Comptes rendus
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Cahiers d’études nodiéristes
2018 – 1, n° 5. Voyages pittoresques et romantiques : littérature et patrimoine dans la première moitié du xixe siècle - Auteurs : Vacelet (Sébastien), Sukiennicka (Marta)
- Pages : 173 à 181
- Revue : Cahiers d'études nodiéristes
Charles Nodier agent secret de l’Empire ! (II)
Jean-Pierre Pécau (scénario), Igor Kordey (dessin), Desko (couleur), Le Sculpteur de chair, vol. IV de la série de B.D. Empire, [Paris], Delcourt, 2016, 32,5 × 24 cm. ISBN : 978-2-7560-7080-3. 14,95 €.
Nous rendions compte dans un numéro précédent de la trilogie de bandes dessinées Empire où Charles Nodier est enrôlé au titre d’agent secret de Napoléon Premier1. Cette pure fiction repose sur le principe de l’uchronie : elle se joue de l’Histoire officielle en la réécrivant totalement (Napoléon, après avoir assis sa domination sur l’Égypte et l’Empire ottoman, est sur le point de conquérir les Indes, au grand dam des Anglais). Les éditions Delcourt ont publié une suite à cette trilogie au moment où notre recension de la réédition des trois premiers épisodes était sous presse. Comme promis, nous avons donc le plaisir de vous présenter le quatrième volume de la série intitulé Le Sculpteur de chair.
Ce nouvel opus s’ouvre en 1820 sur un Napoléon au faîte de sa gloire, fêtant le vingt-cinquième anniversaire de son règne à Istanbul, rebaptisée Constantinople. Chateaubriand, ambassadeur de l’Empereur, lui réclame une entrevue. Un attentat est déjoué de peu alors que le vicomte s’apprêtait à assassiner le souverain des Français ! Les services de sécurité et l’Empereur lui-même découvrent stupéfaits la réalité des faits : le meurtrier n’est pas Chateaubriand mais un « assassin mirage2 », étrange créature ayant pris les traits de l’auteur des Mémoires d’outre-tombe. Napoléon enrage et jure la perte du tsar Alexandre ier : sous couvert de rivalités géo-politiques, il s’agit bien là d’un plan fomenté par les Russes que les services secrets au service de l’Empereur se doivent de déjouer au plus tôt. Nous retrouvons dans les montagnes de l’Afghanistan l’intrépide capitaine Saint-Elme, Indien métisse au service des troupes 174napoléoniennes dépêché sur cette affaire par le général Berthier, chef d’État major de Napoléon. Ce dernier lui apprend la mort prématurée par électrocution de l’agent qui l’a prédécédé dans le cadre de cette même mission : un certain… Gérard Labrunie, au nom de code de Nerval.
C’est dans la flamboyante Alexandrie3 que Saint-Elme a rendez-vous avec « M. Honoré4 », personnage haut en couleur officieusement agent de liaison et officiellement négociant propriétaire des entrepôts… Balzac. Celui-ci remet à Saint-Elme son passeport et le place dans un train à vapeur qui le mènera au Caire. Mais que vient fait donc faire dans ce qui pourrait paraître une farce le fameux romancier ? En effet, cet épisode peut surprendre quand on sait que Balzac, au contraire de Nerval, n’a jamais voyagé en Orient et que l’auteur de La Peau de chagrin n’a eu qu’une connaissance imaginaire, ou fantasmée, de ces latitudes. Mais il est vrai que sa bonhommie et la fantaisie du personnage plaidaient largement en sa faveur. Laissons-le se justifier lui-même auprès des lecteurs :
Eh bien, Diable, pour la meilleure raison du monde ! ! Pour faire fortune. Dans 3 ou 4 ans j’aurai accumulé assez de piastres pour retourner en Europe, je m’achèterai un petit hôtel particulier à Paris et je me lancerai dans la carrière des lettres, j’ai toujours voulu écrire5.
