sur Giraudoux, deux de ses passions.