Dans son étude de thanatologie philosophique, Todesmetaphern, T. H. Macho développe ce qu’il appelle « le paradoxe du cadavre » : en face du cadavre d’une personne aimée, nous sommes effrayés parce que nous continuons à le considérer comme étant identique à cette personne. Selon Heidegger, nous sommes confrontés à une « mutation » qui signifie une rupture ontologique fondamentale, à savoir à la transformation d’un corps vivant (et humain) en objet. Ce paradoxe a préoccupé maints écrivains et philosophes.
ISBN :978-2-406-06636-1
ISSN : 2286-136X
DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-06636-1.p.0265
Éditeur : Classiques Garnier
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Mots-clés : Cadavre, corps, moment de la mort, ontologie existentielle, action de mourir, aliénation, chosification