C’est dans ce train que Saint-Elme va (enfin) retrouver son vieil ami Charles Nodier, mandaté sur la même affaire, guerre des services oblige, par le ministre Talleyrand. Bien décidé à faire alliance avec Saint-Elme, Nodier lui révèle le secret du « sculpteur de chair ». S’en suivent quatre pages d’un récit enchâssé tout hugolien du Paris nocturne de Notre-Dame et de l’île Saint-Louis où, dans une cabane qui tient lieu de laboratoire de fortune, un bâtard parfait héritier de Quasimodo et Gwynplaine, avoue l’origine de l’atroce mutilation qui lui défigure le visage. Cet « homme qui rit », comme on est volontiers enclin à le nommer, est voué à être « fourgu[é] à des forains, [pour] en faire une attraction de fêtes foraines, un genre de bête de foire6… », suite à une expérience ratée de son bourreau, une sorte de nouveau docteur Frankenstein. Mais qui est ce mystérieux apprenti-sorcier ?
175Voici donc notre duo Saint-Elme / Nodier parti à la recherche de cet alchimiste des corps, piste qui les mènera jusqu’aux pyramides d’Égypte, poursuivant celui dont il soupçonne être à l’origine de ces macabres manipulations. C’est l’occasion pour le lecteur de retrouver avec une certaine jubilation celui qui hante l’existence de Nodier, un curieux personnage qui avait déjà suscité notre l’intérêt lors des épisodes précédents, l’austère Joseph de Maistre, agent spécial au service de la Sainte-Russie, dont on apprend peu à peu, grâce à ce dialogue, les liens qui l’unissent à Nodier :
– Jean-Charles-Emmanuel Nodier, vous êtes obstiné. Dommage, nous aurions pu nous entendre…
– Nous entendre sur quoi ? Vous êtes un monstre.
– Précisément, vous aimez les monstres, mon cher. Oseriez-vous dire le contraire ? Nous partageons beaucoup de choses, notre haine du progrès, par exemple. Je le sais depuis ce jour à Besançon où nous nous croisâmes7…
Ce personnage, aussi inquiétant que captivant, relance à lui seul la série et semble, dans sa fuite en avant rocambolesque, annoncer une suite au long cours aux aventures orientales de Nodier et de son acolyte, sur fond de technologies uchroniques censées pimenter leurs pérégrinations. Les ressorts caractéristiques du genre steampunk y sont en effet toujours omniprésents, souvent inspirés des univers cinématographiques de la même veine, ou ceux relevant de la fantasy, de la science-fiction ou encore des adaptations des comics. L’introduction de machines à vapeur de toutes sortes8, le recours à des épées électrifiées qui sont de véritables avatars de sabres laser9, les références à des scientifiques comme Joseph Farcot ou Charles Babbage10 dont les inventions, au xixe siècle, sont exploitées pour justifier la représentation d’exosquelettes11 ou de robots, raviront les fanatiques du genre 176sans trop heurter ceux qui y sont allergiques. Cet arsenal steampunk est également mâtiné dans ce volume d’un brin d’ésotérisme. À l’occasion d’une nuit dévoilant le sphinx et les pyramides sur fond de voie lactée très pure, Nodier disserte par exemple sur l’existence probable d’une vie extraterrestre suscitant ainsi les moqueries de Saint-Elme, son acolyte à l’esprit rationnel. Moqueries douces-amères un peu infondées quand on sait à quel point Nodier, qui connaît ses classiques, verse dans cette pente ésotérique avec goût et culture puisque c’est en citant Lucrèce et son De Natura rerum qu’il se croit autorisé à s’inclure, par cet exemple d’autorité, dans une filiation où la rhétorique n’est pas l’ennemi de l’imagination la plus féconde :
Si la même force, la même nature subsistent pour pouvoir rassembler en tous lieux ces éléments dans le même ordre qu’ils ont été rassemblés sur notre monde, il te faut avouer qu’il y a dans d’autres régions de l’espace d’autres terres que la nôtre, et des races d’hommes différentes, et d’autres espèces sauvages12.
Une note de bas page de l’album mentionne le « premier cycle13 » des enquêtes du binôme Nodier / Saint-Elme, formé antérieurement par les trois premiers volumes. Cette allusion est de nature à espérer la pérennisation de la série, puisqu’un premier cycle en suppose un second, et que ce nouvel opus est censé l’ouvrir. C’est tout ce que l’on souhaite aux lecteurs et aux auteurs et ce que l’on attend de leur éditeur, tant ce quatrième tome de la série Empire s’inscrit parfaitement dans le ton et la qualité des trois premiers par l’inventivité du scénario, la beauté et parfois même l’audace du dessin d’Igor Kordey (voyez par exemple la dernière planche représentant une impressionnante vue en plongée du canal de Suez). La galerie de portraits des auteurs romantiques présents au titre de personnages de fiction dans ce numéro 4 achève d’emporter notre enthousiasme par l’originalité des rôles que le scénariste de cette 177bande dessinée, Jean-Pierre Pécaud, leur assigne, avec autant de malice que de talent.
Sébastien Vacelet
Lycée franco-argentin Jean-Mermoz
Buenos Aires
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UNE BIOGRAPHIE EN CINQ ACTES
Alain Chestier, Charles Nodier. Du proscrit à l’Immortel. Récit. Cabédita, 2015, p. 147.
C’est la deuxième publication, après Il était une fois… Charles Nodier, coécrit avec Annie Gay et Jacques Geoffroy (2008), qu’Alain Chestier consacre à Charles Nodier. Cette fois-ci, le parti pris de l’auteur est de raconter cette « vie pour le moins rocambolesque » sous forme d’un récit, divisé en cinq « actes ». Ce choix formel surprenant, faisant penser immanquablement à une tragédie classique, serait-il un clin d’œil aux tergiversations de Nodier toujours hésitant entre sa culture classique et ses affinités romantiques ? La forme dramatique d’une biographie donne l’impression (illusoire ?) d’une unité et d’une linéarité qui sont en effet rarement associées à la vie « rocambolesque » de Charles Nodier.
Le récit commence par la fin, c’est-à-dire par la mort de l’auteur de La Fée aux miettes, entouré par sa famille et ses amis écrivains. Les rôles se sont inversés : celui qui a épaulé les jeunes romantiques voulant entrer en littérature est maintenant présenté au grand public seulement comme un ami des grands Victor Hugo, Alexandre Dumas et Alfred de Musset.
Dans l’« Acte I », le récit revient à l’histoire d’un enfant précoce et surdoué, impliqué malgré lui dans la Révolution française. Le jeune 178Nodier, lecteur assidu des volumes de la bibliothèque de son père, fait ses premières tentatives littéraires, destinées d’abord à glorifier (p. 15-16) et ensuite à railler l’esprit de la Révolution (p. 27). Il fuit les frasques de la politique locale pour se consacrer à l’étude des insectes et à ses premières amours. Chestier raconte nombre d’anecdotes montrant un Nodier rebelle et vaillant, prenant dès le plus jeune âge la défense des perdants et des opprimés (p. 21 et ensuite p. ex. p. 102) et s’engageant dans des sociétés secrètes, ce qui vise certainement à rendre encore plus attachante cette figure romantique du proscrit généreux.
L’« Acte II » présente un Nodier provisoirement établi dans la capitale, s’essayant au journalisme et jouissant de premiers (quoique timides) succès littéraires avec la Bibliographie entomologique, saluée par Lamarck, ainsi qu’avec ses premiers romans, Stella et Le Peintre de Salzbourg. Le goût des sociétés secrètes dirige Nodier vers les Méditateurs (p. 36-39) dont la fréquentation lui vaut également un amour désespéré pour Lucile Franque. Ses démêlés avec la police politique impériale sont également évoqués, ce qui complète le portrait de l’auteur en jeune conspirateur.
L’« Acte III » retrace cette période de transition entre le « proscrit » et l’« immortel » en montrant un Nodier déjà marié, successivement professeur d’histoire naturelle et de belles lettres à Dole, secrétaire du chevalier Croft, bibliothécaire à Laybach, ensuite journaliste dans la presse parisienne (Journal de l’Empire et Journal des débats) et auteur de Jean Sbogar qui connaît un grand succès auprès du public.
L’« Acte IV » donne une image du premier salon littéraire qu’ouvrent les Nodier à Paris, rue Choiseul. Dans la monarchique Société des bonnes lettres, d’importantes amitiés se nouent : Nodier rencontre le jeune Hugo, il se lie d’amitié avec les auteurs de La Muse française. Viennent ensuite d’autres entreprises et publications : Voyages pittoresques et romantiques, et toute la bibliographie qu’il est inutile de citer ici in extenso. Chestier retrace sur quelques dizaines de pages la formation du salon de l’Arsenal.
Enfin, l’« Acte V » reprend quelques fragments des Mémoires d’Alexandre Dumas pour raconter, sans trop de méfiance à l’égard de la source dumasienne, les soirées de l’Arsenal (p. 94 et passim). Le mariage de sa fille, la brouille avec Victor Hugo (p. 98), le travail acharné et quelques succès littéraires, couronnés par l’élection à l’Académie, complètent ce portrait d’un Nodier au sommet de sa gloire.
179Les cinq « actes » sont suivis d’un chapitre intitulé « Une vision du monde » qui propose une brève analyse du caractère « divers et ondoyant » de Nodier, capable d’« attirer et [d’]absorber la diversité, la contradiction, jusqu’à les faire siennes et en les affichant comme telles » (p. 111-112). Chestier semble épouser l’opinion, commune à l’époque, concernant le caractère inégal et les qualités incertaines de l’œuvre nodiériste. Après avoir rappelé l’opinion de Sainte-Beuve sur le « caractère discontinu, éclectique et éclaté de l’œuvre de Nodier » (p. 118), après avoir critiqué la médiocrité et l’artificialité (pré)supposées de certaines compositions de l’auteur du Peintre de Salzbourg, Chestier se met à vanter les vertus du Nodier-lexicographe, ce par quoi son projet de « réhabilitation d’un auteur injustement oublié » (4e de couverture) devient assez problématique, d’autant plus que dans les conclusions, l’auteur réduit l’importance de l’écrivain à son rôle de « rassembleur, passeur et annonciateur » (p. 136), ce qui finalement est de peu d’importance. Si les œuvres de jeunesse de Nodier ne suscitent pas l’enthousiasme de Chestier, celles de la maturité sont davantage appréciées, notamment les contes fantastiques. Il est toutefois dommage que pour parler du fantastique nodiériste, l’auteur se limite à l’étude, certes classique et incontournable, de Tzvetan Todorov, quand d’autres études, plus récentes, auraient pu éclaircir davantage la problématique du fantastique romantique. Il est également étonnant de voir la poétique nodiériste comparée ou même ramenée à l’esthétique baroque (définie comme « l’art de la surcharge », « le goût pour l’alliance des extrêmes, pour les expressions antithétiques, pour la théâtralisation des effets » etc., p. 128). On pourrait émettre des réserves sur la pertinence de ces catégories appliquées à l’écriture nodiériste.
Le volume contient de belles illustrations (dessins, cartes postales et photographies) venant du fond personnel de l’auteur et des archives du lycée Charles Nodier à Dole. Elles visent à rendre plus familier un auteur inconnu du grand public. Un style littéraire qui ménage une large place à la psychologie du personnage, et qu’on nommera volontiers une écriture sympathique (certainement antipathique pour certains), vise également, je crois, un public avide de biographies romancées, très au goût du jour.
Dans cette publication, un spécialiste de Nodier ne trouvera guère de nouveauté, que ce soit dans l’approche proposée par l’auteur ou dans les 180informations sur la vie du bisontin. Mais l’ambition de l’auteur est de s’adresser au grand public à qui il veut faire découvrir un romantique trop peu connu et lu aujourd’hui, que ce soit à l’école ou à l’université. C’est certainement pour cette raison que Chestier a décidé d’alléger son texte et de ne pas l’accompagner de notes de bas de page avec références bibliographiques. C’est toutefois une lourde responsabilité pour celui qui veut introduire de nouveaux lecteurs à l’univers nodiériste et les erreurs dans les citations sont, à cet égard, plus que regrettables, (cf. p. 60, p. 138 et 127 où une citation de P.-G. Castex est attribuée à Nodier).
Alain Chestier se plaint que l’histoire littéraire ne cite le nom de Nodier que rarement, « comme l’un des auteurs mineurs du romantisme français » (p. 121), mais en même temps, il passe sous silence tout ce que la critique nodiériste a pu établir au sujet de la vie et de l’œuvre de Nodier depuis les années 1960. Certes, Chestier mentionne les grands critiques attendus (Béguin, Castex, Milner, Juin, Picon et Steinmetz), mais il semble ignorer les travaux plus récents qui lui auraient permis de modérer sa thèse sur le désamour de Nodier parmi les historiens de la littérature et surtout d’éviter quelques erreurs, notamment celle de l’attribution à Nodier du recueil d’Infernaliana dont la paternité incombe non à Nodier (comme la critique a longtemps pensé), mais probablement à Collin de Plancy, qui a lui-même plagié le Manuscrit trouvé à Saragosse de Jean Potocki, ce qui a été établi par Jacques-Remi Dahan (Visages de Nodier, PUPS, 2008, p. 62-63).
Le volume se clôt par une bibliographie indicative d’ouvrages écrits par Nodier et sur Nodier. Cette liste provoque également quelques perplexités. Pourquoi Stella et Histoire du Roi de Bohême et de ses sept châteaux sont inclus dans la catégorie de « contes et nouvelles » et non pas dans celle des « romans » ? Pourquoi les Méditations du cloître, une fois qualifiées de roman (p. 118), sont ensuite recensées dans la liste des « contes et nouvelles » quand ni l’une ni l’autre de ces catégories ne conviennent à cette annexe au Peintre de Saltzbourg ? Pourquoi le Journal de l’expédition des Portes de fer, ouvrage rarement lu et justement rappelé à la mémoire collective, figure dans la catégorie des « contes et nouvelles » ? Pourquoi Chestier met-il côte à côte des ouvrages originaux de Nodier et des traductions, de plus coécrites avec d’autres auteurs ? Malheureusement, on pourrait continuer à émettre des réserves sur cette bibliographie assez sommaire et malheureusement truffée d’erreurs.
181Alain Chestier voulait s’adresser au grand public pour combler une lacune dans la connaissance générale de cet « auteur injustement oublié » (4e de couverture). Malgré les inexactitudes et quelques erreurs bibliographiques mentionnées ci-dessus, le volume pourrait certainement attirer l’attention de nouveaux lecteurs désireux de faire connaissance de Charles Nodier.
Marta Sukiennicka
Université Adam Mickiewicz
de Poznan (Pologne)
Institut de Philologie Romane
1 On se reportera à ce compte rendu des trois premiers épisodes : « Charles Nodier agent secret de l’Empire ! », in Cahiers d’études nodiéristes no 4 (sous la dir. de Caroline Raulet-Marcel), Paris, Classiques Garnier, 2017, p. 179-187.
2 Le Scuplteur de chair, éd. citée, p. 5.
3 Superbe planche à la p. 20 où le phare d’Alexandrie, à l’effigie de Napoléon, règne sur l’Empire.
4 Ibid., p. 19 et 21.
5 Ibid., p. 22.
6 Ibid., p. 29.
7 Ibid., p. 43.
8 Le train et d’autres machines à vapeur occupent une place centrale dans un classique du cinéma steampunk comme Wild Wild West de Barry Sonnefeld (1999).
9 Les fameux Jedi, dans la série Star Wars (La Guerre des étoiles) créée par Georges Lucas, sont munis de cette arme redoutable qui a fait la marque de fabrique et de reconnaissance de ces héros.
10 Cf. p. 45 et 49. – Babbage et sa machine analytique avaient déjà largement inspirés les auteurs d’Empire dans les deux premiers volumes de la série. Voir à ce sujet notre premier compte rendu, op. cit., p. 184-185, note 17.
11 Ces exosquelettes ne sont pas sans rappeler celui utilisé par Ripley (Sigouney Weaver) dans une scène de combat face à l’alien dans Aliens de James Cameron (1986), pour ce qui concerne le genre de la science-fiction. Le thème est aussi largement présent dans Iron Man 2 de Jon Favreau (2010, avec Robert Downey Jr. dans le rôle-titre), sur fond d’espionnage industriel autour d’armures surpuissantes. Rappelons que le personnage d’Iron Man provient de l’univers de la B.D. et des comics éponymes (1963-1996) : c’est cette armure qui lui donne sa qualité de super-héros et peut, à ce titre, être considérée comme un véritable exosquelette.
12 Op. cit., p. 47.
13 On la trouve à la page 55 : « Voir premier cycle d’Empire tome 2 ».
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-07884-5
- EAN : 9782406078845
- ISSN : 2556-2371
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-07884-5.p.0173
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 16/03/2018
- Périodicité : Semestrielle
- Langue : Français